Le sinistre de la psychiatrie.

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antochrit
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.

Message par antochrit »

Je ne dis pas qu'il n'y a rien à faire. Au contraire, il y a énormement à faire d'ou l'intérêt de faire mouche.

Ce que vous faites ne sert à rien car vous ne leur faites pas du tout peur à nos dirigeants. Vos petititons et autre geulades seront contre productifs : on continuera à nous prendre pour des truffes, que nous sommes vu la façon dont nous réagissons.

IL Y A À FAIRE, MAIS PAS COMME CELA.
Alors que proposez vous ????? La Révolution? moi je suis partante ....mais croyez vous que tout le monde le soit?

La voila votre révolution, les djeunzes, marcher et crier dans les rues.
On peut être vieux (eh voui 30 ans de psy...) et y croire encore.
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.

Message par SUD Montperrin »

dan65 a écrit :Une petite recherche (désolé, pas assez calé pour inséré les liens :oops: ) m'a permis de voir qu'une journée de prison coûtait entre 90 et 120 Euros, ce qui me semble bien moins cher qu'une journée d'hospitalisation. Alors...tout le monde en prison au nom de la rentabilité :peur: :clin: ? (Intéressant de noter qu'une journée de Centre Educatif Fermé coûte 700 Euros :o ...)
C'est exactement ce que je voulais suggérer.
Je pense sincèrement qu'avoir "judiciarisé" les crimes commis par des patients psychotiques est simplement dans un esprit d'économie.
Cynique?
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.

Message par SUD Montperrin »

erick a écrit ::hum: :mrgreen: :evil: :fache:

Alors mon choix individuel sera le suivant et :hihi: toujours le même:

Je ferai avec grand plaisir mon devoir d'information de syndicaliste CFDT qu'il y a une intersyndicale appelant à la gréve le 29 janvier 2009 pour la défense de l'emploi privé et public ou public et privé comme vous voulez.......

C'est noté d'une croix rouge sur mon agenda, et ce jour là, je suis en gréve et qui m'aime me suive......QUI aime soigner me suive.....

Ce qui a été fait dans le passé....c'est le passé.
Ce qui se fera dans le futur, c'est ce que nous faisons(t) maintenant 8)


j'ai pas scié la branche sur laquelle je suis assis comme tu as dit M'sieur SUD.....je fais moins de relationnel dans mon service de cancéro actuellement....mais j'abandonne pas!!!!


Et je ne m'affiche pas CFDT, là, pour faire jolie, Je laisse à François C. ses billes nationnales, moi je fais du local.

je veux juste montrer que on peut ne pas faire parti d'un même syndicat et penser la même chose.

Le 29/01/09 je suis en gréve pour défendre les entretiens en psy, la concertation entre psychiatre et IDE psy comme j'ai pu le lire, pour défendre le bien fondé des réunions de services....et ma volonté de vouloir toujours faire du relationnel en cancéro que je ne veux pas abandonner.

Pour défendre le soin, je ne suis pas là pour faire du sécuritaire, vaisselle ou autre.....

IDE diplomé d'avant 1995, je n'ai pas les armes suffisantes pour faire de la psy, je défends aussi la psy sous forme de spécialité tout comme IADE ou IBODE CDS puér....

Le 29 janvier... je serais dans la rue, hop!!! avé mes pancartes.....et je n'oublierai surtout pas de faire un compte rendu à mes cops par la suite....

Là.... cela est mon choix individuel :mrgreen:
Mes salutations Erick.
Vraiment. C'est dans le même esprit que j'agirais ce jour là et aussi pour que l'hopital RE vive.
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.

