EIDE timide...
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Re: EIDE timide...
Jo a écrit :Je dirais les deux.xy a écrit :plus l experience que l age
Comme vous le dites, du point de vue professionnel, c'est la pratique soignante qui compte.
Mais il y a aussi un aspect plus "humain", "relationnel" qui s'acquiers avec l'âge.
Surtout une grande connaisance du genre humain, plus à même de détecter les situations délicates, surtout aux urgences.
- laetisse38
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Re: EIDE timide...
Merci à tous pour vos commentaires !!!
Effectivement, je me suis fixée des objectifs de stage en cette direction, et j'ai commencé des séances d'acupuncture pour m'aider à moins stresser. Demain, j'ai une éval', alors je verra bien si ça fait son effet ou non !!!
Bonne soirée et on en reparle.
Bisous
Effectivement, je me suis fixée des objectifs de stage en cette direction, et j'ai commencé des séances d'acupuncture pour m'aider à moins stresser. Demain, j'ai une éval', alors je verra bien si ça fait son effet ou non !!!
Bonne soirée et on en reparle.
Bisous
Promo 2006-2009 !
Infirmière depuis le 30.11.09 à 15h !!!
Aux urgences, en région parisienne !!!!!!!!!
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- valeriemarie
- Habitué
- Messages : 82
- Inscription : 07 nov. 2008 13:28
- Localisation : PARIS
Re: EIDE timide...
Salut, je me permets de répondre car moi aussi j'ai souffert de ma timidité et de mon manque de confiance en moi jusqu'à mon stage DE.
En fait je trouve vraiment dommage que tant de soignants jugent les ESI sur ce qu'ils laissent paraitre plus que sur ce qu'ils valent. Et comme l'a dit l'un d'entre vous, bien souvent ils ont rapidement fait le raccourcit suivant : peu sur de lui = un peu débile.
Dans les stages où l'on m'a tout de suite mise à l'aise, ou l'on m'a dit que j'étais bien dès le 1er jour, j'ai pris confiance immédiatement et j'ai montré que j'étais sereine. Du coup j'avais des bonnes notes. Dans les quelques stages où l'on ne m'a pas dit de chose positive dès les premiers jours, je perdais confiance, doutais et du coup n'osais plus prendre d'initiative. J'avais l'impression que tout question allait être la preuve d'un manque de connaissance, que toute action allait être vue comme illogique, que tout soin allait être perçu comme mal fait. Au fil du stage, ce genre d'attitude ne m'a pas du tout servi, au contraire, ce fut toujours pire. A la fin du stage on me dit que je ne cerne pas les subtilités (en gros que je suis un débile) ou que je ne suis pas structurée et qu'elles ont l'impression que je peux vite être dépassée. Ce stress m'a rendue vulnérable, et pour les IDE qui ne cherchent pas plus loin que ce qu'elles perçoivent, si une ESI doute autant et n'est pas assez chef d'orchestre c'est qu'elle fait les choses mécaniquement sans trop comprendre pourquoi elle le fait.
Du coup j'ai des stages où je suis complimentée comme une super professionnelle et ou l'on me désire comme collègue et d'autre où je suis passée pour une niaise un peu paumée...
J'ai pris conscience de ce gros défaut qui gâche tout pendant que je passais mon DE, car ce stage s'est très mal passé alors que c'était dans une discipline dans laquelle je suis habituellement à l'aise. Effet boule de neige et voilà que lors de la msp de DE mon manque de confiance est décuplé par le stress et voilà comment on plante totalement son DE, moi qui n'ai jamais eu de rattrapage...
Donc à conseil à vous avant de faire les même erreurs que moi : sachez montrer plus qu'être. Si c'est trop difficile de reprendre confiance en vous vous pouvez toujours le simuler et en général ça leur suffit. Leur poser plein e question, être souriant et surtout dire tout ce qu'on fait et ce qu'on va faire dans l'heure est en général bien vu. Ne pas hésiter à s'imposer en parlant de choses personnelles avec vos "collègues", à faire de l'humour. Aller vers les interne avant l'IDE pour un changement de prescription. Faire toute ses transmissions orales et écrites. Insinuer que ce service est génial, que c'est votre dada même si ça ne l'est pas.... et toujours, demandez à en faire plus (si vous le pouvez) à faire des soins sur d'autres patients que les votre, à prendre un patient en plus en charge, à réciter les effets secondaires à haute voix comme ça l'air de rien...
