vos textes...talent d'écriture ?
Modérateur : Modérateurs
vos textes...talent d'écriture ?
je ne sais pas si vous écrivez de temps en temps, moi si 
donc bon, j'en ai fait un il y a quelques temps (assez récent quand même), donc je le poste
sur une instrumental tel qu' "i don't wanna know", je trouve qu'il passe très bien
, donc ça donne :
J’balance ce texte qui vient du fond du cœur/tu verras que ces mots sont remplis de rancœur
J’aurais voulu te dire que tu me plais/que je ne savais pas que pour moi tu serais une plaie
J’aurais voulu te dire tout ce que je ressens/que mes sentiments sont surpuissants
J’aurais voulu te dire ne te fie pas aux apparences/que mon cœur est d’une réelle transparence
J’aurais voulu te dire n’écoute pas tes copines/que ce n’est pas avec elles que tu auras des moments intimes
J’aurais voulu te dire s’il te plait laisse moi une chance/que tu peux me croire, tu peux me faire confiance
J’aurais voulu te dire je sais que j’ai pas la côte/la nature l’a décidé, désolé c’est pas de ma faute
J’aurais voulu te dire laisse moi te rendre heureuse/que ta timidité n’a pas à être honteuse
J’aurais voulu te dire que je suis quelqu’un de bien/qu’on peut passer des moments qui t’emportent si loin
J’aurais voulu te dire que j’ai un petit corps/mais que j’ai un très grand cœur
J’aurais voulu te dire que je ne suis pas le mec idéal/mais qu’au fond de moi j’suis quelqu’un de génial
J’aurais voulu te dire que je suis relou d’origine/que je suis désolé que c’est dans mes gênes
J’aurais voulu te dire d’oublier cette réputation/que je ne suis pas un type alcoolique, ni un dragueur en action
J’aurais voulu te dire faisons connaissance/mais au final j’ai laissé passer ma chance
J’aurais voulu te dire on s’fait un resto ciné/et que peut être quelque chose se serait dessiner
J’aurais voulu que tu m’écoutes/que tu sois à mes côtés coute que coute
Que l’avis des autres soit boycotté/qu’on les laissé sur le bas côté
J’aurais voulu te dire que tu me pèses/que c’est seulement toi qui m’intéresse
J’aurais voulu te dire que c’que j’veux c’est pas la baise/mais que c’est bel et bien ta tendresse
J’aurais voulu te dire que tu es un ange/que j’rêve qu’on soit nous 2 sans qu’on nous dérange
J’aurais voulu te dire tant de choses/que j’suis dépendant de toi t’es ma dose
J’aurais voulu te dire que je te trouve séduisante/que depuis quelques mois tu me hantes
J’aurais voulu te dire que ton regard me perce/que dans tes yeux mes rêvent se bercent
J’aurais voulu te dire que pour toi je m’entête/que tous les jours c’est pas la fête
J’aurais voulu te dire tant de choses en si peu de temps/s’il te plait écoute moi un instant
Je voudrais te dire que si j’écris ce texte dans ce fameux contexte/c’est pour que tu prennes conscience que j’ mérite mieux que ton indifférence
Je voudrais te dire que je suis maladroit/mais que je ne suis pas aussi con que tu le crois
Je voudrais te dire que je sais que je manque de tact/mais au moins mon naturel est intact
Je voudrais te dire qu’avec toi je suis timide/que le naturel ne se lâche pas je sais c’est stupide
Je voudrais te dire désolé si j’ai un gros débit/que je suis désolé si ce que j’dis est débile
Je voudrais te dire que tu perds un homme en or/au grand cœur qui fait pas d’écart/qui vaut plusieurs carras/qui sait pas se tenir à carreau
Je voudrais te dire que j’ai des défauts que j’assume/que ça me fait défaut et tout ça m’assomme
Mais en somme on ne retient que ce qui gêne/j’entends toujours la même rengaine
Je voudrais te dire que je parle à cœur ouvert/et que ton « non » m’a mis à terre
