Nos cabinets ont-il un avenir ??
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- antoine de lyon
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Nos cabinets ont-il un avenir ??
Depuis quelques semaines, les discussions se focalisent sur la remise en question de nos revalorisations suite aux négociations de l'année dernière...
Les syndicats s'insurgent, à juste titre bien que la convention nationnale prévoyait une clause suspensive liée à la loi de finance de la sécurité sociale, que soit renvoyées aux calandres grecs les augmentations...
Quelle belle idée d'avoir annoncé ce gel alors que les EGOS se sont terminés, que l'exercice libéral même est remis en cause... Quand on lit que le médecin généraliste est le pivot de la prise en charge des patients et que pour une réelle coopération entre IDE et Dc puisse se réaliser de façon étroite et cohérente, seules les maisons médicales sont la solution... Où bien évidemment les IDE seraient salariées et non libérales... Tous les actes AMI réalisés dans ce cadre, les actes AIS laissés aux auxiliaires de vie... Mais que restera-t-il pour l'exercice libéral ? Plus rien !!!
Alors aujourd'hui je m'inquiète, que deviendront nos cabinets si nous n'intervenons pas de façon concrète et efficace pour péréniser notre exerice libéral, sauver notre rôle propre et garder notre indépendance !
Négocier avec le ministère, c'est bien, mais certainement largement perdu d'avance... Je vous laisse juste apprécier la réforme de la carte judiciaire où aucune négociation n'a eu lieu, où plus d'une centaine de tribunaux ont ou vont être fermés dans l'indifférence la plus totale, jusqu'à voir des avocats enchainés jours et nuits pour garder leur travail et une justice de qualité... (cf TGI de Bourgoin Jallieu)
Sur le modèle du système judiciaire, la loi de réforme sur la modernisation du système de santé nous pend largement au nez...
Vous allez me dire que je râle mais que ça n'avance à rien, pour le moment c'est clair ! Mais j'ai aussi une proposition, restée sans réponse de la part de mon propre syndicat (arf).
Pour éviter le pire (en bref sauver notre peau), je pense qu'il faut non pas négocier avec le ministère (peine perdue) mais s'atteler à rencontrer, sensibiliser et convaincre ceux qui votent les lois : les députés.
Combien d'organisations syndicales se sont attelées à la tâche ? aucune...
Pourtant si le projet de loi ne passe pas, s'il n'est pas voté, nous gardons nos acquis..
Et personnellement, je n'ai pas vraiment envie de voir ma plaque déposée pour aller trimer pour des clopinettes dans une maison de santé à la botte des médecins généraliste !!! Et vous ??
Les syndicats s'insurgent, à juste titre bien que la convention nationnale prévoyait une clause suspensive liée à la loi de finance de la sécurité sociale, que soit renvoyées aux calandres grecs les augmentations...
Quelle belle idée d'avoir annoncé ce gel alors que les EGOS se sont terminés, que l'exercice libéral même est remis en cause... Quand on lit que le médecin généraliste est le pivot de la prise en charge des patients et que pour une réelle coopération entre IDE et Dc puisse se réaliser de façon étroite et cohérente, seules les maisons médicales sont la solution... Où bien évidemment les IDE seraient salariées et non libérales... Tous les actes AMI réalisés dans ce cadre, les actes AIS laissés aux auxiliaires de vie... Mais que restera-t-il pour l'exercice libéral ? Plus rien !!!
Alors aujourd'hui je m'inquiète, que deviendront nos cabinets si nous n'intervenons pas de façon concrète et efficace pour péréniser notre exerice libéral, sauver notre rôle propre et garder notre indépendance !
Négocier avec le ministère, c'est bien, mais certainement largement perdu d'avance... Je vous laisse juste apprécier la réforme de la carte judiciaire où aucune négociation n'a eu lieu, où plus d'une centaine de tribunaux ont ou vont être fermés dans l'indifférence la plus totale, jusqu'à voir des avocats enchainés jours et nuits pour garder leur travail et une justice de qualité... (cf TGI de Bourgoin Jallieu)
Sur le modèle du système judiciaire, la loi de réforme sur la modernisation du système de santé nous pend largement au nez...
Vous allez me dire que je râle mais que ça n'avance à rien, pour le moment c'est clair ! Mais j'ai aussi une proposition, restée sans réponse de la part de mon propre syndicat (arf).
Pour éviter le pire (en bref sauver notre peau), je pense qu'il faut non pas négocier avec le ministère (peine perdue) mais s'atteler à rencontrer, sensibiliser et convaincre ceux qui votent les lois : les députés.
Combien d'organisations syndicales se sont attelées à la tâche ? aucune...
Pourtant si le projet de loi ne passe pas, s'il n'est pas voté, nous gardons nos acquis..
Et personnellement, je n'ai pas vraiment envie de voir ma plaque déposée pour aller trimer pour des clopinettes dans une maison de santé à la botte des médecins généraliste !!! Et vous ??
- Bracciano-Galley
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Qui dit maison médicale ne dit pas forcement salariat
On peut aussi monter une maison pluridisciplinaire en étant libéral, je connais quelques IDEl qui l'ont fait, qui se sont investi(e)s dans ce projet, et qui en sont très content(e)s
.
Et d'ailleurs, pourquoi pas être à l'origine même du projet, si le besoin local s'en fait sentir localement (car cela ne concerne que certains secteurs )?
Peut-être que quand les IDE(L) prendront des initiatives en matière de pb de santé publique (et l'accès aux soins en est un), les choses changeront et "on" les regardera moins comme des suiveurs juste bons à salarier.... mais là, je rêve peut-être un peu trop
Donc je vais me coucher
et on reprend cet interessant débat
demain...