Les IDE sont souvent plus cons qu'il n'y paraissent et sont aussi souvent jaloux ou de petits chefs. On les a aussi souvent fait chier alors ils se vengent de manière un peu inconsciente. Un ESI sur de lui, qui se la pète légèrement sera toujours mieux vu qu'un ESI peu sur de lui qui est négatif même lorsque ce dernier a de meilleurs résultats que le premier et plus de connaissance. En d'autres termes : les IDE accordent plus d'importance à votre façon d'être et à la sympathie qu'ils ont pour vous (à vous d'être sympathiques...) qu'à votre technique ou votre prise en charge. (sauf cas vraiment nuls biensûr)
Après, il faut savoir qu'il suffit d'un IDE qui vous ait dans le pif pour X ou Y raison et que ce soit une grande gueule pour que tous ses petits collègues pensent tout à coup comme lui/elle. Et souvent les bruits de couloirs dans les services s'amplifient et deviennent n'importe quoi si l'on parle trop sur votre dos, donc arrangez vous pour qu'on ne pense que du bien!
J'espère vous avoir aidé et en même temps, ne pas trop vous avoir alarmés!
Bon courage............................
En fait je trouve vraiment dommage que tant de soignants jugent les ESI sur ce qu'ils laissent paraitre plus que sur ce qu'ils valent. Et comme l'a dit l'un d'entre vous, bien souvent ils ont rapidement fait le raccourcit suivant : peu sur de lui = un peu débile.
Dans les stages où l'on m'a tout de suite mise à l'aise, ou l'on m'a dit que j'étais bien dès le 1er jour, j'ai pris confiance immédiatement et j'ai montré que j'étais sereine. Du coup j'avais des bonnes notes. Dans les quelques stages où l'on ne m'a pas dit de chose positive dès les premiers jours, je perdais confiance, doutais et du coup n'osais plus prendre d'initiative. J'avais l'impression que tout question allait être la preuve d'un manque de connaissance, que toute action allait être vue comme illogique, que tout soin allait être perçu comme mal fait. Au fil du stage, ce genre d'attitude ne m'a pas du tout servi, au contraire, ce fut toujours pire. A la fin du stage on me dit que je ne cerne pas les subtilités (en gros que je suis un débile) ou que je ne suis pas structurée et qu'elles ont l'impression que je peux vite être dépassée. Ce stress m'a rendue vulnérable, et pour les IDE qui ne cherchent pas plus loin que ce qu'elles perçoivent, si une ESI doute autant et n'est pas assez chef d'orchestre c'est qu'elle fait les choses mécaniquement sans trop comprendre pourquoi elle le fait.
Du coup j'ai des stages où je suis complimentée comme une super professionnelle et ou l'on me désire comme collègue et d'autre où je suis passée pour une niaise un peu paumée...
J'ai pris conscience de ce gros défaut qui gâche tout pendant que je passais mon DE, car ce stage s'est très mal passé alors que c'était dans une discipline dans laquelle je suis habituellement à l'aise. Effet boule de neige et voilà que lors de la msp de DE mon manque de confiance est décuplé par le stress et voilà comment on plante totalement son DE, moi qui n'ai jamais eu de rattrapage...
Donc à conseil à vous avant de faire les même erreurs que moi : sachez montrer plus qu'être. Si c'est trop difficile de reprendre confiance en vous vous pouvez toujours le simuler et en général ça leur suffit. Leur poser plein e question, être souriant et surtout dire tout ce qu'on fait et ce qu'on va faire dans l'heure est en général bien vu. Ne pas hésiter à s'imposer en parlant de choses personnelles avec vos "collègues", à faire de l'humour. Aller vers les interne avant l'IDE pour un changement de prescription. Faire toute ses transmissions orales et écrites. Insinuer que ce service est génial, que c'est votre dada même si ça ne l'est pas.... et toujours, demandez à en faire plus (si vous le pouvez) à faire des soins sur d'autres patients que les votre, à prendre un patient en plus en charge, à réciter les effets secondaires à haute voix comme ça l'air de rien...
