Pour ou contre le LMD
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Am06 a écrit :I Le but n'est pas d'avoir le même statut que les médecins, c'est d'imposer et de faire progresser notre savoir. Un médecin ne prend pas en charge le patient comme nous le faisons et n'a donc pas le même point de vue.
Point clé.
Je suis totalement d'accord avec tous ce tu as écrit AM06.
Je viens d'un pays où il existe les infirmiers licensiés depuis longtemps, et l'idée d'un maîtrise ou un doctorat pour un infirmer n'est plus étrange.
Quand je regarde ce qui se passe outre-manche au niveau des salaires - rien à voir avec la France! C'est vrai que l'introduction d'une formation de base universitaire a produit les salaires beaucoup améliorés pour les infirmiers britanniques. Et quand on voit là bas les rôles avancés et divers comme l'infirmier clinicien spécialsié, les "nurse consultants" "nurse practitioners" etc. et les services de soins mené non par les médecins mais par les infirmiers - c'est grâce aux études universitaires.
Pour moi l'avenir est claire. Si les infirmiers français veulent rester les esclaves des médécins - résiter le LMD. Si on veut continuer avec nos salaires insultants - résister le LMD. Si on préfère que la profession avance et que l'on aura le droit de réclamer les salaires BAC+3, BAC+4, BAC+5 etc., il faut changer. Au niveau international, de plus en plus les infirmiers sont licensiés de base avec études supérieurs après. Il faut faire le rattrapage.
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Au risque de décevoir, on gagne moins aux US qu'en France chers amis.
Pour cela, il faut voir un peu plus loin que sa fiche de paye:
- Déja, aux US, l'Anesthésie est complètement différente. Pas le même statut, ni les mêmes techniques (oublie le Diprivan, etc, ça marche au gaz).
- Tu te fais virer aussi vite que tu y entres, crois moi.
- Tes congés se résument à 15 jours par an, 1 semaine de plus au bout de 10 ans.
- Tes assurances, comment dire... 20% de ton salaire.
- Ton ambiance de travail, comment dire... y'en a pas.
- RTT/Heures Sup/ Temps de Travail hebdo ? 42h mini.
DOnc, un IADE en France (Grandes villes) dans le privé se fait aux 35h 3000 nets/mois mini.
Ils ont su, même si on est loin du compte, faire monter les enchères grace à leur plus value.
Alors, encore une fois, même si tout travail mérite salaire, ne voyez pas le LMD comme le sauveur de notre pouvoir d'achat. nous aurons une reconnaissance universitaire, donc intellectuelle, mais pas pécunière. Ou très loin de nos espérances /compétences.
Je serais le premier à vouloir gagner plus, mais que ce ne soit pas la seule source de motivation des IDE que ce LMD. Ils déchanteront vite et seront deçus. Ou alors, fini le statut Fonctionnaire. Aux gens de choisir. Le rapport Larcher en parle, contractuel avec des sous ou pauvre avec un job. Choisissez. Une piste : Est ce que le marché IDE est saturé ?
Voilà, le LMD sera un moyen, pour ma part, pour accéder à un autre niveau de connaissance ou à une autre corde de notre arc déja bien rempli.
Pour cela, il faut voir un peu plus loin que sa fiche de paye:
- Déja, aux US, l'Anesthésie est complètement différente. Pas le même statut, ni les mêmes techniques (oublie le Diprivan, etc, ça marche au gaz).
- Tu te fais virer aussi vite que tu y entres, crois moi.
- Tes congés se résument à 15 jours par an, 1 semaine de plus au bout de 10 ans.
- Tes assurances, comment dire... 20% de ton salaire.
- Ton ambiance de travail, comment dire... y'en a pas.
- RTT/Heures Sup/ Temps de Travail hebdo ? 42h mini.
DOnc, un IADE en France (Grandes villes) dans le privé se fait aux 35h 3000 nets/mois mini.
Ils ont su, même si on est loin du compte, faire monter les enchères grace à leur plus value.
Alors, encore une fois, même si tout travail mérite salaire, ne voyez pas le LMD comme le sauveur de notre pouvoir d'achat. nous aurons une reconnaissance universitaire, donc intellectuelle, mais pas pécunière. Ou très loin de nos espérances /compétences.
Je serais le premier à vouloir gagner plus, mais que ce ne soit pas la seule source de motivation des IDE que ce LMD. Ils déchanteront vite et seront deçus. Ou alors, fini le statut Fonctionnaire. Aux gens de choisir. Le rapport Larcher en parle, contractuel avec des sous ou pauvre avec un job. Choisissez. Une piste : Est ce que le marché IDE est saturé ?
