Qu'en pensez vous?
Modérateurs : Modérateurs, ESI
Bonjour, je tiens a remercier chacun pour avoir répondu.
Il est vrai que les lieux de stage varient, que l'ambiance ( celle ou j'étais c'était un terrain miné) .
"moi j'ai mon dîplome, moi j'ai plus rien a prouver j'ai fait mes preuves"
n'est pas très pédagogique.
Jasmin, tu as raison aussi, des eleves y'en a de toutes sortes accro au technique qui ne veulent faire que des prises de sang.
Pour info j'avais une 3èm année avec moi, qui en a fait de belles pour ne dire que ca. Mais c'était la grande copine du service, vraie sainte nitouche qui rique de planter son DE sur un soin de base.
Quant a la cadre vu qu'elle passait son temps a s'engueuler avec sesinf pour des histoires de gamines ( je veux pas bosser l'aprem si machin est de nuit) qu'elle avait autre chose a penser et n'allait pas s'empoigner avec l'"équipe" pour une étudiante, c clair.
Enfin bon merci d'avoir répondu.
Il est vrai que les lieux de stage varient, que l'ambiance ( celle ou j'étais c'était un terrain miné) .
"moi j'ai mon dîplome, moi j'ai plus rien a prouver j'ai fait mes preuves"
n'est pas très pédagogique.
Jasmin, tu as raison aussi, des eleves y'en a de toutes sortes accro au technique qui ne veulent faire que des prises de sang.
Pour info j'avais une 3èm année avec moi, qui en a fait de belles pour ne dire que ca. Mais c'était la grande copine du service, vraie sainte nitouche qui rique de planter son DE sur un soin de base.
Quant a la cadre vu qu'elle passait son temps a s'engueuler avec sesinf pour des histoires de gamines ( je veux pas bosser l'aprem si machin est de nuit) qu'elle avait autre chose a penser et n'allait pas s'empoigner avec l'"équipe" pour une étudiante, c clair.
Enfin bon merci d'avoir répondu.
ceux ki ne savent pas ce kils veulent ne sont pas près de l'obtenir, et meme la c difficile;-)
Coucou à tous!
Je suis IDE depuis seulement 3 mois 1/2. Du jour au lendemain, on encadre les étudiants, ça n'a pas été facile pour moi parce que dans ma tête, je me voyais encore élève
(La veille élève, le lendemain IDE
).
Bref... pour dire que les stages c'est quand même pas évident quand on est etudiant, faut s'adapter très vite à l'équipe, à l'organisation du service, aux critiques, preparer sa MSP, en + on a souvent le Q entre deux chaises avec les IDE et les AS. J'ai eu 2 stages pourris mais alors pourris de chez pourris! Je comptais les jours, on pouvait même pas aller boire le café avec l'equipe et en plus on faisait les larbins! Mais comme je suis de nature à m'exprimer, ben... mes notes étaient pas fameuses pour ces stages. Mais au moins, je suis partie de ces stages la conscience tranquille.
Maintenant, en tant qu'IDE, depuis 3 mois, on n'a tout le temps des éleves. Je préfère qu'un étudiant me dise clairement ce qui ne va pas. Si il a quelque chose à m'apporter dans mon travail, je serais ravie. Je suis là pour l'aider dans sa formation, je l'encadre et je leur demande toujours si tout va bien dans ce stage. De plus, comme c'était dit + haut, il est à la même "hauteur" que moi. Si je lui demande de faire un soins, ce ne sera pas pour "m'avancer" mais pour qu'il apprenne et toujours avec "si tu veux... et merci!" Le soir quand ils partent, je leur dit toujours "Merci Untel (leur prénom)".
Parfois, y'en a qui me posent des questions sur des ATCD etc... et parfois je ne sais pas! Dans ce cas, je vais chercher l'info avec cet etudiant, je ne sais pas tout et ils le savent! lol.