Les IDE sont souvent plus cons qu'il n'y paraissent et sont aussi souvent jaloux ou de petits chefs. On les a aussi souvent fait chier alors ils se vengent de manière un peu inconsciente. Un ESI sur de lui, qui se la pète légèrement sera toujours mieux vu qu'un ESI peu sur de lui qui est négatif même lorsque ce dernier a de meilleurs résultats que le premier et plus de connaissance. En d'autres termes : les IDE accordent plus d'importance à votre façon d'être et à la sympathie qu'ils ont pour vous (à vous d'être sympathiques...) qu'à votre technique ou votre prise en charge. (sauf cas vraiment nuls biensûr)
Après, il faut savoir qu'il suffit d'un IDE qui vous ait dans le pif pour X ou Y raison et que ce soit une grande gueule pour que tous ses petits collègues pensent tout à coup comme lui/elle. Et souvent les bruits de couloirs dans les services s'amplifient et deviennent n'importe quoi si l'on parle trop sur votre dos, donc arrangez vous pour qu'on ne pense que du bien!
J'espère vous avoir aidé et en même temps, ne pas trop vous avoir alarmés!
Bon courage............................
IDE en réa neurochir
Re: EIDE timide...
Tu résumes bien ce que je pense des ide rencontrés en stage.valeriemarie a écrit :Salut, je me permets de répondre car moi aussi j'ai souffert de ma timidité et de mon manque de confiance en moi jusqu'à mon stage DE.
En fait je trouve vraiment dommage que tant de soignants jugent les ESI sur ce qu'ils laissent paraitre plus que sur ce qu'ils valent. Et comme l'a dit l'un d'entre vous, bien souvent ils ont rapidement fait le raccourcit suivant : peu sur de lui = un peu débile.
Dans les stages où l'on m'a tout de suite mise à l'aise, ou l'on m'a dit que j'étais bien dès le 1er jour, j'ai pris confiance immédiatement et j'ai montré que j'étais sereine. Du coup j'avais des bonnes notes. Dans les quelques stages où l'on ne m'a pas dit de chose positive dès les premiers jours, je perdais confiance, doutais et du coup n'osais plus prendre d'initiative. J'avais l'impression que tout question allait être la preuve d'un manque de connaissance, que toute action allait être vue comme illogique, que tout soin allait être perçu comme mal fait. Au fil du stage, ce genre d'attitude ne m'a pas du tout servi, au contraire, ce fut toujours pire. A la fin du stage on me dit que je ne cerne pas les subtilités (en gros que je suis un débile) ou que je ne suis pas structurée et qu'elles ont l'impression que je peux vite être dépassée. Ce stress m'a rendue vulnérable, et pour les IDE qui ne cherchent pas plus loin que ce qu'elles perçoivent, si une ESI doute autant et n'est pas assez chef d'orchestre c'est qu'elle fait les choses mécaniquement sans trop comprendre pourquoi elle le fait.
Du coup j'ai des stages où je suis complimentée comme une super professionnelle et ou l'on me désire comme collègue et d'autre où je suis passée pour une niaise un peu paumée...
J'ai pris conscience de ce gros défaut qui gâche tout pendant que je passais mon DE, car ce stage s'est très mal passé alors que c'était dans une discipline dans laquelle je suis habituellement à l'aise. Effet boule de neige et voilà que lors de la msp de DE mon manque de confiance est décuplé par le stress et voilà comment on plante totalement son DE, moi qui n'ai jamais eu de rattrapage...
