licence master doctorat et volonte de la profession
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Re: licence master doctorat et volonte de la profession
En fait, pour moi, le scandale dans ce rapport n'est pas tellement de savoir si ce sera une licence pro ou pas.
Non: c'est le fait que les diplômés d'avant 1995 pourraient en être exclus.
Il est là, le combat urgent. Pas ailleurs.
Non: c'est le fait que les diplômés d'avant 1995 pourraient en être exclus.
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J'ai des questions à toutes vos réponses (W. Allen)
Re: licence master doctorat et volonte de la profession
Exact.cb64800 a écrit :En fait, pour moi, le scandale dans ce rapport n'est pas tellement de savoir si ce sera une licence pro ou pas.
Non: c'est le fait que les diplômés d'avant 1995 pourraient en être exclus.
Il est là, le combat urgent. Pas ailleurs.
Avec tout de même d'autres points:
-pas de contrepartie sur la retraite
-pas de contrepartie sur la pénibilité
Ya que deux sortes d'infirmiers: les infirmiers psy et ceux qui rêvent de l'être.
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Re: licence master doctorat et volonte de la profession
LMD et paramédicaux: le CNPS pointe un "manque d'ambition du gouvernement"
PARIS, 14 octobre 2008 (APM) - Le Centre national des professions de santé (CNPS)
a pointé mardi le "manque d'ambition du gouvernement pour la qualité des soins", en
réaction à la publication d'un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales
(Igas) et de l'Inspection générale de l'administration, de l'enseignement supérieur et
de la recherche (IGAENR) sur l'intégration professions paramédicales au dispositif
licence-master-doctorat (LMD).
Dans un communiqué, le CNPS estime que les préconisations du rapport incitant le
gouvernement à une "universitarisation maîtrisée" et progressive de la formation des
paramédicaux (cf dépêches APM VGLJ7003 et APM MHLJ7001), reviennent à
cantonner à des licences professionnelles certaines professions de santé comme les
infirmiers ou les masseurs-kinésithérapeutes.
"Cette orientation constitue une évolution a minima qui prive les professions
concernées de filières universitaires et de recherches à part entière, lesquelles sont
seules à même de tirer notre système de soins vers le haut", considère le CNPS,
déplorant un "appauvrissement du niveau de formation" préjudiciable à l'amélioration
de la qualité des soins.
Le CNPS s'interroge également sur l'évaluation faite par les auteurs du rapport sur le
coût de la réforme, soit 3,058 milliards d'euros et 90 millions d'euros d'impact sur
l'objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam).
Selon le CNPS, il s'agit d'une indication que le gouvernement "chercherait à maintenir
le niveau de qualification actuel, insuffisant, le plus longtemps possible tout en faisant
mine de se rapprocher du standard européen, pour bloquer les professionnels
paramédicaux dans leur niveau de rémunération actuel [et en] leur accordant une
reconnaissance universitaire au rabais".
Le CNPS souhaite peser dans la concertation annoncée par les ministres en charge
de l'enseignement supérieur et de la recherche, de la santé, du budget et de la
fonction publique sur la préparation de la réforme des études paramédicales (cf
dépêche APM CBLJ7004), et "apporte le soutien solidaire des libéraux de santé aux
professions qui se battent pour obtenir leur intégration dans le LMD à un niveau
légitime en fonction de leurs missions de santé (...)".
PARIS, 14 octobre 2008 (APM) - Le Centre national des professions de santé (CNPS)
a pointé mardi le "manque d'ambition du gouvernement pour la qualité des soins", en
réaction à la publication d'un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales
(Igas) et de l'Inspection générale de l'administration, de l'enseignement supérieur et
de la recherche (IGAENR) sur l'intégration professions paramédicales au dispositif
licence-master-doctorat (LMD).
Dans un communiqué, le CNPS estime que les préconisations du rapport incitant le
gouvernement à une "universitarisation maîtrisée" et progressive de la formation des
paramédicaux (cf dépêches APM VGLJ7003 et APM MHLJ7001), reviennent à
cantonner à des licences professionnelles certaines professions de santé comme les
infirmiers ou les masseurs-kinésithérapeutes.
"Cette orientation constitue une évolution a minima qui prive les professions
concernées de filières universitaires et de recherches à part entière, lesquelles sont
seules à même de tirer notre système de soins vers le haut", considère le CNPS,
déplorant un "appauvrissement du niveau de formation" préjudiciable à l'amélioration
de la qualité des soins.
