Avez vs déja regretté d'avoir choisi ce métier?
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
aletheia a écrit :Moi j'ai une licence d'anglais. Et j'en ai eu marre de la fac, parce que je ne voyais pas bien quel métier je ferai après un doctorat d'anglais
et aujourd'hui, quelles sont les possibilités de travail qui s'offrent à toi grace à cette licence? tu peux enseigner? être interprète?
Si déja après un travail comme celui que tu as eu en juillet tu en arrives à pleurer, cela te montre que des équipes de merde, on en rencontre et que l'on est loin de l'image de l'infirmière comprehensive et tolérante.
C'est juste un avertissement, mais attention tu risques d'être déçue...
On a effectivement ses propres valeurs mais les conditions de travail, l'ambiance que génère parfois certains collègues mettent à mal ces valeurs et te font comprendre que finalement, dans ce métier, on est pas mieux qu'ailleurs...
J'ai même perdu une petite partie de mon humanité en travaillant dans un service de chroniques, ou 1/3 des patients sont "chiants" voire désagréables, 1/3 sont indifférents (genre ils ne te répondent même pas qd tu leur dit bonsoir avec le sourire) et 1/3 est sympa. Ca fait peu ... et à la longue, ça démoralise un peu...
Pour ma part, je reste infirmière mais après 6 mois de DE, je ne veux plus entendre parler de salle...
Ma reconversion sera vers le bloc, et si vraiment au bout de qq années ça ne me convient plus, je retourne à mes premières amours!
Maintenant, si tu as le concours et rien d'autre à perdre, essaye l'IFSI , tu te rendras très vite compte si c'est fait pour toi au non

j'ai l'impression que les infirmieres sont des sorcieres n'ayant plus une once d'humanité, pour ma part il me semble que l'humanité ne s'apprend pas à l'école et que ces mêmes ide étaient comme ça et je peux affirmer que ce n'est pas la majorité des cas. les valeurs sont importantes mais tu te rends compte qu'elles ne sont pas toujours partagées, mais moi je suis comme je suis et on ne me changera pas; apporte tes valeurs et fais ton métier comme tu as envie;
IL Y A DES YEUX QUI RECOIVENT LA LUMIERE ET IL Y A DES YEUX QUI LA DONNENT
Je me demande si toutes ces infirmières "méchantes", désabusées, hypocrites, aigries ne le sont pas en grande partie à cause justement de ces conditions de travail déplorables...
Bon donc apparemment le système de santé français est "infernal"...
COnnaissez vous les pays dans lesquels les conditions de travail sont, sinon idéales, du moins satisfaisantes? Que je sache auprès de quel pays je demanderai ma carte de résident pour pouvoir exercer dans de bonnes conditions?
Bon donc apparemment le système de santé français est "infernal"...
COnnaissez vous les pays dans lesquels les conditions de travail sont, sinon idéales, du moins satisfaisantes? Que je sache auprès de quel pays je demanderai ma carte de résident pour pouvoir exercer dans de bonnes conditions?

Les choses de l'enfance ne meurent pas, elles se répètent comme les saisons.
A cette question : "Avez vous déja regretté d'avoir choisi ce métier?", j'ai pensé que oui cet après midi devant la tonne de boulot que j'ai eu et les m**** qui me sont tombées dessus...
Et au final, malgré tout, j'adore mon boulot et je ne me verrai pas faire autre chose....
Passion, quand tu nous tiens...
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Infirmière puéricultrice
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Bonjour
Je vais me permettre d'intervenir sur ce sujet alors que je n'ai pas vraiment grand chose à dire. Je rentre en 1ère année en Septembre et mon expérience hospitalière se limite à une période de quatre ans à mi-temps personnel non-soignant.