Je voudrais te dire explique moi pourquoi/qu’à cause de toi je n’ai plus confiance en moi
Je voudrais te dire que tu me déçois/que j’aurais jamais pensé ça de toi
Je voudrais te dire que j’ai des questions sans réponse/c’est ma faiblesse et j’y repense
J’croyais en toi comme les rêves de mon enfance
Et c’est pas parfois c’est sans cesse/mais dis donc, quelle pensée insensée
Je voudrais te dire que quoi que je fasse/qu’aucun de mes sentiments ne s’efface
Je voudrais te dire apprend à me connaître/qu’on ne sait pas ce qui pourrait naitre
Je voudrais te dire qu’on dit loin des yeux, loin du cœur/j’ai toujours été proche de toi mais toujours loin de ton cœur
C’est difficile à vivre/ça explique peut être pourquoi parfois je suis ivre
Je voudrais te dire que tant de choses me tracassent/qu’au fur et à mesure mon crane se fracasse
Je voudrais te dire que je vais faire appel à Cupidon/tellement de choses à dire avant mon abandon
Je voudrais te dire que malgré ton dégout pour moi/et bien j’serais prêt à t’attendre des mois
Je me reprends/tout ça n’est pas une tragédie/mais ce texte c’est à toi que je le dédie
Finalement je dois te dire adieu/que cela se fera peut être sous d’autres cieux
donc bon, j'en ai fait un il y a quelques temps (assez récent quand même), donc je le poste
sur une instrumental tel qu' "i don't wanna know", je trouve qu'il passe très bien
, donc ça donne :
J’balance ce texte qui vient du fond du cœur/tu verras que ces mots sont remplis de rancœur
J’aurais voulu te dire que tu me plais/que je ne savais pas que pour moi tu serais une plaie
J’aurais voulu te dire tout ce que je ressens/que mes sentiments sont surpuissants
J’aurais voulu te dire ne te fie pas aux apparences/que mon cœur est d’une réelle transparence
J’aurais voulu te dire n’écoute pas tes copines/que ce n’est pas avec elles que tu auras des moments intimes
J’aurais voulu te dire s’il te plait laisse moi une chance/que tu peux me croire, tu peux me faire confiance
J’aurais voulu te dire je sais que j’ai pas la côte/la nature l’a décidé, désolé c’est pas de ma faute
J’aurais voulu te dire laisse moi te rendre heureuse/que ta timidité n’a pas à être honteuse
J’aurais voulu te dire que je suis quelqu’un de bien/qu’on peut passer des moments qui t’emportent si loin
J’aurais voulu te dire que j’ai un petit corps/mais que j’ai un très grand cœur
J’aurais voulu te dire que je ne suis pas le mec idéal/mais qu’au fond de moi j’suis quelqu’un de génial
J’aurais voulu te dire que je suis relou d’origine/que je suis désolé que c’est dans mes gênes
J’aurais voulu te dire d’oublier cette réputation/que je ne suis pas un type alcoolique, ni un dragueur en action
J’aurais voulu te dire faisons connaissance/mais au final j’ai laissé passer ma chance
J’aurais voulu te dire on s’fait un resto ciné/et que peut être quelque chose se serait dessiner
J’aurais voulu que tu m’écoutes/que tu sois à mes côtés coute que coute
Que l’avis des autres soit boycotté/qu’on les laissé sur le bas côté
J’aurais voulu te dire que tu me pèses/que c’est seulement toi qui m’intéresse
J’aurais voulu te dire que c’que j’veux c’est pas la baise/mais que c’est bel et bien ta tendresse
J’aurais voulu te dire que tu es un ange/que j’rêve qu’on soit nous 2 sans qu’on nous dérange
J’aurais voulu te dire tant de choses/que j’suis dépendant de toi t’es ma dose
J’aurais voulu te dire que je te trouve séduisante/que depuis quelques mois tu me hantes
J’aurais voulu te dire que ton regard me perce/que dans tes yeux mes rêvent se bercent
J’aurais voulu te dire que pour toi je m’entête/que tous les jours c’est pas la fête
J’aurais voulu te dire tant de choses en si peu de temps/s’il te plait écoute moi un instant