Et d'ailleurs, pourquoi pas être à l'origine même du projet, si le besoin local s'en fait sentir localement (car cela ne concerne que certains secteurs )?
Peut-être que quand les IDE(L) prendront des initiatives en matière de pb de santé publique (et l'accès aux soins en est un), les choses changeront et "on" les regardera moins comme des suiveurs juste bons à salarier.... mais là, je rêve peut-être un peu trop

Donc je vais me coucher


Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

- antoine de lyon
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Que penser de cet article alors ?
Lu dans l'infirmière libérale magazine de ce mois ci une mini interview de Yann Bourgueil directeur de recherche à l'IRDES, grande tête pensante de tous les projets concernant les réformes en matière d'organisation du système de santé, grand gourou des petites maisons dans la prairie ou du coin de la rue.
Très inquiétant quand on connait l'influence que peut avoir ce personnage qui se veut incontournable . Les kolkhozes sont pour demain ?
"Les EGOS ont souligné le rôle pivot du médecin généraliste dans les soins de premier recours. Quid des infirmiers ?
YB : Depuis la réforme de 2004, le médecin traitant est, sans ambigüité, au centre du dispositif. Mais il est évident qu'il ne peut pas tout faire tout seul.Si on veut faire de la prévention et assurer la permanence des soins, il faut développer des formes d'organisations collectives, en favorisant notamment le regroupement des professionnels et les délégations de tâches.
Cette réorganisation implique t'elle une remise en question du statut libéral des infirmiers ?
Y B : Les délégations de tâches ne peuvent s'envisager que dans une collaboration étroite entre médecins et infirmières, qui passe par un regroupement sur un même lieu de travail et par l'accès des infirmières aux dossiers médicaux. Cela peut-il se concevoir si ces dernières gardent un statut libéral ? C'est délicat ;Dans les expérimentations menées les infirmières sont salariées, mais c'est une association qui les emploie, et non le médecin, cela permet de surmonter l'écueil de la subordination "
Toujours aussi persuadé que l'exercice libéral perdurera dans ces structures ??? Heuu Personnellement je suis en plein doute !!!
Lu dans l'infirmière libérale magazine de ce mois ci une mini interview de Yann Bourgueil directeur de recherche à l'IRDES, grande tête pensante de tous les projets concernant les réformes en matière d'organisation du système de santé, grand gourou des petites maisons dans la prairie ou du coin de la rue.
Très inquiétant quand on connait l'influence que peut avoir ce personnage qui se veut incontournable . Les kolkhozes sont pour demain ?
"Les EGOS ont souligné le rôle pivot du médecin généraliste dans les soins de premier recours. Quid des infirmiers ?
YB : Depuis la réforme de 2004, le médecin traitant est, sans ambigüité, au centre du dispositif. Mais il est évident qu'il ne peut pas tout faire tout seul.Si on veut faire de la prévention et assurer la permanence des soins, il faut développer des formes d'organisations collectives, en favorisant notamment le regroupement des professionnels et les délégations de tâches.
Cette réorganisation implique t'elle une remise en question du statut libéral des infirmiers ?
Y B : Les délégations de tâches ne peuvent s'envisager que dans une collaboration étroite entre médecins et infirmières, qui passe par un regroupement sur un même lieu de travail et par l'accès des infirmières aux dossiers médicaux. Cela peut-il se concevoir si ces dernières gardent un statut libéral ? C'est délicat ;Dans les expérimentations menées les infirmières sont salariées, mais c'est une association qui les emploie, et non le médecin, cela permet de surmonter l'écueil de la subordination "
Toujours aussi persuadé que l'exercice libéral perdurera dans ces structures ??? Heuu Personnellement je suis en plein doute !!!
- Bracciano-Galley
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antoine de lyon a écrit :Toujours aussi persuadé que l'exercice libéral perdurera dans ces structures ??? Heuu Personnellement je suis en plein doute !!!
Bonjour Antoine

