Mouvement unitaire infirmier 2007/2008
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Cathy75012 a écrit :[[quote="Cathy75012A longueur de pages, les anti-ordre nous disaient "pas besoin d'ordre, il y a déjà toutes les instances de concertation nécessaires, et les confédérations sont là pour nous défendre.
Mais je n'ai pas trouvé de réactions (communiqué, appel à manifester, tract) des confédérations syndicales sur la disparition du décret d'actes infirmiers. Pouvez-vous m'éclairer ?
c'est pas faux. et c'est étonnant.
j'essaye de voir avec l'ufmict CGT.
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SUD Santé a été la première à réagir au contenu des journées de l'EGOS:
http://droit-medecine.over-blog.com/art ... 60293.html
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revenge of anesthesith a écrit :C'est bien, on joue à celui qui a la plus grosse ou on s'unit ?
Oui mais autour de quoi? Lorsque je parlais du "premier" c'est qu'il est toujours difficile de jouer les Cassandre. Et croyez moi pas facile non plus d'avoir malheureusement raison.
C'était au moment de ces journées qu'il fallait qu'ENSEMBLE nous allions de force porter des revendications. Ca me semble bien tard aujourd'hui.
Le batteau coule de partout, il n'est plus temps de s'investir dans un mouvement pour un problème là et un autre ici. C'est l'ensemble de la politqiue de santé qu'il faut contester. La base de cette révision de decret, du manque de reconnaissance LMD et j'en passe, est basée sur une conception "économico rentable" de la santé.
La santé n'est pas comme une marchandise comme les autres.
Ce n'est même pas une marchandise du tout! Le bouche trou du bateau qui coule, ca suffit, nous n'avons plus assez de doigts.
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. Yes, action unitaireSUD Montperrin a écrit ::fleche: Pierrefeu: la direction kidnappée par le personnel


je soigne tout ce qui bouge ! Et parfois même ceux qui ne bougent pas...
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Ouest-France 17/06/08
Opération « CHU mort » mercredi à Nantes
Demain mercredi, les syndicats du CHU de Nantes appellent, de nouveau, à la grève. Et, même, à une journée « Hôpital mort ».
Mercredi, le comité technique d'établissement du CHU devrait examiner les restrictions budgétaires proposées par le directeur général par intérim, Daniel Moinard, pour limiter le déficit alarmant de l'hôpital. Les représentants syndicaux ont annoncé qu'ils refuseraient de siéger. Les hospitaliers sont appelés à cesser le travail, quitte à faire annuler les consultations et les interventions chirurgicales non urgentes.
Les syndicats du CHU de Nantes refusent, tous, de voir le personnel « payer les erreurs de gestion ou l'insuffisance historique du financement de l'État ». Les responsables des pôles planchent, pourtant, sur la meilleure façon d'économiser 4 % de la masse salariale tout en continuant à faire progresser l'activité des services. En effet, seule l'activité finance, désormais, le CHU.
Dans les services, la morosité la dispute à la colère. Hier matin, lors d'une réunion de l'intersyndicale CFTC, FO et SUD, les infirmières et les aides-soignantes témoignaient de leur lassitude. Et de leur inquiétude face à l'avenir. « Nos collègues en arrêt maternité ou en maladie ne sont pas remplacés. Depuis deux semaines, nous travaillons tous les jours avec un effectif de week-end. Et le week-end, nous nous retrouvons au-dessous des effectifs légaux », témoigne Monique, du service des brûlés.