Message par dan65 »

je crois vraiment que le 29 janvier est lejour pour une union la plus large possible. Que vous soyiez de gauche, de droite, syndiqués ou non, si vous pensez que l'hôpital public va mal (au-delà de la psychiatrie), montrez-vous, mettez vos blouses (même si je travaille sans :clin: ) et dîtes-le, plus tard il sera trop tard ! Si par contre, comme notre ami arguema, vous pensez que les psychotiques doivent rester enfermés ou que la situation n'est pas assez sérieuse, restez chez vous :) ...
je soigne tout ce qui bouge ! Et parfois même ceux qui ne bougent pas...
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.

Message par SUD Montperrin »

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Re: Le sinistre de la psychiatrie.

Message par SUD Montperrin »

NOUS REFUSONS LA POLITIQUE DE LA PEUR .Mise en ligne sous forme de pétition pour signer:http://www.uspsy.fr/spip.php?article756



pour signer la pétition:http://www.uspsy.fr/spip.php?article756

Après le discours du 2 décembre 2008,

Nous refusons la politique de la peur

Mise en ligne sous forme de pétition pour signer:http://www.uspsy.fr/spip.php?article756











L

es annonces de Nicolas Sarkozy le 2 décembre au centre hospitalier spécialisé Erasme à Antony sont en remarquable continuité avec les décisions prises depuis l’époque où il était ministre de l’intérieur : loi sur la prévention de la délinquance, amputée de ses articles portant sur les malades mentaux, mais finalement réintroduits dans leur essence dans la loi de rétention de sûreté, fichier Edvige, et maintenant loi sur l’hospitalisation psychiatrique.



L’amalgame organisé depuis la loi du 30 juin 1838 entre ordre public et obligation de soins trouve aujourd’hui son achèvement en une identification du soin à la seule mesure d’ordre public au nom d’une dangerosité potentielle. Il s’inscrit dans un ensemble liberticide. Depuis environ 3 ans, à chaque victime exemplairement médiatisée répond une nouvelle loi répressive.



Cette logique démagogique ose avec arrogance déclarer ne connaître que les droits de l’homme pour la victime et subordonner les droits des « autres » à leur dangerosité. Logique de juriste besogneux qui se doit d’étalonner le droit à une justice d’élimination. Logique de violence sociale qui condamne la psychiatrie à repérer, contrôler et parquer à vie les marginaux, déviants, malades, désignés potentiellement dangereux. Logique de l’abus rendu légal, enfin, puisque cette dangerosité n’est ni définie, ni précisément limitée, ouvrant la voie à une extension indéfinie des mesures qui la visent. Obsession qui transforme tout accident en événement intolérable, la moindre erreur en défaillance monstrueuse, légitimant des précautions sans cesse durcies et toujours condamnées à se durcir car on ne supprimera jamais la possibilité d’un risque.



A terme, nous ne serions même pas dans la mise en place d’un système de défense sociale —historiquement institué et toujours présent dans de nombreux pays européens— à côté d’un système de soins psychiatriques « civil », mais dans le formatage d’une flic-iatrie dans les murs d’un asile d’aliénés post-moderne comme dans la ville.



Nous tenons à alerter du danger les familles et leurs associations, les associations de patients et ex-patients. Le projet du président de la République n’est pas une obligation de soins ambulatoire, mais bel et bien une détention ambulatoire qui au plan des soins se résumerait à l’injection bimensuelle ou mensuelle d’un neuroleptique à action prolongée ou à la prise forcée d’un thymorégulateur. Sur le plan de la liberté individuelle, ce projet placerait le sujet sous un régime de la liberté surveillée : tutelle à la personne, assignation à résidence, bracelet électronique. Tout cela sous l’égide des services préfectoraux, des services de psychiatrie publique … et de la famille.

Pourquoi alors pour les soignants rechercher et travailler le consentement libre et éclairé ? Pourquoi pour les services de psychiatrie se mettre dans l’obligation d’accueillir, d’écouter, de prendre soin, de soigner, d’accompagner un sujet souffrant, c’est-à-dire de le considérer dans sa dignité et sa singularité de personne, d’individu social, et de sujet de droit ?



