Contentions, Camisoles, ....
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers - Psychiatrie
je vois que le débat est lancé!
difficile de se faire une opinion lorsqu'on ne connait pas toute la situation.
une chose est sure, c'est qu'actuellement la psychiatrie fait un bon en arrière; il est absolument indispensable d'avoir une collaboration avec l'équipe médicale; on ne peut pas travailler correctement avec un passage éclair de médecin, qui ne prend meme pas la peine d'écrire les consignes ni de remplir correctement une ordonnance; suis désolée de me répeter mais il prend l'équipe pour des moins que rien; ce n'est pas toujours à l'équipe de faire des efforts; personnellement je pense qu'un psychiatre qui méprise l'équipe n'a rien à faire en psy; comment peut-on soigner alors qu'on est maltraitant???
pour ce patient, l'équipe s'est donnée à fond; tjrs en questionnement sur la prise en charge! il a prévenu que si on l'attachait il donnerait des coups de pied!!
tiens donc notre médecin vient encore de se prendre une "patate" par un autre patient pour qui nous avons suffisament signalé son mal-être!!que se passe-t-il donc dans se service; surement un manque d'écoute de la part de nos penseurs!! mais pas faute de l'avoir répété et écrit.....
difficile de se faire une opinion lorsqu'on ne connait pas toute la situation.
une chose est sure, c'est qu'actuellement la psychiatrie fait un bon en arrière; il est absolument indispensable d'avoir une collaboration avec l'équipe médicale; on ne peut pas travailler correctement avec un passage éclair de médecin, qui ne prend meme pas la peine d'écrire les consignes ni de remplir correctement une ordonnance; suis désolée de me répeter mais il prend l'équipe pour des moins que rien; ce n'est pas toujours à l'équipe de faire des efforts; personnellement je pense qu'un psychiatre qui méprise l'équipe n'a rien à faire en psy; comment peut-on soigner alors qu'on est maltraitant???
pour ce patient, l'équipe s'est donnée à fond; tjrs en questionnement sur la prise en charge! il a prévenu que si on l'attachait il donnerait des coups de pied!!
tiens donc notre médecin vient encore de se prendre une "patate" par un autre patient pour qui nous avons suffisament signalé son mal-être!!que se passe-t-il donc dans se service; surement un manque d'écoute de la part de nos penseurs!! mais pas faute de l'avoir répété et écrit.....
réponses
pour répondre à Ginko: bien sur que l'équipe a toujours signalé le comportement inadapté de ce patient, combien de fiches d'incident ont été faites mais rien n'est pris au sérieux, tout est minimisé!
pour répondre à epuislespsyaussi: bien sur qu'il y a eu des entretiens pour essayer de comprendre ce patient; nous ne faisons pas qu'agir, nous pensons aussi!!
d'ailleurs ce patient bénéficie d'entretiens avec une psychologue; il est passé aussi à l'acte aprés un entretien; qu'en pensez-vous?
pour répondre à epuislespsyaussi: bien sur qu'il y a eu des entretiens pour essayer de comprendre ce patient; nous ne faisons pas qu'agir, nous pensons aussi!!
d'ailleurs ce patient bénéficie d'entretiens avec une psychologue; il est passé aussi à l'acte aprés un entretien; qu'en pensez-vous?
romain234 a écrit :Ginkgo a écrit :Pour le principe oui, mais ce n'est nullement obligatoire !
On bosse dans l'intérêt du patient, pas celui de la famille...
Et bien bravo... !!!!
Vous bossez pour qui ? Pour la famille ? Pour les contenter ? Pour ne pas avoir de procès ? On peut certes avoir un avis, un accord de principe, mais si un patient nécessite une contention ce n'est pas à la famille de donner son aval. Sinon c'est sûr, il vaut mieux attendre la énième chute pour qu'il se casse le col du fémur, ça lui évitera d'en avoir besoin comme ça ! La contention est toujours precris dans le but de prévenir un éventuel danger, ne pas se l'autoriser sous le prétexte des familles c'est comme si on était dans un cas de non-assistance à personne en danger...
alise a écrit :.
