L'Ordre national Infirmier : Qu'en est-il ?
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SUD Montperrin a écrit :flog a écrit :locka a écrit :franchement ça deviens soulant. A chaque fois y a 3 pages de "oni c'est nul" "non c'est bien" vive les syndicat" " abas les patrons".... Ca commence à bien faire, perso je viens sur ce post pour essayer de savoir comment ça se passe dans les autres département ou pour donner des infos sur ce que nous nous avons prévu et on assiste à votre gueguerre. Vous voulez pas ouvrir un topic exprés pour ça???? franchement ça me donne pas envie de venir ecrire mes démarches sur le 37!
et si c'etait justement le but de certains : vous dégouter de venir echanger constructivement sur cet Ordre ? Y avez-vous pensé ?![]()
Faire devier un sujet vers la polémique en déclenchant une averse de messages de réponses n'ayant plus rien à voir avec le sujet initial est le but du trolling, le but du trollC'est une technique éprouvée sur le Net et qui peut être tout aussi efficace que la propagande, voire plus, dans la mesure où elle finit par faire taire les intervenants "constructifs".
D'ailleurs, si j'en crois la diminution progressive du nombre d'élus, qui avaient commencé à intervenir sur cette mise en place de l'Ordre et qui maintenant se taisent, ça a même l'air de commencer à fonctionner icialors qu'il aurait été tellement simple pour certains d'ouvrir un topic "contre l'Ordre". Mais ça n'aurait pas eu le même effet ....
http://fr.wikipedia.org/wiki/Troll_(Internet_et_Usenet)
Je vais vous citer un très bon article:


et en particulier ces passages :
Argrath a écrit :Je reprécise que le troll n'est pas forcement une personne mais aussi une discussion ds laquelle on se laisse entrainer sans reflechir a ses propres arguments.
Argrath a écrit :Je suis d'accord avec vous tous
mais rappelez vous que "troller", ca peut arriver a tout le monde!

SUD Montperrin a écrit :[]Par contre pour continuer dans la dénonciation de conflits d'intérèts...
Que pourrions nous dire de quelqu'un qui se prétends infirmier. Je dis prétends, parce que en fait il tiens un cabinet de consulting/management (par la méthode de la PNL, mais c'est un détail) et n'exerce donc plus.
Jusque là. Rien de bien fabuleux.
Son compagnon est lui un candidat et finalement élu de l'ordre.
Maintenant imaginons que cet infirmier milite sauvagement sur un forum pour l'ordre, et donc pour le paiement des cotisations. Bien sur la personne ne dis surtout pas qu'elle n'exerce plus et continue à se prétendre "infirmier de base".
Apparemment, d'après tes dires, il y aurait sur ce forum un infirmier, militant sauvagement pour l'ordre qui exerce un activité de consulting en management : déjà rien d'etonnant à ça, il y a ici des infirmiers -ecrivains, des infirmiers - dirigeants de sociétés d'informatiques, de sociétés de services à la personne, etc, des infirmiers - consultants pour des boites d'editions , des infirmiers- techniciens en recherche clinique, des infirmiers-formateurs , des infirmiers-managers, des infirmiers-coachs, etc...j'en connais même qui sont IDE et bistrotiers .. Il y a aussi des infirmiers qui ont aussi une activité en art-thérapie, d'autres en hypnose, d'autres en AT, d'autres en psycho-neuro-immunologie, d'autres en PNL, des infirmiers-ostéopathes, des infirmiers-psychologues, etc, etc
Moi je trouve ça génial !


Cela montre aussi que beaucoup d'IDE ressentent avec le temps, avec l'expérience professionnelle, le besoin de ne pas rester sur les connaissances basiques inculquées pendant leur formation, qu'ils savent se remettrent en question, remettre en question leurs connaissances, qu'ils reconnaissent leur limites et completent leur formation dans les domaines qui les interessent le plus . La aussi, de belles pistes d'évolutions possibles pour la formation...

Pour en revenir à tes dires , il faudrait ensuite cet infirmier ait un compagnon elu à l'Ordre ....