Les conditions de travail ont déjà été expliqué, mais il faut dire aussi que le concours d'entrée reste malgrè tout rempli. Parfois même des personnes déjà salarié (profs des écoles en ce momment) quitte un métier difficile pour le métier d'infirmière où l'on pense/croit/imagine que le rapport humain est resté présent. J'entends par là que l'on ne se borne pas à la réalistion de soins et/ou d'actes techniques, mais que l'on peut également discuté avec un patient.
Le taux de chômage également explique en partie l'attrait des candidats pour le métier. Il n'y a qu'à voir sur le forum de préparation au concours que certaines personnes ne savent pas expliquer pourquoi ils veulent devenir infirmier autrement que pour ne pas être au chômage.
L'image de l'infirmier est resté coincé dans une sphère intemporel mélant phantasme, efficacité et télévision. Le patient exige le soins, il ne le demande plus, il ne le réclame plus. C'est devenu un droit absolu.
La juridiction en place, même si son impact est légèrement moins importante pour les infirmières, a provoqué un changement des habitudes et de la manière de procéder. Tout celà génére du stress.
J'ai pour exemple une personne qui a été sauvé par un infirmier en vacances après un accident de voiture. Cet infirmier avait procédé aux premiers soins et à un massage cardiaque. Manque de pot, il a cassé une côte. Manque de pot le miraculé a porté plainte. C'est dire à quel point on a parfois envi de vomir (passer moi l'expression)
Dans mon ancien hôpital, un infirmier qui part c'est un infirmier qui arrive et qui travaillera légèrement plus que l'ancien. Les passerelles pour s'épanouir dans la profession ? presque risible.
Entre les 3 spécialisations offficielles et le concours de cadre il n'y a rien. Pourtant en terme de valorisation de parcours et de tremplin il y a de quoi faire.
Ne penser pas être seul, toutes les professions qui sont en contact direct avec le publique sont aux bords de la crise de nerf, même si de nombreuses personnes tentent d'y travailler.
Prenez conscience de votre nombre. Une démission collective et nationale ferait trembler n'importe qui. Vous êtes culpabilisé chaque jour, vous êtes dans une routine forcée pour vous épuiser et finalement rien ne change.
Moi je ne peux rien faire, en faite j'estime que sans DE je ne devrai même pas poster sur ce sujet.
J'ai été long mais mon temps de parole s'arrete là. Bon courage.
Je vais me permettre d'intervenir sur ce sujet alors que je n'ai pas vraiment grand chose à dire. Je rentre en 1ère année en Septembre et mon expérience hospitalière se limite à une période de quatre ans à mi-temps personnel non-soignant.
Les conditions de travail ont déjà été expliqué, mais il faut dire aussi que le concours d'entrée reste malgrè tout rempli. Parfois même des personnes déjà salarié (profs des écoles en ce momment) quitte un métier difficile pour le métier d'infirmière où l'on pense/croit/imagine que le rapport humain est resté présent. J'entends par là que l'on ne se borne pas à la réalistion de soins et/ou d'actes techniques, mais que l'on peut également discuté avec un patient.
Le taux de chômage également explique en partie l'attrait des candidats pour le métier. Il n'y a qu'à voir sur le forum de préparation au concours que certaines personnes ne savent pas expliquer pourquoi ils veulent devenir infirmier autrement que pour ne pas être au chômage.
L'image de l'infirmier est resté coincé dans une sphère intemporel mélant phantasme, efficacité et télévision. Le patient exige le soins, il ne le demande plus, il ne le réclame plus. C'est devenu un droit absolu.
La juridiction en place, même si son impact est légèrement moins importante pour les infirmières, a provoqué un changement des habitudes et de la manière de procéder. Tout celà génére du stress.
J'ai pour exemple une personne qui a été sauvé par un infirmier en vacances après un accident de voiture. Cet infirmier avait procédé aux premiers soins et à un massage cardiaque. Manque de pot, il a cassé une côte. Manque de pot le miraculé a porté plainte. C'est dire à quel point on a parfois envi de vomir (passer moi l'expression)
Dans mon ancien hôpital, un infirmier qui part c'est un infirmier qui arrive et qui travaillera légèrement plus que l'ancien. Les passerelles pour s'épanouir dans la profession ? presque risible.
