L'Ordre national Infirmier : Qu'en est-il ?
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Re: DEUX CASQUETTES ET ALORS ?
Page 7 de ce topic vous affirmiez:
Page 9, vous vous justifiez:
Encore une fois, le problème n'est pas que vous apparteniez ou pas à un syndicat, mais que jusqu'à hier, vous le niez. Et également d'être un responsable du SNPI.
Je vous laisse à vos contradictions internes.
Le PS qui lui est contre l'ONI?
Je résume:
-Vous appartenez à un syndicat pro ordre qui est en train de fusionner avec un syndicat anti ordre.
-Vous appartenez à un parti politique qui a toujours lutté contre les structures ordinales (se souvenir des 101 propositions de Mitterrand). Et voir la position du député Catherine Genisson lors du vote sur l'ONI.
Ca deviens complexe.
Dans un article de Capital que vous avez vous même cité, sur le topic précédent de l'ordre, il y est affirmé que SUD n'a jamais été la courroie de transmission de la LCR (comme la CGT et le PC autrefois).
Vous infirmez donc une info que vous avez vous même donné?
Le sujet?
Mais nous sommes en plein dedans.
Amusant.
Le SNPI est l'émanation de la CFE-CGC.
Dois je vous rappeler ce que signifie ce sigle?
Pour ceux qui l'ignorerai:
Et donc maintenant vous attaquez les cadres alors que votre organisation syndicale s'en prétend l'émanation???
Vous moqueriez vous?
brivady f a écrit :Vous osez une affirmation qui est loin d'être.Pour un responsable du SNPI
Page 9, vous vous justifiez:
brivady f a écrit :Je tiens a apporter quelques précisions que j'ai fourni a mes collégues lors de la premiere réunion de l'ordre.
Je suis adhérent et participant à un syndicat, ceci pour la défense des conditions de travail, des salaires.
Encore une fois, le problème n'est pas que vous apparteniez ou pas à un syndicat, mais que jusqu'à hier, vous le niez. Et également d'être un responsable du SNPI.
Je vous laisse à vos contradictions internes.
brivady f a écrit :POur info, Mrs de Sud, j'ai fait parti de vos adhérent il y a quelques années, et j'ai quitté votre organisation car j'étais contre cette politique du non à tout et du refus des réforme. Je n'ai jamais voulu mélanger engagement politique et syndicalisme (je suis membre du PS), et ce n'est pas aujourd'hui que je vais commencer a mélanger engagement syndicalisme et ordre.
Le PS qui lui est contre l'ONI?
Je résume:
-Vous appartenez à un syndicat pro ordre qui est en train de fusionner avec un syndicat anti ordre.
-Vous appartenez à un parti politique qui a toujours lutté contre les structures ordinales (se souvenir des 101 propositions de Mitterrand). Et voir la position du député Catherine Genisson lors du vote sur l'ONI.
Ca deviens complexe.
brivady f a écrit :Les rapports LCR et SUD sont très fusionnels ?.
Dans un article de Capital que vous avez vous même cité, sur le topic précédent de l'ordre, il y est affirmé que SUD n'a jamais été la courroie de transmission de la LCR (comme la CGT et le PC autrefois).
Vous infirmez donc une info que vous avez vous même donné?
brivady f a écrit :Ma conviction personnelle est à la source de mon engagement pour l'ordre, et non ma conviction syndicale.
Je suis élu à l'ordre à titre PERSONNEL et non syndical. Qu'on se le dise, et que ce topic se recentre sur le débat et le sujet de ce topic (qui fonctionne moins bien depuis le retour de la propagande anti ordre).
Le sujet?
Mais nous sommes en plein dedans.
brivady f a écrit :Une chose est sure : l'ordre est là, maintenant il faut qu'il fonctionne et ne profite qu'à une seule chose : LA PROFESSION INFIRMIERE, et ceci est mon engagement.
Je ne souhaite pas que les conseils régionaux et nationaux soient ligotés par des cadres sup, IDE généraux et privés. Il faut que des hommes et des femmes IDE de terrain soient présent et participent aux décisions prises pour LA PROFESSION INFIRMIERE, en consultant les départements.
Amusant.
Le SNPI est l'émanation de la CFE-CGC.
Dois je vous rappeler ce que signifie ce sigle?