Disons aussi clairement aux usagers et à tous les citoyens que le soutien affiché par le chef de l’Etat à sa ministre de la santé pour son projet de loi « hôpital, santé, patients et territoire », son chantage public au soutien à ses réformes, confirme qu’il n’y a pas contradiction entre politique sécuritaire et politique de réduction des moyens pour la santé et le social. De plus, il semble aussi mettre fin à la psychiatrie de secteur comme psychiatrie généraliste.



Que de vigilance obligée, que d’énergie perdue pour défendre les moyens existants face au bulldozer administratif et comptable. Pour les internés, nous savons : des moyens pour des cellules d’isolement, des unités pour malades difficiles, des vigiles et des caméras de surveillance. Quant aux personnes qui seraient soumises au traitement psychiatrique ambulatoire contraint, selon quels critères unetelle mesure serait-elle prise, ou levée ?



Que nous soyons contraints de répéter une fois de plus qu’il n’y a pas à assimiler crime ou délinquance et « maladie mentale », dangerosité et « maladie mentale », nous blesse au regard des décennies de luttes et de pratiques de progrès dans le champ de la santé mentale.



Que nous soyons contraints de répéter qu’il n’y a pas de risque zéro, que les politiques dites de « tolérance zéro » n’éliminent la dangerosité sociale, nous fait craindre que nous tendions —loi d’attaque sociale après loi d’élimination, outrances policières ou politiques après outrances policières ou politiques— au système décrit et dénoncé par Hannah Arendt : Le totalitarisme ne tend pas à soumettre les hommes à des règles despotiques, mais à un système dans lequel les hommes sont superflus.



Le type de pouvoir exécutif à l’œuvre ne laisse rien échapper, intervient sans cesse sur les professionnels pour les sanctionner et les corriger au moindre accident. Il conduit ceux-ci à l’excès de zèle pour prévenir les risques de ce qui n’est même plus excusé en tant que « bavures ». Au mieux, nous avons droit aux phrases compassionnelles du chef de l’Etat.



La banalité du mal s’installe en même temps que les scandales s’accumulent : pour les sans papiers, il faut faire du chiffre ; pour éduquer les collégiens contre la drogue, il faut faire une descente musclée de gendarmes ; pour que « justice soit faite », il faut l’affaire consternante du journaliste de Libération ou encore la menace de centres de rétention pour SDF récalcitrants.



Il ne s’agit donc guère de sagesse populaire et de vertu républicaine, mais bien d’une idéologie populiste et d’une politique sécuritaire dangereuses, qui dans le même temps poursuivent au pas de course la démolition des services publics et une politique de santé entrepreneuriale et de paupérisation.

Nous nous déclarons opposants résolus à cette idéologie et à cette politique. Nous déclarons que nous continuerons d’y résister concrètement et solidairement. Nous appelons tous ceux qui agissent à élaborer un manifeste constituant d’un front du refus.









Contact : cedep.paris@wanadoo.fr



Premiers signataires:





Sophie Baron – Laforet, psychiatre praticien hospitalier, vice-présidente de l’ARTASS

Francine Bavay, vice présidente de la région Ile de France en charge des solidarités et du développement social - les Verts

Mathieu Bellhasen, président de l’Association Nationale des Internes en Psychiatrie

Alain Buzaré, psychiatre praticien hospitalier, Angers

Alain Chabert, psychiatre responsable de service, Chambéry

Franck Chaumon, psychiatre praticien hospitalier, psychanalyste, Paris

Jean Danet, universitaire, Nantes

Gilles Devers, avocat, Lyon

Claude Olivier Doron, philosophe et anthropologue de la santé, Université Paris VII

Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des Droits de l’Homme

Laurent Elghozi, praticien hospitalier, élu municipal à Nanterre

Hélène Franco, secrétaire générale du syndicat de la magistrature, juge pour enfants à Bobigny

