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Je suis d'accord avec toi alise, il est vrai que moi aussi j'ai dejà pu expliciter certaines situations, mais notre présence peut nous être interdite par le patient 
a cause de la clause de confidentialité médicale 
Il en est de même pour les psychologues
Je prone dans mon service les échanges en équipe pluridisciplinaire, j'organise des syntheses pour les patients chroniques, qui reste à l'année dans notre service d'entrée. Cependant le médecin et la psychologue ne sont pas tenus de tout nous dire. Malheureusement c'est ainsi
Après ce genre de situation est exceptionnelle .
a cause de la clause de confidentialité médicale
Il en est de même pour les psychologues
Je prone dans mon service les échanges en équipe pluridisciplinaire, j'organise des syntheses pour les patients chroniques, qui reste à l'année dans notre service d'entrée. Cependant le médecin et la psychologue ne sont pas tenus de tout nous dire. Malheureusement c'est ainsi
Après ce genre de situation est exceptionnelle .
Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ? [Jean Racine]
Je suis contente que tu sois d'accord avec moi 
mais je ne comprends pas de quelle clause de confidentialité tu parles. En hôpital, on travaille tous ensemble, et je ne comprends pas comment un patient pourrait invoquer une clause de confidentialité pour pouvoir réserver au médecin des informations d'importance (comment travailler avec ce patient, si les infos les plus importantes nous sont cachées ? ça me paraît un non-sens). Il est arrivé qu'un patient, ayant effectivement des révélations graves à faire, (il s'agissait de raconter qu'il avait été violé par un parent), le médecin et l'infirmier référent aient gardé l'info secrète juste un jour ou deux par rapport au reste de l'équipe, le temps de faire je ne sais plus quoi, mais de toute façon rapidement on a tous été mis au courant, le contraire n'aurait pas été tenable (ce patient était très mal du fait de ces révélations; comment l'aider sans en connaître la teneur ?!)
Tu dis que le médecin et la psychologue ne sont pas tenus de tout nous dire... nous non plus, nous ne sommes pas "obligés" de tout raconter au médecin et à la psycho ! Mais si on veut bien travailler, de façon intelligente et cohérente et dans un climat de confiance, il vaut mieux se parler ! Donc en fait je pense que tu essaies d'expliquer que certains médecins n'intègrent pas les infirmiers à leurs prises en charge et encore moins à leurs réflexions. J'en ai connu un qui faisait ça. Ses patients étaient très mal pris en charge parce que l'équipe n'était jamais au courant de rien à leur sujet. C'était bien fait pour le médecin, dont les décisions n'étaient jamais suivies d'effet, mais bien dommage pour le patient.
mais je ne comprends pas de quelle clause de confidentialité tu parles. En hôpital, on travaille tous ensemble, et je ne comprends pas comment un patient pourrait invoquer une clause de confidentialité pour pouvoir réserver au médecin des informations d'importance (comment travailler avec ce patient, si les infos les plus importantes nous sont cachées ? ça me paraît un non-sens). Il est arrivé qu'un patient, ayant effectivement des révélations graves à faire, (il s'agissait de raconter qu'il avait été violé par un parent), le médecin et l'infirmier référent aient gardé l'info secrète juste un jour ou deux par rapport au reste de l'équipe, le temps de faire je ne sais plus quoi, mais de toute façon rapidement on a tous été mis au courant, le contraire n'aurait pas été tenable (ce patient était très mal du fait de ces révélations; comment l'aider sans en connaître la teneur ?!)
Tu dis que le médecin et la psychologue ne sont pas tenus de tout nous dire... nous non plus, nous ne sommes pas "obligés" de tout raconter au médecin et à la psycho ! Mais si on veut bien travailler, de façon intelligente et cohérente et dans un climat de confiance, il vaut mieux se parler ! Donc en fait je pense que tu essaies d'expliquer que certains médecins n'intègrent pas les infirmiers à leurs prises en charge et encore moins à leurs réflexions. J'en ai connu un qui faisait ça. Ses patients étaient très mal pris en charge parce que l'équipe n'était jamais au courant de rien à leur sujet. C'était bien fait pour le médecin, dont les décisions n'étaient jamais suivies d'effet, mais bien dommage pour le patient.
Je me pose la question car actuellement un matelas est au sol pour eviter les chutes. Le patient ne reste pas sur son matelas, donc est sur le carrelage et .Qu'en est il de sa dignité et de son respect. De plus la manip manipulation au sol est difficile est pas tres ergonomique pour notre dos.
tu penses pas que tu es en train de faire un jugement,c'est ton avis et tu penses a ton dos...Ton patient fait bien ce qu'il veut ...Deplus c'est quoi sa pathologie? [/size]Pourquoi une perfusion?est ce vraiment necessaire?
pourquoi pas une injection si le patient est si agité...
tu penses pas que tu es en train de faire un jugement,c'est ton avis et tu penses a ton dos...Ton patient fait bien ce qu'il veut ...Deplus c'est quoi sa pathologie? [/size]Pourquoi une perfusion?est ce vraiment necessaire?
pourquoi pas une injection si le patient est si agité...
L'art. L1110-4 du Code de la santé publique
Deux ou plusieurs professionnels de santé peuvent toutefois, sauf opposition de la personne dûment avertie, échanger des informations relatives à une même personne prise en charge, afin d'assurer la continuité des soins ou de déterminer la meilleure prise en charge sanitaire possible. Lorsque la personne est prise en charge par une équipe de soins dans un établissement de santé, les informations la concernant sont réputées confiées par le malade à l'ensemble de l'équipe.
