et vous, que feriez vous ?
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et vous, que feriez vous ?
bonjours à tous,
voila une situation sur laquelle j'aimerai avoir des avis.
il s'agit d'une infirmière, dans un service d'un grand CHU, de nuit, sans medecin dans le service, il faut l'appeller en cas de besoins ( vous vous doutez que ca venu peut demander du temps)
un patient diabétique, n'a pas mangé de la journée, et a reçu une injection d'insuline comme la prescription le precisait à 18h.
Mais voila, au fil de la nuit, le taux de glycémie chute, jusqu'à 0.5g/l, à 5 h, il est très agité, nous insulté quand on lui conseille de boire du jus d'orange.
l'IDE decide d'appellé le service de diabéto, pour savoir quoi faire. une infirmière lui dit d'injecter au patient 2 ampoules de G30%, ce qu'elle fait.
le patient est très agité donc nous sommes obligé de lui mettre les contentions aux poignets, et de le contenir, par nos propres moyen pendant l'injection.
La contention et l'injection se sont faites sans avis ni préscription médicales
Voila, j'aimerai des commentaires de profesionnel. Parce que c'est une bonne infirmière qui a fait ça, alors comme et pourquoi cette situation.
travail de nuit, isolement de l'infirmière de nuit, devoir envers le patient, balance entre l'obligation de soins de l'IdE et le consentement du patient, la contention en milieux de soins généraux, voici quelques sujets a abordés
merci de prendre le temps d'un temoignage, s'il faut d'autres details, surtout ne pas hésiter.
cordialement, bérengère
voila une situation sur laquelle j'aimerai avoir des avis.
il s'agit d'une infirmière, dans un service d'un grand CHU, de nuit, sans medecin dans le service, il faut l'appeller en cas de besoins ( vous vous doutez que ca venu peut demander du temps)
un patient diabétique, n'a pas mangé de la journée, et a reçu une injection d'insuline comme la prescription le precisait à 18h.
Mais voila, au fil de la nuit, le taux de glycémie chute, jusqu'à 0.5g/l, à 5 h, il est très agité, nous insulté quand on lui conseille de boire du jus d'orange.
l'IDE decide d'appellé le service de diabéto, pour savoir quoi faire. une infirmière lui dit d'injecter au patient 2 ampoules de G30%, ce qu'elle fait.
le patient est très agité donc nous sommes obligé de lui mettre les contentions aux poignets, et de le contenir, par nos propres moyen pendant l'injection.
La contention et l'injection se sont faites sans avis ni préscription médicales
Voila, j'aimerai des commentaires de profesionnel. Parce que c'est une bonne infirmière qui a fait ça, alors comme et pourquoi cette situation.
travail de nuit, isolement de l'infirmière de nuit, devoir envers le patient, balance entre l'obligation de soins de l'IdE et le consentement du patient, la contention en milieux de soins généraux, voici quelques sujets a abordés
merci de prendre le temps d'un temoignage, s'il faut d'autres details, surtout ne pas hésiter.
cordialement, bérengère
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non pas de protocole dans le service, je pense qu'il y en avait un en diabéto mais pas dans ce service.
franchement, ca fait western comme ça, mais j'ai zappé de raconter que c'est un patient qu'on avait rerouvé a terre tout en sang, barriere cassé la veille au soir, que l' infirmière avait très mal au poignet au final,
mais en parlant de protocole, je me demandais si ce n'etait pas à l'infirmière de l'apres midi de remettre en question le prescription, ou de demander un protocole à suivre en cas d'hypo dans la nuit.
franchement, ca fait western comme ça, mais j'ai zappé de raconter que c'est un patient qu'on avait rerouvé a terre tout en sang, barriere cassé la veille au soir, que l' infirmière avait très mal au poignet au final,
mais en parlant de protocole, je me demandais si ce n'etait pas à l'infirmière de l'apres midi de remettre en question le prescription, ou de demander un protocole à suivre en cas d'hypo dans la nuit.
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sur le fond, je suis complètement d'accord, sourtout en ce qui concerne l'administration de la thérapeutique.
mais dans le quotidien, le simple faite de mettre des barrières est une contention, et pourtant, combien de fois elles sont mises sans se posés la question du bien fondé, et surtout sans prescription.
mais dans le quotidien, le simple faite de mettre des barrières est une contention, et pourtant, combien de fois elles sont mises sans se posés la question du bien fondé, et surtout sans prescription.
- Jurassik
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dino a écrit :Ce qui me gêne c'est la prescription médicale donnée (par téléphone) par une collègue, et non par un médecin.