Bon... je termine mon roman en precisant qu'il y a bien evidemment des etudiants qui ne sont pas faits pour le metier d'IDE, je l'ai vu. Il y a des IDE, AS vraiment pourries aussi
Il faut de tout pour faire un monde... le mieux est de toujours s'exprimer lorsqu'on est etudiant et ne pas "se la fermer" pour ensuite aller tout cracher à l'IFSI
Je suis IDE depuis seulement 3 mois 1/2. Du jour au lendemain, on encadre les étudiants, ça n'a pas été facile pour moi parce que dans ma tête, je me voyais encore élève


Bref... pour dire que les stages c'est quand même pas évident quand on est etudiant, faut s'adapter très vite à l'équipe, à l'organisation du service, aux critiques, preparer sa MSP, en + on a souvent le Q entre deux chaises avec les IDE et les AS. J'ai eu 2 stages pourris mais alors pourris de chez pourris! Je comptais les jours, on pouvait même pas aller boire le café avec l'equipe et en plus on faisait les larbins! Mais comme je suis de nature à m'exprimer, ben... mes notes étaient pas fameuses pour ces stages. Mais au moins, je suis partie de ces stages la conscience tranquille.
Maintenant, en tant qu'IDE, depuis 3 mois, on n'a tout le temps des éleves. Je préfère qu'un étudiant me dise clairement ce qui ne va pas. Si il a quelque chose à m'apporter dans mon travail, je serais ravie. Je suis là pour l'aider dans sa formation, je l'encadre et je leur demande toujours si tout va bien dans ce stage. De plus, comme c'était dit + haut, il est à la même "hauteur" que moi. Si je lui demande de faire un soins, ce ne sera pas pour "m'avancer" mais pour qu'il apprenne et toujours avec "si tu veux... et merci!" Le soir quand ils partent, je leur dit toujours "Merci Untel (leur prénom)".
Parfois, y'en a qui me posent des questions sur des ATCD etc... et parfois je ne sais pas! Dans ce cas, je vais chercher l'info avec cet etudiant, je ne sais pas tout et ils le savent! lol.
Bon... je termine mon roman en precisant qu'il y a bien evidemment des etudiants qui ne sont pas faits pour le metier d'IDE, je l'ai vu. Il y a des IDE, AS vraiment pourries aussi

Il faut de tout pour faire un monde... le mieux est de toujours s'exprimer lorsqu'on est etudiant et ne pas "se la fermer" pour ensuite aller tout cracher à l'IFSI

Infirmière en EHPAD et SLD
C'est un débat interminable de savoir :
- Si l'étudiant est réellement peu bon (le gros mauvais que l'on décrit) ou provisoirement dépassé (manque d'adaptation ou fatigue transitoire etc) ou celui qui remet en cause le service (trop dynamique !)
- Si l'équipe soignante est dans un état critique (guerres intestines).
Bon, ces trois années auront au moins le mérite de nous faire tester des services excellents, d'autres lamentables mais aussi de nous plonger dans un univers ou le désarroi sera et devra être perçu comme un challenge (quelque part) parce que les stages pourris comme les stages exaltant SONT le milieu dans lequel nous allons évoluer.
Il faudrait beaucoup d'aveuglement pour croire que passer le D.E il sera simple de travailler dans un service parfait, avec des soignants philanthropiques, toujours disponibles bref, l'idéal, le saint Graal.
Moi-même c'est la question qui me turlupine (du verbe turlupiner) en ce moment, vais-je passer les filtres de ses services monstrueux où sévissent des êtres abominables (méchants et hypocrites en plus !) ? Comment mon intégrité, ma susceptibilité, mon entêtement, ma raison, passion, lubies, bonne humeur vont-ils évoluer ?
N'est-ce pas après tout un pan de la formation que de se frotter à ces services (ou des personnes sinon une personne) en crise ?
Il y a une logique implacable : tous les infirmiers (même les aides-soignantes) ont été un jour étudiant.
Alors qui produit qui et comment ?
Je suis certains que l'on peut trouver des anciens étudiants qui se plaignaient d'être mal accompagné durant leur stage devenir par la suite des soignants accompagnateurs tout aussi médiocres.
Même si dans le milieu de la santé tout semble exacerbé du fait d'un contexte particulier, les problèmes de relations professionnels sont valables PARTOUT.
Je suis comme vous tous (anatomiquement parlant et psychiquement, si si), vivre des moments difficiles de réflexions, justes ou non n'est pas du tout agréable et souvent réveille notre par de colère ou désillusion, de mauvaise sans doute, de susceptibilité, surtout que la position d'un étudiant n'est pas simple (mais le sera t-elle dans une autre position, celle d'un professionnel ?). Alors comment encaisser tout ça puis oser se dire que de toute façon vous êtes là pour apprendre, et gérer ce genre de situation désagréable fait partie de l'apprentissage (jusqu'à notre seuil de tolérance et du tolérable bien entendu).
