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kaprice741
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Message par kaprice741 »

moha28 a écrit :ok kaprice mais j'ésperes pour toi que tu ne tomberas pas sur une correctrice myope (pour qui celà énerverai) et qui se mettrai une joie de te bien notée
?

:lol: :lol: :oops:
moha28 a écrit :Question assez complexe.

"Le mari d'une jeune femme enceinte refuse que celle-ci soit consulté par un gynécologue pour des questions religieuses......" Comment réagiriez-vous face à ce type d'événement?

Dans le cadre des soins, l'on peut être amené à effectuer des actes qui sont en contradiction avec la culture du patient, tel le mari d'une jeune femme enceinte qui refuse que celle-ci soit consultée par un gynécologue pour des questions religieuses. Comment réagir face à ce type d'évènement ?
Face à cette situation, la première démarche serait d'expliquer aux époux l'importance de l'acte et ses conséquences, tenter de les convaincre et d'obtenir le consentement de la patiente. Le cas échéant, en vertu du principe que le patient a le droit de choisir le praticien par lequel il souhaite être consulté, si la femme refuse les soins, même si sa décision est influencée par son mari, on ne saurait être en droit de l'y obliger. Il faudrait alors lui proposer d'autres alternatives.
La délicatesse du problème réside dans le souci du soignant de respecter les convictions des patients sans pour autant mettre sa vie en danger.

Voilà le peu que je puisse faire...vous avez d'autres idées?
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Decanter
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Message par Decanter »

moha28 a écrit :je dirais
-le droit de vote accordé aux femmes en 1944
-les moyens contraceptifs
-le travail des femmes
-la parité ( j'en suis pas sûr...?)
-la moindre influence aujourd'hui qu'éxerce la religion par rapport à avant.


Vous en avez d'autres des arguments??????????????


Coucou,
Voici mon topo en + des idées de Moha28

Introduction

L’émancipation des femmes est l’un des faits sociaux majeurs de ces cinquante dernières années.Aujourd’hui, la condition d’une femme de vingt ans a peu à voir avec celle de sa grand-mère au même âge:
- Le 21 Avril 1944, une ordonnance accorde le droit de vote et d'éligibilité aux femmes françaises, qui sera exercé pour la première fois le 20 avril 1945 lors des élections municipales.
- le planning familial est créé en 1956 par Mme le Dr Lagroua-Weil-Hallé
- La loi Simone Veil (janvier 1975) qui dépénalise l'avortement est définitivement adoptée en 1979.
- En 1982, en France, le gouvernement socialiste (avec Pierre Mauroy et Yvette Roudy) instaure le caractère officiel de la célébration de la journée de la femme le 8 mars.
- En 1992, Véronique Neiertz fait voter la loi qui pénalise le harcèlement sexuel au travail, les violences familiales et les commandos anti-I.V.G
-le principe de la parité politique, inscrit dans la constitution en 1999

conclusion:
Le libéralisme a joué un rôle important dans l'émancipation de la femme, mais il tend aussi à restreindre les protections contre les discriminations salariales ou celles qui concernent l'emploi et la carrière. Ainsi, le temps partiel est souvent contraint et tend à devenir la norme chez les femmes. La réussite des femmes se fait surtout dans des domaines qui subissent une certaine désaffection de la part des hommes, comme la fonction publique ou l'enseignement. En revanche, les femmes occupent moins de 5% des postes de direction en science de l'Union européenne, et environ 2% des postes de numéro un ou deux des entreprises françaises de plus de 500 salariés. Certaines professions se sont cependant féminisées sans trop perdre de leur "valeur sociale": droit, médecine, journalisme.