Voilà, le LMD sera un moyen, pour ma part, pour accéder à un autre niveau de connaissance ou à une autre corde de notre arc déja bien rempli.
saxogreg a écrit :- Déja, aux US, l'Anesthésie est complètement différente. Pas le même statut, ni les mêmes techniques (oublie le Diprivan, etc, ça marche au gaz).
Pour infos, en France aussi on utilise des gaz et bien plus que le diprivan!
saxogreg a écrit :DOnc, un IADE en France (Grandes villes) dans le privé se fait aux 35h 3000 nets/mois mini.
Et on a un appart et une voiture de fonction !! et pour les plus malins un voyage à l'œil par an!
Arrêtes de planer!! Un IADE qui débute dans le privé c'est jamais plus de 2500 euros/mois.
Au même titre que la population IDE, nos salaires sont sous évalués au regard des responsabilités que l'on a.
Tiens, encore un qui sait tout sur tout.
As tu déja bossé aux US ? ou au moins juste vu comment ça marche ?
Si oui, racontes nous... peut être que nous n'avons pas été dans le même Etat et que leurs pratiques sont totalement différentes.
Quand je dis Anethésie différente, oui, merci, je sais encore que les cuves à Sévo etc ne sont pas là que pour faire joli.
Mais vois tu, les techniques restent différentes (oui, demande aux MAR) ET la reconnaissance de l'anesthésiste est... comment dire, un peu en dessous de ce qu'on pourrait appeller "décente".
Mais tu à l'air de très bien connaitre le sujet, je suis donc tout ouïe.
Quand aux salaires des IADE, bah faut croire que tous mes potes et même ma femme sont chanceux, archi veinards, ou menteurs
Ou peut être que tu n'as pas su négocier comme il fallait.
Quoi qu'il en soit, ça ne remet aucunement en cause que les IDE (et pas que les IADE, je te rassure aussi) sont mal payés. Et ils le resteront un bon bout de temps.
As tu déja bossé aux US ? ou au moins juste vu comment ça marche ?
Si oui, racontes nous... peut être que nous n'avons pas été dans le même Etat et que leurs pratiques sont totalement différentes.
Quand je dis Anethésie différente, oui, merci, je sais encore que les cuves à Sévo etc ne sont pas là que pour faire joli.
Mais vois tu, les techniques restent différentes (oui, demande aux MAR) ET la reconnaissance de l'anesthésiste est... comment dire, un peu en dessous de ce qu'on pourrait appeller "décente".
Mais tu à l'air de très bien connaitre le sujet, je suis donc tout ouïe.
Quand aux salaires des IADE, bah faut croire que tous mes potes et même ma femme sont chanceux, archi veinards, ou menteurs

Ou peut être que tu n'as pas su négocier comme il fallait.

Quoi qu'il en soit, ça ne remet aucunement en cause que les IDE (et pas que les IADE, je te rassure aussi) sont mal payés. Et ils le resteront un bon bout de temps.
Si je ne me trompe il n'y a pas d'IADE aux USA. C'est une formation différente. Après pour les US sans être IADE elles se font un bon salaire. J'ai de nombreux exemples autour de moi d'IDE finlandaises ayant passé quelques années aux US et elles disent toutes que:
- certes il y a le danger des poursuites judiciaires mais bon, c'est un peu le cas partout non? si vous faites une faute grave mettant en danger la vie du patient c'est vous qui trinquez...
- le salaire à titre d'exemple: une collégue touchait l'équivalent de 3000€ après taxe pour un mi-temps en réa. néonat. En Finlande elle se fait la même chose à temps plein
- Niveau ambiance ce n'est pas vrai. Il y a une très grande coopération entre médecins et infirmières. Ils savent très bien que si on percoit que qqch ne va pas avec tel patient c'est pas du bluff, on les connait mieux qu'eux.
- Statut social. Une infirmière aux US c'est un ange en blanc. Très bon respect de la population en générale.
Je connais un peu le système britannique English boy puisque ma formation était beaucoup calqué dessus. Je pense d'ailleurs suivre la formation de nurse practitionner cela m'intéresse beaucoup. L'approche des soins est très différente je trouve avec la France. Et j'ai beaucoup aimé le système d'unités de soins gérées par les infirmières avec accès immédiat aux "consultants".
- certes il y a le danger des poursuites judiciaires mais bon, c'est un peu le cas partout non? si vous faites une faute grave mettant en danger la vie du patient c'est vous qui trinquez...