Pour ceux qui l'ignorerai:
Confédération française de l'encadrement - Confédération générale des cadres (CFE-CGC)
Et donc maintenant vous attaquez les cadres alors que votre organisation syndicale s'en prétend l'émanation???
Vous moqueriez vous?
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La double peine ce sont les syndicats qui nous l'imposent.
Tout votre fonctionnement est pris en charge.
Des détachements syndicaux aux locaux qu'on met à votre disposition.
A vos frais de transports pris en charge.
et j'en passe.
A qui ferez vous croire que nous ne cotisons pas de force pour financer ce grand barnum.
Oui, ça passe sur la ligne budgétaire des dépenses sociales d'une entreprise.
Après vous pourrez venir nous faire la leçon à propos d'une cotisation annuelle qui ne dépassera 20% d'une cotisation syndicale.
Il y a 10000 permanents à la CGT toute entreprises confondues (c'est un journal libertaire qui l'écrit).
Rien qu'à la sncf ils sont plus de 575 détachés syndicautx sur toute la france.
L'état consacre chaque année 600 millions d'euros à la vie syndicale.
source : http://endehors.org/news/le-financement-des-syndicats
quotidien anarchiste. Loin d'être pro patronal; thierry84, sud montperrin et sergent poivre et sel.
et c'était en 2000. Je n'ose pas imaginer les montants aujourd'hui.
Vous coûtez chers à la sociétè messieurs alors cessez de VOMIR sur l'ONI.
Tout votre fonctionnement est pris en charge.
Des détachements syndicaux aux locaux qu'on met à votre disposition.
A vos frais de transports pris en charge.
et j'en passe.
A qui ferez vous croire que nous ne cotisons pas de force pour financer ce grand barnum.
Oui, ça passe sur la ligne budgétaire des dépenses sociales d'une entreprise.
Après vous pourrez venir nous faire la leçon à propos d'une cotisation annuelle qui ne dépassera 20% d'une cotisation syndicale.
Il y a 10000 permanents à la CGT toute entreprises confondues (c'est un journal libertaire qui l'écrit).
Rien qu'à la sncf ils sont plus de 575 détachés syndicautx sur toute la france.
L'état consacre chaque année 600 millions d'euros à la vie syndicale.
source : http://endehors.org/news/le-financement-des-syndicats
quotidien anarchiste. Loin d'être pro patronal; thierry84, sud montperrin et sergent poivre et sel.
et c'était en 2000. Je n'ose pas imaginer les montants aujourd'hui.
Vous coûtez chers à la sociétè messieurs alors cessez de VOMIR sur l'ONI.
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Je vois que vous écartez soigneusement certains arguments qui vous dérangent.
Je me répète donc:
Je me répète donc:
[/quote]SUD Montperrin a écrit :Ce qui me permet d'intervenir pour rappeler la position de SUD. Les syndicats doivent vivre de leurs cotisations et non d'une subvention publique.
C'est pourquoi nous sommes contre le projet de loi actuel sur le financement des syndicats.
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si vous avez 2 minutes, consacrez les à l'article sur le financement des syndicats du journal l'en dehors, journal anarchiste donc loin d'être pro patronal.
http://endehors.org/news/le-financement-des-syndicats
Ils nous font la leçon mais qu'ils se regardent d'abord dans une glace pour voir s'il leur renvoie une belle image.
http://endehors.org/news/le-financement-des-syndicats
Ils nous font la leçon mais qu'ils se regardent d'abord dans une glace pour voir s'il leur renvoie une belle image.
- antoine de lyon
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Si on accordait un peu moins d'importance à ces débats pas bien élevés, on pourrait avancer dans les bonnes idées, ça changerait du militantisme syndical qui ne sait dire que "je suis contre je suis contre je suis contre" sans rien proposer, quel bel esprit de constructivité !!!
Le plus simple reste de ne pas leur répondre, sans quoi c'est entrer dans leur jeu niveau bac à sable
Le plus simple reste de ne pas leur répondre, sans quoi c'est entrer dans leur jeu niveau bac à sable
[/quote]SUD Montperrin a écrit :Je vois que vous écartez soigneusement certains arguments qui vous dérangent.
Je me répète donc:SUD Montperrin a écrit :Ce qui me permet d'intervenir pour rappeler la position de SUD. Les syndicats doivent vivre de leurs cotisations et non d'une subvention publique.
C'est pourquoi nous sommes contre le projet de loi actuel sur le financement des syndicats.