Le CNPS s'interroge également sur l'évaluation faite par les auteurs du rapport sur le
coût de la réforme, soit 3,058 milliards d'euros et 90 millions d'euros d'impact sur
l'objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam).
Selon le CNPS, il s'agit d'une indication que le gouvernement "chercherait à maintenir
le niveau de qualification actuel, insuffisant, le plus longtemps possible tout en faisant
mine de se rapprocher du standard européen, pour bloquer les professionnels
paramédicaux dans leur niveau de rémunération actuel [et en] leur accordant une
reconnaissance universitaire au rabais".
Le CNPS souhaite peser dans la concertation annoncée par les ministres en charge
de l'enseignement supérieur et de la recherche, de la santé, du budget et de la
fonction publique sur la préparation de la réforme des études paramédicales (cf
dépêche APM CBLJ7004), et "apporte le soutien solidaire des libéraux de santé aux
professions qui se battent pour obtenir leur intégration dans le LMD à un niveau
légitime en fonction de leurs missions de santé (...)".
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Re: licence master doctorat et volonte de la profession
L'ORDRE DES KINESITHERAPEUTES VEUT LE MASTER
Dans un communiqué, l'Ordre des masseurs-kinésithérapeutes s'interroge sur les
préconisations du rapport de l'Igas et de l'IGAENR visant à définir pour ces
professionnels un niveau de sortie en licence professionnelle.
"La très grande majorité des pays développés a choisi de porter le niveau de
formation de nos confrères physiothérapeutes à un niveau master", soit bac+5, observe l'Ordre, qui estime qu'une limitation à la licence (bac+3) positionne les
kinésithérapeutes français "au niveau des aides physiothérapeutes ou des techniciens
de réadaptation, et limite les possibilités de passerelles et de formation communes
avec les professions médicales".
L'Ordre juge "inacceptable" un niveau de validation universitaire au grade de licence
et demande au gouvernement de retenir, à l'instar d'autres pays européens, le grade
de master, à même de "mieux répondre aux besoins de santé d'une population
vieillissante et/ou en situation de handicap".
Dans un communiqué, l'Ordre des masseurs-kinésithérapeutes s'interroge sur les
préconisations du rapport de l'Igas et de l'IGAENR visant à définir pour ces
professionnels un niveau de sortie en licence professionnelle.
"La très grande majorité des pays développés a choisi de porter le niveau de
formation de nos confrères physiothérapeutes à un niveau master", soit bac+5, observe l'Ordre, qui estime qu'une limitation à la licence (bac+3) positionne les
kinésithérapeutes français "au niveau des aides physiothérapeutes ou des techniciens
de réadaptation, et limite les possibilités de passerelles et de formation communes
avec les professions médicales".
L'Ordre juge "inacceptable" un niveau de validation universitaire au grade de licence
et demande au gouvernement de retenir, à l'instar d'autres pays européens, le grade
de master, à même de "mieux répondre aux besoins de santé d'une population
vieillissante et/ou en situation de handicap".
Re: licence master doctorat et volonte de la profession
Mais ouvrez les yeux braves gens !
Et peut-on cesser de nous abreuver de communiqués des uns et des autres. On est assez grand pour cliquer sur des liens par exemple.
Ce forum n'est pas une outil de propagande ou de pub syndicale.
Qui à votre avis serait ravi de prendre en charge la formation totalement universitaire des auxiliaires médicaux classés dans les multiples professions paramédicales. Problème franco-français.
Que la France ait du retard, certainement. Mais quand vous aurez pris le soin d'observer le modèle qui me paraît le plus intéressant, le Québec, vous comprendrez que prendre la position du tout universitaire aujourd'hui nous jettera pour de longues années sous un contrôle strict médical. Les présidents d'université médecins le reconnaissent volontiers. Et au Québec ils en ont fait une priorité et ça a marché avec du temps...
ALors laissons dans nos Ifsi le soin de former des infirmiers par des infirmiers et mettons progressivement le pied dans le monde universitaire. La licence pro n'est ni dégradante, ni un rabais de je ne sais quoi. Et avant d'exiger un master ou un doctorat posez-vous la question des préalables. Avant le M et le D il faut un L. Et pour un M et un D il faut une vraie filière sciences infirmières. Où est-elle dans vos communiqués ?