- le salaire à titre d'exemple: une collégue touchait l'équivalent de 3000€ après taxe pour un mi-temps en réa. néonat. En Finlande elle se fait la même chose à temps plein
- Niveau ambiance ce n'est pas vrai. Il y a une très grande coopération entre médecins et infirmières. Ils savent très bien que si on percoit que qqch ne va pas avec tel patient c'est pas du bluff, on les connait mieux qu'eux.
- Statut social. Une infirmière aux US c'est un ange en blanc. Très bon respect de la population en générale.
Je connais un peu le système britannique English boy puisque ma formation était beaucoup calqué dessus. Je pense d'ailleurs suivre la formation de nurse practitionner cela m'intéresse beaucoup. L'approche des soins est très différente je trouve avec la France. Et j'ai beaucoup aimé le système d'unités de soins gérées par les infirmières avec accès immédiat aux "consultants".
Am06 a écrit :IlPour ce qui est de faire faire la recherche infirmière par un médecin je n'en vois plus l'intêret. Ce ne serait plus de la recherche infirmière dans ce cas. Le but n'est pas d'avoir le même statut que les médecins, c'est d'imposer et de faire progresser notre savoir. Un médecin ne prend pas en charge le patient comme nous le faisons et n'a donc pas le même point de vue. Pour l'exemple que j'ai cité nous avons eu un entretien avec un médecin qui a bien démontré le fossé entre ce qu'il pensait être bon pour les patients (en l'occurence c'était le médecin chef de l'hôpital psy. et il ne jurait que par les médocs) et ce que les patients eux ressentaient et désiraient.
Heu... J'ai bien compris que le but était de faire faire de la recherche par des infirmiers. Je voulais dire qu'on pourrait y mêler un médecin, pas que le médecin ferait la recherche à notre place, tout seul. Justement parce que les points de vue sont différents, ça me paraît intéressant. Mais en travaillant d'égal à égal, bien sûr.
Si quelqu'un a d'autres exemples concrets de recherche infirmière, parce que pour moi ça reste très abstrait...
Autre exemple, c'est une recherche en cours à l'hôpital universitaire d'Helsinki dans leur grosse unité de réa. néonat.
Titre: Développer un outil d'évaluation de la douleur et utiliser la musique comme intervention en réa. néonat (titre original en anglais: Developing pain assessment and using music as an intervention in the neonatal intensive care unit)
Contexte de l'étude: Les prématurés de réa. néonat. sont exposés à de nombreuses procédures plus ou moins douloureuses. La douleur étant plus qu'une simple expérience sensorielle, les méthodes non-pharmacologiques sont importantes en pédiatrie conjoitement avec les antalgiques. Des études publiées précédemment nous ont indiqué que la musique comme outil d'intervention pouvait réduire le stress et la douleur, et pouvait réduire le ryhtme cardiaque et la saturation des nouveaux-nés. Toutefois, il y a un manque d'outil d'évaluation de la douleur valide et fiable en pratique, spécialement des outils pouvant être utilisés sur les nouveaux nés prématurés finnois.
Objectif de l'étude: (1) d'explorer la perception des infirmières, des médecins et des (2) parents sur l'usage de la musique comme outil d'intervention en réa. néonat. (première partie de l'étude). Un autre objectif est de (3) tester et développer des outils d'évaluation internationaux (par exemple les échelles PIPP et NIPS), (4) d'explorer l'attitude et les perceptions des infirmières sur l'évaluation de la douleur chez le prématurés, et (5) de décrire les effets d'une intervention éducative sur l'attitude, les perceptions et la documentation de l'évaluation de la douleur chez le préma. par les infirmières en réa. néonat. (deuxième partie de l'étude).
La population consiste en (1) infirmières (N= 390-400) et de médecins (N=350-370, y compris les médecins des autres unités du département de pédiatrie), qui travaillemt dans les unités de réa. néonat. de Finlande (Helsinki, Kuopio, Oulu, Tampere, Turku). Les données seront aussi récoltées des parents (N= 200-220) dont le nouveau-né est dans l'une des unités mentionnées ci-dessus.