C'est d'ailleurs à peu près ce qui arrive dans certaines cliniques privées (à but lucratif, bien sûr) : les inf n'assistent jamais aux entretiens, que les psy font dans les chambres comme les chir en hôpital. Je considère que dans ces endroits, je ne suis pas une infirmière psy digne de ce nom. On m'emploie à poser des perfs, à préparer les médocs et à rentrer les dossiers dans l'ordi, et à débarrasser les plateaux quand il n'y a plus d'as. En clinique psy, tu ne sais rien des patients et d'ailleurs tu n'es pas là pour ça, tu es juste là pour faire soubrette. (Tu en sais ce que le médecin veut bien t'en dire et les trois lignes qu'il a gribouillées dans le dossier; j'appelle ça "rien".)
c'est exatement ce que je ressent mais le probleme est que je travaille dans le public.....
toute communication entre les différent partenaires de la prise en charge du patient semble rompu. A aucun moment nous sommes consultés pour les orientations et les stratégies therapeutiques, et si nous nous permettons de renvoyer certaines incohérences ou meme plus simplement un avis different que celui medical nous sommes perçus comme des empecheurs de tourner en rond ou que nos propos sont acadabrantesques. Il n'existe plus de projet de soins, les prises en charges sont aléatoires, il n'y a plus de contrat de soins, ni de références instutionnelle, (reprise en cas de transgression ,alcoolisation sur le lieux de soins, prise de medicaments autre que ceux prescrits, agressivité verbales,ect...)
Alors etre present aux entretiens medicaux ok si ma presence à un sens! sinon j'ai autre choses a faire que du boulot de secretariat à attendre bien sagemnt que le monsieur est fini de parler( quand-t- il parle)!
mais honnetement j'ai le sentiment profond qu'il n'y ai plus aucune volonté de se reinvestir (et c'est bien dommage) aussi bien du coté de l'equipe paramedical (malgrés de multiples tentatives avortées aussi vite qu'elle apparaissent )et les medecins qui se sentent plus libre mais quis'enferme en realité dans un fonctionnement d'autistique.
Aprés different sondage chez des collegues d'autre unités de soins et/ou d'etablissements je m'appercois que ma situation n'est pas anecdotique mais qu'elle a tendance à se repandre.
metabaron a écrit :[c'est exatement ce que je ressent mais le probleme est que je travaille dans le public.....
Alors etre present aux entretiens medicaux ok si ma presence à un sens! sinon j'ai autre choses a faire que du boulot de secretariat à attendre bien sagemnt que le monsieur est fini de parler( quand-t- il parle)!
mais honnetement j'ai le sentiment profond qu'il n'y ai plus aucune volonté de se reinvestir (et c'est bien dommage) aussi bien du coté de l'equipe paramedical (malgrés de multiples tentatives avortées aussi vite qu'elle apparaissent )et les medecins qui se sentent plus libre mais quis'enferme en realité dans un fonctionnement d'autistique.
Aprés different sondage chez des collegues d'autre unités de soins et/ou d'etablissements je m'appercois que ma situation n'est pas anecdotique mais qu'elle a tendance à se repandre.
Je sais que c'est un fonctionnement qui commence à se répandre dans la psychiatrie "non lucrative", et c'est ce qui me fait peur et m'indigne. Et justement parce que les médecins ont tendance, comme tu dis, à se replier dans un "fonctionnement autistique", je veux absolument leur imposer ma présence dans les entretiens médicaux. Je veux qu'ils soient obligés de compter avec moi. Je veux savoir ce qui se dit entre lui et le patient. Sinon, ces docteurs n'ont qu'à ouvrir des cabinets en ville, si la présence des infirmiers les dérange, s'ils ne savent pas à quoi un infirmier peut servir. Il faut essayer de réimposer un dialogue entre le médecin et nous, de réimposer une collaboration médecin/infirmiers.
Pour cela il est important de bien connaître le patient, afin d'avoir réellement un concours utile et enrichissant à apporter au médecin, et donc ne pas se laisser enfermer dans des activités de secrétariat ou de pharmacie.
On peut arriver à parler avec les médecins si on ne le fait pas agressivement et de façon revancharde, d'une part, et si d'autre part toute l'équipe se soude, non pas contre le médecin, mais dans une cohésion intelligente et volontaire dans laquelle le médecin voie un savoir-faire irremplaçable et une collaboration indispensable.
Enfin, voilà l'idée générale, l'esquisse du "plan de combat"

Sinon, autant renoncer à travailler en psy, concevoir des services où passent juste les médecins, un service hôtelier pour la restauration et des femmes de ménage pour l'entretien. Et une infirmière en bas résilles à l'accueil, pour faire joli.