On ne peut donc pas dans le même temps être contre le référentiel de compétences infirmières ou contre les modifications d'un décret d'actes et non de compétences, j'insiste, et demander un M ou un D.
C'est un tout et trop de gens oublient qu'avant d'en voir le bout il faut du temps et de la raison.
Comptez combien d'écoles post bac, forment des gens en trois ans sans venir pleunicher pour avoir une reconnaissance Bac+ je ne sais quoi. Le fond du problème est une reconnaissance sociale que nous n'avons plus et on pense que parce qu'il y aura un L, un M ou un D ça ira mieux. Il va y avoir des déçus.
Jérôme
Et peut-on cesser de nous abreuver de communiqués des uns et des autres. On est assez grand pour cliquer sur des liens par exemple.
Ce forum n'est pas une outil de propagande ou de pub syndicale.
Qui à votre avis serait ravi de prendre en charge la formation totalement universitaire des auxiliaires médicaux classés dans les multiples professions paramédicales. Problème franco-français.
Que la France ait du retard, certainement. Mais quand vous aurez pris le soin d'observer le modèle qui me paraît le plus intéressant, le Québec, vous comprendrez que prendre la position du tout universitaire aujourd'hui nous jettera pour de longues années sous un contrôle strict médical. Les présidents d'université médecins le reconnaissent volontiers. Et au Québec ils en ont fait une priorité et ça a marché avec du temps...
ALors laissons dans nos Ifsi le soin de former des infirmiers par des infirmiers et mettons progressivement le pied dans le monde universitaire. La licence pro n'est ni dégradante, ni un rabais de je ne sais quoi. Et avant d'exiger un master ou un doctorat posez-vous la question des préalables. Avant le M et le D il faut un L. Et pour un M et un D il faut une vraie filière sciences infirmières. Où est-elle dans vos communiqués ?
On ne peut donc pas dans le même temps être contre le référentiel de compétences infirmières ou contre les modifications d'un décret d'actes et non de compétences, j'insiste, et demander un M ou un D.
C'est un tout et trop de gens oublient qu'avant d'en voir le bout il faut du temps et de la raison.
Comptez combien d'écoles post bac, forment des gens en trois ans sans venir pleunicher pour avoir une reconnaissance Bac+ je ne sais quoi. Le fond du problème est une reconnaissance sociale que nous n'avons plus et on pense que parce qu'il y aura un L, un M ou un D ça ira mieux. Il va y avoir des déçus.
Jérôme
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Re: licence master doctorat et volonte de la profession
Certainement.jjland83 a écrit : Le fond du problème est une reconnaissance sociale que nous n'avons plus et on pense que parce qu'il y aura un L, un M ou un D ça ira mieux. Il va y avoir des déçus.
Jérôme
D'autant encore une fois, que la France n'a pas besoin d'une quantité astronomique de master et n'a besoin que d'une quantité microscopique de doctorants.
D'autant que le rapport dis bien que le master,ni le doctorat ne seront fermés aux infirmiers.
Le problème est djà de justice: 3 ans d'études=licence point.
Le problème est de salaire. Le niveau d'étude n'est pas corrélé au salaire, mais aide aux négociations.
Pas contre vous continuez à ignorer les trois points qui fachent réellement:
-pas de contrepartie sur les retraites
-Pas de contrepartie sur la pénibilité
-LMD pour tous, même pour les IDE et ISP d'avant 1992.
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Re: licence master doctorat et volonte de la profession
Je n'oublie pas le salaire... Mais si le salaire de départ d'une IDE ma paraît raisonnable, il n'en est pas de même en fin de carrière. La "hausse" n'est certainement pas suffisante avec l'ancienneté. C'est aux syndicats de lancer le mouvement et de mobiliser les troupes... pas simple je sais et vous le savez.
3 ans d'études = licence ? Non. Parce que de nombreuses professions sont formées en trois ans sans exiger une licence ! C'est comme si n'importe quel titulaire de licence venait aux portes d'un Ifsi, j'ai une licence donc 3 ans d'études, donc je veux mon DEI ! Le licence est attachée à une formation universitaire. Quelle est celle suivie par les ESI ? Rien, pas de filière spécifique universitaire. Et qu'on ne cite pas les autres pays européens, chacun y va de sa sauce, et l'Europe via Leonardo est en train de dils sont aussi en retard que nous.