Je voudrais te dire que si j’écris ce texte dans ce fameux contexte/c’est pour que tu prennes conscience que j’ mérite mieux que ton indifférence
Je voudrais te dire que je suis maladroit/mais que je ne suis pas aussi con que tu le crois
Je voudrais te dire que je sais que je manque de tact/mais au moins mon naturel est intact
Je voudrais te dire qu’avec toi je suis timide/que le naturel ne se lâche pas je sais c’est stupide
Je voudrais te dire désolé si j’ai un gros débit/que je suis désolé si ce que j’dis est débile
Je voudrais te dire que tu perds un homme en or/au grand cœur qui fait pas d’écart/qui vaut plusieurs carras/qui sait pas se tenir à carreau
Je voudrais te dire que j’ai des défauts que j’assume/que ça me fait défaut et tout ça m’assomme
Mais en somme on ne retient que ce qui gêne/j’entends toujours la même rengaine
Je voudrais te dire que je parle à cœur ouvert/et que ton « non » m’a mis à terre
Je voudrais te dire explique moi pourquoi/qu’à cause de toi je n’ai plus confiance en moi
Je voudrais te dire que tu me déçois/que j’aurais jamais pensé ça de toi
Je voudrais te dire que j’ai des questions sans réponse/c’est ma faiblesse et j’y repense
J’croyais en toi comme les rêves de mon enfance
Et c’est pas parfois c’est sans cesse/mais dis donc, quelle pensée insensée
Je voudrais te dire que quoi que je fasse/qu’aucun de mes sentiments ne s’efface
Je voudrais te dire apprend à me connaître/qu’on ne sait pas ce qui pourrait naitre
Je voudrais te dire qu’on dit loin des yeux, loin du cœur/j’ai toujours été proche de toi mais toujours loin de ton cœur
C’est difficile à vivre/ça explique peut être pourquoi parfois je suis ivre
Je voudrais te dire que tant de choses me tracassent/qu’au fur et à mesure mon crane se fracasse
Je voudrais te dire que je vais faire appel à Cupidon/tellement de choses à dire avant mon abandon
Je voudrais te dire que malgré ton dégout pour moi/et bien j’serais prêt à t’attendre des mois
Je me reprends/tout ça n’est pas une tragédie/mais ce texte c’est à toi que je le dédie
Finalement je dois te dire adieu/que cela se fera peut être sous d’autres cieux
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4611samsara
- VIP
- Messages : 1931
- Inscription : 05 févr. 2008 20:07
- Localisation : COLMAR
T'abuses ! 
Orgueilleux depuis des années, j'ai sombré dans la modestie
Le matin où j'ai dû laver un bonhomme soudain refroidi...
Voilà déjà pour méditer sur le futile de l'existence ;
Mon orgueil ainsi déprimé fut bientôt réduit au silence
Par un détail insoupçonné ; savez-vous que tous nos sphincters
Ont tendance à se relâcher quand la mort nous clôt les paupières ?
Mais de pénibles conséquences ne tardent pas à découler ;
L'intestin, enfin en vacances, libère ses hôtes sans plus tarder.
Il est d'usage à l'hôpital de remplir avec du coton
Ce stupide orifice anal qui fait des siennes sans sommations.
On a beau être président, archevêque ou bien général,
Le coton est toujours gagnant, envahisseur de nos entrailles.
Voilà pourquoi, à chaque décès, ma vanité est en détresse ;
Quand je vois du coton cardé, j'ai envie de serrer les fesses.
J'vous jure, c'est autobiographique...
Le matin où j'ai dû laver un bonhomme soudain refroidi...
Voilà déjà pour méditer sur le futile de l'existence ;
Mon orgueil ainsi déprimé fut bientôt réduit au silence
Par un détail insoupçonné ; savez-vous que tous nos sphincters
Ont tendance à se relâcher quand la mort nous clôt les paupières ?
Mais de pénibles conséquences ne tardent pas à découler ;
L'intestin, enfin en vacances, libère ses hôtes sans plus tarder.