Donc à conseil à vous avant de faire les même erreurs que moi : sachez montrer plus qu'être. Si c'est trop difficile de reprendre confiance en vous vous pouvez toujours le simuler et en général ça leur suffit. Leur poser plein e question, être souriant et surtout dire tout ce qu'on fait et ce qu'on va faire dans l'heure est en général bien vu. Ne pas hésiter à s'imposer en parlant de choses personnelles avec vos "collègues", à faire de l'humour. Aller vers les interne avant l'IDE pour un changement de prescription. Faire toute ses transmissions orales et écrites. Insinuer que ce service est génial, que c'est votre dada même si ça ne l'est pas.... et toujours, demandez à en faire plus (si vous le pouvez) à faire des soins sur d'autres patients que les votre, à prendre un patient en plus en charge, à réciter les effets secondaires à haute voix comme ça l'air de rien...
Les IDE sont souvent plus cons qu'il n'y paraissent et sont aussi souvent jaloux ou de petits chefs. On les a aussi souvent fait chier alors ils se vengent de manière un peu inconsciente. Un ESI sur de lui, qui se la pète légèrement sera toujours mieux vu qu'un ESI peu sur de lui qui est négatif même lorsque ce dernier a de meilleurs résultats que le premier et plus de connaissance. En d'autres termes : les IDE accordent plus d'importance à votre façon d'être et à la sympathie qu'ils ont pour vous (à vous d'être sympathiques...) qu'à votre technique ou votre prise en charge. (sauf cas vraiment nuls biensûr)
Après, il faut savoir qu'il suffit d'un IDE qui vous ait dans le pif pour X ou Y raison et que ce soit une grande gueule pour que tous ses petits collègues pensent tout à coup comme lui/elle. Et souvent les bruits de couloirs dans les services s'amplifient et deviennent n'importe quoi si l'on parle trop sur votre dos, donc arrangez vous pour qu'on ne pense que du bien!
J'espère vous avoir aidé et en même temps, ne pas trop vous avoir alarmés!
Bon courage............................
J'ai pris partie également de "faire comme si", me montrer sûre de moi....et ça marche parfaitement.
C'est un peu n'importe quoi quand on y pense.
D'un autre côté comment attendre + de personnes qui ne sont pas formées à encadrer?
Il ne s'agit bien sûr pas de tout le monde mais ce genre d'attitude je l'ai rencontré + d'une fois et je souhaite une fois diplômée en rencontrer d'autres pour pouvoir intervenir.
Il y a de gros dysfonctionnenemts dont personne ne semble se préoccuper, du fait que ça ne concerne "que" les étudiants.
Le fait de s'en plaindre fait sourire certains professionnels qui se disent qu'on est trop sensible, centré sur soi,....
Et certains étudiants semblent ne pas remarquer ces dérapages.
Tant mieux pour eux mais c'est dommage...
Il ne s'agit bien sûr pas de tous les ide, heureusement on rencontre également des ide très professionnels, humains, intelligents, pédagogues....
esi 3ème année, dernière ligne droite... ça passe vite et tant mieux!
Re: EIDE timide...
Vous avez tout à fait raison : beaucoup d'IDE confondent "relationnel" et "sentiments", ce sont deux choses bien distinctes.valeriemarie a écrit : les IDE accordent plus d'importance à votre façon d'être et à la sympathie qu'ils ont pour vous (à vous d'être sympathiques...) qu'à votre technique ou votre prise en charge. (sauf cas vraiment nuls biensûr)
Après, il faut savoir qu'il suffit d'un IDE qui vous ait dans le pif pour X ou Y raison et que ce soit une grande gueule pour que tous ses petits collègues pensent tout à coup comme lui/elle. Et souvent les bruits de couloirs dans les services s'amplifient et deviennent n'importe quoi si l'on parle trop sur votre dos, donc arrangez vous pour qu'on ne pense que du bien!
J'espère vous avoir aidé et en même temps, ne pas trop vous avoir alarmés!
Bon courage............................
Du coup beaucoup disent untel me "plait" ou unetelle "ne me plait pas".
Les ESI ne sont pas là pour "plaire" mais pour devenir de bons professionnels.
"Plaire" : on est dans le ressenti, l'émotionnel, le sentimental => ce n'est pas professionnel.
Un professionnel doit raisonner en ... professionnel : évaluer un ESI sur ses capacités et non sur son caractère ou son degré de "fayottage".
C'est très-très difficile à faire comprendre aux IDE, je dois les rappeler régulièrement à l'ordre par rapport à cela.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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