Voila c'est un peu long mais il vaut mieux partager ses idées à fond, pour le jour J être OK

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Dolliprane
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Message par Dolliprane »

De plus en plus de parents cèdent à la frénésie des tests de QI aux enfants, que pensez vous de ce phénomène ?
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gabnatli
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Message par gabnatli »

nassimah a écrit :Au secours j'arrive plus a suivre :pleure:
j'ai l'impression que vous allez trop vite pour moi
et aussi que je me disperse ds mon travail
jsais plus
jcrois que jvais pas y arriver :?


idem vous etes trop forte j'ai le moral qui baisse
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gabnatli
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Message par gabnatli »

Dolliprane a écrit :De plus en plus de parents cèdent à la frénésie des tests de QI aux enfants, que pensez vous de ce phénomène ?


Nous sommes actuellement dans une societe ou les adultes doivent etre les meilleurs c'est a dire des travailleurs exemplaires des parents exemplaires,doit on reportés ce phenomene sur nos enfants?

Le fait que les adultes doivent donner le meilleur d'eux meme au travail et a leur domicile,qui doivent etre des super hommes ou femmes les incitent à pousser leurs enfants à faire de meme.Les parents pense que si leurs enfants ont un qi superieur ils auront moins de difficultes que eux a s'integrer et a evoluer dans notre monde actuelle qui evolue tres vite .
De plus avoir un enfant qui a un Qi superieur est un signe de fierté pour eux.
Mais ne peut on pas laisser grandir nos enfants a leurs rythmes,sans pour autant mesurer leur quotient intellectuel


:oops: je crois que je fais hors sujet :roll: les filles comment vous faites pour trouver les reponses vous pouvez m'aider svp merci :pleure:
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Dowbette
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Message par Dowbette »

T'inquiète gabnatli, c'est déjà un début ce que t'as dit, je crois que le plus important c'est de faire des phrases courtes et claires.
Déjà pourquoi les parents font-ils ça ? Souvent l'enfant est un enfant unique, donc les parents veulent mettre toutes les chances de son côté pour qu'il réussisse, qu'il soit meilleur que les autres, les parents font une projection de ce qu'ils auraient aimé être...

Les + pour l'enfant :
- ludique au début
- on s'intéresse à lui ( l'enfant )
pas beaucoup d'effets positifs enfin j'en vois pas.

les - :

- fausse idée du monde, l'enfant se prend pour un roi car tout le monde s'intéresse à lui
- stress, pression
- exclusion de l'enfant qui est toujours de sortie à droite et à gauche avec ses parents pour faire des tests, et donc il ne vit pas dans un monde d'enfants, il est tout de suite projeté dans le monde des adultes.

D'autres idées ?
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kaprice741
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Message par kaprice741 »

ben si tu es sur la bonne piste gabnalti. Pourquoi mettre la pression sur ces petits comme çà, il ne faut pas non plus leur voler leur enfance :mal:
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Dolliprane
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Message par Dolliprane »

Je vous mets la réponse c'est long mais ça en vaut la peine :