LMD pour tous, même pour les IDE et ISP d'avant 1992. Pourquoi pas. Et c'est là que la revendication Bac+3 va devenir totalement caduque. Combien d'IDE sont-ils sans Bac aujourd'hui ? Il y a même des directeurs de soins dans ce cas ! Comment fait-on ? Je ne suis pas sur que les universitaires accepteront d'intégrer en bloc tout le monde. Et je trouve que la licence pro permettra justement d'éviter cet écueil dans un premier temps.
Avancer à petits pas pour avancer surement... sinon qu'on donne un doctorat infirmier direct pour tout le monde. Mais pour quoi faire et poiur quelle valeur ajoutée ?...
Jérôme
3 ans d'études = licence ? Non. Parce que de nombreuses professions sont formées en trois ans sans exiger une licence ! C'est comme si n'importe quel titulaire de licence venait aux portes d'un Ifsi, j'ai une licence donc 3 ans d'études, donc je veux mon DEI ! Le licence est attachée à une formation universitaire. Quelle est celle suivie par les ESI ? Rien, pas de filière spécifique universitaire. Et qu'on ne cite pas les autres pays européens, chacun y va de sa sauce, et l'Europe via Leonardo est en train de dils sont aussi en retard que nous.
LMD pour tous, même pour les IDE et ISP d'avant 1992. Pourquoi pas. Et c'est là que la revendication Bac+3 va devenir totalement caduque. Combien d'IDE sont-ils sans Bac aujourd'hui ? Il y a même des directeurs de soins dans ce cas ! Comment fait-on ? Je ne suis pas sur que les universitaires accepteront d'intégrer en bloc tout le monde. Et je trouve que la licence pro permettra justement d'éviter cet écueil dans un premier temps.
Avancer à petits pas pour avancer surement... sinon qu'on donne un doctorat infirmier direct pour tout le monde. Mais pour quoi faire et poiur quelle valeur ajoutée ?...
Jérôme
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Re: licence master doctorat et volonte de la profession
Faudrait savoir : selon vos dires, le SNPI est complètement isolé sur ses positions, lorsque l'on vous prouve le contraire, on vous abreuve de communiqués d'autres organisations !jjland83 a écrit : Et peut-on cesser de nous abreuver de communiqués des uns et des autres. On est assez grand pour cliquer sur des liens par exemple.
Et encore, nous avons fait l'effort de vous fournir des réactions non syndicales...
Je ne sais pas si vous étiez assez grand pour les trouver, mais en tout cas vous vous gardiez bien d'en parler.
Re: licence master doctorat et volonte de la profession
Pour répondre globalement, à force d'avancer à petits pas, il y a fort à parier qu'il n'y aura plus beaucoup d'ide qui ont fait leurs études en moins de 3 ans ou qui n'ont pas le bac si un jour la réforme LMD se met en place
à force de prendre le temps, ça fait combien de temps que ça dure ?
Pour ma part je pense qu'on nous trimballe et je suis objectif car personnellement je n'ai rien à y gagner

à force de prendre le temps, ça fait combien de temps que ça dure ?
Pour ma part je pense qu'on nous trimballe et je suis objectif car personnellement je n'ai rien à y gagner
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Re: licence master doctorat et volonte de la profession
Mettez juste le lien au lieu de recopier ici des pages entières...SNPI syndicat infirmier a écrit :Faudrait savoir : selon vos dires, le SNPI est complètement isolé sur ses positions, lorsque l'on vous prouve le contraire, on vous abreuve de communiqués d'autres organisations !jjland83 a écrit : Et peut-on cesser de nous abreuver de communiqués des uns et des autres. On est assez grand pour cliquer sur des liens par exemple.
Et encore, nous avons fait l'effort de vous fournir des réactions non syndicales...
Je ne sais pas si vous étiez assez grand pour les trouver, mais en tout cas vous vous gardiez bien d'en parler.
Que nous soyons en retard en France c'est certain. Mais pas plus qu'ailleurs !