Quand je dis gérer cela veut dire "comment dépasser ce qui nous arrive".
Sans tomber dans l'asservissement dans le simple but d'être un jour IDE, il y a pas mal de paliers avant, autant les explorer tous puis aussi faire la part des choses entre ce que l'on a appris au final et ce que l'on a "subi".
Je pense que l'on apprend aussi pas mal de chose dans la posture de l'étudiant qui n'a pas été intégré ou qui n'a pas su le faire et ce pour différentes raisons.
Quand on abandonne sur un coup de tête c'est (enfin, je pense) que l'on a pas réellement de projet à devenir la chose pour laquelle on acceptera des incohérences, de la mauvaise foi sur ces trois années. On le sait, suffit d'écouter, de lire : le milieu de la santé est particulier, le pire comme le merveilleux font partie du "jeu". Il y a d'autres métiers comme ça.
Je comprends ceux qui au fil des stages change d'option et choisissent le métier d'aide-soignante, pourquoi pas, mais que l'on se contente d'être AS parce que les deux années suivantes seront peut-être insupportables, c'est vivre dans l'aveuglement puisque en soi la première année est - relativement - équivalente à celle des études d'As donc comment choisir un métier alors que les études auront été mal vécues ? Est-ce réellement les études qui sont si invivables que ça ? Chacun son parcours et ses désirs il est vrai.
Pas simple.
Ps : pour info je ne suis qu'en première année et j'aspire à vivre de bons stages mais aussi savoir comment je vais gérer mes "descentes" ou petites déprimes lors des stages ratés, catastrophiques, ignobles, mortifère !!!!
- Si l'étudiant est réellement peu bon (le gros mauvais que l'on décrit) ou provisoirement dépassé (manque d'adaptation ou fatigue transitoire etc) ou celui qui remet en cause le service (trop dynamique !)
- Si l'équipe soignante est dans un état critique (guerres intestines).
Bon, ces trois années auront au moins le mérite de nous faire tester des services excellents, d'autres lamentables mais aussi de nous plonger dans un univers ou le désarroi sera et devra être perçu comme un challenge (quelque part) parce que les stages pourris comme les stages exaltant SONT le milieu dans lequel nous allons évoluer.
Il faudrait beaucoup d'aveuglement pour croire que passer le D.E il sera simple de travailler dans un service parfait, avec des soignants philanthropiques, toujours disponibles bref, l'idéal, le saint Graal.
Moi-même c'est la question qui me turlupine (du verbe turlupiner) en ce moment, vais-je passer les filtres de ses services monstrueux où sévissent des êtres abominables (méchants et hypocrites en plus !) ? Comment mon intégrité, ma susceptibilité, mon entêtement, ma raison, passion, lubies, bonne humeur vont-ils évoluer ?
N'est-ce pas après tout un pan de la formation que de se frotter à ces services (ou des personnes sinon une personne) en crise ?
Il y a une logique implacable : tous les infirmiers (même les aides-soignantes) ont été un jour étudiant.
Alors qui produit qui et comment ?
Je suis certains que l'on peut trouver des anciens étudiants qui se plaignaient d'être mal accompagné durant leur stage devenir par la suite des soignants accompagnateurs tout aussi médiocres.
Même si dans le milieu de la santé tout semble exacerbé du fait d'un contexte particulier, les problèmes de relations professionnels sont valables PARTOUT.
Je suis comme vous tous (anatomiquement parlant et psychiquement, si si), vivre des moments difficiles de réflexions, justes ou non n'est pas du tout agréable et souvent réveille notre par de colère ou désillusion, de mauvaise sans doute, de susceptibilité, surtout que la position d'un étudiant n'est pas simple (mais le sera t-elle dans une autre position, celle d'un professionnel ?). Alors comment encaisser tout ça puis oser se dire que de toute façon vous êtes là pour apprendre, et gérer ce genre de situation désagréable fait partie de l'apprentissage (jusqu'à notre seuil de tolérance et du tolérable bien entendu).
Quand je dis gérer cela veut dire "comment dépasser ce qui nous arrive".
Sans tomber dans l'asservissement dans le simple but d'être un jour IDE, il y a pas mal de paliers avant, autant les explorer tous puis aussi faire la part des choses entre ce que l'on a appris au final et ce que l'on a "subi".