C'est une traduction vite fait de l'anglais alors désolée si c'est un peu charabia. La version anglaise: http://www.hus.fi/default.asp?Path=59;4 ... 4164;17253
Titre: Développer un outil d'évaluation de la douleur et utiliser la musique comme intervention en réa. néonat (titre original en anglais: Developing pain assessment and using music as an intervention in the neonatal intensive care unit)
Contexte de l'étude: Les prématurés de réa. néonat. sont exposés à de nombreuses procédures plus ou moins douloureuses. La douleur étant plus qu'une simple expérience sensorielle, les méthodes non-pharmacologiques sont importantes en pédiatrie conjoitement avec les antalgiques. Des études publiées précédemment nous ont indiqué que la musique comme outil d'intervention pouvait réduire le stress et la douleur, et pouvait réduire le ryhtme cardiaque et la saturation des nouveaux-nés. Toutefois, il y a un manque d'outil d'évaluation de la douleur valide et fiable en pratique, spécialement des outils pouvant être utilisés sur les nouveaux nés prématurés finnois.
Objectif de l'étude: (1) d'explorer la perception des infirmières, des médecins et des (2) parents sur l'usage de la musique comme outil d'intervention en réa. néonat. (première partie de l'étude). Un autre objectif est de (3) tester et développer des outils d'évaluation internationaux (par exemple les échelles PIPP et NIPS), (4) d'explorer l'attitude et les perceptions des infirmières sur l'évaluation de la douleur chez le prématurés, et (5) de décrire les effets d'une intervention éducative sur l'attitude, les perceptions et la documentation de l'évaluation de la douleur chez le préma. par les infirmières en réa. néonat. (deuxième partie de l'étude).
La population consiste en (1) infirmières (N= 390-400) et de médecins (N=350-370, y compris les médecins des autres unités du département de pédiatrie), qui travaillemt dans les unités de réa. néonat. de Finlande (Helsinki, Kuopio, Oulu, Tampere, Turku). Les données seront aussi récoltées des parents (N= 200-220) dont le nouveau-né est dans l'une des unités mentionnées ci-dessus.
C'est une traduction vite fait de l'anglais alors désolée si c'est un peu charabia. La version anglaise: http://www.hus.fi/default.asp?Path=59;4 ... 4164;17253
Autre exemple tiré du Canadian Journal of Nursing Research:
Une intervention communautaire pour traiter la dépression chez les personnes âgées Manal Guirguis-Younger, Philippe Cappeliez, and Alastair Younger
Dans le cadre de ce projet, on a piloté et raffiné une intervention communautaire de nature comportementale destinée aux personnes âgées déprimées. Fondée sur l'ouvrage de Lewinsohn intitulée Control Your Depression, l'intervention consistait ici en une bibliothérapie adaptée à la population visée, nécessitant un contact moindre assuré par l'entremise d'infirmières de soins à domicile. On a testé et raffiné l'intervention grâce à une série de trois études de base comportant des caractéristiques multiples et deux participants chacune. Chaque série comprenait six séances de thérapie hebdomadaires de base et un suivi de trois mois. La série A a servi à vérifier la faisabilité de l'intervention. La série B a servi à étudier le rôle des activités agréables en tant que point d'ancrage du traitement. La série C a servi à reproduire les conclusions de la série B et à tester l'intervention dans sa version définitive. On a constaté une réduction de la dépression au terme du troisième mois du suivi. Ces résultats indiquent que ce type d'intervention peut être réalisé par des infirmières à domicile auprès de populations mal desservies et sujettes à la dépression.
Une intervention communautaire pour traiter la dépression chez les personnes âgées Manal Guirguis-Younger, Philippe Cappeliez, and Alastair Younger
Dans le cadre de ce projet, on a piloté et raffiné une intervention communautaire de nature comportementale destinée aux personnes âgées déprimées. Fondée sur l'ouvrage de Lewinsohn intitulée Control Your Depression, l'intervention consistait ici en une bibliothérapie adaptée à la population visée, nécessitant un contact moindre assuré par l'entremise d'infirmières de soins à domicile. On a testé et raffiné l'intervention grâce à une série de trois études de base comportant des caractéristiques multiples et deux participants chacune. Chaque série comprenait six séances de thérapie hebdomadaires de base et un suivi de trois mois. La série A a servi à vérifier la faisabilité de l'intervention. La série B a servi à étudier le rôle des activités agréables en tant que point d'ancrage du traitement. La série C a servi à reproduire les conclusions de la série B et à tester l'intervention dans sa version définitive. On a constaté une réduction de la dépression au terme du troisième mois du suivi. Ces résultats indiquent que ce type d'intervention peut être réalisé par des infirmières à domicile auprès de populations mal desservies et sujettes à la dépression.
Enfin définition de la recherche infirmière selon l'association des infirmiers et infirmières du Canada. Courte mais bien faite:
Recherche infirmière : La recherche infirmière trouve des façons meilleures et plus rentables de traiter les patients. L’évolution du système de santé augmentera les besoins en recherche infirmière. Même si quelques infirmières seulement dirigeront des programmes de recherche, toutes les infirmières devront participer à des recherches, lire et appliquer les résultats.