Un appel aux médecins
Catherine, du service de transplantation et de dialyse aiguë ¯ où la loi impose, également, un effectif minimal ¯ confirme : « Nous travaillons, déjà, en flux tendu, avec l'effectif plancher. Il est impensable de travailler, quotidiennement, comme le week-end ! » La jeune infirmière prévient : « Le risque, dans la situation actuelle, c'est que le service soit contraint de réaliser moins de greffes, que des greffons soient perdus... »
Tamara exerce, elle, dans le service de chirurgie cardiaque de l'hôpital Laennec. « Il y a des opérations toute la semaine, du lundi au dimanche, avec des cas très lourds et un personnel réduit au minimum. On s'accroche à la ridelle. Mais avec les réductions de poste, ça devient impossible. »
Les chefs de service savent que le salut économique du CHU passe par une augmentation des activités. Mais comment faire plus avec moins de personnel ? Aux urgences, en hématologie, en psychiatrie, en gériatrie, les hospitaliers crient casse-cou. Et préviennent : « L'hôpital public est menacé. La sécurité des patients est remise en cause. »
Le syndicat Sud appelle les 2 000 médecins à rejoindre, mercredi, les autres hospitaliers. Martine, infirmière en cancérologie, appuie : « Les médecins doivent se rappeler qu'ils sont des soignants avant d'être des gestionnaires. »
André FOUQUET.
Ouest-France
"Tous ces symboles d'un pouvoir que j'exècre, la cagoterie appuyée sur le bras de la soldatesque, cela me fait bander de les arracher"O.Rolin.
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Le 19 Juin 2008 - (FNI) : Communiqué de presse - Fermeture des cabinets, opérations escargots, actions coup de poing vont se multiplier jeudi 19 juin prochain dans tous les départements. Trois syndicats représentatifs des infirmiers libéraux sont à l’origine de ce mot d’ordre national qui ne se présente pas comme « un mouvement de plus », mais comme le véritable cri d’alarme d’une profession en danger.
Depuis 20 ans, les rémunérations des infirmiers libéraux accusent des retards considérables qui s’accumulent année après année. Finalement, devant un front syndical uni, l’Assurance maladie s’engage à compenser ces retards par des revalorisations des actes infirmiers et consigne cet engagement dans la convention passée entre l’Assurance maladie et les syndicats d’infirmiers libéraux en juin 2007. Une partie de l’enveloppe, promise pour août 2008, ne sera pas honorée. En décembre 2007, la représentation nationale votait la Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2008 dans laquelle des mesures iniques (stabilisateurs automatiques) soumettent tout accord tarifaire conventionnel à une période probatoire « d’observation » de six mois. Ces nouvelles mesures introduites dans la Loi nécessitaient donc la signature d’un avenant tarifaire conventionnel avant le 29 février 2008 pour pouvoir espérer obtenir des nouveaux tarifs au 1er août 2008. La dernière séance de négociation a eu lieu le 27 février et depuis la profession ne peut que dresser un amer constat sur l’immobilisme de l’UNCAM et du Ministère qui traînent à dessein des pieds pour réunir les conditions de signature d’un nouvel avenant tarifaire.
De plus, s’appuyant sur une pseudo concertation lors des Etats Généraux de l’Organisation des Soins début 2008, le ministère de la Santé s’apprête à déréglementer la profession d’infirmière en abolissant les décrets de 1993 et de 2002 relatifs aux actes professionnels et à l’exercice de la profession d’infirmier. Ces velléités de déréglementation ouvriront la possibilité de faire réaliser des actes infirmiers techniques par du personnel sans qualification spécifique. Les infirmières ne peuvent accepter une telle déqualification de leur profession !
Résultat : une profession flouée et en colère, une colère puissamment attisée par une augmentation exorbitante des prix des carburants que leurs tarifs encadrés ne permettent pas d’amortir !
Mobilisation nationale le 19 juin réunie autour des trois syndicats : la Fédération Nationale des Infirmiers, Convergence Infirmière et l’Organisation Nationale des Syndicats d’Infirmiers Libéraux
Les infirmières libérales revendiquent :
* la revalorisation des actes conformément à la date prévue par la Convention
Nationale : le 1er août 2008.
* Une revalorisation des indemnités de déplacement tenant compte de la hausse des
carburants dans un contexte où la profession d'infirmier subit une iniquité de
traitement vis-à-vis des autres professions de santé : 2,20€ l’indemnité forfaitaire
de déplacement pour les infirmiers libéraux, 4€ pour les kinésithérapeutes et 10€
pour les médecins. Cette iniquité de traitement pour les professionnels a également
des répercussions sur l'accessibilité aux soins pour les patients les plus isolés et
souvent les plus fragiles. Le prix à la pompe serait-il différent selon la nature du
métier exercé ?