Ensuite tu dis qu'il y aurait conflit d'interêt. Et là je ne comprends plus puisque

ceci dit, ta reflexion est très interessante car elle me semble assez symptomatique de ce qui se passe dans cette profession et à propos de cette profession : on oublie souvent que l'exercice de la profession d'IDE ne se limite pas à la réalisation d'actes "techniques" infirmiers et l'on a même souvent tendance à la reduire à ça. Cela ramène aux propos de ILT sur la reconnaissance des compétences developpées par les IDE avec l'expérience professionnelle et la formation continue, mais restant très officieuses, non-reconnues, même par leurs pairs des fois.
Personnellement je mets quelques espoirs dans les elus à l'Ordre en souhaitant sincèrement qu'ils sauront faire découvrir à la population, et aux IDE eux-mêmes, toute la richesse de cette profession et toutes les ouvertures qu'elle a

Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

Bonjour, je viens vous signaler que le travail commence déjà fort ! Nous sommes sollicités par la Cellule Inter Régionale d'Epidémiologie (Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales ) du département pour participer à un groupe de travail qui a commencé début mai. Le sujet : la «coordination sanitaire extra-hospitalière » dans le cadre de la refonte du plan blanc élargi
Difficile de se dégager du temps..pour ceux qui travaillent.
Difficile de se dégager du temps..pour ceux qui travaillent.
Infirmière S. T.
Stephan a écrit :Bonjour, je viens vous signaler que le travail commence déjà fort ! Nous sommes sollicités par la Cellule Inter Régionale d'Epidémiologie (Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales ) du département pour participer à un groupe de travail qui a commencé début mai. Le sujet : la «coordination sanitaire extra-hospitalière » dans le cadre de la refonte du plan blanc élargi
Difficile de se dégager du temps..pour ceux qui travaillent.
Pour le temps ton employeur est tenu de t'en laisser, et de te rémunérer comme si tu travaillais
Cf Texte de loi sur l'OI
La santé au travail ça existe
2) La participation aux réunions et séances du conseil départemental :
Article L. 4125-3 (applicable aux conseillers de l’ordre des infirmiers par renvoi de l’article l.4125.9)
Modifié par Ordonnance n°2005-1040 du 26 août 2005 - art. 1 () JORF 27 août 2005
« Tout conseiller départemental, territorial, régional, interrégional ou national de l'ordre qui, sans motif valable, n'a pas siégé durant trois séances consécutives peut, sur proposition du conseil intéressé, être déclaré démissionnaire par le conseil national.
Les employeurs ou, pour les agents publics, l'autorité hiérarchique, sont tenus de laisser à leurs salariés ou agents, membres d'un conseil de l'ordre, le temps nécessaire pour se rendre et participer aux séances de ces conseils, de ses commissions ou de ses chambres disciplinaires. Le salarié doit informer, selon le cas, l'employeur ou l'autorité hiérarchique de la séance dès qu'il en a connaissance. Le temps passé hors du cadre du travail pendant les heures de travail à l'exercice des fonctions ordinales est assimilé à une durée de travail effectif pour la détermination de la durée des congés payés, du droit aux prestations d'assurances sociales et aux prestations familiales ainsi qu'au regard de tous les droits que le salarié ou agent public tient du fait de son ancienneté dans l'entreprise. Ces absences, justifiées par l'exercice de leurs fonctions, n'entraînent aucune diminution de leurs rémunérations et des avantages y afférents. »
Article L. 4125-3 (applicable aux conseillers de l’ordre des infirmiers par renvoi de l’article l.4125.9)
Modifié par Ordonnance n°2005-1040 du 26 août 2005 - art. 1 () JORF 27 août 2005
« Tout conseiller départemental, territorial, régional, interrégional ou national de l'ordre qui, sans motif valable, n'a pas siégé durant trois séances consécutives peut, sur proposition du conseil intéressé, être déclaré démissionnaire par le conseil national.
Les employeurs ou, pour les agents publics, l'autorité hiérarchique, sont tenus de laisser à leurs salariés ou agents, membres d'un conseil de l'ordre, le temps nécessaire pour se rendre et participer aux séances de ces conseils, de ses commissions ou de ses chambres disciplinaires. Le salarié doit informer, selon le cas, l'employeur ou l'autorité hiérarchique de la séance dès qu'il en a connaissance. Le temps passé hors du cadre du travail pendant les heures de travail à l'exercice des fonctions ordinales est assimilé à une durée de travail effectif pour la détermination de la durée des congés payés, du droit aux prestations d'assurances sociales et aux prestations familiales ainsi qu'au regard de tous les droits que le salarié ou agent public tient du fait de son ancienneté dans l'entreprise. Ces absences, justifiées par l'exercice de leurs fonctions, n'entraînent aucune diminution de leurs rémunérations et des avantages y afférents. »
La santé au travail ça existe
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Merci Balie pour ta réponse. J'avais le texte avant de demander à partir pour cette réunion
En l'occurence, mon employeur m'a répondu que cette invitation à participer à un travail de groupe avec divers professionnels n'était pas une réunion ou une commission de l'ordre infirmier. C'est pourquoi j'ai mis "pas facile" de se libérer.