C'est un peu facile de vouloir faire plaisir et de dire rapidement que le tout LMD sera parfait. Je serais ministre de la santé je donnerais le tout LMD dès demain. On fermerait 350 Ifsi pour balancer les 80000 étudiants dans les universités. Du ministère de la santé on passerait sous la coupe de l'enseignement supérieur, comme les médecins. On récupèrerait des cadres pour les hôpitaux. On en laisserait quelques uns pour faire des cours de masse aux étudiants infirmiers sur un programme validé par les tutelles universitaires... médicales. Les IDE obtiendraient une licence infirmière. Tout le monde serait content. Et de passerelles en passerelles on serait des petits médecins parfois ou des éxécutants d'actes techniques. Ne pas oublier qu'on aurait sans doute l'émergence de nouveaux métiers comme les paramedics américains ou les assistants de je ne sais quoi. En fait tout cela pour réduire le nombre d'IDE nécessaire. Et oui car tous ces IDE qui sont en catégorie A... à ceci près que le passage en cat A est un cadeau empoisonné. Demandez aux policiers qui l'ont compris tardivement...
Franchement vous croyez que la santé en France a besoin de multiples doctorants infirmiers ? Pas encore car personne n'a montré l'intérêt de cela. Par contre une licence professionnelle ce n'est pas mal du tout et c'est un réel besoin immédiat. Qu'ensuite et avec les nécessaires changements préalables on passe à autre chose pourquoi pas.
Jérôme
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Re: licence master doctorat et volonte de la profession
Ce post est un nouvel exemple de votre mauvaise foi
Re: licence master doctorat et volonte de la profession
La mauvaise fois pour vous c'est de ne pas être d'accord avec vos arguments...
Voyez ici c'est un forum avec des échanges et des avis des uns et des autres. Ce n'est pas la tribune de votre syndicat. Vous avez un site internet ou des espaces où vous n'avez pas de contradicteurs, profitez en. Mais ici il faut accepter que d'autres aient des avis différents et les expriment. Quand je suis d'accord avec vous je le dit, et vous ne m'avez jamais remercié que je sache (ce qui n'est évidemment pas le but) et quand je ne suis pas d'accord, vous me méprisez. Réfléchissez à l'image que vous donnez...
Vous voudriez nous faire croire que vous êtes le seul défenseur des infirmiers... encore méprisant pour toutes les autres organisations.
La division au sein de la profession infirmière arrange qui à votre avis ? Pourvu que ça dure disent-ils !
Jérôme
Voyez ici c'est un forum avec des échanges et des avis des uns et des autres. Ce n'est pas la tribune de votre syndicat. Vous avez un site internet ou des espaces où vous n'avez pas de contradicteurs, profitez en. Mais ici il faut accepter que d'autres aient des avis différents et les expriment. Quand je suis d'accord avec vous je le dit, et vous ne m'avez jamais remercié que je sache (ce qui n'est évidemment pas le but) et quand je ne suis pas d'accord, vous me méprisez. Réfléchissez à l'image que vous donnez...
Vous voudriez nous faire croire que vous êtes le seul défenseur des infirmiers... encore méprisant pour toutes les autres organisations.
La division au sein de la profession infirmière arrange qui à votre avis ? Pourvu que ça dure disent-ils !
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Re: licence master doctorat et volonte de la profession
Non, la mauvaise foi pour nous c'est par exemple les propos caricaturaux de votre post de
Mercredi 15 Oct 2008 13:56
C'est aussi de voir un "coordinateur pédagogique" se moquer des sciences infirmières pour défendre à tout crin la licence pro
Mercredi 15 Oct 2008 13:56
C'est aussi de voir un "coordinateur pédagogique" se moquer des sciences infirmières pour défendre à tout crin la licence pro
Re: licence master doctorat et volonte de la profession
SNPI syndicat infirmier a écrit :Non, la mauvaise foi pour nous c'est par exemple les propos caricaturaux de votre post de
Mercredi 15 Oct 2008 13:56
C'est aussi de voir un "coordinateur pédagogique" se moquer des sciences infirmières pour défendre à tout crin la licence pro
la mauvaise foi, c'est d'embringuer toute la profession dans un ordre professionnel que personne ne désirait quand on a échoué en tant que syndicat.
suivez mon regard.
quant aux sciences infirmières, quand je vois l'interêt que porte la majorité de mes collègues qui s'interdisent de penser plus loin que voici ou closer, je ne peux que penser que cela ne concernera qu'une infime minorité d'initiés.
On ne badine pas avec L'ONI...
Re: licence master doctorat et volonte de la profession
Je vais faire plaisir à Thierry... Au sujet de l'ordre ce serait une terrible erreur de penser que l'ONI pourrait servir de tribune... Et celui qui s'y risquera y perdra beaucoup. J'ai défendu l'idée d'un ordre et je persiste. Mais c'est vrai qu'en voyant certains s'accaparer un forum internet pour étaler ses manifestations épidermiques, on peut s'inquiéter de la stupidité de croire qu'un ordre pourrait exister sans dialogue, consensus et surtout modération, recul et distance avec les grands dossiers. Rien à voir avec un syndicat. Chacun sa place et son rôle.