Je ne suis persuadée de rien


Ceci dit, est-ce que nous (les IDE) sommes obligés de faire quelque chose uniquement parce que Monsieur Bourgueil le dit ? Et je pense que c'est tout le fond du pb : nous suivons toujours ce que d'autres décident pour nous
Combien d'IDE ont réellement l'esprit d'entreprise ? Combien ont vraiment l'esprit libéral ? Et cela même chez les IDEL ? Allez, juste pour rire : combien sont prêt(e)s à sacrifier éventuellement quelques augmentations (de misère) pour refuser la subordination et conserver leur liberté ? Tout le pb est là...est-ce que les profession infirmière est une profession qui recherche l'autonomie, l'idépendance professionnelle, la "liberté" ? moi c'est là dessus que j'ai un gros gros doute

Les libéraux représentent aujourd'hui 14,5% des effectifs de la profession. Même chez ceux-ci on lit tous les jours ou presque des histoires de subordination même entre eux, des "jeunes IDEL" en proie à des pbs avec des "vielles IDEL" jouant les mères maquerelles, des IDEL se laissant mener par le bout du nez par des cadres de SSIAD, d'HAD, de MdR, ou encore ces "associations" qui proposent aux IDE de prendre en charge l'administartif, les planning, la recherche de patients, etc, pour leur éviter de "se prendre la tête" avec les conséquences de leur independance, ou encore tous ces pbs de non confraternité qui ne sont que la conséquence d'un manque d'assurance personnelle et/ou professionnelle, etc ?...
Quid de l'affirmation de soi, de l'affirmation de son indépendance pro ? Quid de la confiance en soi et en ses compétences ? quelle image de la profession cela donne-t-il, hormis que cette profession a tout interêt à rester subordonnées à un encadrement ?
Sans compté sur le fait que la profession est largement salariée... et que , comme me disait, il y a peu un syndicaliste CGT sur ce forum, les intérêts des salariés sont fondamentalement différents de ceux des salariés...

Ceci dit, les syndicats de libéraux n'ont pas plus defendu cette autonomie


D'autre part, regardons-nous un peu : qu'avons nous developpé au niveau professionnel pour gagner cette autonomie ? Je lisais tantôt sur ce forum qu'il etait temps de prendre conscience de notre importance et de nos qualifications si l'on ne voulait pas voir notre metier démantelé au profit d'autres professions. Certes, mais prendre conscience n'est pas suffisant. Une profession gagne en autonomie et en reconnaissance ( l'un allant de pair avec l'autre) si elle développe ses propres connaissances. Est-ce que la profession infirmière l'a vraiment fait ? A-t-elle vraiment chercher à le faire ? Sur quoi aujourd'hui pouvons-nous nous baser pour affirmer que nous pouvons être une profession indépendante ? quelles recherches , quels ecrits sur notre savoir, quelles connaissances propres à la profession pouvont nous mettre en avant ? Nous n'avons même pas été foutu d'enseigner l'exercice libéral et ses spécificités en IFSI....
Donc je crains que ce qui se profile de plus en plus ne soit que le fruit de nos propres comportements . Comportement + etat d'esprit salariés = salariat
Alors quel choix à faire ? conserver quoi ? 5% à peine d'une profession qui veut vraiment rester autonomone , alors que 95% n'ont aucun besoin de liberté ? le choix sera vite fait ...
Ceci dit, soyons clairs : je suis libérale dans l'âme


Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

- antoine de lyon
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Salut Flog,
Mais tu prêches un convaincu cela dit, même si Mr BOURGUEIL ne détient pas la parole divine son discours est très révélateur de la politique actuelle...
Comment faire pour ne pas suivre ce qu'on nous impose ?? La grève ? Elle est actuellement en cours
mais personne ne la fait, personne n'a envie de perdre de sa clientèle au risque de se les faire piquer par les autres !!! (cela dit je pense pas que ça soit la solution que de faire la grève) Du coup rien ne se passe.
Etre syndiqué pour être protégé ? C'est ce que je pensais mais après m'être acquité de 160€ de cotisation, je ne suis averti qu'au compte goutte de l'actualité (encore ça... suffit d'avoir un accès au net et voilà) mais surtout je n'ai aucun info sur ce que fait ledit syndicat...
Avec mon associée nous proposons un parti politque infirmier
heuu je sais c'est pas très drôle !!
Laisser tomber les augmentations ?? Personnellement grapiller quelques picaillons comme l'année dernières je m'en passe et largement si c'est pour assurer la défense de notre avenir libéral !! D'autant plus que tous les syndicats s'insurgent contre la blocage des augmentations alors que la conventions de l'année dernière prévoyait pourtant bien la close suspensive liée à la loi de finance (ça parait logique de toute façon).
Et comme je l'ai dit plus haut, il est beaucoup plus facile de réformer pénard en focalisant les attentions sur un autre problème !!! Plus ils s'acharneront sur les augentations, moins ils nous défendront sur le reste, alors on sera très content, on aura quelques centimes de plus sur les actes, la belle affaire, faudra bien les économiser, quand l'exercice libéral n'existera plus on aura au moins ça dans notre bas de laine !!
J'ai envoyé un email à tous les syndicats libéraux pour proposer une sensibilisations des députés à notre cause, je te laisse imaginer le nombre inimaginable de réponse que j'ai reçu : pas l'ombre d'une !!!
Quant à la gestion des cabinets par certain(e)s IDEL en effet c'est pas forcement la joie ! Nous sommes quelque sorte des micro-entreprises, et tout ça se gère, rationaliser nos agendas, rentabiliser aussi notre travail... Mais bon je suis pas persuadé que la pérénisation de l'exercice libéral se joue sur la gestion individuelle des cabinets. Par contre iniaginable qu'un(e) passe par une association pour gérer ses appels entrants !! France télécom a pourtant tout prévu pour nous : le transfert d'appel, et personnellement je fais bien la secrétaire :p
En revanche, tu dis que les IFSI n'abordent pas la question libérale, c'est pas tout à fait exact, effectivement je n'ai jamais eu le moindre cours sur le monde libéral mais certains IFSI à Lyon prévoit en 3ème année l'intervention d'IDEL ! donc.. ne généralisons pas mais y'a espoir !!!
Pour la guéguerre entre les "jeunes" et les "vieux", pas besoin d'être IDEL pour vivre ça... Je me souviens du temps où je bossais en service, il y a toujours eu la guerre entre jeune/vieux, temps plein/temps partiel, mariés/célibataires, "j'ai des marmots"/"j'en ai pas"... Et c'est comme ça dans toutes les professions j'en ai bien peur...
Salariés de la sécu ??? La sécu est un créantier mais pas un employeur lol
Non prendre conscience ça sert pas à grand chose, j'ose imaginer que nous avons tous pris conscience de notre compétence sinon heuu faut se faire un peu de soucis !! En revanche un engagement fort dans l'Ordre est aussi important pour justement préserver notre importance et notre qualité. Sur quoi se baser pour affirmer que nous pouvons être une profession indépendante ? Personnellement (peut-être naïvement) je crois que c'est sur l'Ordre que nous pourrons nous baser !
Combien de libéraux pourront retourner au système salariale ?? Pour ma part c'est hors de question, impossible, inimaginable !!! Avec mon associée nous en sommes à réfléchir à un plan B en cas de "coulage libéral massif"... Et si 95% n'ont besoin de liberté il faut laisser respirer les 5% restant !!
D'ailleurs si quelqu'un a une très bonne idée de plan B concret je suis preneur
P.S. : après avoir ré-écrit ce message deux fois suite à des plantages répétitifs, je n'ai plus le courage de relire et m'excuse plâââââââtement des fôtes d'aurtografe qui se seraient glissées ici et là (pardon zencore merki)
Mais tu prêches un convaincu cela dit, même si Mr BOURGUEIL ne détient pas la parole divine son discours est très révélateur de la politique actuelle...
Comment faire pour ne pas suivre ce qu'on nous impose ?? La grève ? Elle est actuellement en cours

Etre syndiqué pour être protégé ? C'est ce que je pensais mais après m'être acquité de 160€ de cotisation, je ne suis averti qu'au compte goutte de l'actualité (encore ça... suffit d'avoir un accès au net et voilà) mais surtout je n'ai aucun info sur ce que fait ledit syndicat...
Avec mon associée nous proposons un parti politque infirmier

Laisser tomber les augmentations ?? Personnellement grapiller quelques picaillons comme l'année dernières je m'en passe et largement si c'est pour assurer la défense de notre avenir libéral !! D'autant plus que tous les syndicats s'insurgent contre la blocage des augmentations alors que la conventions de l'année dernière prévoyait pourtant bien la close suspensive liée à la loi de finance (ça parait logique de toute façon).
Et comme je l'ai dit plus haut, il est beaucoup plus facile de réformer pénard en focalisant les attentions sur un autre problème !!! Plus ils s'acharneront sur les augentations, moins ils nous défendront sur le reste, alors on sera très content, on aura quelques centimes de plus sur les actes, la belle affaire, faudra bien les économiser, quand l'exercice libéral n'existera plus on aura au moins ça dans notre bas de laine !!

J'ai envoyé un email à tous les syndicats libéraux pour proposer une sensibilisations des députés à notre cause, je te laisse imaginer le nombre inimaginable de réponse que j'ai reçu : pas l'ombre d'une !!!