Les employeurs ou, pour les agents publics, l'autorité hiérarchique, sont tenus de laisser à leurs salariés ou agents, membres d'un conseil de l'ordre, le temps nécessaire pour se rendre et participer aux séances de ces conseils, de ses commissions ou de ses chambres disciplinaires
En l'occurence, mon employeur m'a répondu que cette invitation à participer à un travail de groupe avec divers professionnels n'était pas une réunion ou une commission de l'ordre infirmier. C'est pourquoi j'ai mis "pas facile" de se libérer.
Infirmière S. T.
Je viens de lire ce texte ce matin, et là j'ai pensé que les directions d'établissements n'allaient pas forcément jouer le jeu.
Bon courage Stephan
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Force et courage
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Pour la santé de mon budget personnel, je ne compte pas avec l'argent que je n'ai pas, première leçon de déontologie à avoir.
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erick a écrit :Je viens de lire ce texte ce matin, et là j'ai pensé que les directions d'établissements n'allaient pas forcément jouer le jeu.
Bon courage Stephan
faut pas leur laisser le choix.
enfin du nouveau dans le 84.
d'aprés un collègue de la CFDT élu lui au CDO de Vaucluse, un courrier de la DDASS ??? à été envoyé à tous les élus, titulaires et supléants.
réunion le 12 06 à 14h30 à la ddass à avignon.
j'ai pas l'ordre du jour, je vous le passe dés que possible.
courrier de la DDASS, bizarre ?, l'ordre ne revendique t'il pas son autonomie par rapport au tutelle, c'est bien parti on dirait
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Balie a écrit :2) La participation aux réunions et séances du conseil départemental :
Article L. 4125-3 (applicable aux conseillers de l’ordre des infirmiers par renvoi de l’article l.4125.9)
Modifié par Ordonnance n°2005-1040 du 26 août 2005 - art. 1 () JORF 27 août 2005
« Tout conseiller départemental, territorial, régional, interrégional ou national de l'ordre qui, sans motif valable, n'a pas siégé durant trois séances consécutives peut, sur proposition du conseil intéressé, être déclaré démissionnaire par le conseil national.
Les employeurs ou, pour les agents publics, l'autorité hiérarchique, sont tenus de laisser à leurs salariés ou agents, membres d'un conseil de l'ordre, le temps nécessaire pour se rendre et participer aux séances de ces conseils, de ses commissions ou de ses chambres disciplinaires. Le salarié doit informer, selon le cas, l'employeur ou l'autorité hiérarchique de la séance dès qu'il en a connaissance. Le temps passé hors du cadre du travail pendant les heures de travail à l'exercice des fonctions ordinales est assimilé à une durée de travail effectif pour la détermination de la durée des congés payés, du droit aux prestations d'assurances sociales et aux prestations familiales ainsi qu'au regard de tous les droits que le salarié ou agent public tient du fait de son ancienneté dans l'entreprise. Ces absences, justifiées par l'exercice de leurs fonctions, n'entraînent aucune diminution de leurs rémunérations et des avantages y afférents. »
Merci pour les références, cette fois je les note. Je les avais recité mais sans me souvenir de la provenance.
Je reprends donc:
temps accordé par les employeurs (jusque là pourquoi pas)
Et des indemnités?
Ca a l'air rentable...
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SUD Montperrin a écrit :Je reprends donc:
temps accordé par les employeurs (jusque là pourquoi pas)
Et des indemnités?
Ca a l'air rentable...
Je pensais bien qu'il y aurait un syndicaliste pour relever ça. C'est scandaleux, n'est-ce pas, de payer des employés pour des activités de représentation ?
SUD Montperrin a écrit :Moi je ne lis rien qui empèche de cumuler les deux.
Pour qu'il y ait indemnité, il faut qu'il y ait décision de l'oni.
Je propose donc que le principe soit qu'un élu ne perde pas d'argent en faisant son rôle d'élu. Son salaire est pris en charge par son employeur, mais pas ses frais de transport. S'il doit aller (au hasard) d'Aix-en-Provence à Paris pour une réunion des élus nationaux, il aura son billet de train pris en charge par l'oni.
Ce qui serait bien, pour montrer la solidarité professionnelle, ça serait que le syndicat lui paye le surclassement en première classe...