Les infirmières libérales entament une série de manifestations sur tout le territoire :
* Refus de prendre en charge les retours d'hospitalisation du jeudi au dimanche, refus
de prendre en charge tous les nouveaux appels arrivés aux cabinets des infirmiers
libéraux entre le 19 et le 23 juin, permanences non assurées, lignes téléphoniques
débranchées ou transférées sur le 15.
* Opérations escargots, actions ponctuelles en direction des Caisses primaires
d’assurance maladie locales.
Chaque délégation départementale a la liberté d’engager les actions qu’il juge opportunes
et singulières.
Contact presse :
Fédération Nationale des Infirmiers : 06 07 68 58 10
Convergence Infirmière : 06 22 09 30 31
Organisation Nationale des Syndicats d’Infirmiers Libéraux : 06 12 33 43 49
Des fois que ça intéresserait quelqu'un!!...
"Tous ces symboles d'un pouvoir que j'exècre, la cagoterie appuyée sur le bras de la soldatesque, cela me fait bander de les arracher"O.Rolin.
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Myrrha a écrit :Le 19 Juin 2008 - (FNI) : Communiqué de presse - Fermeture des cabinets, opérations escargots, actions coup de poing vont se multiplier jeudi 19 juin prochain dans tous les départements. Trois syndicats représentatifs des infirmiers libéraux sont à l’origine de ce mot d’ordre national qui ne se présente pas comme « un mouvement de plus », mais comme le véritable cri d’alarme d’une profession en danger.
Depuis 20 ans, les rémunérations des infirmiers libéraux accusent des retards considérables qui s’accumulent année après année. Finalement, devant un front syndical uni, l’Assurance maladie s’engage à compenser ces retards par des revalorisations des actes infirmiers et consigne cet engagement dans la convention passée entre l’Assurance maladie et les syndicats d’infirmiers libéraux en juin 2007. Une partie de l’enveloppe, promise pour août 2008, ne sera pas honorée. En décembre 2007, la représentation nationale votait la Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2008 dans laquelle des mesures iniques (stabilisateurs automatiques) soumettent tout accord tarifaire conventionnel à une période probatoire « d’observation » de six mois. Ces nouvelles mesures introduites dans la Loi nécessitaient donc la signature d’un avenant tarifaire conventionnel avant le 29 février 2008 pour pouvoir espérer obtenir des nouveaux tarifs au 1er août 2008. La dernière séance de négociation a eu lieu le 27 février et depuis la profession ne peut que dresser un amer constat sur l’immobilisme de l’UNCAM et du Ministère qui traînent à dessein des pieds pour réunir les conditions de signature d’un nouvel avenant tarifaire.
De plus, s’appuyant sur une pseudo concertation lors des Etats Généraux de l’Organisation des Soins début 2008, le ministère de la Santé s’apprête à déréglementer la profession d’infirmière en abolissant les décrets de 1993 et de 2002 relatifs aux actes professionnels et à l’exercice de la profession d’infirmier. Ces velléités de déréglementation ouvriront la possibilité de faire réaliser des actes infirmiers techniques par du personnel sans qualification spécifique. Les infirmières ne peuvent accepter une telle déqualification de leur profession !
Résultat : une profession flouée et en colère, une colère puissamment attisée par une augmentation exorbitante des prix des carburants que leurs tarifs encadrés ne permettent pas d’amortir !
Mobilisation nationale le 19 juin réunie autour des trois syndicats : la Fédération Nationale des Infirmiers, Convergence Infirmière et l’Organisation Nationale des Syndicats d’Infirmiers Libéraux
Les infirmières libérales revendiquent :
* la revalorisation des actes conformément à la date prévue par la Convention
Nationale : le 1er août 2008.
* Une revalorisation des indemnités de déplacement tenant compte de la hausse des
carburants dans un contexte où la profession d'infirmier subit une iniquité de
traitement vis-à-vis des autres professions de santé : 2,20€ l’indemnité forfaitaire
de déplacement pour les infirmiers libéraux, 4€ pour les kinésithérapeutes et 10€
pour les médecins. Cette iniquité de traitement pour les professionnels a également
des répercussions sur l'accessibilité aux soins pour les patients les plus isolés et
souvent les plus fragiles. Le prix à la pompe serait-il différent selon la nature du
métier exercé ?