La frénésie des tests de QI

Pour installer un culte mieux vaut commencer tôt. De la performance comme objectif à la performance comme valeur et idéologie il n’y a qu’un pas, déjà largement franchit. Nombres d’auteurs des sciences sociales, du management et médecins du travail alertent depuis des années sur le sujet. Dans beaucoup d’organisations, la performance est devenue un alpha et un oméga, l’échec est banni, elle est l’objet de tous les sacrifices y compris les plus vitaux… Le phénomène fait « tâche d’huile » au point que les psychologues spécialistes de l’enfance tirent la sonnette d’alarme…
Plus que jamais la mesure du QI a le vent en poupe. Signe des temps, l’enfant fait l’objet d’un surinvestissement de la part de la famille, de l’école, de la société. Sans performance point de salut. Alors les consultations de psychologie pour enfant ne désemplissent pas avec un leitmotiv, le QI rien que le QI. Le plus souvent parce qu’il est en difficulté voire en échec scolaire, l’enfant est soupçonné par les parents d’être un surdoué qui s’ignore. La mesure du QI viendra alors le démontrer. Sauf qu’un QI supérieur ne se trouve qu’auprès de 2,2% de la population, et là, le mythe produit ses effets de réel, les dégâts commencent. Que se passe t-il lorsque le verdict du QI ne donne pas le chiffre attendu ? Lorsque l’enfant ne présente pas les caractéristiques du « génie » ? Autant de dégâts chez l’enfant, autant de dégâts chez les parents dont le narcissisme en prend un coup. Alors l’insistance devient de mise. Si le score n’est pas bon c’est qu’il y a erreur dans le calcul ! Allons voir un autre psy… dont certains pour faire face à la demande font passer des tests « allégés » offrant des notes de QI plus « tolérantes ». Aux dérives finissent pas s’ajouter les malentendus. Le test du QI d’Alfred Binet, conçu au moment des lois de Jules Ferry rendant l’école obligatoire devait alors identifier les enfants « déficients » qui ne seraient pas en capacité de suivre le cursus classique. Aujourd’hui, sous le poids de la demande, le test du QI doit démontrer que l’enfant est « surdoué » pour expliquer ses difficultés… un renversement de tendance en somme. Cette frénésie de la mesure du QI en arrive même à esquiver un autre débat, bien plus fondamental : celui de son utilité même. Les études ne manquent pas mettant en évidence les dimensions partielles, réductrices de la mesure du QI qui installe un leurre alors que la vérité du sujet est ailleurs. La culture de la performance est un avatar de la culture du contrôle, de la mesure, et vice et versa. La quête du QI devient le symptôme chez l’enfant qui annonce les symptômes de l’adulte au travail : antidépresseurs, stimulants de toute nature dont les français ont la palme mondiale, mal (à) être et souffrance. Les symptômes d’une société qui s’engage dans l’ère de la performance comme idéal.
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Message par moha28 »

Après avoir différencier illétrisme et analphabetisme, quels sont les freins qu'engendre l'analphabetisme?
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Message par moha28 »

Difficulté sociale:
-communiquer avec les gens.
-intégrer un groupe d'individus.
-dépendance .
-Mal être.
-exclu du travail notamment, stigmatiser voir marginaliser socialement.
-difficultés dans les démarches administratives.

difficulté économique:
-recherche de travail infructueuse.
-précarité de l'emploi.
-difficulté pour le logement (paiement des loyers ou de la caution incompatibles avec de faibles revenus).

Solutions
-mettre en place un plan de lutte contre ce phénomène.
-obligation pour les futurs naturalisés de savoir lire et ecrire .


Vous auriez mis quoi en plan? causes et solutions?
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Dowbette
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Message par Dowbette »

Là je pense que le plan est donné : 1ère partie : différence analphabétisme et illéttrisme
2ème partie : conséquences
Voire une troisième partie pour les solutions mais je ne pense pas qu'il y ait assez de places ( 15-20 lignes ) tu peux les inclure dans la conclusion peut-être.

I -

On parle d'illettrisme quand il y a eu apprentissage de la lecture et de l'écriture mais que cet apprentissage n'a pas conduit à leur maîtrise ou que la maîtrise en a été perdue.

L'analphabétisme est l'incapacité complète à lire et à écrire, le plus souvent par manque d'apprentissage.

Donc en gros l'illéttrisme c'est lorsqu'on a appris à écrire et lire mais qu'on ne maîtrise pas ou que l'on a oublié. Alors qu'une personne analphabète est une personne qui n'a jamais apris à lire et écrire.

II-

-Frein à la culture et l'art
- la personne est dépendante pour tout : remplir un chèque, lire une notice, ne pas pas se rendre aux urnes pour voter etc...
Ellee st vite exclu de la société et devient vite une charger pour la famille, l'entourage et la société qui doit dépenser des sommes d'argent pour remédier à ce problème.
+ tout ce que t'as mis Moha28
En gros la personne est dépendante pour tous les gestes du quotidien => invalidant.