Je pense que l'on apprend aussi pas mal de chose dans la posture de l'étudiant qui n'a pas été intégré ou qui n'a pas su le faire et ce pour différentes raisons.
Quand on abandonne sur un coup de tête c'est (enfin, je pense) que l'on a pas réellement de projet à devenir la chose pour laquelle on acceptera des incohérences, de la mauvaise foi sur ces trois années. On le sait, suffit d'écouter, de lire : le milieu de la santé est particulier, le pire comme le merveilleux font partie du "jeu". Il y a d'autres métiers comme ça.
Je comprends ceux qui au fil des stages change d'option et choisissent le métier d'aide-soignante, pourquoi pas, mais que l'on se contente d'être AS parce que les deux années suivantes seront peut-être insupportables, c'est vivre dans l'aveuglement puisque en soi la première année est - relativement - équivalente à celle des études d'As donc comment choisir un métier alors que les études auront été mal vécues ? Est-ce réellement les études qui sont si invivables que ça ? Chacun son parcours et ses désirs il est vrai.
Pas simple.
Ps : pour info je ne suis qu'en première année et j'aspire à vivre de bons stages mais aussi savoir comment je vais gérer mes "descentes" ou petites déprimes lors des stages ratés, catastrophiques, ignobles, mortifère !!!!
Quand un stage devient un long fleuve délétère, il faut surtout relativiser, prendre à bras le corps le problème (discussions, voire avec l'IFSI, du courage !) et si rien ne bouge et bien tant pis, se recentrer sur soi peut-être, laisser les 4 semaines défiler en captant ici là ce que l'on peut prendre. Etre intégre dans sa démarche, ne pas prendre cette histoire pour une affaire personnelle et puis si ça l'est (là ça devient difficile il est vrai), privilégier ses études (donc réfléchir à la suite) et si elles ne sont plus compatibles avec sa vie et bien agir mais surtout et surtout se donner du temps avant d'abandonner parce que l'abandon non réfléchi jette tout, le bébé et l'eau du bain.
Je sais bien que c'est facile de blablater mais sur le terrain quand il y a souffrance il est intéressant d'avoir déjà pensé à tout ceci bien avant.
Je sais bien que c'est facile de blablater mais sur le terrain quand il y a souffrance il est intéressant d'avoir déjà pensé à tout ceci bien avant.
jasmin a écrit :Je suis IDE et je tiens à dire que l'encadrement n'est pas une partie de plaisir. Nous avons des stagiaires 24h sur 24h toutes l'années et souvent pas des lumières, sans compter les élèves irrespectueux, malhonnêtes et sans consciences professionnelle. Je suis d'accord avec le fait qu'un ESI n'est pas le larbin, mais retirer des bassins fait partie de notre job comme changer les sacs de linge et mettre les mains dans la m... Des équipes exagèrent je suis d'accord mais c'est comme ça et quand vous serez IDE vous comprendrez ce que c'est que d'avoir quelqu'un derrière soit toute la journée, de réexpliquer 10 fois la même chose de tout contrôler de faire passer les MSP alors qu'on est pas payer en plus mais le boulot qui nous attend après la Msp personne va nous le faire, tout ça avec diplomatie au risque de voir l'élève en larmes. Sans compter les élèves qui ne veulent pas appliquer les méthodes du service, critiquent votre façon de travailler, se mêlent des histoires du services.. etc...
Il y a certe de mauvais encadrants, mais il y a aussi de mauvais élèves.
Alors relativisez 3ans et demi c'est pas si long comparé au 40 ans de boulot qui vous attendent
peut être que tu as oublié le temps où tu étais étudiante et que tu ne voulais qu'une seule chose, apprendre dans de bonnes conditions...
si tu as des stagiaires 24h/24, je me demande ce que tu fais avec pendant le reste des 12h de non service (ou 16h)


personnellement, grâce à toi, je vois tout à fait le type d'IDE que je ne veux pas devenir : aigri et désagréable avec mes futurs collègues...
bon courage pour ta triste carrière où tu devras encore supporter ces satanés stagiaires qui sont si stupides, si ennuyeux, si encombrants, si chiants et si... FUTUR PRO
Nerol remonté contre les IDE qui ont la mémoire courte.
Bonjour!
Je me permets d'intervenir ce post pour dire plusieurs choses :
Non, un ESI n'est pas un larbin!
Mais j'ai aussi eu de drôles d'expériences d'encadrement! As tu posé des objectifs de stages? Les as tu présenté à l'équipe?