Les infirmières libérales entament une série de manifestations sur tout le territoire :
* Refus de prendre en charge les retours d'hospitalisation du jeudi au dimanche, refus
de prendre en charge tous les nouveaux appels arrivés aux cabinets des infirmiers
libéraux entre le 19 et le 23 juin, permanences non assurées, lignes téléphoniques
débranchées ou transférées sur le 15.
* Opérations escargots, actions ponctuelles en direction des Caisses primaires
d’assurance maladie locales.
Chaque délégation départementale a la liberté d’engager les actions qu’il juge opportunes
et singulières.
Contact presse :
Fédération Nationale des Infirmiers : 06 07 68 58 10
Convergence Infirmière : 06 22 09 30 31
Organisation Nationale des Syndicats d’Infirmiers Libéraux : 06 12 33 43 49
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merci pour l'info
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Infirmières : l'assouplissement du décret de compétence est une menace pour certains syndicats
Paris, le mercredi 18 juin 2008 – La démographie vieillissante des professionnels de santé, les inégalités territoriales de leur répartition et d’une façon plus générale la nécessité de faire évoluer les métiers parallèlement aux progrès de la médecine sont à l’origine d’une réflexion de plus en plus poussée autour de la coopération entre les professionnels de santé. C’est ainsi que la Haute autorité de Santé (HAS) avait proposé à la fin de 2007 une concertation publique sur internet destinée à évaluer un projet de recommandation concernant le renforcement de la coopération entre les différentes professions médicales et paramédicales.
Très vite, tant la conclusion des Etats généraux de l’organisation des soins (EGOS) que la position définitivement adoptée par la HAS révélèrent que pour nos « décideurs », ces « nouvelles formes de coopération entre professionnels de santé » devaient passer par une refonte du cadre juridique qui fixe les compétences des différentes professions de santé. C’est ainsi que parmi les conclusions des EGOS, avait été, entre autres, mise en avant une proposition visant à une « actualisation plus simple et plus fréquente » des listes d’actes autorisés pour chaque profession. Quelques jours après la fin de ces états généraux, la HAS n’hésitait pas à se montrer plus précise en la matière dans le texte définitif de sa recommandation. L’autorité de santé s’est ainsi prononcée en faveur d’un système qui définirait les professions « en fonction de types d’interventions ou de missions, bornées par certains critères » et non plus prioritairement « autour des décrets d’actes ».
Pour légitimer sa position, la HAS observe que « la notion de mission est moins limitative que celle d’acte, dans la mesure où elle renvoie à l’idée d’un but à atteindre, tandis que la notion « d’acte » est plus technique ». L’institution se montrait cependant prudente en soulignant qu’il « ne s’agit pas (…) d’exclure toute référence aux actes mais d’éviter que la référence aux actes constitue le mode exclusif d’autorisation d’intervention d’un professionnel sur le corps d’un patient ». Pour les auteurs de la recommandation, il ne fait aucun doute que ce nouveau « modèle mission-limites » s’adapte particulièrement bien au cas des infirmières.
Pétition
Pour plusieurs syndicats représentants ces professionnelles, il ne fait également aucun doute que cette évolution est particulièrement dangereuse pour elles. On se souvient comment par le passé la défense de leur décret de compétence a été au cœur des préoccupations des syndicats d’infirmières, qui voient en effet dans ce cadre juridique une protection contre l’arrivée de nouveaux métiers, qui les priveraient bientôt des actes qui sont au cœur de leur activité. L’inquiétude demeure toujours vive et a été attisée par les recommandations de la HAS.
La Fédération nationale des infirmières (FNI, premier syndicat chez les infirmières libérales) et le Syndicat national des professions infirmiers (SNPI, chez les infirmières salariées), soutenus par l’Organisation nationale des syndicats d’infirmiers libéraux (ONSIL) ont décidé au début du mois de juin de s’unir pour dénoncer le « démantèlement » annoncé de la profession d’infirmière « au profit de nouveaux métiers moins formés et donc moins payés comme par exemple les assistants opératoires préconisés par M. Valencien pour remplacer les IBODE ou les « assistants en gérontologie » nouvelle invention de la DHOS (Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins ! ».