Ccl :

Près d'un quart de la population adulte est anlaphabète, il est donc important de rémédier à cela avec ... des solutions :lol:
mettre en place un plan de lutte contre ce phénomène. dixit Moha28
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kaprice741
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Message par kaprice741 »

Vos réponses sont complémentaires.
Selon vous, quels sont les facteurs permettant d'expliquer que le taux d'emploi des "seniors" soit si peu élevé en France?
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kaprice741
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Message par kaprice741 »

Dolliprane a écrit :Je vous mets la réponse c'est long mais ça en vaut la peine :

La frénésie des tests de QI

Pour installer un culte mieux vaut commencer tôt. De la performance comme objectif à la performance comme valeur et idéologie il n’y a qu’un pas, déjà largement franchit. Nombres d’auteurs des sciences sociales, du management et médecins du travail alertent depuis des années sur le sujet. Dans beaucoup d’organisations, la performance est devenue un alpha et un oméga, l’échec est banni, elle est l’objet de tous les sacrifices y compris les plus vitaux… Le phénomène fait « tâche d’huile » au point que les psychologues spécialistes de l’enfance tirent la sonnette d’alarme…
Plus que jamais la mesure du QI a le vent en poupe. Signe des temps, l’enfant fait l’objet d’un surinvestissement de la part de la famille, de l’école, de la société. Sans performance point de salut. Alors les consultations de psychologie pour enfant ne désemplissent pas avec un leitmotiv, le QI rien que le QI. Le plus souvent parce qu’il est en difficulté voire en échec scolaire, l’enfant est soupçonné par les parents d’être un surdoué qui s’ignore. La mesure du QI viendra alors le démontrer. Sauf qu’un QI supérieur ne se trouve qu’auprès de 2,2% de la population, et là, le mythe produit ses effets de réel, les dégâts commencent. Que se passe t-il lorsque le verdict du QI ne donne pas le chiffre attendu ? Lorsque l’enfant ne présente pas les caractéristiques du « génie » ? Autant de dégâts chez l’enfant, autant de dégâts chez les parents dont le narcissisme en prend un coup. Alors l’insistance devient de mise. Si le score n’est pas bon c’est qu’il y a erreur dans le calcul ! Allons voir un autre psy… dont certains pour faire face à la demande font passer des tests « allégés » offrant des notes de QI plus « tolérantes ». Aux dérives finissent pas s’ajouter les malentendus. Le test du QI d’Alfred Binet, conçu au moment des lois de Jules Ferry rendant l’école obligatoire devait alors identifier les enfants « déficients » qui ne seraient pas en capacité de suivre le cursus classique. Aujourd’hui, sous le poids de la demande, le test du QI doit démontrer que l’enfant est « surdoué » pour expliquer ses difficultés… un renversement de tendance en somme. Cette frénésie de la mesure du QI en arrive même à esquiver un autre débat, bien plus fondamental : celui de son utilité même. Les études ne manquent pas mettant en évidence les dimensions partielles, réductrices de la mesure du QI qui installe un leurre alors que la vérité du sujet est ailleurs. La culture de la performance est un avatar de la culture du contrôle, de la mesure, et vice et versa. La quête du QI devient le symptôme chez l’enfant qui annonce les symptômes de l’adulte au travail : antidépresseurs, stimulants de toute nature dont les français ont la palme mondiale, mal (à) être et souffrance. Les symptômes d’une société qui s’engage dans l’ère de la performance comme idéal.

dolliprane, c'est le texte ou la réponse?
Au passage, il y a eu un documentaire récemment, où on parlait de parents qui mettaient leurs enfants en écoles spéciales dès la maternelle
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Dolliprane
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Message par Dolliprane »

kaprice741 a écrit :
Dolliprane a écrit :Je vous mets la réponse c'est long mais ça en vaut la peine :