Entre les 3 spécialisations offficielles et le concours de cadre il n'y a rien. Pourtant en terme de valorisation de parcours et de tremplin il y a de quoi faire.
Ne penser pas être seul, toutes les professions qui sont en contact direct avec le publique sont aux bords de la crise de nerf, même si de nombreuses personnes tentent d'y travailler.
Prenez conscience de votre nombre. Une démission collective et nationale ferait trembler n'importe qui. Vous êtes culpabilisé chaque jour, vous êtes dans une routine forcée pour vous épuiser et finalement rien ne change.
Moi je ne peux rien faire, en faite j'estime que sans DE je ne devrai même pas poster sur ce sujet.
J'ai été long mais mon temps de parole s'arrete là. Bon courage.
infirmier dans une vie antérieure.
c'est pas mon metier que j'ai regretté d'avoir choisi, je crois de plus en plus que je n'aurai rien pu faire d'autre! ce sont les postes et le services que j'ai parfois choisis (ou non d'ailleurs) que j'ai regretté d'avoir accepté!
maintenant à 35 balais, avec presque 15 ans de blouse dans les pattes, je sais où je n'irai plus bosser!!
j'ai subit une tite intervention chir il y a qques mois, et j'ai eu mal pour les filles du service, tellement elles faisaient la gueule et me semblaient epuisées. elles avaient pourtant toutes à la louche moins de 25ans ...
et je me suis dit que je suis quand meme bien mieux dans mon ehpad, meme si on me regarde toujours en coin quand je dis que ça me plait et que je m'eclate vraiment en geriatrie.
pour ma part, j'ai completement largué le technique. hormis les insulines, une IM de temps en temps, une perf ss/cut, un psst d'ulcere, c'est bien tout. mais il y a tellement de relationnel et de relations humaines vraies. il m'arrive tres souvent de m'assoire avec les resident pour leur parler. par exemple, je vais systematiquement au gouter avec eux et je m'assois avec les uns ou les autres. c'est tres convivial et ils adorent qu'on viennent les voir comme de "vrais gens" et pas comme des "patients". autre exemple vecu ce matin, une residente atteinte d'alzheimer, habituellement oppasante et parfois aggressive, était calme et souriante. je me suis posé 15min avec elle. elle m'a montré les photos de ses petits enfants qu'elle reconnaissait pour une fois. 15min de plaisir de la voir etre avec nous et pas dans sa demence. c'est pour ces petits moments que j'adore mon metier!
bref tout ça pour dire qu'il faut parfois se demander ce que l'on recherche vraiment dans ce metier et aller là où peut le trouver!
je suis peut etre un doux reveur idealiste...
maintenant à 35 balais, avec presque 15 ans de blouse dans les pattes, je sais où je n'irai plus bosser!!
j'ai subit une tite intervention chir il y a qques mois, et j'ai eu mal pour les filles du service, tellement elles faisaient la gueule et me semblaient epuisées. elles avaient pourtant toutes à la louche moins de 25ans ...
et je me suis dit que je suis quand meme bien mieux dans mon ehpad, meme si on me regarde toujours en coin quand je dis que ça me plait et que je m'eclate vraiment en geriatrie.
pour ma part, j'ai completement largué le technique. hormis les insulines, une IM de temps en temps, une perf ss/cut, un psst d'ulcere, c'est bien tout. mais il y a tellement de relationnel et de relations humaines vraies. il m'arrive tres souvent de m'assoire avec les resident pour leur parler. par exemple, je vais systematiquement au gouter avec eux et je m'assois avec les uns ou les autres. c'est tres convivial et ils adorent qu'on viennent les voir comme de "vrais gens" et pas comme des "patients". autre exemple vecu ce matin, une residente atteinte d'alzheimer, habituellement oppasante et parfois aggressive, était calme et souriante. je me suis posé 15min avec elle. elle m'a montré les photos de ses petits enfants qu'elle reconnaissait pour une fois. 15min de plaisir de la voir etre avec nous et pas dans sa demence. c'est pour ces petits moments que j'adore mon metier!