Quant à la gestion des cabinets par certain(e)s IDEL en effet c'est pas forcement la joie ! Nous sommes quelque sorte des micro-entreprises, et tout ça se gère, rationaliser nos agendas, rentabiliser aussi notre travail... Mais bon je suis pas persuadé que la pérénisation de l'exercice libéral se joue sur la gestion individuelle des cabinets. Par contre iniaginable qu'un(e) passe par une association pour gérer ses appels entrants !! France télécom a pourtant tout prévu pour nous : le transfert d'appel, et personnellement je fais bien la secrétaire :p
En revanche, tu dis que les IFSI n'abordent pas la question libérale, c'est pas tout à fait exact, effectivement je n'ai jamais eu le moindre cours sur le monde libéral mais certains IFSI à Lyon prévoit en 3ème année l'intervention d'IDEL ! donc.. ne généralisons pas mais y'a espoir !!!
Pour la guéguerre entre les "jeunes" et les "vieux", pas besoin d'être IDEL pour vivre ça... Je me souviens du temps où je bossais en service, il y a toujours eu la guerre entre jeune/vieux, temps plein/temps partiel, mariés/célibataires, "j'ai des marmots"/"j'en ai pas"... Et c'est comme ça dans toutes les professions j'en ai bien peur...
Salariés de la sécu ??? La sécu est un créantier mais pas un employeur lol
Non prendre conscience ça sert pas à grand chose, j'ose imaginer que nous avons tous pris conscience de notre compétence sinon heuu faut se faire un peu de soucis !! En revanche un engagement fort dans l'Ordre est aussi important pour justement préserver notre importance et notre qualité. Sur quoi se baser pour affirmer que nous pouvons être une profession indépendante ? Personnellement (peut-être naïvement) je crois que c'est sur l'Ordre que nous pourrons nous baser !
Combien de libéraux pourront retourner au système salariale ?? Pour ma part c'est hors de question, impossible, inimaginable !!! Avec mon associée nous en sommes à réfléchir à un plan B en cas de "coulage libéral massif"... Et si 95% n'ont besoin de liberté il faut laisser respirer les 5% restant !!

D'ailleurs si quelqu'un a une très bonne idée de plan B concret je suis preneur

P.S. : après avoir ré-écrit ce message deux fois suite à des plantages répétitifs, je n'ai plus le courage de relire et m'excuse plâââââââtement des fôtes d'aurtografe qui se seraient glissées ici et là (pardon zencore merki)
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antoine de lyon a écrit :Salut Flog,
Mais tu prêches un convaincu cela dit, même si Mr BOURGUEIL ne détient pas la parole divine son discours est très révélateur de la politique actuelle...
Comment faire pour ne pas suivre ce qu'on nous impose ??
la question, Antoine, est surtout : est-ce que la majorité des professionnels a vraiment envie de ne pas suivre ce qu'on veut leur imposer ?

Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

- antoine de lyon
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flog a écrit :la question, Antoine, est surtout : est-ce que la majorité des professionnels a vraiment envie de ne pas suivre ce qu'on veut leur imposer ?
Je pense que si la marche à suivre est la perte pure et simple de leur mode d'exercice, j'ose espérer que la très grande majorité se montrera pugnace dans la défense tout simplement de leur gagne pain !
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j'aimerais avoir autant d'espoir que toi
mais peut-être que j'observe depuis trop longtemps cette profession. Oui c'est sur certains, certaines, se batteront
... mais d'autres ... tu sais, y'en a un paquet qui "pose leur plaque" par défaut : parce que leur mari (ou femme, mais c'est plus rare) a été muté, parce que ça les fait iech de chercher du boulot sur leur nouveau lieu de vie, parce que c'est un "appoint" de revenus, etc... Tous ceux (celles) là ne se batteront pas si on leur propose de faire le même job avec les avantages du salariat. Je ne sais pas si tu as lu la courte étude socio que j'ai mise à la fin de ce topic, elle est interessante sur les motivations à faire du libéral
.
Ceci dit, la suppression du secteur libéral pour les infirmières va bien au-delà du microcosme IDEL. Il s'agirait d'une réelle régression pour toute la profession. Mais là aussi, est-ce que cela interpelle vraiment les infirmiers quelque soit leur mode d'exercice ? est-ce que ça interpelle les etudiants ? On pourrait penser que la suppression d'une liberté d'exercice, même si ce n'est qu'une liberté potentielle qu'on ne prendra peut-être jamais pendant toute sa carrière, pourrait solidariser toute la profession, afin de défendre ses avantages acquis..... mais même pô
la majorité de la profession s'en tamponne
Certains te diront : "tant mieux , cela reduira un peu la pénurie de notre secteur", d'autres diront "pfff de toute façon, moi je veux pas faire du libéral", et peut-être même que quelques syndicalistes salariés te diront " de toute façon, nos interêts sont "fondamentalement opposés"
....
Alors que faire ? on peut toujours rêver, faire des plans sur la comête, envisager des "actions" (y'a pas que la grève... ) , mais pour cela faudrait des leaders, des vrais
et cette profession en manque terriblement....
Alors comme beaucoup, je place encore quelques espoirs dans l'Ordre Infirmier.... tout en faisant brûler un cierge pour qu'il ne soit pas déjà trop tard
...
Bon, à me relire, je me rends compte que je ne sus pas vraiment optimiste sur ce post
, ça doit être un fond de fatigue..je vais donc allez faire dormir les yeux
Ps : ce serait bien que nous ne soyons pas que deux à discuter de ce sujet brûlant