+1
Pourquoi ne pas avoir appelé le médecin ?
Les contentions ne me choquent pas si l'on considère que le patient a des troubles du comportement liés à l'hypoglycémie...
Après cette situation semble être une succession de plusieurs dysfonctionnements... l'insuline chez un patient quasiment à jeûn, le fait d'appeler une collègue plutôt que le médecin de garde, donc pas de prescription pour le G 30% et encore moins pour les contentions...
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Re: et vous, que feriez vous ?
bérengère37 a écrit :il s'agit d'une infirmière, dans un service d'un grand CHU, de nuit, sans medecin dans le service, il faut l'appeller en cas de besoins ( vous vous doutez que ca venu peut demander du temps)
Prologue, on plante le décor, on présente les personnages.
bérengère37 a écrit :un patient diabétique, n'a pas mangé de la journée, et a reçu une injection d'insuline comme la prescription le precisait à 18h.
Première erreur. Faire la même dose d'insuline alors qu'il n'y a pas eu de repas, c'est l'hypoglycémie assurée.
bérengère37 a écrit :Mais voila, au fil de la nuit, le taux de glycémie chute, jusqu'à 0.5g/l, à 5 h, il est très agité, nous insulté quand on lui conseille de boire du jus d'orange.
Normal, l'agitation fait partie du tableau de l'hypoglycémie.
bérengère37 a écrit :l'IDE decide d'appellé le service de diabéto, pour savoir quoi faire. une infirmière lui dit d'injecter au patient 2 ampoules de G30%, ce qu'elle fait.
C'est àmha une triple mauvaise idée :
-mauvaise idée de demander à une infirmière une prescription téléphonique ; on peut lui demander conseil, lui demander son avis, mais certainement pas une prescription ;
-mauvaise idée de ne pas appeler le médecin ; l'hypoglycémie n'est pas une urgence à la minute ; même s'il est loin, le médecin pouvait venir voir le patient ;
-mauvaise idée de tenter d'injecter deux ampoules de G30 à un patient agité (la suite l'a démontré) ; un patient conscient se ressucre per os de préférence.
On peut rajouter que donner du G30 sans donner des sucres lents (et des protéines), c'est s'exposer au risque de remontée puis redescente de la glycémie.
bérengère37 a écrit :le patient est très agité donc nous sommes obligé de lui mettre les contentions aux poignets, et de le contenir, par nos propres moyen pendant l'injection.
La contention et l'injection se sont faites sans avis ni préscription médicales
Voila, j'aimerai des commentaires de profesionnel. Parce que c'est une bonne infirmière qui a fait ça, alors comme et pourquoi cette situation.
On peut sans être grand clerc convenir que la prise en charge n'a pas été optimale... Est-ce -et comment- que ça peut arriver à des gens biens, ça a l'air d'être votre question. Je propose quelques éléments :
-quand on est dans la merde, on est mauvais ;
-dans ce service, l'appel du médecin est probablement dévalorisé ; dans un premier temps par le médecin (qui souhaite être dérangé le moins possible), et par la suite par ses collègues ("elle, elle appelle pour rien ; moi, je me débrouille") ;
-la nuit, c'est souvent le désert de Tartarie dans les services ; peu de personnel (donc peu de confrontation d'expériences et de jugements, peu de ressources alternatives), peu d'encadrement, peu de médecins ; ça peut conduire à un sentiment d'abandon, une démotivation, une non-évolution des connaissances (et donc en réalité une régression)...
Ce sont des raisons qui me font penser que les nuits devraient être partagées par tous.
Cette situation peut être analysée comme un incident et discutée à froid lors de réunions de service. C'est sûr, c'est plus facile si ça n'est pas dans votre service que ça s'est passé, et qu'on ne cite pas de nom...
Dernière modification par Leopold Anasthase le 04 mai 2008 20:07, modifié 1 fois.