bref tout ça pour dire qu'il faut parfois se demander ce que l'on recherche vraiment dans ce metier et aller là où peut le trouver!
je suis peut etre un doux reveur idealiste...
redocioc a écrit :c'est pas mon metier que j'ai regretté d'avoir choisi, je crois de plus en plus que je n'aurai rien pu faire d'autre! ce sont les postes et le services que j'ai parfois choisis (ou non d'ailleurs) que j'ai regretté d'avoir accepté!
maintenant à 35 balais, avec presque 15 ans de blouse dans les pattes, je sais où je n'irai plus bosser!!
j'ai subit une tite intervention chir il y a qques mois, et j'ai eu mal pour les filles du service, tellement elles faisaient la gueule et me semblaient epuisées. elles avaient pourtant toutes à la louche moins de 25ans ...
et je me suis dit que je suis quand meme bien mieux dans mon ehpad, meme si on me regarde toujours en coin quand je dis que ça me plait et que je m'eclate vraiment en geriatrie.
pour ma part, j'ai completement largué le technique. hormis les insulines, une IM de temps en temps, une perf ss/cut, un psst d'ulcere, c'est bien tout. mais il y a tellement de relationnel et de relations humaines vraies. il m'arrive tres souvent de m'assoire avec les resident pour leur parler. par exemple, je vais systematiquement au gouter avec eux et je m'assois avec les uns ou les autres. c'est tres convivial et ils adorent qu'on viennent les voir comme de "vrais gens" et pas comme des "patients". autre exemple vecu ce matin, une residente atteinte d'alzheimer, habituellement oppasante et parfois aggressive, était calme et souriante. je me suis posé 15min avec elle. elle m'a montré les photos de ses petits enfants qu'elle reconnaissait pour une fois. 15min de plaisir de la voir etre avec nous et pas dans sa demence. c'est pour ces petits moments que j'adore mon metier!
bref tout ça pour dire qu'il faut parfois se demander ce que l'on recherche vraiment dans ce metier et aller là où peut le trouver!
je suis peut etre un doux reveur idealiste...
non,juste un infirmier qui a su rester humain tout en étant compétent.
Applique-toi à soigner autrui tel que tu aimerais être soigné toi-même.
jamais.
je me vois pas faire autres choses.
j'ai pas mal bougé aussi ( géronto, soins généraux psy ), ça aide.
je n'ai jamais ( enfin pas souvent ) accepté l'inacceptable de la part des médecins ou de ma hiérarchie.
ça peut créer des tensions sur le coup, mais sur le long terme, ça évite de ruminer seul dans son coin.
enfin, et c'est primordial, j'ai toujours été syndiqué et militant. ( peu importe où ).
ça donne la pêche, ça vous sort du train train, ça vous fait rencontrer d'autres personnes, d'autres métiers, ça empêche de trop se regarder le nombril.
pensez y.
la profession crève avant tout de son manque d'implication, de revendication.
je me vois pas faire autres choses.
j'ai pas mal bougé aussi ( géronto, soins généraux psy ), ça aide.
je n'ai jamais ( enfin pas souvent ) accepté l'inacceptable de la part des médecins ou de ma hiérarchie.
ça peut créer des tensions sur le coup, mais sur le long terme, ça évite de ruminer seul dans son coin.
enfin, et c'est primordial, j'ai toujours été syndiqué et militant. ( peu importe où ).
ça donne la pêche, ça vous sort du train train, ça vous fait rencontrer d'autres personnes, d'autres métiers, ça empêche de trop se regarder le nombril.
pensez y.
la profession crève avant tout de son manque d'implication, de revendication.