Comme en clinique psy.
Sauf que dans un vrai service de psy générale, qui reçoit des patients psychotiques en crise, des psychopathes, des hystériques, des mélancoliques, enfin de la vraie pathologie psy, si toute l'équipe infirmière déserte son poste, le psychiatre ne peut pas gérer ! Si ? Non ! Du moins, si on entend par "gérer" : savoir établir un climat de paix et de confiance propice à un soin de qualité.
Mais encore faut-il que nous soyons nous-mêmes convaincus de notre valeur. Et comment en être convaincus quand nous-mêmes n'arrivons plus à connaître nos patients, étant pris par d'autres tâches qui n'ont rien à voir avec nos fonctions soignantes, et que ce sont des as, nouvellement arrivées dans ce métier, qui sont au contact du patient ?
C'est une grosse partie du problème. Si nous laissons d'autres soignants connaître les patients mieux que nous, alors effectivement nous perdons notre valeur aux yeux des psy et des patients, et donc une grosse partie de notre raison d'être. Nous perdons un savoir-faire, des compétences spécifiques infiniment précieuses, et tout l'intérêt de ce métier.
Autant, alors, aller travailler ailleurs.
Dans les services où travaillent encore des infirmiers de secteur psy, des gens passionnés, on ne se laisse pas imposer des tâches de secrétariat, et on ne laisse pas les as faire notre boulot. On néglige de rentrer des données dans l'ordi pour être auprès des patients. On fait de la résistance active. Mais pour cela, il faut savoir ce qu'on perdrait à ne pas le faire, il faut avoir connu une autre psy, il faut avoir la conviction profonde de défendre quelque chose de très important. Si on n'a pas cette conviction, et si la majorité de l'équipe infirmière n'est pas soudée dans cette conviction, on ne peut pas se battre longtemps.
nous partageons les meme valeurs et la meme vision de la profession en psy et meme si les bas resilles me vont à ravir, cela ferai desordre dans mes rapport aux patients surtout que je suis un mec....
j'ai juste perdu la" foi". Mes collegues et moi aprés plus de deux ans de resistance, baissons les bras aujourd'hui car il ne reside que conflits et frustations relié à notre capacité d' essayer de conserver un peu de sens à notre role de soignant, aucune reflexions ni de dialogue juste des rettranchement defensifs et sterils.Dés que des elements d'une prise en charge et avancé ils sont aussitot briser par l'autorité medicale.Cela se traduit par par l'interuption systematique de nos ateliers therapeutiques, de nos propres entretiens aux profits des entretiens medicaux( il y a 6intervenants incapables de passer à un horaire prédeterminer afin que 'on puisse s'organiser en conséquence), des,hospitalisations interminable, la perte de la credibilité infirmiere auprés du patient (on avance tel choses auprés du patient et en entretien medicale le medecin dit l'inverse)ect, ect...,
je sais que la situation ne peux durer dans ces conditions, que les choses doivent evoluer aussi bien pour le patient que pour notre epanouissement professionnel mais comment faire?je ne sais plus!

j'ai juste perdu la" foi". Mes collegues et moi aprés plus de deux ans de resistance, baissons les bras aujourd'hui car il ne reside que conflits et frustations relié à notre capacité d' essayer de conserver un peu de sens à notre role de soignant, aucune reflexions ni de dialogue juste des rettranchement defensifs et sterils.Dés que des elements d'une prise en charge et avancé ils sont aussitot briser par l'autorité medicale.Cela se traduit par par l'interuption systematique de nos ateliers therapeutiques, de nos propres entretiens aux profits des entretiens medicaux( il y a 6intervenants incapables de passer à un horaire prédeterminer afin que 'on puisse s'organiser en conséquence), des,hospitalisations interminable, la perte de la credibilité infirmiere auprés du patient (on avance tel choses auprés du patient et en entretien medicale le medecin dit l'inverse)ect, ect...,
je sais que la situation ne peux durer dans ces conditions, que les choses doivent evoluer aussi bien pour le patient que pour notre epanouissement professionnel mais comment faire?je ne sais plus!
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- Messages : 2
- Inscription : 07 mai 2008 20:01
contension...