Recherche infirmière : La recherche infirmière trouve des façons meilleures et plus rentables de traiter les patients. L’évolution du système de santé augmentera les besoins en recherche infirmière. Même si quelques infirmières seulement dirigeront des programmes de recherche, toutes les infirmières devront participer à des recherches, lire et appliquer les résultats.
C'est très vaste en fait. Tout est sujet à recherche. Ca peut être des trucs techniques genre l'utilisation de la bétadine pour la pose de VVP ou quelque chose de plus abstrait comme l'accompagnement de la famille pour une personne âgée en soins palliatifs. Dans ma promo les différents projets portaient sur: les erreurs en calcul de doses, l'hygiène des mains des patients en dialyse, faciliter l'attachement père-bébé préma. en réa. néonat., besoins des parents dont l'enfant est atteint du syndrôme de Prader-Willi, les besoins et challenges des grand-parents ayant à charge leurs petits-enfants VIH positif au Kenya...
- revenge of anesthesith
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saxogreg a écrit :Au risque de décevoir, on gagne moins aux US qu'en France chers amis.
Pour cela, il faut voir un peu plus loin que sa fiche de paye:
[...]
- Tes assurances, comment dire... 20% de ton salaire.
Certes. Moi je vois ça
alors je calcule : je prends le max, parce que il n'y a pas de raison.
150 000 $ par an ça fait au taux de ce jour (0,6283) 94 245 euros.
QUI GAGNE AUTANT EN FRANCE ?????
je retire 20 % d'assurances, reste 75 396 euros par an !!!
Ce qui fait 6 283 euros par mois !!
QUI gagne moins ???
Eux ou nous ????
Am06 a écrit :Si je ne me trompe il n'y a pas d'IADE aux USA.
faux
On les appelle nurse anesthetist et elles sont "registrered", enregistrées auprès d'une association.
Certified Registered Nurse Anesthetist à 90 % de la population "IADE" US.
des cathlons, à fond la forme !
la santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.
la santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.
Bonjour
Infirmier hospitalier depuis 20 ans, le système LMD parait atrayant.
MAIS est ce que vous pouvez me certifer que lorsque nous aurons tous au minimum une licence, nous pourrons enfin faire nos soins dans les même conditions apprises à l'IFSI?
D'éviter de résumer le nursing à visage-mains-c..
D'attendre que le ménage de la chambre soit fait avant de faire les pansements...et j'en passe...
Avant de parler de recherches en SI, j'aimerais que mon rôle de référent en hygiène soit pleinement reconnu plutôt que d'être pris pour un marsien!
SANS parler des temps de paroles pour de la concertation avec l'équipe médicale, prise de décision en équipe paramédicale, encadrement d'étudiants et relation d'aide avec les patients qui ne sont pas reconnus parce que non chiffrés dans les études de charge de travail. Facettes incontournables de notre métier "bien aimé" et de ma conscience proféssionnelle que je fais en heures sup sans perspectives de les ratrapper un jour...
En quoi le changement de statut d'un diplôme peut faire avancer nos problèmes dans le bon sens en sachant que le pouvoir est au ministère et non dans notre diplôme?
Infirmier hospitalier depuis 20 ans, le système LMD parait atrayant.
MAIS est ce que vous pouvez me certifer que lorsque nous aurons tous au minimum une licence, nous pourrons enfin faire nos soins dans les même conditions apprises à l'IFSI?
D'éviter de résumer le nursing à visage-mains-c..
D'attendre que le ménage de la chambre soit fait avant de faire les pansements...et j'en passe...
Avant de parler de recherches en SI, j'aimerais que mon rôle de référent en hygiène soit pleinement reconnu plutôt que d'être pris pour un marsien!
SANS parler des temps de paroles pour de la concertation avec l'équipe médicale, prise de décision en équipe paramédicale, encadrement d'étudiants et relation d'aide avec les patients qui ne sont pas reconnus parce que non chiffrés dans les études de charge de travail. Facettes incontournables de notre métier "bien aimé" et de ma conscience proféssionnelle que je fais en heures sup sans perspectives de les ratrapper un jour...
En quoi le changement de statut d'un diplôme peut faire avancer nos problèmes dans le bon sens en sachant que le pouvoir est au ministère et non dans notre diplôme?
Force et courage
Y FO LIRE
Pour la santé de mon budget personnel, je ne compte pas avec l'argent que je n'ai pas, première leçon de déontologie à avoir.
Y FO LIRE
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