La machine a suicide
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La machine a suicide
La machine à suicide tue pour la première fois
Une première personne s’est donné la mort dimanche en Allemagne, grâce à l’appareil inventé par un ancien politicien.
Le Dr Roger Kuscher avec son appareil qui permet de se donner la mort.«Pressez sur un bouton et, quelques secondes plus tard, la mort arrive.» C’est par ces mots chocs que le Dr Roger Kuscher, 53 ans, a présenté sa création ce printemps. Dimanche, le quotidien allemand Bild annonçait qu’une femme gravement malade – dont l’identité a été gardée secrète – avait mis fin à ses souffrances au moyen de cet «automate de la mort».
La machine, un appareil de perfusion légèrement modifié, offre une mort digne et sans douleur, selon son concepteur. Il suffit à l’utilisateur de presser un bouton pour recevoir une première dose d’anesthésiant, puis une seconde dose, mortelle, de chlorure de potassium – le même poison qui est utilisé pour les exécutions aux Etats-Unis.
Le monde politique, le corps médical et les Églises du pays ont été choqués par l’invention de l’ancien responsable du Département de la justice de Hambourg.
Pourtant, jusque-là, le Dr Roger Kuscher a réussi à passer entre les filets de la loi allemande, qui interdit l’euthanasie active. Il avance le fait que ce n’est pas lui, mais le patient, qui presse le bouton de la machine. L’ancien politicien, lui, se contente de louer son invention. «Du moment que la personne malade prend elle-même sa décision, j’ai parfaitement le droit de louer cette machine, de même qu’il n’est pas interdit de prêter un rasoir ou un couteau», argumente-t-il. La méthode s’adresse à des personnes gravement malades et condamnées, précise-t-il encore.
Le Dr Kuscher aurait déjà, selon ses dires, reçu plus de 300 candidatures de personnes souhaitant en finir avec la vie. Toutes ont été soumises à un examen médical et psychologique très strict, assure-t-il.
Sophie Pieren
- p_titpoussin
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Ne vaut-il pas mieux permettre une mort propre à ceux qui le désirent plutôt que de les forcer à utiliser des méthodes artisanales et sans garantie ?
Celui qui veut mourir se tuera de toute façon. Et si on ne lui permet pas de le faire de façon propre, il tentera le coup en se tirant une balle, en se jetant d'un pont ou je sais pas quoi, avec le risque pour lui de se rater voire d'en réchapper dans un état encore plus triste qu'avant.
Personnellement ça ne me choque pas plus que ça.
Celui qui veut mourir se tuera de toute façon. Et si on ne lui permet pas de le faire de façon propre, il tentera le coup en se tirant une balle, en se jetant d'un pont ou je sais pas quoi, avec le risque pour lui de se rater voire d'en réchapper dans un état encore plus triste qu'avant.
Personnellement ça ne me choque pas plus que ça.
Groucho a écrit :Ne vaut-il pas mieux permettre une mort propre à ceux qui le désirent plutôt que de les forcer à utiliser des méthodes artisanales et sans garantie ?
Celui qui veut mourir se tuera de toute façon. Et si on ne lui permet pas de le faire de façon propre, il tentera le coup en se tirant une balle, en se jetant d'un pont ou je sais pas quoi, avec le risque pour lui de se rater voire d'en réchapper dans un état encore plus triste qu'avant.
Personnellement ça ne me choque pas plus que ça.
Bien moi ca me choque car il va forcément y avoir des dérives et comme d'habitude on n'y sera pas préparé!
Je parle d'une cathégorie de la population qui est fragile psychologiquement...

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Groucho a écrit :Ne vaut-il pas mieux permettre une mort propre à ceux qui le désirent plutôt que de les forcer à utiliser des méthodes artisanales et sans garantie ?
Celui qui veut mourir se tuera de toute façon. Et si on ne lui permet pas de le faire de façon propre, il tentera le coup en se tirant une balle, en se jetant d'un pont ou je sais pas quoi, avec le risque pour lui de se rater voire d'en réchapper dans un état encore plus triste qu'avant.