Je suis étudiante en 1ère année à l'IFSI. j'ai effectué un stage en psychiatrie et j'ai été choquée par certaines réactions face à un sujet agité. la personne en question a été placée en isolement dans une chambre "meublée" d'un lit fixé au sol et le sujet a été contenu par des sangles (poignets, torse et chevilles), et aucune paroles rassurantes ne lui ont été adressées, rien ne lui a été expliqué. J'ai lu dans des textes de loi qu'une personne mise en isolement ne doit pas être coupée de l'équipe soignante, or là, aucune sonnette n'était à sa disposition vu que l'appel ne pouvait se faire que grâce au bouton situé... sur le mur. Comment le "contenu" pouvait accéder à l'interrupteur???
Certes cet établissement était vétuste... mais je suis horrifiée de constater qu'à cause d'un manque de moyens certains établissements psychiatriques soient hors normes et n'offrent pas les même conditions d'"hébergement", de sécurité et de confort aux patients.
P.S: est-ce qu'en cas de "clash" nocturne un infirmier a le droit de placer une personne en isolement alors que la prescription médicale ne l'indique pas spécifiquement, ou qu'elle n'a pas du tout été formulée?
Certes cet établissement était vétuste... mais je suis horrifiée de constater qu'à cause d'un manque de moyens certains établissements psychiatriques soient hors normes et n'offrent pas les même conditions d'"hébergement", de sécurité et de confort aux patients.
P.S: est-ce qu'en cas de "clash" nocturne un infirmier a le droit de placer une personne en isolement alors que la prescription médicale ne l'indique pas spécifiquement, ou qu'elle n'a pas du tout été formulée?
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- Messages : 2
- Inscription : 07 mai 2008 20:01
Est-ce que tu sais si depuis ces 10 dernières années la législation concernant cette pratique a été modifiée? Si oui, peux-tu (si tu le sais) me renvoyer sur un site où je pourrai trouver cette modification?
Si je te demande tout ça, c'est parce qu'il y a une dizaine d'année un membre de ma famille a été soumis à des pratiques qui aujourd'hui ne me paraissent pas légales... je comprends tout à fait que parfois la contension est nécessaire (dans ce cas précis risques d'automutilation), mais... si je rajoute à la description que j'ai faite de ce moyen de précaution le fait que cette personne s'est retrouvée en slip, sans drap ni taie d'oreiller, et sans couverture... attachée de la sorte... est-ce que quelque chose ne te paraît inadaptée? Je m'explique: le sujet jouait au jeu du foulard en déchirant des lambeaux de drap... alors là OK: mise en danger de la personne: donc on lui enlève vêtements et drap... mais la contension n'est-elle pas de trop? On peut prendre le problème dans l'autre sens: on lui laisse de quoi se couvrir et on l'attache, plus éventuellement camisole chimique?
Si je te demande tout ça, c'est parce qu'il y a une dizaine d'année un membre de ma famille a été soumis à des pratiques qui aujourd'hui ne me paraissent pas légales... je comprends tout à fait que parfois la contension est nécessaire (dans ce cas précis risques d'automutilation), mais... si je rajoute à la description que j'ai faite de ce moyen de précaution le fait que cette personne s'est retrouvée en slip, sans drap ni taie d'oreiller, et sans couverture... attachée de la sorte... est-ce que quelque chose ne te paraît inadaptée? Je m'explique: le sujet jouait au jeu du foulard en déchirant des lambeaux de drap... alors là OK: mise en danger de la personne: donc on lui enlève vêtements et drap... mais la contension n'est-elle pas de trop? On peut prendre le problème dans l'autre sens: on lui laisse de quoi se couvrir et on l'attache, plus éventuellement camisole chimique?
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- Régulier
- Messages : 33
- Inscription : 25 mars 2008 10:30
Vos differents messages sont interessants par votre questionnement mais à certaines de vos interrogations vous donnez les réponses.
Tout d'abord evidemment la contention et l'isolement sont deux choses differentes.
On peut avoir la seconde sans recourir obligatoirement à la première.
Mais les deux doivent être prescrits ou faire l'objet d'un protocole etablit par avance.
La contention ne signifie pas vexations ce qui semblent (à vos dire) le cas donc c'est choquant et anormal que le patient ne soit pas habillé. Les draps et les couvertures n'ont pas à être enlevés puisque le patient est contenu et ne pourra pas jouer au jeu du foulard avec ceux ci. S'il n'était pas contenu cela pourrait se justifier à la rigueur dans un souci de protection et encore...