Ceci dit, la suppression du secteur libéral pour les infirmières va bien au-delà du microcosme IDEL. Il s'agirait d'une réelle régression pour toute la profession. Mais là aussi, est-ce que cela interpelle vraiment les infirmiers quelque soit leur mode d'exercice ? est-ce que ça interpelle les etudiants ? On pourrait penser que la suppression d'une liberté d'exercice, même si ce n'est qu'une liberté potentielle qu'on ne prendra peut-être jamais pendant toute sa carrière, pourrait solidariser toute la profession, afin de défendre ses avantages acquis..... mais même pô



Alors que faire ? on peut toujours rêver, faire des plans sur la comête, envisager des "actions" (y'a pas que la grève... ) , mais pour cela faudrait des leaders, des vrais

Alors comme beaucoup, je place encore quelques espoirs dans l'Ordre Infirmier.... tout en faisant brûler un cierge pour qu'il ne soit pas déjà trop tard

Bon, à me relire, je me rends compte que je ne sus pas vraiment optimiste sur ce post


Ps : ce serait bien que nous ne soyons pas que deux à discuter de ce sujet brûlant

Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

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flog a écrit :Bon, à me relire, je me rends compte que je ne sus pas vraiment optimiste sur ce post![]()
heu.... oui c'est vrai !
je commence un léger syndrome d'angoisse rien qu'en te lisant !

flog a écrit :Ps : ce serait bien que nous ne soyons pas que deux à discuter de ce sujet brûlant
ben alors j'interviens !

Depuis dix ans que je suis infirmier , j'ai toujours entendu des collègues dire "je pourrais pas être libérale", "je préfère être salariée"...
être libéral, c'est un état d'esprit
tout le monde n'aime pas être son "propre patron"
je constate que beaucoup d'IDE préfèrent être dirigées
sans vouloir faire de mysoginie (loin de moi cette idée

pas taper : je m'explique :
pour une ide, faut aller chercher les enfants à l'école et les faire gouter puis les devoirs , faire les courses, le ménage, à manger...ça fait pas mal de travail...surtout si môssieur met les pieds sous la table quand il rentre du boulôt...
donc elle préfère être salariée et laisser les soucis à l'hôpital parce que si , en plus, elle faisait un horaire coupé plus la paperasse à la maison ,les coups de téléphone des patients ...
catastrophe !
c'est pour ça aussi qu'il y a peu de mobilisation : ce n'est pas qu'elles s'en foutent mais c'est qu'elles n'ont pas le temps !
Deuxième problème majeur à mon avis : le pouvoir des médecins dans tout ce qui concerne la politique de santé en France
tout est fait en fonction d'eux ( sans vouloir faire de l'anti doc)
chaque fois qu'il y a une décision restrictive , elle concerne les IDE (blocage des tarifs, restriction des quotas de soins, restriction d'installation dans les zones trop peuplées en ide...etc...)
et puis maintenant voilà qu'on veut plus qu'elles soient libérales !
ben ouais ,quoi ! elles font chier : elles coutent trop chèr !
tout ça au nom de la sacro sainte économie de la sécu
mon

et en même temps , on nous dit que le médecin est le centre du système de santé et que la consultation va augmenter d'1 euro et passer à 23 euros !
(la dernière augmentation date de juillet et était aussi de 1 euro)
j'aimerais bien savoir combien cette mesure va coûter à la sécu ...
L'urinal : parce que vous le vallez bien !
Sans Haldol , la fête est plus folle !
Sans Haldol , la fête est plus folle !
- antoine de lyon
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Jusque, nous avons fait une sorte de "constat", mais concrètement, quelqu'un aurait-il une idée judicieuse (hors la grève, merci les syndicats on a vu que c'était impossible à mettre en place) pour sauver nos cabinets ?
Je pensais à la piste parlementaire mais tout seul ça va être dur (quoique !!)...
Personnellement nous en sommes dans le notre à nous renseigner sur des activités autres que les soins pour gagner notre croute !! (heuu j'ai testé pour vous l'hypnose éricksonienne... la formation que j'ai suivie n'était qu'une mascarade de cours... et par la suite j'avais tout un lot de gens très bizarres au cabinet, donc je conseille de trouver autre chose
)
Je pensais à la piste parlementaire mais tout seul ça va être dur (quoique !!)...
Personnellement nous en sommes dans le notre à nous renseigner sur des activités autres que les soins pour gagner notre croute !! (heuu j'ai testé pour vous l'hypnose éricksonienne... la formation que j'ai suivie n'était qu'une mascarade de cours... et par la suite j'avais tout un lot de gens très bizarres au cabinet, donc je conseille de trouver autre chose