Dominique Friard, vice-président du Serpsy, cadre de santé, Laragne

Jean Furtos, psychiatre responsable de service, Directeur scientifique de l’ORSPERE / ONSMP

Claire Gekiere, psychiatre responsable de service, Union Syndicale de la Psychiatrie

Bruno Gravier, professeur de psychiatrie à l’université de Lausanne, secrétaire du CEDEP

Serge Klopp, cadre de santé, responsable psychiatrie du PCF, Paris

Pénélope Komites, adjointe au maire du XIIème arrondissement en charge de l’action sociale – les Verts

Anik Kouba, psychologue clinicienne, Clichy sous bois-Montfermeil, CEDEP

Olivier Labouret, psychiatre responsable de service, Toulouse

Jean Claude Laumonier, responsable santé de la LCR, cadre de santé retraité

Christian Laval, sociologue, Lyon

Anne-Marie Leyreloup, présidente du Serpsy

Claude Louzoun, psychiatre praticien hospitalier, président du Comité Européen Droit, Ethique et Psychiatrie, membre de l’Union syndicale de la psychiatrie

Jean-Pierre Martin, psychiatre praticien hospitalier, vice-président du CEDEP, membre de l’Union syndicale de la Psychiatrie

Jacques Michel, professeur à l’Institut des études politiques, Lyon

Marie Napoli, présidente de l’Union Syndicale de la psychiatrie

Pierre Paresys, psychiatre responsable de service, Lille

Serge Portelli, vice-président du tribunal d’Evry, syndicat de la magistrature

Marie Rajaplat, vice-présidente du Serpsy

Pauline Rhenter, politologue, Groupe de recherches en sciences sociales Ville et santé mentale, Paris

Jean Vignes, secrétaire Fédération Sud santé sociaux











Liste des nouveaux signataires (au 16 décembre 2008) :





Alain Acquart, cadre de santé, SUD santé – sociaux

Monique d’Amore, psychiatre, centre hospitalier Montperrin, Aix en Provence

Eric Andrieu, vice président du conseil régional Languedoc Roussillon (PS)

Guy Baillon, psychiatre des hôpitaux, Bondy

Pascale Beau, psychiatre, Paris

Dominique Besnard, CEMEA, Paris

Fabienne Biegelmann, psychanalyste, Paris

Pascal Boissel, psychiatre d’exercice privé, Poitiers

Michel Bonnefoy, cadre supérieur de santé, Nancy

Nicole Borvo Cohen Seat, sénatrice de Paris

Jean-Pierre Bouyssou, pédopsychiatre, Bourges

Pascale Brachet, pharmacien, directeur d’établissement médicosocial

Robert Bret, ancien sénateur des Bouches du Rhône, conseiller municipalmunicipal

Paul Bretecher, psychiatre, président d’Agapes, Corbeil Essonnes



Alain Cantero, psychiatre praticien hospitalier

Patrick Chaltiel, psychiatre chef de service, Bondy

Jean-Jacques Chardon, CGT, centre hospitalier Montperrin, Aix en Provence

Patrick Chemla, psychiatre, psychanalyste, Reims

Claude Claverie, psychiatre, collectif Rencontres des Journées de psychothérapie institutionnelle de Saint Alban

Yvonne Coinçon, pédopsychiatre

Magali Coldefi, chargée de recherche, Groupe de recherches en sciences sociales

Patrick Coupechoux, journaliste

Pascal Crété, psychiatre, directeur du Foyer Léone Richet à Caen, président du collectif de rencontres institutionnelles caennais.