As tu parlé à la cadre, qui même si elle est occupée, est aussi là pour intervenir lors de ce genre de situation.
Vous reprochez à jasmin son attitude concernant l'encadrement, et vous , vous êtes à fond dans le jugement de valeur! C'est un comble, non?
D'autre part, permettez moi une petite remarque : quand on ne sait pas, on se tait ... et oui, l'encadrement des ESI doit être comme ci, comme ça, pas comme ci, etc. sauf que vous êtes ESI tous les 2, donc rien ne vous empêche bien sûr d'avoir un avis sur la question, mais SVP attendez d'être IDE avant de dire de telles choses![/b]
Je me permets d'intervenir ce post pour dire plusieurs choses :
lulkeda a écrit :Et tu as raison, un esi n'est pas un larbin c'est vrai. Mais je suis pas une glandeuse, sinon j'aurais adoré ce stage en forme de planque
Non, un ESI n'est pas un larbin!
Mais j'ai aussi eu de drôles d'expériences d'encadrement! As tu posé des objectifs de stages? Les as tu présenté à l'équipe?
As tu parlé à la cadre, qui même si elle est occupée, est aussi là pour intervenir lors de ce genre de situation.
gadinette a écrit :Encadrer des ESI fait partie à part entière de la profession d'infirmière, tout comme changer un bassin, faire une toilette... Montrer l'exemple également...
Si vous ne le supportez déjà plus, je trouve cela vraiment navrant.
Vous parlez de mauvais encadrement, mais je m'imagine très mal un bon encadrement lorsque l'on méprise à ce point les étudiants... Et comment être un bon étudiant lorsque l'infirmière est aussi rabaissante, aussi aigrie? Les élèves ne sont pas tous des lumières, ok. Mais si il y en a souvent qui ne sont pas des lumières avec vous, c'est peut-être un peu de votre faute également... Ils sont là pour apprendre et c'est heureusement normal de ne pas tout connaître.
Une bonne remise en question, un petit break, vous ferait peut-être du bien?
nerol a écrit :personnellement, grâce à toi, je vois tout à fait le type d'IDE que je ne veux pas devenir : aigri et désagréable avec mes futurs collègues...
bon courage pour ta triste carrière où tu devras encore supporter ces satanés stagiaires qui sont si stupides, si ennuyeux, si encombrants, si chiants et si... FUTUR PRO
Vous reprochez à jasmin son attitude concernant l'encadrement, et vous , vous êtes à fond dans le jugement de valeur! C'est un comble, non?
D'autre part, permettez moi une petite remarque : quand on ne sait pas, on se tait ... et oui, l'encadrement des ESI doit être comme ci, comme ça, pas comme ci, etc. sauf que vous êtes ESI tous les 2, donc rien ne vous empêche bien sûr d'avoir un avis sur la question, mais SVP attendez d'être IDE avant de dire de telles choses![/b]
bien que ce soit à une échelle différente, j'ai déjà du encadrer des élèves AS lorsque j'ai fait mon report d'année. et je me fais une idée de ce qu'est l'encadrement à présent. les questions, les choses mal faites, oubliées, qu'on se fasse engueuler par la cadre "à cause" des conneries faites par l'élève....
mais je me dis juste que ce sera une future pro qui n'a pas fini sa formation et qui doit encore apprendre. et je pense avoir tout fait pour l'aider à s'améliorer.
Nerol qui avoue qu'on ne doit pas faire de jugement de valeur.
mais je me dis juste que ce sera une future pro qui n'a pas fini sa formation et qui doit encore apprendre. et je pense avoir tout fait pour l'aider à s'améliorer.
Nerol qui avoue qu'on ne doit pas faire de jugement de valeur.
nerol a écrit :bien que ce soit à une échelle différente, j'ai déjà du encadrer des élèves AS lorsque j'ai fait mon report d'année. et je me fais une idée de ce qu'est l'encadrement à présent. les questions, les choses mal faites, oubliées, qu'on se fasse engueuler par la cadre "à cause" des conneries faites par l'élève....
mais je me dis juste que ce sera une future pro qui n'a pas fini sa formation et qui doit encore apprendre. et je pense avoir tout fait pour l'aider à s'améliorer.
Nerol qui avoue qu'on ne doit pas faire de jugement de valeur.