Il est d'usage à l'hôpital de remplir avec du coton
Ce stupide orifice anal qui fait des siennes sans sommations.
On a beau être président, archevêque ou bien général,
Le coton est toujours gagnant, envahisseur de nos entrailles.
Voilà pourquoi, à chaque décès, ma vanité est en détresse ;
Quand je vois du coton cardé, j'ai envie de serrer les fesses.
J'vous jure, c'est autobiographique...
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ManuelFB
- Insatiable
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- Inscription : 05 févr. 2008 20:12
- Localisation : Capitale de la Seigneurie de Beaujeu
- Contact :
Dino, si j'aimais déjà ta prose, ton ode au coton m'a épaté!! 
Allez, je vais oser, moi, si je trouve un texte "présentable" (et en français!)
Manuel
P/S (5 minutes après): désolé, j'ai perdu les textes
Allez, je vais oser, moi, si je trouve un texte "présentable" (et en français!)
Manuel
P/S (5 minutes après): désolé, j'ai perdu les textes
Dernière modification par ManuelFB le 30 juil. 2008 13:40, modifié 1 fois.
Les chats ont été proches des dieux, et ils n'ont jamais oublié ça.
Un poème d'amour contemporain, ça vient du fond de mon p'tit coeur 
Groucho
tu é bo
quand je pense a toi
c pa l'amour ke je voua
maime si qd tu é pa la
tu me manke tro pa
g rencontré 1 demoisel
ele é vrémen tré bel
je matach 1 peu
kom 1 chouchou ds lé cheveu
je toubli pe a pe
c ce ke je fé de mieu
jesper ke tu men voudra pa tro
kar pr moi ossi c cho
Groucho
tu é bo
quand je pense a toi
c pa l'amour ke je voua
maime si qd tu é pa la
tu me manke tro pa
g rencontré 1 demoisel
ele é vrémen tré bel
je matach 1 peu
kom 1 chouchou ds lé cheveu
je toubli pe a pe
c ce ke je fé de mieu
jesper ke tu men voudra pa tro
kar pr moi ossi c cho
Indis a écrit :Un poème d'amour contemporain, ça vient du fond de mon p'tit coeur
Groucho
tu é bo
quand je pense a toi
c pa l'amour ke je voua
maime si qd tu é pa la
tu me manke tro pa
g rencontré 1 demoisel
ele é vrémen tré bel
je matach 1 peu
kom 1 chouchou ds lé cheveu
je toubli pe a pe
c ce ke je fé de mieu
jesper ke tu men voudra pa tro
kar pr moi ossi c cho
C'est beauuuuuuu !
Tiens je t'en ai écrit un aussi.
Indis que vois-je là ?
C'est bien cela, mais oui
Un poème de toi
J'adore quand je les lis !
Cependant tu m'annonces
Qu'un être féminin
Te piqua tel une ronce
Et voila le chagrin
Car comment accepter
Qu'avec elle tu partes
Sans me considérer
Comme une cruche, une tarte ?
Cette mauvaise nouvelle
Me remplit de tristesse
Je saute dans ma poubelle
Et je serre les fesses
Attendant patiemment
Qu'un camion matinal
Me porte rapidement
Vers une issue fatale.
Or il n'était pas dit
Que ça finirait là
Ma sonnette retentit
Et devine qui voila ?
Je te le donne en mille
C'est une jeune fille en fleur
Dont j'apprécie le style
Et convoite le cœur.
Sitôt dit sitôt fait
J'ouvre la porte et puis
J'éponge vite le lait
Je retire les radis
Et les feuilles de laitues
Qui sur mon pantalon
Rescapés détritus
Trahissent ma déraison.
Comment lui expliquer
À cette demoiselle
Qu'à trente secondes près
J'étais dans la poubelle
Tout ça car aujourd'hui
Comme un père à son fils
J'ai fait confiance, eh oui
À mon copain Indis.
Le petit salopiaud
Il m'a bien arnaqué !
J'attendais du très beau
Je reçus du très laid
Mais bref, oublions ça
C'est maintenant le passé
Il y a là une nana
Que je dois emballer.