Pour ce qui est de la camisole chimique; elle n'est pas non plus à effet immediat donc risque sans compter les risques médicamenteux possibles.
Pour la description de la chambre d'iso elle est destinée à toute sorte de situations differentes et il y a obligation de securité maximum avec meubles fixés absence de sonnette (pas de violences possibles ou de Ts).
Mais dans ce cas une fois attaché suivantbien sur la disposition géographique de la chambre elle peut restée ouverte si on s'assure qu'aucun autre patient ira s'y promener
Par contre vous evoquez le problème majeur qui est celui de l'accompagnement thérapeutique; la verbalisation, la réassurance du patient et le suivi régulier dans la chambre. Un travail de contention fait par des infirmiers dans un cadre de soins a valeur d'acte soignant symboliquement et il se doit de l'être par l'attitude thérapeutique des soignants.
Enfin si vous me permettez un conseil si vous souhaitez travailler en psy (et pour une première année vous posez déjà de bonnes questions) il vous faudra arriver à cliver avec votre histoire personnelle sinon vous souffrirez trop de votre identification au malade. C'est aussi cela la distance thérapeutique. Ce patient n'est pas le membre de votre famille. Le clivage bien sur empechant pas l'humanité.
Tout d'abord evidemment la contention et l'isolement sont deux choses differentes.
On peut avoir la seconde sans recourir obligatoirement à la première.
Mais les deux doivent être prescrits ou faire l'objet d'un protocole etablit par avance.
La contention ne signifie pas vexations ce qui semblent (à vos dire) le cas donc c'est choquant et anormal que le patient ne soit pas habillé. Les draps et les couvertures n'ont pas à être enlevés puisque le patient est contenu et ne pourra pas jouer au jeu du foulard avec ceux ci. S'il n'était pas contenu cela pourrait se justifier à la rigueur dans un souci de protection et encore...
Pour ce qui est de la camisole chimique; elle n'est pas non plus à effet immediat donc risque sans compter les risques médicamenteux possibles.
Pour la description de la chambre d'iso elle est destinée à toute sorte de situations differentes et il y a obligation de securité maximum avec meubles fixés absence de sonnette (pas de violences possibles ou de Ts).
Mais dans ce cas une fois attaché suivantbien sur la disposition géographique de la chambre elle peut restée ouverte si on s'assure qu'aucun autre patient ira s'y promener
Par contre vous evoquez le problème majeur qui est celui de l'accompagnement thérapeutique; la verbalisation, la réassurance du patient et le suivi régulier dans la chambre. Un travail de contention fait par des infirmiers dans un cadre de soins a valeur d'acte soignant symboliquement et il se doit de l'être par l'attitude thérapeutique des soignants.
Enfin si vous me permettez un conseil si vous souhaitez travailler en psy (et pour une première année vous posez déjà de bonnes questions) il vous faudra arriver à cliver avec votre histoire personnelle sinon vous souffrirez trop de votre identification au malade. C'est aussi cela la distance thérapeutique. Ce patient n'est pas le membre de votre famille. Le clivage bien sur empechant pas l'humanité.
- karibounette
- Forcené
- Messages : 371
- Inscription : 26 févr. 2008 16:10
pour te rassurer, lorsque pour un de nos patient, les contentions ou parfois seulement l'isolement sont nécessaire ou qu'un patient le demande (sur prescription souvent signées d'avance quand on connait bien le patient) on est dans l'obligation de le surveiller toutes les demi heures (car comme tu le dit pas d'accès à la sonnette) et parfois lors de la mise en contention, chez certains patients, on ne dit rien (a par un petit ça va aller mieux après) car en crise, ils ne sont pas en capacité t'entendre ce qu'on dit. bien sur, au bout de 15 min ou un oeu plus, une inf se rend auprès du patient pour parler ensemble de ce qu'il vient de se passer( pourquoi, facteurs déclanchant, ressenti...)
mais il est vrai, je pense, que c'est de la maltraitance de laisser le patient nu, sans couverture... perso, je ne laisse jamais le chambre du patient ouverte: la contention n'est pas un spectacle.
mais il est vrai, je pense, que c'est de la maltraitance de laisser le patient nu, sans couverture... perso, je ne laisse jamais le chambre du patient ouverte: la contention n'est pas un spectacle.
même sur le plus beau trône du monde, on n'est jamais assis que sur son cul.
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- Régulier
- Messages : 33
- Inscription : 25 mars 2008 10:30