Pour le bureaucrate syndical...
Il s'agit avant tout de s'appuyer sur les tensions sociales existantes pour démontrer à ses interlocuteurs étatiques ou patronaux que son organisation est capable à la fois de souffler le vent de !a contestation sociale (ce qui arrive souvent dans des moments de calme plat, sous la forme de journées d'action ou de déclarations enflammées dans les médias) et de contrôler les débordements une fois la contestation enclenchée. Sa crédibilité aux yeux des patrons dépend en effet de sa capacité à tenir les brides de la contestation chaque fois que la tension monte, que les mouvements se développent. Le problème principal de cette figure sociale est de profiter aussi bien des tensions que du calme social pour inscrire son organisation dans le paysage institutionnel du pays (et maintenant de l'Europe), en obtenant pour elle des pouvoirs et des droits en tant qu'institution. Le pouvoir de gestion obtenu par les syndicats institutionnels à la tête de divers organismes relevant de la protection sociale au sens large (Sécurité sociale, Assedic, mutuelles, fonds de pension...) illustre bien le mode de cogestion à la française: le partenariat avec les syndicats est un pilier de "l'État social". Un bon exemple des succès durables de cette figure sociale est la façon dont les intérêts de la CGT ont été préservés au sein du comité d'entreprise d'EDF, en échange d'une collaboration active qui a garanti la paix sociale dans l'entreprise pendant un demi-siècle, et, partant, le consensus interne sur le choix du nucléaire. Un exemple de ses difficultés, en revanche, c'est, toujours à EDF, le résultat du référendum sur la réforme du régime spécifique de retraites qui visait à légitimer le processus de privatisation de la boutique: les salariés ont alors infligé une gifle retentissante aux bureaucraties syndicales et aux accords qu'elles avaient concoctés avec la direction de l'entreprise.
Pour le bureaucrate syndical, «crises signifie perte du pouvoir acquis dans les institutions paritaires, mais aussi affaiblissement des liens qui s'étaient établis de fait avec les hommes politiques par fréquentation des antichambres du pouvoir, voire avec les représentants du patronat rencontrés en de multiples occasions et dont il a fini par être sociologiquement si proche. Chaque fois qu'une "réforme" est mise en chantier sans consultation préalable, c'est un peu de sa fonction sociale qui est mis à mal. Les tractations actuelles autour de l'institution d'un service minimum (quel que soit le nom qu'on lui donne) dans les transports montrent bien que les syndicats sont disposés à lâcher du lest y compris sur une question aussi essentielle que le droit de grève, à condition que cela se fasse avec leur étroite collaboration. Rien de différent, en somme, du scénario mis en place en Italie depuis une douzaine d'années.
extraits : L'en dehors, magazine libertaire.
http://endehors.org/news/le-financement-des-syndicats#1
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...
ça n'explique toujours pas l' adhésion à ton syndicat préféré!
Serais-tu aussi contre l'ONI tout en étant pour????
Je commence à piger la tronche de ton avatar....
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Serais-tu aussi contre l'ONI tout en étant pour????

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Dernière modification par sergeant poivre et sel le 24 mai 2008 17:03, modifié 1 fois.
Le complotisme est la philosophie du fruste.
Toutes les vérités sont nonnes à dire...
Mère TERASERA
ex IADE bloc SMUR syndicaliste, gauche laïque, CerfHa hygiène, tutorat et encadrement étudiants.
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SUD Montperrin a écrit :Donc après avoir accusé SUD d'être "contre tout" d'être des fous incapables de dialogue social, vous nous accusez de collaborer avec le patronat?![]()
Faut savoir camarade.
laisse béton, ce posteur est plutôt un imposteur....

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Pour le gauchiste...
... (mais aussi pour bon nombre d'anarchistes, notamment ceux qui pratiquent (entrisme syndical), la question syndicale se pose en ces termes: prendre le contrôle de l'organisation dont il est membre ou tenter d'en influencer la direction - ce qu'il fait inlassablement mais à quoi il ne parvient jamais. Depuis 1945, jamais un groupe gauchiste n'a réussi à prendre le contrôle de l'organisation syndicale où il s'était incrusté; et ceux qui commençaient à constituer un obstacle à la stratégie et pour (exercice des fonctions essentielles de l'organisation ont été virés. Le dernier exemple en date étant, en France, l'expulsion des moutons noirs» de la CFDT, qui se sont trouvés contraints de donner naissance aux syndicats SUD, où l'on voit parfois renaître les mêmes logiques qui avaient cours à la CFDT.