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bon ok, je vois que le non appel au médecin déchaîne les passion, alors autres exemple rapide,
un patient hospitalisé, asthmatique, n'a pas signalé qu'il avait de la ventoline a prendre si il avait une crise. dans la nuit il appelle l'IDE avec des difficulté pour respirer et lui demande s' il peut prendre une bouffée, comme il en a l'habitude. L'IDE accepte sans demander a un médecin :
pas d'appel au médecin ?
je sais que les conséquences des médicaments ne sont pas les même mais franchement qui dérange le médecin, attent x temps sont arrivé
un patient hospitalisé, asthmatique, n'a pas signalé qu'il avait de la ventoline a prendre si il avait une crise. dans la nuit il appelle l'IDE avec des difficulté pour respirer et lui demande s' il peut prendre une bouffée, comme il en a l'habitude. L'IDE accepte sans demander a un médecin :
pas d'appel au médecin ?
je sais que les conséquences des médicaments ne sont pas les même mais franchement qui dérange le médecin, attent x temps sont arrivé
Je rejoins mes collègues:
- faire l'injection d'insuline alors que la personne n'a rien mangé=> c'est limite!!!! L'avis du médecin du service aurait été indispensable pour savoir si l'injection peut être faite ou non.
- vous dites que la barrière a été cassée la veille au soir; pourquoi n'a t-elle pas été réparé ou la lit envoyé en réparation???
- ne jamais appliquer une prescription par téléphone! Le médecin doit se déplacer pour écrire les prescription et voir le patient.
- comme la souligné Leopold Anasthase, pourquoi une IV et pas resucrer la personne en per os??
- contention sans prescription= maltraitance
-pourquoi avoir appeler la diabéto et pas le médecin ou l'interne de garde??
il y a pas mal d'incohérence dans la situation.
- faire l'injection d'insuline alors que la personne n'a rien mangé=> c'est limite!!!! L'avis du médecin du service aurait été indispensable pour savoir si l'injection peut être faite ou non.
- vous dites que la barrière a été cassée la veille au soir; pourquoi n'a t-elle pas été réparé ou la lit envoyé en réparation???
- ne jamais appliquer une prescription par téléphone! Le médecin doit se déplacer pour écrire les prescription et voir le patient.
- comme la souligné Leopold Anasthase, pourquoi une IV et pas resucrer la personne en per os??
- contention sans prescription= maltraitance
-pourquoi avoir appeler la diabéto et pas le médecin ou l'interne de garde??
il y a pas mal d'incohérence dans la situation.
bérengère37 a écrit :bon ok, je vois que le non appel au médecin déchaîne les passion, alors autres exemple rapide,
un patient hospitalisé, asthmatique, n'a pas signalé qu'il avait de la ventoline a prendre si il avait une crise. dans la nuit il appelle l'IDE avec des difficulté pour respirer et lui demande s' il peut prendre une bouffée, comme il en a l'habitude. L'IDE accepte sans demander a un médecin :
pas d'appel au médecin ?
je sais que les conséquences des médicaments ne sont pas les même mais franchement qui dérange le médecin, attent x temps sont arrivé
peux tu reformuler cette phrase car je ne la comprend pas!
même remarque qu'avant. pourquoi le médecin n'a t-il pas été appelé? la ventoline était-elle prescrite en systématique ou si besoin?
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l'histoire de la barrière n'est pas importante, sauf pour montrer que c'etait un patient speciale, et je crois que la nuit suivante, la barrière n'a pas ete remise (risque de chute)
le resucrage per os, on l'a tenté toute la nuit, mais le patient refusait strictement, il nous disais d'aller nous faire f..... ; en faite il continuais comme dans la journée dans son mutisme.
pas l'appel au medecin, la j'avoue je sai pas trop
personne n'a jamais eu de cas ou le medecin n'a pas agit assez vite, ou je sais pas. là je calle
le resucrage per os, on l'a tenté toute la nuit, mais le patient refusait strictement, il nous disais d'aller nous faire f..... ; en faite il continuais comme dans la journée dans son mutisme.
pas l'appel au medecin, la j'avoue je sai pas trop
personne n'a jamais eu de cas ou le medecin n'a pas agit assez vite, ou je sais pas. là je calle
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l'histoire de la barrière n'est pas importante, sauf pour montrer que c'etait un patient speciale, et je crois que la nuit suivante, la barrière n'a pas ete remise (risque de chute)
le resucrage per os, on l'a tenté toute la nuit, mais le patient refusait strictement, il nous disais d'aller nous faire f..... ; en faite il continuais comme dans la journée dans son mutisme.
pas l'appel au medecin, la j'avoue je sai pas trop
personne n'a jamais eu de cas ou le medecin n'a pas agit assez vite, ou je sais pas. là je calle
le resucrage per os, on l'a tenté toute la nuit, mais le patient refusait strictement, il nous disais d'aller nous faire f..... ; en faite il continuais comme dans la journée dans son mutisme.
pas l'appel au medecin, la j'avoue je sai pas trop
personne n'a jamais eu de cas ou le medecin n'a pas agit assez vite, ou je sais pas. là je calle
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