Personnellement ça ne me choque pas plus que ça.
je suis désolée, mais vendre ça c'est : mise en danger de la vie d'autrui, mossieur le juriste

craquine a écrit :Je parle d'une cathégorie de la population qui est fragile psychologiquement...
En même temps si on pense comme ça toute personne qui souffre énormément ou qui sait qu'elle va mourir est fragile psychologiquement. Cela veut-il dire qu'elle ne peut pas choisir ?
Aujourd'hui une personne qui désire mourir ne peut que le faire dans la clandestinité, avec des moyens artisanaux, ce qu'elle trouve, des médocs pris au hasard, en se jetant sous un train, etc... Avec les conséquences que ça implique non seulement au niveau psychologique mais aussi en cas d'échec.
Et puis encore une fois, on en vient à agir comme ça car l'euthanasie ou le suicide assistés sont interdits dans nos pays. En Suisse par exemple ou en Belgique, il ne me semble pas qu'il y ait une hécatombe de gens qui n'ont rien demandé, ou un nombre important de dérives. Le jour où enfin on acceptera de reconnaître officiellement l'euthanasie ou à tout le moins le suicide assisté, on chintera un bon nombre de problèmes dûs à la clandestinité actuelle.
My two cents.
4611samsara a écrit :je suis désolée, mais vendre ça c'est : mise en danger de la vie d'autrui, mossieur le juriste
J'en sais rien, mais si on le loue à quelqu'un qui veut mourir...
Ça m'étonne que peu de personnes voient les choses dans le sens où moi je les vois. Si une personne veut mourir, elle dispose d'un appareil (après des entretiens médicaux, psychologiques, etc...). Elle se tue proprement. Si c'est une personne qui fait ça sur un coup de tête, la personne peut être détectée pendant les entretiens et ainsi on peut la suivre, démarrer des soins, etc... Si on ne dispose pas de ce genre de choses (suicide assisté, euthanasie), la personne se tuera aussi, mais de façon artisanale, à la barbare, sans aucun contrôle... N'est-ce pas pire ?
Quand je parle de personnes fragiles, je ne pense pas forcément aux personnes malades. Je pense aux ados, aux personnes qui sont fragilisées par une séparation , à ceux qui ont des coups durs...une mort sans douleur et simplifiée peut insiter certains à passer à l'acte.
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Groucho a écrit :4611samsara a écrit :je suis désolée, mais vendre ça c'est : mise en danger de la vie d'autrui, mossieur le juriste
J'en sais rien, mais si on le loue à quelqu'un qui veut mourir...
Ça m'étonne que peu de personnes voient les choses dans le sens où moi je les vois. Si une personne veut mourir, elle dispose d'un appareil (après des entretiens médicaux, psychologiques, etc...). Elle se tue proprement. Si c'est une personne qui fait ça sur un coup de tête, la personne peut être détectée pendant les entretiens et ainsi on peut la suivre, démarrer des soins, etc... Si on ne dispose pas de ce genre de choses (suicide assisté, euthanasie), la personne se tuera aussi, mais de façon artisanale, à la barbare, sans aucun contrôle... N'est-ce pas pire ?
Ok je suis d'accord mais sous controle...
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craquine a écrit :Quand je parle de personnes fragiles, je ne pense pas forcément aux personnes malades. Je pense aux ados, aux personnes qui sont fragilisées par une séparation , à ceux qui ont des coups durs...une mort sans douleur et simplifiée peut insiter certains à passer à l'acte.
Bien sûr il faut des contrôles médicaux et psychologiques avant. Cette machine n'est pas vendue, elle est apparemment prêtée. Et bien entendu je ne conçois le prêt d'une telle machine que de manière contrôlée. Un ado qui vient de se faire larguer n'obtiendra pas cette machine, mais pourra par contre bénéficier d'un suivi psychologique s'il le désire.
Non ?