Je t'ai retouvé l'article , en fait cela dépend du patient, ce que j'écrivais précédemment.
Deux ou plusieurs professionnels de santé peuvent toutefois, sauf opposition de la personne dûment avertie, échanger des informations relatives à une même personne prise en charge, afin d'assurer la continuité des soins ou de déterminer la meilleure prise en charge sanitaire possible. Lorsque la personne est prise en charge par une équipe de soins dans un établissement de santé, les informations la concernant sont réputées confiées par le malade à l'ensemble de l'équipe.
Je t'ai retouvé l'article , en fait cela dépend du patient, ce que j'écrivais précédemment.
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poulinette08
- Messages : 5
- Inscription : 05 avr. 2008 17:25
Comment faites vous en service si le patient est confus et si il a des soins (oxygene et surveillance des constantes) que ce soit une personne agee ou un adulte?
Par ce que maintenant je ne peux plus mettre de barrieres et une contention ventrale si il n'y a pas de prescription médicale???
Je ne comprends plus, donc on met le matelas au sol pour éviter les chutes.
Pouvez vous me renseigner sur la loi?....
Par ce que maintenant je ne peux plus mettre de barrieres et une contention ventrale si il n'y a pas de prescription médicale???
Je ne comprends plus, donc on met le matelas au sol pour éviter les chutes.
Pouvez vous me renseigner sur la loi?....
Quelques liens, en espérant que tu trouveras ce que tu recherches exactement
Contentionet sécurité
Camisole de force et contention
Contention mécanique et pratique en psychiatrie française
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Dernière modification par malou70 le 06 avr. 2008 17:54, modifié 1 fois.
Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ? [Jean Racine]
malou70 a écrit :L'art. L1110-4 du Code de la santé publique : Lorsque la personne est prise en charge par une équipe de soins dans un établissement de santé, les informations la concernant sont réputées confiées par le malade à l'ensemble de l'équipe.
Je ne sais pas à quoi se rattache la première partie de l'article que tu cites, probablement à l'exercice de la médecine en ville. Toujours est-il que la fin de l'article est claire : "les infos la concernant sont réputées confiées par le malade à l'ensemble de l'équipe."
[/b]
alise a écrit :malou70 a écrit :L'art. L1110-4 du Code de la santé publique : Lorsque la personne est prise en charge par une équipe de soins dans un établissement de santé, les informations la concernant sont réputées confiées par le malade à l'ensemble de l'équipe.
Je ne sais pas à quoi se rattache la première partie de l'article que tu cites, probablement à l'exercice de la médecine en ville. Toujours est-il que la fin de l'article est claire : "les infos la concernant sont réputées confiées par le malade à l'ensemble de l'équipe."
L'art. L1110-4 du Code de la santé publique
Il est vrai qu'une information transmise est considérée en milieu hospitalier comme transmis à l'équipe pluridisciplinaire cependant le patient peut s'y opposer. Au médecin de savoir si il relate l'information. On est d'accord, il me semble.
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poulinette08
- Messages : 5
- Inscription : 05 avr. 2008 17:25
Je crains de n'être pas tout à fait d'accord, non. On ne va peut-être pas polémiquer sur le sujet cent sept ans, mais je veux insister sur le sens que ça pourrait avoir qu'un médecin décide de ne pas partager ce qu'il sait du patient (je ne parle pas d'un détail, je parle du contenu global des entretiens), au prétexte que ce dernier le lui demanderait. De façon concrète, ça voudrait dire que l'équipe ne pourrait pas soigner ce patient, donc que le patient pourrait aussi bien être suivi en ville.
C'est exactement comme si un patient entrant à l'hôpital général refusait que les infirmiers soient au courant de sa pathologie. Ce serait ingérable.
Qu'il puisse arriver qu'un patient fasse une telle demande, je le crois; mais que le médecin y accède, c'est une hypothèse qui me pose problème.
C'est d'ailleurs à peu près ce qui arrive dans certaines cliniques privées (à but lucratif, bien sûr) : les inf n'assistent jamais aux entretiens, que les psy font dans les chambres comme les chir en hôpital. Je considère que dans ces endroits, je ne suis pas une infirmière psy digne de ce nom. On m'emploie à poser des perfs, à préparer les médocs et à rentrer les dossiers dans l'ordi, et à débarrasser les plateaux quand il n'y a plus d'as. En clinique psy, tu ne sais rien des patients et d'ailleurs tu n'es pas là pour ça, tu es juste là pour faire soubrette. (Tu en sais ce que le médecin veut bien t'en dire et les trois lignes qu'il a gribouillées dans le dossier; j'appelle ça "rien".)
C'est exactement comme si un patient entrant à l'hôpital général refusait que les infirmiers soient au courant de sa pathologie. Ce serait ingérable.
Qu'il puisse arriver qu'un patient fasse une telle demande, je le crois; mais que le médecin y accède, c'est une hypothèse qui me pose problème.
C'est d'ailleurs à peu près ce qui arrive dans certaines cliniques privées (à but lucratif, bien sûr) : les inf n'assistent jamais aux entretiens, que les psy font dans les chambres comme les chir en hôpital. Je considère que dans ces endroits, je ne suis pas une infirmière psy digne de ce nom. On m'emploie à poser des perfs, à préparer les médocs et à rentrer les dossiers dans l'ordi, et à débarrasser les plateaux quand il n'y a plus d'as. En clinique psy, tu ne sais rien des patients et d'ailleurs tu n'es pas là pour ça, tu es juste là pour faire soubrette. (Tu en sais ce que le médecin veut bien t'en dire et les trois lignes qu'il a gribouillées dans le dossier; j'appelle ça "rien".)
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