Dans la réalité des faits, le travail des gauchistes consiste à animer des sections syndicales de base (mais parfois aussi à intervenir aux niveaux intermédiaires de la hiérarchie syndicale) dans un rôle de porteurs d'eau pour des confédérations de plus en plus exsangues. Or, si les salariés ont bien compris que ce n'est pas auprès des syndicats qu'il faut chercher pour pouvoir lutter collectivement, du côté des gauchistes la persistance de l'idéologie syndicaliste (idéologie au sens marxien de croyance largement répandue, sans fondement critique) est telle qu'il est bien difficile d'arriver ne serait-ce qu'à s'interroger sur le sens et les problèmes de la crise des syndicats, tout questionnement sur ce sujet étant pris comme une manifestation pure et simple d'antisyndicalisme. Ce genre de personnage attribue cette crise, non sans raison d'ailleurs, à la montée du chômage et de la précarité, à la vitesse du turn-over, mais refuse obstinément de s'interroger sur les responsabilités des syndicats dans leurs propres difficultés. L'attitude la plus courante est celle de l'autruche; on se contente de propager la foi auprès du travailleur Lambda, qui n'en a généralement rien à foutre. Parfois, il arrive que l'on tombe sur des intégristes du "hors du syndicat, point de salut", qui reproduisent les pratiques bureaucratiques des syndicats jusque dans leurs propres débats, là où il n'y a même pas l'excuse d'un enjeu de pouvoir, tant ils ont intégré la mentalité de l'institution qui constitue leur horizon de vie. Entre les différents courants trotskistes, on relève des différences mineures, mais réelles: le Parti des travailleurs s'implante en général à FO Lutte ouvrière à la CGT ou parfois encore à la CFDT, la LCR se partagent entre la CGT et les SUD. A des degrés différents, ils sont animés par une commune logique électoraliste, qui les pousse à subordonner leur action dans les syndicats à leurs stratégies électorales respectives. On trouve aussi des anarchistes à (intérieur des différents syndicats (qui souvent épousent les discours patriotiques de leur chapelle lors de leurs querelles), à côté des deux (ou même trois) CNT qui se réclament de l'anarcho-syndicalisme et du syndicalisme révolutionnaire mais constituent assez rarement autre chose que des petits groupes affinitaires. Mais les difficultés et contradictions auxquelles sont confrontés les petits syndicats radicaux ou révolutionnaires sont d'une autre nature, et n'entrent pas dans le cadre de cette analyse.
source : l'en dehors, magazine libertaire.
Mais je lis aussi les publications du MEDEF.
Il ne faut pas être sectaire
Après toutes ces lectures allez vous laisser vivre l'ONI et lui laisser le temps de faire ses preuves.
... (mais aussi pour bon nombre d'anarchistes, notamment ceux qui pratiquent (entrisme syndical), la question syndicale se pose en ces termes: prendre le contrôle de l'organisation dont il est membre ou tenter d'en influencer la direction - ce qu'il fait inlassablement mais à quoi il ne parvient jamais. Depuis 1945, jamais un groupe gauchiste n'a réussi à prendre le contrôle de l'organisation syndicale où il s'était incrusté; et ceux qui commençaient à constituer un obstacle à la stratégie et pour (exercice des fonctions essentielles de l'organisation ont été virés. Le dernier exemple en date étant, en France, l'expulsion des moutons noirs» de la CFDT, qui se sont trouvés contraints de donner naissance aux syndicats SUD, où l'on voit parfois renaître les mêmes logiques qui avaient cours à la CFDT.