La frénésie des tests de QI

Pour installer un culte mieux vaut commencer tôt. De la performance comme objectif à la performance comme valeur et idéologie il n’y a qu’un pas, déjà largement franchit. Nombres d’auteurs des sciences sociales, du management et médecins du travail alertent depuis des années sur le sujet. Dans beaucoup d’organisations, la performance est devenue un alpha et un oméga, l’échec est banni, elle est l’objet de tous les sacrifices y compris les plus vitaux… Le phénomène fait « tâche d’huile » au point que les psychologues spécialistes de l’enfance tirent la sonnette d’alarme…
Plus que jamais la mesure du QI a le vent en poupe. Signe des temps, l’enfant fait l’objet d’un surinvestissement de la part de la famille, de l’école, de la société. Sans performance point de salut. Alors les consultations de psychologie pour enfant ne désemplissent pas avec un leitmotiv, le QI rien que le QI. Le plus souvent parce qu’il est en difficulté voire en échec scolaire, l’enfant est soupçonné par les parents d’être un surdoué qui s’ignore. La mesure du QI viendra alors le démontrer. Sauf qu’un QI supérieur ne se trouve qu’auprès de 2,2% de la population, et là, le mythe produit ses effets de réel, les dégâts commencent. Que se passe t-il lorsque le verdict du QI ne donne pas le chiffre attendu ? Lorsque l’enfant ne présente pas les caractéristiques du « génie » ? Autant de dégâts chez l’enfant, autant de dégâts chez les parents dont le narcissisme en prend un coup. Alors l’insistance devient de mise. Si le score n’est pas bon c’est qu’il y a erreur dans le calcul ! Allons voir un autre psy… dont certains pour faire face à la demande font passer des tests « allégés » offrant des notes de QI plus « tolérantes ». Aux dérives finissent pas s’ajouter les malentendus. Le test du QI d’Alfred Binet, conçu au moment des lois de Jules Ferry rendant l’école obligatoire devait alors identifier les enfants « déficients » qui ne seraient pas en capacité de suivre le cursus classique. Aujourd’hui, sous le poids de la demande, le test du QI doit démontrer que l’enfant est « surdoué » pour expliquer ses difficultés… un renversement de tendance en somme. Cette frénésie de la mesure du QI en arrive même à esquiver un autre débat, bien plus fondamental : celui de son utilité même. Les études ne manquent pas mettant en évidence les dimensions partielles, réductrices de la mesure du QI qui installe un leurre alors que la vérité du sujet est ailleurs. La culture de la performance est un avatar de la culture du contrôle, de la mesure, et vice et versa. La quête du QI devient le symptôme chez l’enfant qui annonce les symptômes de l’adulte au travail : antidépresseurs, stimulants de toute nature dont les français ont la palme mondiale, mal (à) être et souffrance. Les symptômes d’une société qui s’engage dans l’ère de la performance comme idéal.

dolliprane, c'est le texte ou la réponse?
Au passage, il y a eu un documentaire récemment, où on parlait de parents qui mettaient leurs enfants en écoles spéciales dès la maternelle


Les deux :scatter:
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Message par moha28 »

kaprice741 a écrit :Vos réponses sont complémentaires.
Selon vous, quels sont les facteurs permettant d'expliquer que le taux d'emploi des "seniors" soit si peu élevé en France?


Les seniors en recherche d'emploi ou bien tout juste licenciés vivent très mal cette situation. En france seulement 37% des seniors travaillent encore, malgré une campagne d'information publicitaire les candidatures sont encore très souvent écartées, laissant place à une profonde amertume qui peut avoir des répercussions négatives sur leurs santé.


Voici mes idées:
Les seniors sont très souvent mis à l'écart du marché de l'emploi les causes sont:
-mauvaise appréciation sur les seniors.
-manque d'adaptation face aux nouvelles technologies.
-leurs expériences en font des salariés chers.
-leurs diplômes.
-le recours systématique aux pré-retraites pour des seniors licenciés donc accroît le déficit du régime général de retraites.

conclusion
Malgré de multiples tentatives pour permettre le retour à l'emploi de cette catégorie de salariés, les entreprises sont encore frileuses, elles préferent prendre des jeunes qui leurs coûtent moins chers.
ESI 2010-2013!!!
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