Pour Monsieur SNPI qui se cache toujours derrière un bandeau syndical, le coordinateur pédagogique (qui au passage ne se moque pas de la recherche en sciences infirmières, vous avez encore mal lu, sinon il faut que je résilie très vite mon adhésion à l'Arsi), bref, j'aimerais bien que vous m'expliquiez comment vous comptez éviter la tutelle médicale à l'université aujourd'hui ? Je connais quelques présidents d'université, plutôt ouverts, comme le Pr Berland, mais il n'est pas éternel. Alors dans un système de santé où le médecin revient en force par toutes les portes, chefs de pôle en premier, je suis plutôt inquiet voyez-vous. Peut-être n'avez-vous pas assez d'expérience pédagogique, actuelle, pour comprendre que les Ifsi restent un rempart déjà bien fragile. A l'hôpital regardez ce qu'il restera de la "hiérarchie" infirmière dans peu de termps. C'est quoi une IDE pour un médecin ? Quand un médecin vient faire un cours à nos ESI, soit il veut en faire des petits médecins, soit il les traite en bons petits éxécutants. Posez la question à votre médecin et vous verrez la réponse.
Ca vous expliquera par exemple pourquoi les épouses de chirurgien étaient parfaitement capables de devenir Ibode... toutes n'ont pas réussi leur examen, mais quand même, la notion de "master" tient à vraiment peu de chose pour certains.
Allez nous faire croire maintenant que les femmes de chirurgiens devraient pouvoir être doctorante en sciences infirmières... si on a laissé faire pour les Ibode, il ne faut pas revendiquer n'importe quoi trop vite.
Commençons par une licence pro qui laisse l'enseignement de base en Ifsi avec des coordinateurs pédagogiques que vous méprisez visiblement, des programmes de compétences infirmières avec un cadre juridique rénové et on ira à l'université quand on aura une profession forte, capable de s'émanciper et de se mobiliser.
Votre empressement à réagir un peu vite sur tout et n'importe quoi ne me rassure ni pour l'ONI, ni pour le LMD, voyez-vous.
Jérôme
Pour Monsieur SNPI qui se cache toujours derrière un bandeau syndical, le coordinateur pédagogique (qui au passage ne se moque pas de la recherche en sciences infirmières, vous avez encore mal lu, sinon il faut que je résilie très vite mon adhésion à l'Arsi), bref, j'aimerais bien que vous m'expliquiez comment vous comptez éviter la tutelle médicale à l'université aujourd'hui ? Je connais quelques présidents d'université, plutôt ouverts, comme le Pr Berland, mais il n'est pas éternel. Alors dans un système de santé où le médecin revient en force par toutes les portes, chefs de pôle en premier, je suis plutôt inquiet voyez-vous. Peut-être n'avez-vous pas assez d'expérience pédagogique, actuelle, pour comprendre que les Ifsi restent un rempart déjà bien fragile. A l'hôpital regardez ce qu'il restera de la "hiérarchie" infirmière dans peu de termps. C'est quoi une IDE pour un médecin ? Quand un médecin vient faire un cours à nos ESI, soit il veut en faire des petits médecins, soit il les traite en bons petits éxécutants. Posez la question à votre médecin et vous verrez la réponse.
Ca vous expliquera par exemple pourquoi les épouses de chirurgien étaient parfaitement capables de devenir Ibode... toutes n'ont pas réussi leur examen, mais quand même, la notion de "master" tient à vraiment peu de chose pour certains.
Allez nous faire croire maintenant que les femmes de chirurgiens devraient pouvoir être doctorante en sciences infirmières... si on a laissé faire pour les Ibode, il ne faut pas revendiquer n'importe quoi trop vite.
Commençons par une licence pro qui laisse l'enseignement de base en Ifsi avec des coordinateurs pédagogiques que vous méprisez visiblement, des programmes de compétences infirmières avec un cadre juridique rénové et on ira à l'université quand on aura une profession forte, capable de s'émanciper et de se mobiliser.
Votre empressement à réagir un peu vite sur tout et n'importe quoi ne me rassure ni pour l'ONI, ni pour le LMD, voyez-vous.
Jérôme
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