Merci pour ta réponse très constructive, et surtout pas agressive! c'est agréable! Et c'est tout à ton honneur de t'essayer à l'encadrement, et de vouloir qu'il soit de qualité!
En fait, il faut bien se rendre compte que chaque ESI arrive en stage avec ses angoisses, ses attentes, ses connaissances. Or, du point de vue de l'IDE, lorsque plusieurs ESI sont en stage, il est très difficile de "personnaliser" chaque stage (ce n'est peut être pas très clair ...)
Et il ne faut pas nier que c'est parfois difficile, surtout quand le stage commence par "j'ai pas choisi de venir en réa/psy/gériatrie...", "je ne veux pas bosser dans ce type de service plus tard", etc.
Alors en effet l'encadrement fait partie du travail de l'IDE, mais de la même façon, la formation des ESI est multidisciplinaire, quelque soit leur projet professionnel.
Donc que les 2 partis soient indulgents!

C'est un peu hors sujet mais bon ...
[color=blue]nerol dit :
bon courage pour ta triste carrière où tu devras encore supporter ces satanés stagiaires qui sont si stupides, si ennuyeux, si encombrants, si chiants et si... FUTUR PRO
Nerol remonté contre les IDE qui ont la mémoire courte.[/quote][/color
Merci pour cette intervention agressive et bourrée de jugements de valeur et qui n'apporte rien au sujet. Personnellement je n'ai rien à prouver ici.
bon courage pour ta triste carrière où tu devras encore supporter ces satanés stagiaires qui sont si stupides, si ennuyeux, si encombrants, si chiants et si... FUTUR PRO
Nerol remonté contre les IDE qui ont la mémoire courte.[/quote][/color
Merci pour cette intervention agressive et bourrée de jugements de valeur et qui n'apporte rien au sujet. Personnellement je n'ai rien à prouver ici.
qui ne tente rien n'a rien
-
- Fidèle
- Messages : 166
- Inscription : 20 déc. 2006 22:37
- Localisation : Angouleme
- Contact :
lulkeda a écrit :Bonjour, je tiens a remercier chacun pour avoir répondu.
Il est vrai que les lieux de stage varient, que l'ambiance ( celle ou j'étais c'était un terrain miné) .
"moi j'ai mon dîplome, moi j'ai plus rien a prouver j'ai fait mes preuves"
n'est pas très pédagogique.
Jasmin, tu as raison aussi, des eleves y'en a de toutes sortes accro au technique qui ne veulent faire que des prises de sang.
Pour info j'avais une 3èm année avec moi, qui en a fait de belles pour ne dire que ca. Mais c'était la grande copine du service, vraie sainte nitouche qui rique de planter son DE sur un soin de base.
Quant a la cadre vu qu'elle passait son temps a s'engueuler avec sesinf pour des histoires de gamines ( je veux pas bosser l'aprem si machin est de nuit) qu'elle avait autre chose a penser et n'allait pas s'empoigner avec l'"équipe" pour une étudiante, c clair.
Enfin bon merci d'avoir répondu.
Je me demande parfois si vous vous souvenez qu'un jour vous aussi vous avez été etudiante ?
ESI 2006-2009 a Angouleme
Juin : Stage en USICardio
Aout -septembre, stage pro aux urgences !! Youpi !!
Resultats pour la validation de l'année le 21/06
Juin : Stage en USICardio
Aout -septembre, stage pro aux urgences !! Youpi !!
Resultats pour la validation de l'année le 21/06
Nos stagiaires, on ne les choisit pas tout comme les patients, on fait avec... Donc en tant qu'IDE on soigne notre patient sans jugement ni a priori, tout en étant disponible, en assurant leur sécurité, en les informant etc...vous connaissez toute la liste et les règles et devoirs de l'IDE. Et bien, l'étudiant IDE, attend la même chose, on ne peut pas être à la fois la super-IDE, souriante, dispo dans la chambre du patient et après dans le poste de soin une peau de vache... Pour moi, un étudiant est une aubaine, en effet, il est vecteur de nouvelles données, connaissances, techniques, il est vierge de toute habitude de service, de rituel... je prend plaisir (11 ans de DE) à voir évoluer un étudiant, d'ailleurs, je préfère ceux qui ont pris du retard dans leur apprentissage ; ça devient ainsi un
challenge. Notre service est très bien vu, apprécié de l'IFSI, et tous nos étudiants DE en poche, sont de très bons IDE (et formateur), les patients sont plus que ravis !!!
challenge. Notre service est très bien vu, apprécié de l'IFSI, et tous nos étudiants DE en poche, sont de très bons IDE (et formateur), les patients sont plus que ravis !!!
