TFE représentation IDE face aux patients alcooliques
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- 3ulFabinou
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Re: Alcoolisé et refus de soins ?
¨Pour ma part oui sa rentre dans mon TFE.
Infirmier travaillant en psy...
Re: Alcoolisé et refus de soins ?
Vive la liberté individuelle bafouée!!!! HDT ou HO les personnes compétentes doivent prendre ces decisions medecins,prefets,maire.... dans le cas contraire si l'une de ces deux mesures n'est pas prise c'est qu'elle n'est pas jugée nécessaire par les personnes compétentes donc on a en aucun droit le DROIT de priver qqun de ses libertés les plus fondamentales... Attachons tous les patients recalcitrants dans ce cas la ....
- alex_esi94
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Re: Alcoolisé et refus de soins ?
Je ne suis pas d'accord, dopamine a très bien expliqué pourquoi on ne pouvait pas se fier uniquement au HDT et HO...
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- IFSI EMILE ROUX - 94 - APHP
[Promotion 2009-2012]
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Re: Alcoolisé et refus de soins ?
Doohan a écrit :J'ajoute que ces patients sont arrivés au SAU quasiment à 100 % avec les pompiers, impliquant une notion de secours à victime et non pas les notions d'incarcération que vous laissez entendre.

Doohan a écrit :De plus je ne suis pas certain que cela vous décharge de toute responsabilité, car vous pourrez être poursuivie pour défaut de surveillance.


Dop@mine a écrit :Il est certain que la pose "aveugle" des contentions d'emblée ne fait que provoquer la violence. La frontière entre le geste préventif (on sait que ça risque de finir par des baffes) et l'attitude curative est ténue (une fois qu'il est devenu violent, il va être plus difficile de le maîtriser).

Dop@mine a écrit :C'est là que l'examen médical prend tout son sens. Il y a tout de même des paramètres objectivables.
Le taux sanguin d'alcoolémie. S'il est impossible de dire que monsieur X ne sera plus maitre de lui même à 0,5 g/L, on peut tout de même arguer que le législateur interdit la conduite au delà de ce taux. Évidement personne ne peut affirmer que l'intéressé va sauter dans sa voiture dès qu'il sera sorti de l'hôpital. Dans ce cas, il peut parfaitement rentrer à pied, même sans avoir l'air fin bourré.
L'aptitude à la marche et aux gestes simples. S'il a une démarche ébrieuse et s'il lui est impossible de maintenir une posture debout stable.
L'élocution et l'orientation temporo spatiale. Il peut être agité, ralenti, perdu...
Bref, une anamnèse complète. En général si on a un faisceau positif avec taux sanguin élevé, démarche ébrieuse et un comportement inadapté, il est certain que l'intéressé n'est pas en état de juger ce qui est le mieux pour lui à cet instant.
[...]
Il aurait par exemple fallu qu'il soit capable de signer sa décharge au minimum en bas de la feuille....



Dop@mine a écrit :Pour terminer, il arrive bien souvent que ces situations soient désamorcées avec un minimum de dialogue. Mais cela prend du temps et de l'énergie. Deux choses qu'on a pas toujours au SAU... Je ne jette pas la pierre et je ne suis pas le dernier a avoir mal géré ce genre de situations aux urgence.

alex_esi94 a écrit :Je ne suis pas d'accord, dopamine a très bien expliqué pourquoi on ne pouvait pas se fier uniquement au HDT et HO...

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Ancien de l'IFSI Bichat (AP-HP)
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- 3ulFabinou
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Re: TFE : Situation à lire sur l'agressivité....
Vu le nombre de personnes qui s'intéressent à ce sujet je tiens à préciser que le patient après le bilan sanguin avait un taux d'alcoolémie supérieur à 2g/l. Je pense qu'avec un taux aussi élevé que ce patient n'avait pas toutes ses capacités et ses facultés pour choisir sa prise en charge.
Imaginons que le patient s'en aille et qu'il prenne une voiture et qu'il renverse un piéton. Qui sera responsable. De plus ce n'était pas une cuite d'un samedi soir. Ce patient venait régulièrement aux urgences donc il était quand même dans le besoin de recevoir des soins.
Enfin bon si quelqu'un à un texte de loi précisant les détails de ce type de situation je suis preneur...
Merci
PS : Je recherche toujours des personnes pour mon questionnaire...
Imaginons que le patient s'en aille et qu'il prenne une voiture et qu'il renverse un piéton. Qui sera responsable. De plus ce n'était pas une cuite d'un samedi soir. Ce patient venait régulièrement aux urgences donc il était quand même dans le besoin de recevoir des soins.
Enfin bon si quelqu'un à un texte de loi précisant les détails de ce type de situation je suis preneur...
Merci
PS : Je recherche toujours des personnes pour mon questionnaire...
Infirmier travaillant en psy...
Re: Alcoolisé et refus de soins ?
En effet, pour faire un HDT, encore faut-il un tiers, une raison médicale autres que l'alccolisation et heureusement.syskhann™ a écrit :Citez moi le passage... Sinon, un psy ne mettra jamais un patient en HO ou en HDT sur le simple critère d'alcoolisation... Il peut la demander si c'est des conduites a risques répétées, patient connu des services psy...etc... Il y aura forcement d'autres facteurs pris en comptes...
Pour sevrer une personne il faut qu'elle adhere à la PEC, donc un placement biaise ceci.
Heureusement que toutes les personnes qui se présentent aux urgences ne finissent pas en placement.............
Les contentions peuvent être prescrites en cas d'hétéro ou auto agressivité, de conduites suicidaires, de majoration de l'angoisse ou de manifestation de dissociation.
En négociant un minimum avec le patient, il reste est décuite, mais souvent on a envie de l'hospitaliser en psy pour vider un lit


Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ? [Jean Racine]
alcoolisme : questions aux professionnels
Bonjour, je souhaite recueillir quelques informations sur le sujet de la prise en charge de la personne alcoolique.
Je vous remercie d'avance de l'interêt que vous porterez à ces questions.
Service :
Années d'expérience :
1. Pouvez-vous me relater une (des) situation(s) de relation thérapeutique avec une personne alcoolique dans laquelle vous n’étiez pas à l’aise ?
->
2. Comment gérez-vous ces situations ?
->
(si vous relatez une situation ancienne : comment réagiriez-vous aujourd'hui ?)
Je vous remercie d'avance de l'interêt que vous porterez à ces questions.
Service :
Années d'expérience :
1. Pouvez-vous me relater une (des) situation(s) de relation thérapeutique avec une personne alcoolique dans laquelle vous n’étiez pas à l’aise ?
->
2. Comment gérez-vous ces situations ?
->
(si vous relatez une situation ancienne : comment réagiriez-vous aujourd'hui ?)
Le besoin d'écrire est une curiosité de savoir ce qu'on trouvera
ESI 3ème année
ESI 3ème année
Outil d'enquête prise en charge personne alcoolique
Bonjour à tous,
Etudiante IDE en troisième année, j'ai choisi comme sujet de TFE, la prise en charge d'un patient alcoolique dans un service non spécifique à sa pathologie (en médecine par exemple).
Afin d'étendre mes recherches et essayer d'apporter des solutions, j'ai besoin (comme dans tout bon TFE) de mener une enquête sur le terrain.
Je pense interroger les infirmiers sur la représentation qu'ils font d'un patient alcoolique, sur leur connaissances et formation. Qu'en pensez-vous? Avez-vous des conseils? J'avoue être un peu perdue sur l'orientation de mon enquête.
Pour vous éclairer sur mon sujet:
Comment pouvons-nous, en tant qu'infirmer, prendre en charge un patient alcoolique en syndrome de sevrage (anxiété, énervement, insomnie…) dans un service de soins non spécifique à cette pathologie ? (Question de départ)
En quoi le sevrage thérapeutique n’a-t-il de sens que si un accompagnement personnalisé (ou relation soignant/soigné) du sujet dépendant à l’alcool est instauré par une équipe pluridisciplinaire dans un service de médecine?(problématique)
Merci de bien vouloir me donner des conseils, voir répondre à mon questionnaire lorsque je l'aurais réalisé...
Etudiante IDE en troisième année, j'ai choisi comme sujet de TFE, la prise en charge d'un patient alcoolique dans un service non spécifique à sa pathologie (en médecine par exemple).
Afin d'étendre mes recherches et essayer d'apporter des solutions, j'ai besoin (comme dans tout bon TFE) de mener une enquête sur le terrain.
Je pense interroger les infirmiers sur la représentation qu'ils font d'un patient alcoolique, sur leur connaissances et formation. Qu'en pensez-vous? Avez-vous des conseils? J'avoue être un peu perdue sur l'orientation de mon enquête.
Pour vous éclairer sur mon sujet:
Comment pouvons-nous, en tant qu'infirmer, prendre en charge un patient alcoolique en syndrome de sevrage (anxiété, énervement, insomnie…) dans un service de soins non spécifique à cette pathologie ? (Question de départ)
En quoi le sevrage thérapeutique n’a-t-il de sens que si un accompagnement personnalisé (ou relation soignant/soigné) du sujet dépendant à l’alcool est instauré par une équipe pluridisciplinaire dans un service de médecine?(problématique)
Merci de bien vouloir me donner des conseils, voir répondre à mon questionnaire lorsque je l'aurais réalisé...
- augusta
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Re: Outil d'enquête prise en charge personne alcoolique
Vu que les patients restent très peu de temps hospitalisés.....ça parait completement utopique de vouloir sortir un alcoolique de l'alcool hors service spécialisé.
D'accord il y a la PEC thérapeuthique pour aider au sevrage et éviter le DT......
D'accord l'ide peut encourager....rassurer....informer....
Mais à mon avis son rôle serait SURTOUT de réussir à convaincre le patient de faire une cure.... de couper avec son environnement....PEC pluridisciplinaire.....après y a plus à espèrer que le patient ait LE déclic!!!
D'accord il y a la PEC thérapeuthique pour aider au sevrage et éviter le DT......
D'accord l'ide peut encourager....rassurer....informer....
Mais à mon avis son rôle serait SURTOUT de réussir à convaincre le patient de faire une cure.... de couper avec son environnement....PEC pluridisciplinaire.....après y a plus à espèrer que le patient ait LE déclic!!!
