Petites et grosses atteintes à notre liberté quotidienne...

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La liberté n'a pas de prix
31
22%
De petits sacrifices de liberté sont acceptables
39
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Au nom de la sécurité, la liberté est completement rognée
46
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MissPurple
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Re: Petites et grosses atteintes à notre liberté quotidienne...

Message par MissPurple »

hum...;

de toutes façons on est fiché par Google les infos qu'on cherche sont mises en mémoire je ne sais plus combien de temps :?
Avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants
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Argrath
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Re: Petites et grosses atteintes à notre liberté quotidienne...

Message par Argrath »

Mauvaise nouvelle:
Edvige n'est pas morte!!!!
:fache:
Agence REUTERS

LA CNIL POINTE LES DYSFONCTIONNEMENTS DU FICHIER STIC

Le président de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) souligne l'ampleur des dysfonctionnements du plus gros fichier de police, le Stic, dont il demande une réforme en profondeur.

Dans une interview à L'Express.fr, Alex Türk estime que le Système de traitement des infractions constatées (Stic) est "beaucoup plus dangereux" pour les libertés individuelles que le fichier Edvige, aujourd'hui abandonné par le gouvernement.

"Nous n'imaginions pas que les dysfonctionnements atteignaient une telle ampleur. Selon certaines de nos observations, qui portent sur trois années, un million d'affaires ne devraient pas, ou plus, s'y trouver", dit-il.

Cette vaste base de données nationale, dont l'existence a été officialisée en 2001, recense d'une part les "mis en cause", soupçonnés d'avoir commis une infraction, et de l'autre les victimes. Elle concernait, au 2 décembre 2008, sans limitation d'âge, 5,5 millions de personnes mises en cause, et 28,3 millions de victimes. Or, ces données ne seraient pas régulièrement mises à jour.

Les investigations de la Cnil reposent sur 19 contrôles menés sur le terrain, entre juin et novembre 2008 dans sept commissariats, quatre services régionaux de police judiciaire, quatre tribunaux de grande instance, une direction régionale des renseignements généraux et trois préfectures. Parallèlement, un questionnaire a été envoyé à 34 tribunaux de grande instance.

Sur la base des informations fournies par ces tribunaux, qui représentent à eux seuls 50% de l'activité pénale, la Cnil estime que seulement 17% des fiches des personnes mises en cause sont exactes. Pour les années 2005, 2006 et 2007, les tribunaux auraient "omis" de transmettre plus d'un million de décisions de classement sans suite.

"Nous ne mettons pas en cause la bonne volonté et la compétence des personnels. Le problème se situe au niveau de la conception des systèmes, du déroulement des procédures et du manque de moyens destinés à mettre à jour les informations", explique Alex Türk.

Selon lui, certains parquets ne font presque jamais état des suites d'une affaire, même si elles sont favorables à la personne mise en cause.

"Finalement, notre enquête pose plus de questions sur le rôle en la matière du ministère de la Justice que sur celui de l'Intérieur", dit-il.

La Cnil insiste sur les conséquences que peuvent entraîner des inscriptions erronées pour les personnes soumises à une enquête administrative.

La commission est en effet consultée pour le recrutement, l'agrément ou l'habilitation des personnes travaillant dans le domaine de la sécurité, gardiennage, agents de police municipale, salariés des zones aéroportuaires, etc. Environ un million d'emplois sont concernés.

Gérard Bon, édité par Gilles Trequesser
Ya que deux sortes d'infirmiers: les infirmiers psy et ceux qui rêvent de l'être.
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