la fin du libéral inf?
Personnellement , je suis tellement incapable de l'imaginer que je n'ai jamais réfléchi à la question! Je n'arrive carrément pas à l'envisager. Parce que quand on a mis le pied dedans c'est vachement bon! Même si être son propre patron est parfois un peu lourd , j'y trouve plus d'avantages que d'inconvénients à ce métier. Mais c'est que vous me feriez peur ...
Alors personnellement , si il faut se battre , ben je serais là , mais pour l'instant j'a aucune idée du comment !
A part mobiliser mes troupes de patient , qui savent bien quand ils comparent nos povres IDE à l'hôpital , avec nous que , si on est plus ... c'est qu'on est moins stressées , moins écrasées par la hierarchie , moins...plus libres quoi. Ils n'auront pas envie qu'on redeviennent comme çà , et vu comment ils se mobilisent déjà quand nous faisons une action dans la commune , ils nous aideront.
Alors personnellement , si il faut se battre , ben je serais là , mais pour l'instant j'a aucune idée du comment !
A part mobiliser mes troupes de patient , qui savent bien quand ils comparent nos povres IDE à l'hôpital , avec nous que , si on est plus ... c'est qu'on est moins stressées , moins écrasées par la hierarchie , moins...plus libres quoi. Ils n'auront pas envie qu'on redeviennent comme çà , et vu comment ils se mobilisent déjà quand nous faisons une action dans la commune , ils nous aideront.
- antoine de lyon
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Re: la fin du libéral inf?
calou1 a écrit :Personnellement , je suis tellement incapable de l'imaginer.
Voilà le véritable problème... Personne ne pense que c'est réalisable, beaucoup ne sont pas informés de ce qui se passe... Je ne parle pas forcement des maisons médicales pluri-disciplinaire, ça encore... bien qu'à la longue il s'agit tout de même d'un salariat des IDE par les médecins... C'est très clairement dit "si le médecin peut faire le travail d'une infirmière, il peut la SALARIER..." (synthèse des EGOS...)
Mais plus que ces maisons, c'est la politique d'incitation à développer les structures style SSIAD, HAD, ... en pronant des économies substantielles...
Ca me fait doucement rire car si on prend l'exemple des HAD où les soins sont sous-traités aux IDEL, avec une majoration de 10% en gros de nos honoraires prévus par la NGAP du fait de l'augmentation de taxe URSSAF de ces soins considérés non conventionnés et donc pour lesquel l'indémnisation au titre du conventionnement est laissé à la charge de IDEL (en gros passage d'une taxe à 1 à 9% j'ai plus les chiffres exacts en tête mais c'est l'ordre de grandeur...), ces structures même en payant une surcote des honoraires arrivent à garder de quoi payer leurs employés (cadres, administratifs, ....) et leur taxe...
Sachant qu'une IDE salariée dans cette structure ne touche pas ce que nous avons en honoraires (normal, nous avons à payer nos charges d'environ 60% sur le montant touchés), comme dignement parler d'économies ???
Ca montre bien que la prise en charge par l'IDEL est carrement moins lourde que celle d'un patient par une structure de ce genre et aussi l'abération de ce qu'ils veulent nous faire croire... Qu'une IDEL coute plus cher qu'une prise en charge dans une structure en réseau !!!!!
Arf, je commence à être dégouté de tout ça, c'est le pot de fer contre le pot de terre, et si j'ai encore un peu d'espoir dans l'intervention que Monsieur ELVIRA (président ONSIL) auprès du président SARKOZY suite à la lettre morte qu'il a envoyé à l'autre qui nous sert de ministre de la santé... Je me dis que, très honnêtement, les libéraux, on est TRES MAL BARRE !!
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Re: la fin du libéral inf?
si! si! y'a bien économies mais ce sont des économies p/ à une hospitalisation classiqueantoine de lyon a écrit :calou1 a écrit :Personnellement , je suis tellement incapable de l'imaginer.
Voilà le véritable problème... Personne ne pense que c'est réalisable, beaucoup ne sont pas informés de ce qui se passe... Je ne parle pas forcement des maisons médicales pluri-disciplinaire, ça encore... bien qu'à la longue il s'agit tout de même d'un salariat des IDE par les médecins... C'est très clairement dit "si le médecin peut faire le travail d'une infirmière, il peut la SALARIER..." (synthèse des EGOS...)
Mais plus que ces maisons, c'est la politique d'incitation à développer les structures style SSIAD, HAD, ... en pronant des économies substantielles...
Ca me fait doucement rire car si on prend l'exemple des HAD où les soins sont sous-traités aux IDEL, avec une majoration de 10% en gros de nos honoraires prévus par la NGAP du fait de l'augmentation de taxe URSSAF de ces soins considérés non conventionnés et donc pour lesquel l'indémnisation au titre du conventionnement est laissé à la charge de IDEL (en gros passage d'une taxe à 1 à 9% j'ai plus les chiffres exacts en tête mais c'est l'ordre de grandeur...), ces structures même en payant une surcote des honoraires arrivent à garder de quoi payer leurs employés (cadres, administratifs, ....) et leur taxe...
Sachant qu'une IDE salariée dans cette structure ne touche pas ce que nous avons en honoraires (normal, nous avons à payer nos charges d'environ 60% sur le montant touchés), comme dignement parler d'économies ???

