infirmier = moutons ? non , jamais ?
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...la plupart des gens sont fascinés par le pouvoir, ça ne date pas d'hier ; en 44, lorsque Pétain a fait un discours à Paris, une foule énorme lui a fait une ovation. Quelques mois après, la même foule acclamait De Gaulle. 
Il y a autant de moutons chez les infirmier(e)s que dans le reste de la population.

Il y a autant de moutons chez les infirmier(e)s que dans le reste de la population.
si tu va sur leur site tu as les 2 photos j ai mis le lien sur mon premier message et les 2 photos representent bien la situation !Souphie a écrit :En meme temps, cette source c'est juste un rapport ecrit dans un journal, est ce que quelqu'un a des images (non trafiquées de preference) de cet événement ? Cet écrit ferait une jolie propagande, heureusement qu'on est en démocratie, ça me rassure.

"Si dieu existe, j'espere qu'il a une bonne excuse!" woody allen.
ben non tu penses bien qu'on avait viré tous les patients....les gens malades ça fait mauvais genrevinch a écrit :j espere quand meme qu'il restait du personnel dans les services pour s'occuper des patients, car vu les photos j'ai l'impression qu'il avait déserté les services pour tous se retrouver dans le hall!

le come back du retour !
euh, c'est peut-être une tactique pour que sarko nous aime +++ et accède à toutes nos revendications
plus sérieusement, c'est à se jeter du 1er, malheureusement je bosse au rdc. A voir sur le canard enchaîné du 11/6 un article concernant une visite de Bachelot dans un hôpital où tous les patients attendant dans les couloirs des urgences avaient été transférés "en urgence" dans les services le temps de la visite ministérielle, sur ordre du directeur... 


je soigne tout ce qui bouge ! Et parfois même ceux qui ne bougent pas...
Re: infirmier = moutons ? non , jamais ?
vinch a écrit :Lu sur liberation Orleans !!! :
À Bourges, les blouses blanches ovationnent la star présidentielle
POLITIQUE. Ambiance contrastée, voire surréaliste ce vendredi midi à l’hôpital de Bourges (Cher). En déplacement pour présenter son plan de développement des soins palliatifs (Libération.fr du 13 juin 2008), Nicolas Sarkozy a oscillé entre paroles aux familles de malades condamnés et signatures d’autographes; entre bises à des parterres d’infirmières survoltées et écoute attentive des bénévoles confrontés quotidiennement à la fin de vie. Un jeu de va-et-vient incessant entre brancards et salles de soins qui a surpris la plupart des visiteurs. (Lire la suite...)
Il faut dire que le hall principal de l’hôpital se prête aux grandes démonstrations. Pas moins de quatre rangées de balcons réparties sur les hauteurs auxquelles s’ajoute le rez-de-chaussée. Quand le président fait son entrée, tous les niveaux sont bondés. De quoi donner des sueurs froides aux services de sécurité présidentielle. «Nous ne sommes pas du tout rassurés», confirme un cadre préfectoral. «La veille, les services de sécurité ont passé leur temps à pointer tout ce qui n’allait pas». Craintes inutiles. Ce qui aurait pu virer au silence pesant ou à la confrontation syndicale se transforme rapidement en un extraordinaire show à la gloire du président. À chacune de ses apparitions c’est la même liesse. Des dizaines de personnels soignants, téléphone portable en main, se mettent en quête d’une photo, d’une poignée de mains, d’un autographe… Le président s’empare des stylos et dédicace les blouses. Marie-France ne tient plus et se lance pour une bise. Bingo.
Elle obtient le trophée d’état sous les hourras et les applaudissements de ses collègues. Pendant ce temps, un agent tente vainement de sortir de l’ascenseur un brancard occupé. L'engin est copieusement bousculé, servant même de marchepieds pour apercevoir celui que tout le monde ici appelle «Nicolas!!!». Au fur et à mesure de la présidentielle progression, les commentaires vont bon train: «Il a fait la bise à Marie-France, il paraît» ; «Ah ouais, tu crois que je peux essayer aussi?». Rires dans le couloir tandis que Sarkozy parle fin de vie avec des bénévoles.
À sa sortie, c’est l’explosion. Le hall se retrouve envahi de blouses blanches. Un agent hospitalier tend un disque de Carla Bruni. Sarkozy le lui dédicace. Le président, condamné au surplace, ne mâche pas son contentement. Il faudra sans doute attendre le ‘non’ irlandais et la défaite de la France face aux Pays-Bas pour contrebalancer ce radieux début de journée.
Mourad Guichard
le lien: http://www.libeorleans.fr/libe/2008/06/ ... s-blo.html
Alors pour les dégradations des conditions de travail, les salaires dérisoires, la non reconnaissance a bac +3....!!! je crois que c'est loin d'être gagné! on devrait faire des cours de culture général et de science politique a l'ifsi car plus ca va plus les hopitaux c est POUF LAND !
+1. oh combien.
s'il était venu dans mon hopital, il aurait eu un tout autre accueilsagéline a écrit :Je réitère ma question:est-ce que les syndicats avaient appelé à boycotté cette fanfaronade?
.
mais il n'y a pas de hasard, il avait certainement de trés bon renseignements pour choisir un hopital plutot qu'un autre.
ouf, maintenant, que l'ordre est là, les syndicats vont pouvoir se reposer.
- ameliboubou
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