Jean Darrot, psychiatre des hôpitaux, Annecy

Caroline David, Adjointe de direction Communication/Projets/pôle logements, L’Elan Retrouvé, Paris

Michel David, psychiatre responsable de service, société caraïbéenne de psychiatrie et de psychologie légales

Christine Delaire, éducatrice spécialisée

Alain Deniau, psychanalyste, ancien chef de service en psychiatrie, Paris

Nelly Derabours, administrateur, Chs Esquirol, Paris

Anne-Laure Donskoy, usager-chercheur militante en santé mentale, Angleterre

Bernard Doray, psychiatre des hôpitaux, CEDRATE

Pierre Duchateau,

Jacqueline Duchêne, psychiatre, Paris

Valeriane Dujardin, responsable de la cellule juridique de l’EPSM des Flandres à Bailleul, juriste en droit de la santé

Olivier Esnault, cadre supérieur de santé, Serpsy

Christine Eymard – Duvernay, psychiatre, psychanalyste, Paris



E. Fleury, psychiatre, Lille

Frédéric Font, animateur du Comité de résistance social et du conseil national de la résistance, Toulouse

Michèle Grosclaude,

Daniel Henger, Collectif psy de la CNI

François Hummel, psychiatre, Levroux

Claude Jacquet, vice-présidente de l’association Schizo ? …. Oui !

Fabienne Jouvel, Les Sans rien



Alexis Karacostas, psychiatre praticien hospitalier, Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière

Dimitri Karavokyros, psychiatre des hôpitaux, Gap

Violaine Kichenin-Martin, chercheur retraitée, Saint Gilles (Gard)

Mathilde Labey

Françoise Labridy,

Jacques Lacaze, conseiller municipal, PRCF, Liévin

Paul Lacaze, psychiatre d’exercice privé, Montpellier

Mireille Le Corre, secrétaire nationale à la santé et la sécurité sociale, PS

Jean-Pierre Legendre, pédopsychiatre, membre de l’union syndicale de la psychiatrie et du CEDEP, Ornex (Savoie)

Gérard Lucas, médecin du travail, président de E-pairs, Nantes

Emile Lumbroso, psychologue, président d’Euro-Psy, Reims



Paul Machto, psychiatre praticien hospitalier, Montfermeil

Pascal Mahieux, cadre supérieur de santé, Chambéry

Mireille Marizon, infirmière, centre hospitalier Le Mas Careiron, Uzès

Marika Moisseeff, psychaitre et ethnologue, Laboratoire d’anthropologie sociale (CNRS), Paris

Brigitte Montaclair, psychiatre de secteur, UCSA, Argentan (Orne)

Geneviève Morel, psychanalyste, Lille

Janine Mossuz-Lavau, politologue – sociologue, CEVIPOF, Paris

Gérard Neyrand, sociologue, Toulouse



Frédéric Pain, médecin urgentiste hospitalier,

Elena Peltier, psychologue, Chs Esquirol, Paris

Edmond Perrier, pédopsychiatre, Brumath

Eric Piel, psychiatre praticien hospitalier, Paris

Pascal Piezanowski, secrétaire de SUD – santé du Val de Marne

Blandine Ponet, infirmière de secteur psychiatrique, Toulouse

Michel Pontis, médecin homéopathe, Villeneuve sur Lot

Chantal Potart, psychiatre au CAP Roquette, Paris

Olivier Querouil, conseiller technique CMU, militant du Parti Socialiste, Paris



Nadine Racine, interne en psychiatrie, Paris

Joelle Raffaud, secrétaire CGT, hôpital de Cannes

Gérard Rodriguez, cadre de santé, centre de jour Antonin Artaud, Reims

Anne-Marie Rossier,

Yves Saint Gerard, praticien hospitalier en psychiatrie,

Bernard Savin, psychologue, docteur en psychologie, président de l’ARTAAS

Evelyne Sire-Marin, magistrat, Fondation Copernic, Ligue des droits de l’homme

Béatrice Stambul, psychiatre praticien hospitalier, Aix en Provence

Dolores Lina Torres, psychiatre des hôpitaux, Marseille

Jacques Tosquellas, psychiatre, psychothérapeute, Cabriès

Philippe Turmond, psychiatre, psychanalyste, Nogent sur Marne

Valérie Vallet, psychologue, Paris

Maryvonne Wetsch, psychiatre retraitée, Paris
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.