Ca montre bien que la prise en charge par l'IDEL est carrement moins lourde que celle d'un patient par une structure de ce genre et aussi l'abération de ce qu'ils veulent nous faire croire... Qu'une IDEL coute plus cher qu'une prise en charge dans une structure en réseau !!!!!
Ce qu'il faut surtout c'est arriver à le démontrer sur le papier, chiffres à l'appui, en tenant compte des avantages et inconvenients des deux modes de prises en charge...car ce qui est surtout reproché aux soins de ville , ce n'est pas leur prix (très compétitif) mais le fait qu'on ne peut les anticiper pour eux un budget de façon certaine . D'où les idées actuelles de passer par une système de rémunération par capitation : c'est à dire grosso-modo que les professionnels de santé libéraux recevront une "enveloppe soins" par patient (au moins pour les ALD et autres "chroniques" et devront se debrouiller avec (un peu comme cela s'est passé avec les IDEL inclus dans le forfait soins des EHPAD). Mais cela pose d'autres pb : qui reçoit l'enveloppe ? ...là c'est parti pour que ça soit le médecin traitant. Du coup, est-ce que celui qui reçoit l'enveloppe aura interêt à prescrire des soins par d'autres professions de santé, puisqu'alors il devra oter ses soins de sa propre rémunération ? d'où l'idée de salarier les petites IDEL (cela sera alors plus simple à gérer pour les médecins "capiteurs" et leur coutera peut-être moins cher...) C'est vrai, cela resoud en partie le pb de budgets prévisionnels pour les soins de ville, puisqu'on pourra à l'avance savoir à peu près combien sera debourser annuellement, au moins pour les ALD et autres patients "couteux" mais ce sera au détriment du libéral pour les IDE...
Ton idée de lobbying auprès des politiques est une bonne idée. Par contre il faut faire ça avec des dossiers chiffrés, des études etc. en incluant le poids economique des libéraux pour les collectivités territoriales (on paye une taxe pro, non ?

Et puis je pense qu'il faut arrêter de se considérer comme des bonnes soeurs





En fait le pb pour les IDEL est le même que pour les IDE salariés : on râle beaucoup sur nos conditions de travail, nos revenus, notre manque de reconnaissance, etc, mais pour autant on n'est pas prêt de laisser tomber notre statut de saint(e)s...
Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

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Re: la fin du libéral inf?
flog a écrit :Ton idée de lobbying auprès des politiques est une bonne idée. Par contre il faut faire ça avec des dossiers chiffrés, des études etc. en incluant le poids economique des libéraux pour les collectivités territoriales (on paye une taxe pro, non ?).
Maintenant comment trouver des chiffres précis et fiables ? Vers qui se tourner pour les avoir ?
Si j'ai tout ça, j'en fais mon affaire de contacter tous les députés de l'opposition (si on s'attaque la majorité c'est pas gagné dans un premier temps)...
Il y quelques années j'ai eu à faire la même démarche mais pour débloquer un dossier personnel, ça avait été bigrement efficace... A l'échelle d'une branche professionnelle je ne sais pas si c'est une bonne idée mais je me dis que nous n'avons rien à perdre, sauf du temps !
flog a écrit : les cabinets IDEL sont des entreprises, ce sont des TPE et si l'UNAPL semble peu prompte à defendre les IDEl, il existe d'autres syndicats de defense des PME PMI et TPE.
Peut-être faudrait-il arrêter de se la jouer seul dans notre coin et recherche de l'aide partout où l'on peut la trouver.
Voilà une bonne idée... Je n'y avais pas du tout pensé... Arf et si on faisait un syndicat pour ceux qui ne veulent plus de ce que proposent les autres syndicats ?

flog a écrit : La dernière fois que j'ai osé dire à l'ONSIL que nous etions des entreprises, quelques cadres nationaux m'ont allumé grave![]()
![]()
Arf heuu On le fait quand notre nouveau groupement d'IDEL prêts à tout pour se sortir de l'ornière ???
flog a écrit : on n'est pas prêt de laisser tomber notre statut de saint(e)s...
QUI EST PRET A CESSER DE FAIRE LA SAINTE SUR CE SITE ??

En fait je ris jaune parce que la situation est vraiment inquiétante et le soir, j'ai du mal à dormir en me disant qu'il faut que je me bouge pour aider les autres à nous défendre, mais lorsque je lis les actualités des différents syndicats sur leurs sites, je me prends à penser que ça ne servira pas à grand chose.. donc heuu faut trouver une solution alternative, novatrice et efficace (l'Ordre ?? peut-être mais j'y crois pas trop)
- antoine de lyon
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Re: la fin du libéral inf?
Je rajouterais aussi un point...
Quid de nos cotisations retraite ?? Car si une très nette diminution voire l'arrêt de l'activité infirmière libérale intervient, que va devenir la CARPIMKO ?? Quel va-t-être l'impact sur la couverture prévoyance de l'ensemble des professions paramédicales ?
Quid de nos cotisations retraite ?? Car si une très nette diminution voire l'arrêt de l'activité infirmière libérale intervient, que va devenir la CARPIMKO ?? Quel va-t-être l'impact sur la couverture prévoyance de l'ensemble des professions paramédicales ?