Dans un communiqué mis en ligne sur les sites des deux organisations à la fin de la semaine dernière, leur attachement au décret de compétence est rappelé : il « constitue le cœur de notre exercice : sa mise à l’écart rendrait possible toutes les dérives » clame-t-il en effet. Aussi, les deux syndicats ont-ils choisi de lancer une pétition commune, dont la diffusion est assurée par la distribution de 50 000 brochures et de 200 000 tracts. Cette pétition adressée à Roselyne Bachelot insiste sur le fait que les recommandations de la HAS « impliquent une perte d’importance des décrets d’actes, donc la disparition de toute référence à des actes techniques et du contour défini de l’exercice illégal de la profession d’infirmier. Cela signe sans ambiguïté le démantèlement de notre profession ». Aussi, le ministre de la santé est-il appelé à ne pas suivre la position de la HAS dans l’élaboration de sa loi « Patients, santé et territoires » prévue pour le mois d’octobre 2008.
Malaise
La colère des infirmières signifie que le mot d’ordre de « coopération » entre les professionnels de santé ne pourra s’imposer sans une profonde concertation avec les premiers concernés. L’inquiétude des infirmières n’est d’ailleurs probablement que le reflet du malaise qui étreint l’ensemble des professions médicales et paramédicales.
Sans une réelle écoute de leurs attentes, cette coopération renforcée qui aurait pu permettre une réelle évolution de l’ensemble des métiers ne représentera qu’un outil autoritaire de régulation du système de soins.
(paru sur JIM journal d'informations médicales)
Paris, le mercredi 18 juin 2008 – La démographie vieillissante des professionnels de santé, les inégalités territoriales de leur répartition et d’une façon plus générale la nécessité de faire évoluer les métiers parallèlement aux progrès de la médecine sont à l’origine d’une réflexion de plus en plus poussée autour de la coopération entre les professionnels de santé. C’est ainsi que la Haute autorité de Santé (HAS) avait proposé à la fin de 2007 une concertation publique sur internet destinée à évaluer un projet de recommandation concernant le renforcement de la coopération entre les différentes professions médicales et paramédicales.
Très vite, tant la conclusion des Etats généraux de l’organisation des soins (EGOS) que la position définitivement adoptée par la HAS révélèrent que pour nos « décideurs », ces « nouvelles formes de coopération entre professionnels de santé » devaient passer par une refonte du cadre juridique qui fixe les compétences des différentes professions de santé. C’est ainsi que parmi les conclusions des EGOS, avait été, entre autres, mise en avant une proposition visant à une « actualisation plus simple et plus fréquente » des listes d’actes autorisés pour chaque profession. Quelques jours après la fin de ces états généraux, la HAS n’hésitait pas à se montrer plus précise en la matière dans le texte définitif de sa recommandation. L’autorité de santé s’est ainsi prononcée en faveur d’un système qui définirait les professions « en fonction de types d’interventions ou de missions, bornées par certains critères » et non plus prioritairement « autour des décrets d’actes ».
Pour légitimer sa position, la HAS observe que « la notion de mission est moins limitative que celle d’acte, dans la mesure où elle renvoie à l’idée d’un but à atteindre, tandis que la notion « d’acte » est plus technique ». L’institution se montrait cependant prudente en soulignant qu’il « ne s’agit pas (…) d’exclure toute référence aux actes mais d’éviter que la référence aux actes constitue le mode exclusif d’autorisation d’intervention d’un professionnel sur le corps d’un patient ». Pour les auteurs de la recommandation, il ne fait aucun doute que ce nouveau « modèle mission-limites » s’adapte particulièrement bien au cas des infirmières.