Message par nnawak »

Faudrait renommer ce débat : SUD et la psychiatrie... D'ailleurs c'est meme plus un débat, c'est un tableau d'affichage pro SUD !

+++
La vie est un processus d'équilibre physico-chimique auto-entretenu a caractère darwinien.
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.

Message par Invite1 »

Antocrit : ce que je propose c'est qu'on soigne les malades.

Ca rejoint la réponse à dan65 :
j'ai parlé de " garder dans les murs de l'hosto" et vous entendez "enfermer".
La sortie dans la ville est la dernière étape d'une rémision durable et d'une réinsertion. Lorsque vous fréquenterez les HP vous verez qu'entre l'enfermement en chambre de sécurité et la sortie dans la ville IL Y A TOUTES LES "CONTENANCES" INTERMÉDIAIRES. Les structures pavillonnaires permettent de faire sortir les malades hors des murs des batiments tout en restant dans l'enceinte de l'hosto. C'est la prise en charge dite de thérapie institutionnelle (cf: Jean OURY).
A la question : où est la place des malades dans le système de soins psy ? vous répondez : on va manifester. Et bien bonne manifestation.
Mais j'ai l'impression que vous etes pret à tout pour vous chauffer, vous mettre en "transe" pour votre manif. :coucouc:

Ô liberté :ave: , que de crimes on commet en ton nom ! :chine:
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.

Message par antochrit »

Alors là elle est bonne celle là!


"Lorsque vous fréquenterez les HP vous verez qu'entre l'enfermement en chambre de sécurité et la sortie dans la ville IL Y A TOUTES LES "CONTENANCES"

Mon pauvre ami, cela fait 30 ans que je les fréquente les HP

Pour ce qui est de la psychothérapie institutionnelle, j'ai comme l'impression que vous n'y connaissez rien sinon vous ne diriez pas des âneries pareilles....il y a bien longtemps qu'elle n'existe plus dans les HP.

Quand elle existait, l'HP était comme une micro société à l'intérieur des murs avec beaucoup de possibilités offertes aux patients dans un but de réinsertion.
C'est justement la création des extériorisations massives qui y a mis une fin.

L'objectif a alors été de faire en sorte qu'au lieu de recréer une micro société dans les murs, il devienne possible de maintenir le patient dans la société réelle.

Que ce soit un bien ou un mal, là n'est pas la question.
Mais à l'heure actuelle il n'y a plus NI psychothérapie institutionnelle NI capacité à maintenir l'extériorisation dans de bonnes conditions FAUTE DE PERSONNEL!

Et c'est LA RAISON pour laquelle je dit qu'il faut se battre contre la destruction de l'hôpital public en particuliers, des services publics en général. Si nous ne sommes pas capable de nous mobiliser au moins une fois dans l'année pour le crier haut et fort....c'est que nous acceptons cet état de fait.
Alors pour vous je ne sais pas, mais en ce qui me concerne je dis STOP!
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.

Message par Invite1 »

Bin y serait temps de vous mettre au travail !!

Quand à la mobilisation une fois dans l'année c'est vraiment pour le folklore vot' lutt' parce qu'il va en falloir plus qu'une journée pour convaincre le gouvernement de changer. Y A QU'A REGARDER LES LYCEENS, RAPPELEZ MOI A COMBIEN DE JOURS ILS EN SONT POUR COMMENCER À FAIRE RECULER LE GOUV. LES SOIGNANTS ON EN EST LOIN.