Bonjour à tous!redocioc a écrit :c'est pas mon metier que j'ai regretté d'avoir choisi, je crois de plus en plus que je n'aurai rien pu faire d'autre! ce sont les postes et le services que j'ai parfois choisis (ou non d'ailleurs) que j'ai regretté d'avoir accepté!
maintenant à 35 balais, avec presque 15 ans de blouse dans les pattes, je sais où je n'irai plus bosser!!
j'ai subit une tite intervention chir il y a qques mois, et j'ai eu mal pour les filles du service, tellement elles faisaient la gueule et me semblaient epuisées. elles avaient pourtant toutes à la louche moins de 25ans ...
et je me suis dit que je suis quand meme bien mieux dans mon ehpad, meme si on me regarde toujours en coin quand je dis que ça me plait et que je m'eclate vraiment en geriatrie.
pour ma part, j'ai completement largué le technique. hormis les insulines, une IM de temps en temps, une perf ss/cut, un psst d'ulcere, c'est bien tout. mais il y a tellement de relationnel et de relations humaines vraies. il m'arrive tres souvent de m'assoire avec les resident pour leur parler. par exemple, je vais systematiquement au gouter avec eux et je m'assois avec les uns ou les autres. c'est tres convivial et ils adorent qu'on viennent les voir comme de "vrais gens" et pas comme des "patients". autre exemple vecu ce matin, une residente atteinte d'alzheimer, habituellement oppasante et parfois aggressive, était calme et souriante. je me suis posé 15min avec elle. elle m'a montré les photos de ses petits enfants qu'elle reconnaissait pour une fois. 15min de plaisir de la voir etre avec nous et pas dans sa demence. c'est pour ces petits moments que j'adore mon metier!
bref tout ça pour dire qu'il faut parfois se demander ce que l'on recherche vraiment dans ce metier et aller là où peut le trouver!
je suis peut etre un doux reveur idealiste...
Redocioc, j'aurais pu ecrire à ta place ton post tellement je me retrouve dans ce que tu dis. Et ca fait tellement plaisir de voir que je ne suis pas la seule "extraterrestre" (pour les autres...

A la différence de toi, c'est que je ne suis diplomée que depuis 7 mois, j'ai 30 ans et c'est pendant mes etudes que je savais que la technicité n'etait pas tout à fait pour moi. Je bosse aussi en EHPAD et je m'eclate! Je pense un peu aussi au libéral pour "plus tard", pour continuer à soigner des personnes agées.
Je sais que je ne mettrai jamais les pieds en CHU, en service d'urgence et je suis heureuse que beaucoup d'IDE puissent, comme d'autres IDE ne peuvent travailler qu'en geriatrie

Il en faut partout, c'est ça la grande chance de notre diplome!
Infirmière en EHPAD et SLD
Sincèrement j'aime mon boulot. Bien évidemment les conditions de travail sont à revoir et parfois je pète les plombs car certaines situations me mettent en rogne (organisation du service, cadres qui restent statiques, mauvaise foi permanente), mais c'est justement parce que ca me met en rogne que je pense aimer mon métier. Certains de mes collègues ont laissé tombé et on sent leur lassitude. Le métier, le service où ils sont, les ont démotivé. L'avantage de notre diplôme est que l'on peut aller dans des services très différents , ce qui peut remotiver. Rester trop longtemps dans un même service je pense que ca finit pas être lassant, il faut changer pour découvrir d'autres soins, d'autres manières de travailler et d'autres personnes. J'espère avoir le courage de ne pas rester dans un service sous prétexte que je le connais bien et partir au bon moment.
Autre chose, je ne vois pas du tout ce que je pourrais faire d'autres.
Autre chose, je ne vois pas du tout ce que je pourrais faire d'autres.