Dans la réalité des faits, le travail des gauchistes consiste à animer des sections syndicales de base (mais parfois aussi à intervenir aux niveaux intermédiaires de la hiérarchie syndicale) dans un rôle de porteurs d'eau pour des confédérations de plus en plus exsangues. Or, si les salariés ont bien compris que ce n'est pas auprès des syndicats qu'il faut chercher pour pouvoir lutter collectivement, du côté des gauchistes la persistance de l'idéologie syndicaliste (idéologie au sens marxien de croyance largement répandue, sans fondement critique) est telle qu'il est bien difficile d'arriver ne serait-ce qu'à s'interroger sur le sens et les problèmes de la crise des syndicats, tout questionnement sur ce sujet étant pris comme une manifestation pure et simple d'antisyndicalisme. Ce genre de personnage attribue cette crise, non sans raison d'ailleurs, à la montée du chômage et de la précarité, à la vitesse du turn-over, mais refuse obstinément de s'interroger sur les responsabilités des syndicats dans leurs propres difficultés. L'attitude la plus courante est celle de l'autruche; on se contente de propager la foi auprès du travailleur Lambda, qui n'en a généralement rien à foutre. Parfois, il arrive que l'on tombe sur des intégristes du "hors du syndicat, point de salut", qui reproduisent les pratiques bureaucratiques des syndicats jusque dans leurs propres débats, là où il n'y a même pas l'excuse d'un enjeu de pouvoir, tant ils ont intégré la mentalité de l'institution qui constitue leur horizon de vie. Entre les différents courants trotskistes, on relève des différences mineures, mais réelles: le Parti des travailleurs s'implante en général à FO Lutte ouvrière à la CGT ou parfois encore à la CFDT, la LCR se partagent entre la CGT et les SUD. A des degrés différents, ils sont animés par une commune logique électoraliste, qui les pousse à subordonner leur action dans les syndicats à leurs stratégies électorales respectives. On trouve aussi des anarchistes à (intérieur des différents syndicats (qui souvent épousent les discours patriotiques de leur chapelle lors de leurs querelles), à côté des deux (ou même trois) CNT qui se réclament de l'anarcho-syndicalisme et du syndicalisme révolutionnaire mais constituent assez rarement autre chose que des petits groupes affinitaires. Mais les difficultés et contradictions auxquelles sont confrontés les petits syndicats radicaux ou révolutionnaires sont d'une autre nature, et n'entrent pas dans le cadre de cette analyse.
source : l'en dehors, magazine libertaire.
Mais je lis aussi les publications du MEDEF.
Il ne faut pas être sectaire
Après toutes ces lectures allez vous laisser vivre l'ONI et lui laisser le temps de faire ses preuves.
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sergeant poivre et sel a écrit :...
ça n'explique toujours pas l' adhésion à ton syndicat préféré!
Serais-tu aussi contre l'ONI tout en étant pour????
Je commence à piger la tronche de ton avatar....
Anecdote.
Pourquoi je suis syndiqué.
Pour me prémunir de SUD.
Qui laisse tranquille le syndiqué, surtout CGT.
Mais ne pensez pas que je suis un décérébré.
La CGT là où je bosse, fait du bon travail.
Même si en tant qu'infirmier en santé au travail je n'ai rien à en attendre en ce qui concerne mon travail d'infirmier, ma carrière et tout ce qui va avec.
Eh oui, il m'arrive aussi de faire grève, comme en ce 22 mai.
Mais je pense que pour la profession dans son ensemble l'Ordre sera plus à même de trouver des solutions.
Les syndicats sont le cul entre 2 chaises. Vous êtes toujours amenés à faire des compromis pour ménager l'un et satisfaire l'autre.
Jamais la profession infirmière n'obtiendra la reconnaissance en LMD avec vous.
La vie est faite de compromis et de compromissions...
Il suffira qu'un gouvernement vous dise on ménage les cheminots mais silence sur les revendications des IDE et vous vous tairez.
Lisez donc l'article de l'en dehors et vous comprendrez......
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moukat35 a écrit :sergeant poivre et sel a écrit :...
ça n'explique toujours pas l' adhésion à ton syndicat préféré!
Serais-tu aussi contre l'ONI tout en étant pour????
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Anecdote.
Pourquoi je suis syndiqué.
Pour me prémunir de SUD.
Qui laisse tranquille le syndiqué, surtout CGT.
Mais ne pensez pas que je suis un décérébré.
La CGT là où je bosse, fait du bon travail.
Même si en tant qu'infirmier en santé au travail je n'ai rien à en attendre en ce qui concerne mon travail d'infirmier, ma carrière et tout ce qui va avec.
Eh oui, il m'arrive aussi de faire grève, comme en ce 22 mai.
Mais je pense que pour la profession dans son ensemble l'Ordre sera plus à même de trouver des solutions.
Les syndicats sont le cul entre 2 chaises. Vous êtes toujours amenés à faire des compromis pour ménager l'un et satisfaire l'autre.