Pétition
Pour plusieurs syndicats représentants ces professionnelles, il ne fait également aucun doute que cette évolution est particulièrement dangereuse pour elles. On se souvient comment par le passé la défense de leur décret de compétence a été au cœur des préoccupations des syndicats d’infirmières, qui voient en effet dans ce cadre juridique une protection contre l’arrivée de nouveaux métiers, qui les priveraient bientôt des actes qui sont au cœur de leur activité. L’inquiétude demeure toujours vive et a été attisée par les recommandations de la HAS.
La Fédération nationale des infirmières (FNI, premier syndicat chez les infirmières libérales) et le Syndicat national des professions infirmiers (SNPI, chez les infirmières salariées), soutenus par l’Organisation nationale des syndicats d’infirmiers libéraux (ONSIL) ont décidé au début du mois de juin de s’unir pour dénoncer le « démantèlement » annoncé de la profession d’infirmière « au profit de nouveaux métiers moins formés et donc moins payés comme par exemple les assistants opératoires préconisés par M. Valencien pour remplacer les IBODE ou les « assistants en gérontologie » nouvelle invention de la DHOS (Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins ! ».
Dans un communiqué mis en ligne sur les sites des deux organisations à la fin de la semaine dernière, leur attachement au décret de compétence est rappelé : il « constitue le cœur de notre exercice : sa mise à l’écart rendrait possible toutes les dérives » clame-t-il en effet. Aussi, les deux syndicats ont-ils choisi de lancer une pétition commune, dont la diffusion est assurée par la distribution de 50 000 brochures et de 200 000 tracts. Cette pétition adressée à Roselyne Bachelot insiste sur le fait que les recommandations de la HAS « impliquent une perte d’importance des décrets d’actes, donc la disparition de toute référence à des actes techniques et du contour défini de l’exercice illégal de la profession d’infirmier. Cela signe sans ambiguïté le démantèlement de notre profession ». Aussi, le ministre de la santé est-il appelé à ne pas suivre la position de la HAS dans l’élaboration de sa loi « Patients, santé et territoires » prévue pour le mois d’octobre 2008.
Malaise
La colère des infirmières signifie que le mot d’ordre de « coopération » entre les professionnels de santé ne pourra s’imposer sans une profonde concertation avec les premiers concernés. L’inquiétude des infirmières n’est d’ailleurs probablement que le reflet du malaise qui étreint l’ensemble des professions médicales et paramédicales.
Sans une réelle écoute de leurs attentes, cette coopération renforcée qui aurait pu permettre une réelle évolution de l’ensemble des métiers ne représentera qu’un outil autoritaire de régulation du système de soins.
(paru sur JIM journal d'informations médicales)
Ce post contient 30 pages de pure masturbation intelectuelle et le pire c'est que ce n'est pas fini. En 2030 vous serez encore là a vous demander quel est l'avenir de la profession IDE. Ce qui est sur, c'est que si avenir il y a, il sera très sombre.
Les syndicats vous parlent de mobilisations, de pétitions, d'opérations coup de poing...blablabla et blablabla mais c'est que du vent.
Entre les grosses geules qui hurlent tout haut "moi je ferais, moi je dirais..." et la ferme quand il faut se manifester, celle qui ont peur de perdre leurs boulots aux salaires mirobolant de 1300 euros par mois quand le smic est pas loin des 1050 euros en juillet, ceux qui se sentent privilégié car ils ont un salaire plus élevé que l'ouvrier chinois..... vous êtes dans la merde, personne vous en sortira ....et vous meritez d'y rester.
Si vous voulez voir votre situation sociale, professionelle et financière évoluée .....changer de métier!
Les syndicats vous parlent de mobilisations, de pétitions, d'opérations coup de poing...blablabla et blablabla mais c'est que du vent.
Entre les grosses geules qui hurlent tout haut "moi je ferais, moi je dirais..." et la ferme quand il faut se manifester, celle qui ont peur de perdre leurs boulots aux salaires mirobolant de 1300 euros par mois quand le smic est pas loin des 1050 euros en juillet, ceux qui se sentent privilégié car ils ont un salaire plus élevé que l'ouvrier chinois..... vous êtes dans la merde, personne vous en sortira ....et vous meritez d'y rester.
Si vous voulez voir votre situation sociale, professionelle et financière évoluée .....changer de métier!