QUAND ON SERA CAPABLE D'ENVISAGER UNE VRAIE LUTTE DEJA SUR PLUSIEURS JOURS, ALORS ON PEUT PENSER QUE CA POURRA, PEUT ETRE, FONCTIONNER. AH, VOUS OUBLIEZ L'ESSENTIEL, JAMAIS Y AURA DE VRAI BRAS DE FER CAR LES IDE SONT SOUMISES ET ELLES DOIVENT PAYER LEUR CRÉDIT.
C'EST DOMMAGE QUE LES GRÈVES SOIENT PLUS PAYÉES (encore un truc qu'on a perdu ) VOILÀ, VOILÀ...
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.

Message par Invite1 »

antochrit a écrit : C'est justement la création des extériorisations massives qui y a mis une fin.
EXTERIORISATIONS SUR LESQUELLES IL FAUDRAIT REVENIR POUR AMELIORER LES CHOSES
Ce n'est pas parce que ça ne fonctionnait pas que ça a été arrété mais pour faire des économies.
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antochrit
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.

Message par antochrit »

Je ne vous comprends pas ou alors c'est vous qui ne comprenez pas!

"EXTERIORISATIONS SUR LESQUELLES IL FAUDRAIT REVENIR POUR AMELIORER LES CHOSES
Ce n'est pas parce que ça ne fonctionnait pas que ça a été arrété mais pour faire des économies."


Qui a dit que cela n'avait pas fonctionné???? Qui a écrit quelque part (à part vous) ""EXTERIORISATIONS SUR LESQUELLES IL FAUDRAIT REVENIR POUR AMELIORER LES CHOSES" en tous les cas ....pas moi!

La sectorisation avec les moyens qu'elle avait fonctionnait très bien ! Ce sont les destructions successives des budgets et des moyens humains qui nous ont amené où nous en sommes! Je n'ai jamais dit autre chose!

Néanmoins je constate que vous préférez bêler pour ne rien dire et surtout ne rien faire.
Libre à vous mais avant de s'engager dans un mouvement de plusieurs jours (ou plusieurs semaines il faut déjà commencer par le premier...NON ????

Moi je suis prète à laisser une bonne partie de mon salaire dans une mobilisation efficace (et pourtant j'ai pas d'économies) car qui veut la fin veut les moyens.
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.

Message par Invite1 »

C'est compliqué de dialoguer.

Tout à fait d'accord avec votre point de vu.
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.

Message par Invite1 »

Bien que je pense que vous confondiez sectorisation et prise en charge extra-hospitalière. C'est sur la seconde que je discute.
La prise en charge extra-hospitalière est un echec faute de moyens financiers, organisationnels, de personnels et de savoir. CE TYPE DE PRISE EN CHARGE DOIT ETRE ABANDONNÉE MALGRE QUE CE SOIT LA MEILLEURE. ON A ESSAYÉ, ON S'EST PLANTÉ, ON Y REVIENDRA QUAND ON SERA APTE A LE FAIRE. EN ATTENDANT ENTRE L'HOSTO ET LA VILLE MIEUX VAUT L'HOSTO pour les patients. Sinon, peut être que les malades mentaux vont se faire lyncher par la population comme dans le film de Fritz LANG " M. le maudit". Il faudrait revenir à une prise en charge plus intra-hospitalière, sans pour autant céder au sécuritarisme qui ferait camisoler et mettre en chambre d'isolement tout les patients.

Votre dévouée chèvre (ou mouton, ça bèle aussi). Tant que je ne braie pas, ça va. :langue:
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.

Message par SUD Montperrin »

nnawak a écrit :Faudrait renommer ce débat : SUD et la psychiatrie... D'ailleurs c'est meme plus un débat, c'est un tableau d'affichage pro SUD !

+++
C'est quoi que vous me reprocher?
De vous informer des divers mouvements? Si SUD n'y est pas associé, je les mets aussi. Il se trouve que je recois quantité d'infos. Et qui montrent un mouvement de fonds. Maintenant si vous n'êtes pas d'accord avec celui ci, c'est votre droit.
Mais vraiment je ne vois pas bien ou est le problème. Dois je garder pour moi tout ce qui passe sans vous en informer? :roll:
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