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Outil d'enquête prise en charge personne alcoolique
L'infirmier n'a pas forcément un rôle dans la guérison du patient alcoolodépendant (c'est extrêmement difficile) surtout dans un service de médecine où il reste très peu de temps. Seulement, en rapport avec ma situation de départ, il peut avoir une prise en charge inadaptée vis à vis de sa pathologie alcoolique, bien qu'il vienne prioritairement pour un problème de santé. (contention abusive, jugement de valeur de la part des soignants, absence d'orientation et d'information pour qu'il s'en sorte)...
Mon sujet tient-il la route? Quels conseils pouvez-vous me donner à propos de mon enquête?
Mon sujet tient-il la route? Quels conseils pouvez-vous me donner à propos de mon enquête?
- augusta
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Re: Outil d'enquête prise en charge personne alcoolique
ça je n'en sais rien....trop jeune dans la formation!!
Mais pour que ce soit réalisable.....il faudrait que les ides soient effectivement sensibilisées au pb de l'alcool.....quand on ne connait on juge....alors que c'est une réelle pathologie!!!
Il faudrait aussi qu'il y ait un système de relais entre le service et un centre de soin spécialisé.....avec des ides qui feraient la navette!!!! et ça existe!!!
Mais pour que ce soit réalisable.....il faudrait que les ides soient effectivement sensibilisées au pb de l'alcool.....quand on ne connait on juge....alors que c'est une réelle pathologie!!!
Il faudrait aussi qu'il y ait un système de relais entre le service et un centre de soin spécialisé.....avec des ides qui feraient la navette!!!! et ça existe!!!
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
TFE : PEC du patient éthylique
Juste un petit mot pour dire qu'on ne peut imposer a une personne alcoolo dépendante d'arrêter de boire. C'est l'échec assuré, cela doit venir de lui et même alors c'est très difficile. L'alcool est une des drogues les plus dangereuses et la plus pernicieuse.
Je suis d'accord avec la personne qui dit que cela doit se faire dans un centre spécialisé, avec une prise en charge pluridisciplinaire, la personne alcoolique est dans une souffrance psychique intense, elle a besoin de soins tres ciblés, mais encore une fois, sans son adhésion, ce n'est même pas la peine d'essayer un sevrage.
N'oublions pas que le sevrage de l'alcool est le seul sevrage de toxique pouvant entrainer la mort...
Je suis d'accord avec la personne qui dit que cela doit se faire dans un centre spécialisé, avec une prise en charge pluridisciplinaire, la personne alcoolique est dans une souffrance psychique intense, elle a besoin de soins tres ciblés, mais encore une fois, sans son adhésion, ce n'est même pas la peine d'essayer un sevrage.
N'oublions pas que le sevrage de l'alcool est le seul sevrage de toxique pouvant entrainer la mort...
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TFE : alcoolisme chez les personnes agées
Bonjour
Je souhaite travailler sur l'alcoolisme chez les personnes agées pour un exposé de sciences humaines (et qui me servira pour mon mémoire( "refus de soin chez une personne agée alcoolique")
est - ce que quelqu'un peut m'aider? je ne trouve pas vraiment de livre relatant la personne agée et son rapport face à l'alcool.
Merci d'avance pour votre aide
Bonne soirée
Je souhaite travailler sur l'alcoolisme chez les personnes agées pour un exposé de sciences humaines (et qui me servira pour mon mémoire( "refus de soin chez une personne agée alcoolique")
est - ce que quelqu'un peut m'aider? je ne trouve pas vraiment de livre relatant la personne agée et son rapport face à l'alcool.
Merci d'avance pour votre aide

Bonne soirée
Re: alcoolisme chez les ps agées
Bonsoir
je pense que le problème c'est que 9 fois sur 10, tout le monde pense "à son age, autant qu'il prenne un peu de plaisir, on ne va pas lui reprocher ça"
Et du coup, ce n'est pas considéré comme une pathologie, comme de l'alcoolisme, mais comme un réconfort à la vieillesse
non ?
Doumen
je pense que le problème c'est que 9 fois sur 10, tout le monde pense "à son age, autant qu'il prenne un peu de plaisir, on ne va pas lui reprocher ça"
Et du coup, ce n'est pas considéré comme une pathologie, comme de l'alcoolisme, mais comme un réconfort à la vieillesse
non ?
Doumen