Emmanuelle17 a écrit :lulkeda a écrit :Bonjour, je tiens a remercier chacun pour avoir répondu.
Il est vrai que les lieux de stage varient, que l'ambiance ( celle ou j'étais c'était un terrain miné) .
"moi j'ai mon dîplome, moi j'ai plus rien a prouver j'ai fait mes preuves"
n'est pas très pédagogique.
Jasmin, tu as raison aussi, des eleves y'en a de toutes sortes accro au technique qui ne veulent faire que des prises de sang.
Pour info j'avais une 3èm année avec moi, qui en a fait de belles pour ne dire que ca. Mais c'était la grande copine du service, vraie sainte nitouche qui rique de planter son DE sur un soin de base.
Quant a la cadre vu qu'elle passait son temps a s'engueuler avec sesinf pour des histoires de gamines ( je veux pas bosser l'aprem si machin est de nuit) qu'elle avait autre chose a penser et n'allait pas s'empoigner avec l'"équipe" pour une étudiante, c clair.
Enfin bon merci d'avoir répondu.
Je me demande parfois si vous vous souvenez qu'un jour vous aussi vous avez été etudiante ?
Je vais être un peu abrupte mais qu'apporte cette remarque? Tu es ESI, très bien mais as tu la moindre idée de ce que c'est que d'encadrer des ESI (de toutes sortes, motivés ou pas, impliqués ou pas, tire au flanc, etc.) tous les jours, quelque soit ton état d'esprit, quelle que soit la charge de travail?
On pourra en reparler dans quelques années ...
Perso, je n'ai pas oublié que j'ai été étudiante (comme la plupart des IDE ...) mais vois tu, il y a des jours où, sur mes 12 h de boulot, je dois faire un choix entre réaliser tous les soins nécessaires auprès des patients et encadrer un ESI de façon correct. Et dans ce cas, les soins au patient sont prioritaires ...
L'encadrement fait partie du boulot de l'IDE mais prendre en charge les patients également! Et oui!
- maman-poule
- Habitué
- Messages : 62
- Inscription : 17 févr. 2008 18:19
......
je me permets d'y mettre mon grain de sel...en vous lisant, je me disais que c'est exactement la raison pour laquelle j'hesite à entrer en IFSI...à cause des stages..enfin pas les stages mais les formateurs,
j'ai peur de tomber de haut en fait, d'etre decue encore une fois par la nature humaine, qu'on me prenne pour une sous m...et qu'on m'en fasse voir de toutes les couleurs au lieu de m'apprendre le travail
je comprends cependant les deux parties...ca doit etre difficile de devoir encadrer des etudiants alors que vous etes deja debordées, surmenées par votre travail..en + des patients, il faut former les petits jeunes, on n'est pas formateur inné, c'est un choix et puis ca s'apprend aussi, d'ailleurs demande t on des infirmiers volontaires pour ca ou les oblige t on à encadrer les etudiants?
maintenant coté eleve, ben ils sont là pour apprendre, personne n'est né avec une seringue ou la panoplie complete, on m'a tjs appris qu'il n'y a pas de questions betes, surtout si elles sont posées durant la periode de formation
à quoi servent les stages alors? si on demande la perfection des le depart?
faut mieux faire les betises durant l'apprentissage qu'une fois titularisé...
question: est ce sur une base de volontariat que l"on choisit les formateurs pour encadrer les eleves etudiants?
j'ai peur de tomber de haut en fait, d'etre decue encore une fois par la nature humaine, qu'on me prenne pour une sous m...et qu'on m'en fasse voir de toutes les couleurs au lieu de m'apprendre le travail
je comprends cependant les deux parties...ca doit etre difficile de devoir encadrer des etudiants alors que vous etes deja debordées, surmenées par votre travail..en + des patients, il faut former les petits jeunes, on n'est pas formateur inné, c'est un choix et puis ca s'apprend aussi, d'ailleurs demande t on des infirmiers volontaires pour ca ou les oblige t on à encadrer les etudiants?
maintenant coté eleve, ben ils sont là pour apprendre, personne n'est né avec une seringue ou la panoplie complete, on m'a tjs appris qu'il n'y a pas de questions betes, surtout si elles sont posées durant la periode de formation
à quoi servent les stages alors? si on demande la perfection des le depart?
faut mieux faire les betises durant l'apprentissage qu'une fois titularisé...
question: est ce sur une base de volontariat que l"on choisit les formateurs pour encadrer les eleves etudiants?