Retour avec la belle
Nous discutons enfin
J'attaque de plus belle
Et voila le câlin
De nouveau je revis
Et je chante à tue-tête
J'ai une petite amie
C'est fini la br... ...etagne ?
Alors tu vois Indis
Tu m'as brisé le cœur
Et comme la police
Arrête un malfaiteur
Tu as stoppé la course
De mes organes vitaux
Mais celle de mes bourses
Ne cessera de sitôt
Et ainsi se termine
Cette jolie histoire
Qui telle une barre à mine
Sur ma nuque dans le noir
M'assomma au début
Puis me fit relever
Ton poème au rebut
Tu es tout oublié.
-
patin couffin
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-
Miss Marion
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- Inscription : 25 nov. 2003 19:37
- Localisation : Lost in Hell...
GLADYS (13)
Bonjour je m'appelle GLADYS
Je me retrouve le cul par terre
A vous chantonner quelques airs
Qui étaient des tubes jadis
J'ai vécu les lumières les paillettes
Les tournées en habits de fêtes
Où je m'exhibait sur la scène
C'était, il y a trois ans à peine
Tout commence par une émission
Couronnée reine de la chanson
Je grimpe en haut des hits parades
De plateaux en plateaux on m'balade
Dans des clips tournés dans les rues
Je danse à moitié dévêtue
Entre les engueulades des impresarios
Et les embrassades des faux-culs idiots
Je dépense sans compter
De la jet, j'assiste à des soirées
Je ne vois pas que j'arrive en bas
De la dernière ligne de mon contrat
Mes comptes sont à découvert
On m'a expulsé de cet univers
Sans tambours ni trompette
Terminé, c'est la fin de la fête
Le pire, c'est quand on vous oublie
En attente d'un coup de fil sur son lit
Plus de photo sur les couvertures
La chute est rudement dure
Les inconnus qui m'accostaient dans la rue
Passent et ne me reconnaissent plus
Déposent parfois un Euros
Dans un cendrier de bureau
La misère s'est nichée dans votre maison
Gravée sur le CD de mes chansons
Que vous aviez achetées jadis
D'une fille dont le scène était GLADYS
Il ne me reste plus qu'en bagage
Une licence de droit, un lainage
Mon imprésario roule en ROLLS ROYCE bis
Et s'enrichit sur le dos d'autres gosses
Bonjour je m'appelle GLADYS
Je me retrouve le cul par terre
A vous chantonner quelques airs
Qui étaient des tubes jadis
J'ai vécu les lumières les paillettes
Les tournées en habits de fêtes
Où je m'exhibait sur la scène
C'était, il y a trois ans à peine
Tout commence par une émission
Couronnée reine de la chanson
Je grimpe en haut des hits parades
De plateaux en plateaux on m'balade
Dans des clips tournés dans les rues
Je danse à moitié dévêtue
Entre les engueulades des impresarios
Et les embrassades des faux-culs idiots
Je dépense sans compter
De la jet, j'assiste à des soirées
Je ne vois pas que j'arrive en bas
De la dernière ligne de mon contrat
Mes comptes sont à découvert
On m'a expulsé de cet univers
Sans tambours ni trompette
Terminé, c'est la fin de la fête
Le pire, c'est quand on vous oublie
En attente d'un coup de fil sur son lit
Plus de photo sur les couvertures
La chute est rudement dure
Les inconnus qui m'accostaient dans la rue
Passent et ne me reconnaissent plus
Déposent parfois un Euros
Dans un cendrier de bureau
La misère s'est nichée dans votre maison
Gravée sur le CD de mes chansons
Que vous aviez achetées jadis
D'une fille dont le scène était GLADYS
Il ne me reste plus qu'en bagage
Une licence de droit, un lainage
Mon imprésario roule en ROLLS ROYCE bis
Et s'enrichit sur le dos d'autres gosses
2007/2010 - 2ème année - 1ère msp validée, infectieux, digestif, psy 3, mater, gényco, anesthésie validés
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