Jamais la profession infirmière n'obtiendra la reconnaissance en LMD avec vous.
La vie est faite de compromis et de compromissions...
Il suffira qu'un gouvernement vous dise on ménage les cheminots mais silence sur les revendications des IDE et vous vous tairez.
Lisez donc l'article de l'en dehors et vous comprendrez......
moi, j'ai d'autres sources cher pseudo camarades, enquete du conseil economique et social sur la faiblesse du nombre de syndiqués:
plusieurs causes sont avancés par les sondés, certaines concernant le fonctionnement des syndicats, mais celle qui est la plus avancée est: la peur des représailles, mais c'est pas dans les parutions du medef que tu vas lire cela.
dans certains pays du nord de l'europe, pour accéder à une mutuelle, il faut etre syndiqué, ça peut aider à gonfler le nombre d'adhérents.
dans d'autres, les avantages acquis ne profitent qu'au syndiqués qui les ont...acquis.
rien de tout cela en france et c'est plutot bien, se syndique qui veut.
pour ce qui est du financement public obligatoire des syndicats, faut il que soyez a bout d'arguments pour nous servir de telles c......
si on va dans ton sens, mettons tout à plat.
l'argent public a financé le paquet fiscal, cadeau fait aux plus riches, merci nicolas.
l'argent public finance ton parti: le PS qui a bien moins d'adhérents que la cgt qui est contre l'ordre, comme le PS, mais pas comme toi, qui est pour l'ordre mais pas pour la CGT, dont tu fais pourtant partie...tu n'as pas l'impression de te f...un peu du monde...
si tu parle de financement public, fait le globalement,pas que pour ce qui t'arrange.
Leopold Anasthase a écrit :Merci de faire un effort dans les citations. Il n'est pas utile de citer tout le message précédent.thierry84 a écrit :dans le public, les conseils de discipline restent en place, et alors rien ne dit que l'oni n'en remettra pas une couche en deuxieme intention, qu'est ce qui l'en empeche?
Mais bien sûr... Et qui dit que les syndicats ne négocieront pas une autorisation administrative d'aller pisser ?
Dans le public, ce sont les syndicats qui ont demandé à conserver les conseils de discipline, arguant du fait qu'un fonctionnaire devra toujours répondre devant l'État de ses obligations et sa déontologie de fonctionnaire.thierry84 a écrit :dans le public un ide est jugé, coté représentant du personnel par d'autres ide ( le cas s'est produit dans mon hopital ) dans le cas présent, il s'agissait de harcèlement sexuel et de vols de toxiques. en quoi etait t'il obligatoire d'etre jugé uniquement par des infifmiers.
les membres de la direction sont t'il incapables d'apprecier ces faits.
1) Je vous retourne l'argument, pourquoi cet infirmier ne serait-il pas jugé par une justice ordinaire, la même que pour tous les citoyens ?
2) Les seuls faits qui seront jugés par le conseil de discipline de l'oni concerneront les obligations déontologiques des ide.thierry84 a écrit :[...] qu'entendez vous par prosélitisme ( syndical ? )
Il existe régulièrement des affaires d'idel qui utilisent leur position auprès des patients pour leur vendre une soupe qui n'a rien à voir avec les soins (faire la promotion d'une secte, d'un courant de pensée, d'une religion). Il existe aussi des idel qui proposent des pseudo-traitements fumeux (par exemple à base de plantes) à leurs patients.thierry84 a écrit :pour ce qui est des avancées sociales, l'histoire des ordres parle d'elle meme [...]
Tout à fait d'accord : pensez-vous que les médecins auraient la position de monopole décisionnel qu'ils occupent actuellement sans l'odm ?
pour ce qui est de la double peine, je persiste et signe et ce ne sont pas vos pauvres arguments de wc public qui m'en feront démordre
les ide publics relevent des conseils de discipline des capl pour toutes sanctions administratives et qui ne préjugent en rien de sanctions au pénal
( cf les ide empoisonneuses du ch avignon )
enfin si pour vous l'ordre des medecins mérite d'etre montrer en exemple, ce n'est pas le cas pour moi, nous n'avons pas les memes valeurs.
cf la canicule de 2003 et la mise en accusation de p pelloux aprés ses propos sur les deserts médicaux.
petite chanson ordinale,reprenons en coeur," le docteur a dit la vérité, il doit etre éxécuté "