Mais les élèves se plaignent tout le temps, la plupart rechignent à faire des toilettes en 3ème année sous prétexte qu'ils en ont fait la 1ère année et ne travaillent pas en binome avec les AS car ils veulent du "soin technique", ils connaissent de moins en moins leurs cours et attendent qu'on leur fournissent toutes les infos, hors le stage sert à compléter par la pratique la théorie. La plupart (ok je vais essayer de ne pas généraliser) n'ont ni stylo, ni carnet le 1er jour de stage. Leur tenue n'est pas impécable et bcp ne se présentent pas à l'ensemble de l'équipe.
souvent pas des lumières, sans compter les élèves irrespectueux, malhonnêtes et sans consciences professionnelle
quelqu'un derrière soit toute la journée, de réexpliquer 10 fois la même chose de tout contrôler de faire passer les MSP alors qu'on est pas payer en plus


C'est comme partout, il y a de bons et de mauvais stagiaires, de bons et de mauvaises équipes. Mais il n'est jamais bon de généralisé, dans un cas comme dans l'autre.
J'ai vu des étudiants peu motivés faire un travail exemplaire lors de stage, mais également des étudiants très pro se faire écraser dans d'autres services. Un bon stage dépend donc de beaucoup de facteurs.
Les 2 partis doivent pouvoir faire des concessions. L'ide doit encadrer le stagiaire du mieux possible, et le stagiaire doit chercher à s'adapter de son mieux aux habitudes du service, et comprendre que les IDE sont aussi des êtres humains, parfois (souvent...) surchargée de travail, parfois démoralisée, pas en forme... Et effectivement, râler dès le départ car on n'aime pas la spécialité du service, bof bof... Je comprend tout à fait que cela énerve!
Si chaque parti se respecte, la cohabitation peut même devenir agréable.
Je conçois tout à fait que encadrer ne soit pas la partie la plus plaisante de la profession pour certaine IDE. Tout comme faire une toilette, ou faire un soins très technique, ou devoir faire un entretien infirmier, ou s'occuper d'une personne en fin de vie ou changer les couches d'un enfants... Mais cela fait parti de notre profession, profession que nous avons choisie.
Encadrer fait tout de même parti de bcp de professions. J'ai fait plusieurs professions, en passant du secrétariat, à assistante médicale, du soutien scolaire... Et encadrer fut toujours une part importante de chacun de mes postes.
Même actuellement, au foyer jusqu'en septembre, je passe la plus grande partie de ma journée à encadrer mes enfants, à leur répéter non pas 10, mais 100 fois les mêmes choses, à me faire suivre toute la journée (même aux toilettes...

Mais je l'ai choisi, cela fait parti d'un tout, avec ses bons moments et ses corvées...
Cependant, tout le monde n'est pas fait pour encadrer, comme tout le monde n'est pas fait pour travailler en psy, aux urgences, avec des enfants... On peut tout à fait être un excellant infirmier tout en étant un piètre enseignant...
C'est clair que si nous pouvions choisir nos attributions comme nous choisissons nos lieux de travail, il y aurait bcp moins de problème. Mais j'ai bien peur que cela soit utopique, et pour le moment, le mieux est d'accepter la situation et de faire au mieux pour que tout se passe le mieux possible.
En général, j'essaie toujours de ne jamais juger les situations de disputes et de mauvaises ententes que l'on peut lire sur ce forum.
N'étant pas sur place, on ne peut jamais vraiment savoir ce qui s'est réellement passée. Dans ce cas, j'aurais alors vraiment l'impression de faire un jugement de valeur. C'est trop facile de critiquer un service que l'on ne connait même pas.
L'étudiant a peut-être raison, mais peut-être est-ce le service? Ce n'est pas à moi de juger, de donner mon avis...
gad, suissesse ex-étudiante jeunette, future vieille étudiante. Maman de 4 loulous, dont 2 atteints de mucoviscidose...
- maman-poule
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souci de personnalité?!..je suis certaine qu'un eleve discipliné, consciencieux et qui s'adapte facilement n'a pas de souci, qu'en pensez vous?