DTC à gauche
BONJOUR A TOUS
C'est la premiére fois que je poste sur ce sujet, je suis trés étonnée par l'état désabusé de certains, je comprends, que les temps sont durs, moi- même diplomée depuis 15 ans, il y certes des jours où je regrette d'avoir ce boulot -là(j'ai hésité longtemps avec instits!!)Mais je crois que dans tous les jobs il y a des soucis, de la fatigue, du stress...Finalement Je ne regrette pas d'être inf,On a la chance de pouvoir faire plein de métiers avec un diplôme, je ne crois pas qu'il y en beaucoup des boulots qui offre autant le choix, avec en prime des postes vacants.J'ai travaillé 8 ans en chu en neuro 3*8, puis disponibilité pour de l'extra hospitalier, pendant 6 ans , et depuis un an retour au chu en journée (horaire et boulot trop bien!!),mais au vu de ce qu'est devenu l'hopital public, je ne sais pas si je vais avoir envie de retourner en services d'hospitalisation un jour!!Changer de services, de structures, d' habitudes permet d'apprendre de nouvelles choses de se motiver et d'avoir l'impression de faire un autre métier!
Ce n'est pas notre métier qui ne va pas c'est l'hopital qui se transforme et qui devient une administration centrée sur le budget et non plus sur le patient(alors que ce déficit est trés ancien et était prévisible au vu des décisions prises depuis 20 ans)La qualité des soins a nettement diminué, et bientôt notre systeme de santé ressemblera à celu des Etats Unis.Quel dommage, il y a eu trop de gaspillage...
En somme je suis trés contente d'être IDE mais l'hopital public ne me correspond plus...
Je pense que chaque IDE peut trouver la structure qui lui convienne, mais il faut se donner la peine de chercher et prendre parfois des risques
Il est vrai aussi que nous ,soignants, ne faisons pas grand chose pour faire bouger ces conditions déplorables, nous ne nous mobilisons pas , les pourcentages de grévistes de janvier semble signaler que tous va bien chez les IDE.....
Bon j'arrête là mon long discours..
A+
C'est la premiére fois que je poste sur ce sujet, je suis trés étonnée par l'état désabusé de certains, je comprends, que les temps sont durs, moi- même diplomée depuis 15 ans, il y certes des jours où je regrette d'avoir ce boulot -là(j'ai hésité longtemps avec instits!!)Mais je crois que dans tous les jobs il y a des soucis, de la fatigue, du stress...Finalement Je ne regrette pas d'être inf,On a la chance de pouvoir faire plein de métiers avec un diplôme, je ne crois pas qu'il y en beaucoup des boulots qui offre autant le choix, avec en prime des postes vacants.J'ai travaillé 8 ans en chu en neuro 3*8, puis disponibilité pour de l'extra hospitalier, pendant 6 ans , et depuis un an retour au chu en journée (horaire et boulot trop bien!!),mais au vu de ce qu'est devenu l'hopital public, je ne sais pas si je vais avoir envie de retourner en services d'hospitalisation un jour!!Changer de services, de structures, d' habitudes permet d'apprendre de nouvelles choses de se motiver et d'avoir l'impression de faire un autre métier!
Ce n'est pas notre métier qui ne va pas c'est l'hopital qui se transforme et qui devient une administration centrée sur le budget et non plus sur le patient(alors que ce déficit est trés ancien et était prévisible au vu des décisions prises depuis 20 ans)La qualité des soins a nettement diminué, et bientôt notre systeme de santé ressemblera à celu des Etats Unis.Quel dommage, il y a eu trop de gaspillage...
En somme je suis trés contente d'être IDE mais l'hopital public ne me correspond plus...
Je pense que chaque IDE peut trouver la structure qui lui convienne, mais il faut se donner la peine de chercher et prendre parfois des risques
Il est vrai aussi que nous ,soignants, ne faisons pas grand chose pour faire bouger ces conditions déplorables, nous ne nous mobilisons pas , les pourcentages de grévistes de janvier semble signaler que tous va bien chez les IDE.....
Bon j'arrête là mon long discours..
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