La profession infirmière s'unit pour la création d'un ordre
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers - ONI
EH LA !!!! t'énerve pas mon p'tit gars. Tu t'emballes. Ai-je touché la corde sensible?
et comme dit le japonais: "la colère est fatale au fat"
Qu'est ce qui te met dans un état pareil? Je te renvoie ton texte et s'y tu y regardes de près ,il s'applique tout à fait à ton cas.
Mais mon gars, si tu ne veux pas que je te répondre, le plus simple est de ne pas m'interpeler.
Tu te fais plaisir en vomissant sur tous ceux qui se sont remué le c.. pendant que tu allais mettre le tien à l'abri, et en plus il faudrait subir tes agressions sans réagir ? Tu rêves mon beau.
Tu lances de grandes certitudes dont le seul maître étalon est toi et uniquement toi et quand on te fait un historique qui contredit tes pseudo-vérités tu le prends de haut.
Désolé si la réalité a une fâcheuse tendance à ne pas se plier à tes lois.
Je comprends mieux tes choix professionnels mais je ne les partage toujours pas.
Alors parlons de mon c**: un peu d'histoire.
Je ne l'ai planqué nulle part. Planqué: "mettre à l'abri". De qui?
J'ai seulement suivi mon épouse biologiste ,spécialiste en aquaculture et directrice dans une boite ici. Et je me suis adapté: j'ai créé TMScanary spécialisé dans l'accueil de mobilité réduite, para, tétra, sep,...enfants, adultes et personnes âgées (ça me fait un peu de pub, merci maitre)à consulter sur www.tmscanary.com C'est pas mal charitable envers mon prochain tout ça?. Par contre, et là ça va te déplaire, ce n'est pas une oeuvre carritative mais à but lucratif. Exactement comme toi, il me semble.
Je m'excuse, mais je n'aime pas rester à la maison sans rien faire.
Alors tu vois, c'était assez simple en fait.
Et toi dans tout ça? que viens tu radoter sur ce forum en permanence. T'es comme le morpion, tu colles au c**. T'as pas assez de boulot ou quoi? tu cherches des clients pour ton site?Merlin te l'as déjà dit: il ne veut plus de toi ici. Alors arrête. Sans compter que tes réflexions lassent et un peu de modestie te ferait du bien.
Bon ben voilà, c'était la lettre matinale de Tenerife, 30* aujourd'hui à l'ombre, mer calme,ciel bleu, pollution habituelle (départ des ferries)
et vive de gaulle.



Qu'est ce qui te met dans un état pareil? Je te renvoie ton texte et s'y tu y regardes de près ,il s'applique tout à fait à ton cas.
Mais mon gars, si tu ne veux pas que je te répondre, le plus simple est de ne pas m'interpeler.
Tu te fais plaisir en vomissant sur tous ceux qui se sont remué le c.. pendant que tu allais mettre le tien à l'abri, et en plus il faudrait subir tes agressions sans réagir ? Tu rêves mon beau.
Tu lances de grandes certitudes dont le seul maître étalon est toi et uniquement toi et quand on te fait un historique qui contredit tes pseudo-vérités tu le prends de haut.
Désolé si la réalité a une fâcheuse tendance à ne pas se plier à tes lois.
Je comprends mieux tes choix professionnels mais je ne les partage toujours pas.
Alors parlons de mon c**: un peu d'histoire.
Je ne l'ai planqué nulle part. Planqué: "mettre à l'abri". De qui?
J'ai seulement suivi mon épouse biologiste ,spécialiste en aquaculture et directrice dans une boite ici. Et je me suis adapté: j'ai créé TMScanary spécialisé dans l'accueil de mobilité réduite, para, tétra, sep,...enfants, adultes et personnes âgées (ça me fait un peu de pub, merci maitre)à consulter sur www.tmscanary.com C'est pas mal charitable envers mon prochain tout ça?. Par contre, et là ça va te déplaire, ce n'est pas une oeuvre carritative mais à but lucratif. Exactement comme toi, il me semble.

Je m'excuse, mais je n'aime pas rester à la maison sans rien faire.
Alors tu vois, c'était assez simple en fait.
Et toi dans tout ça? que viens tu radoter sur ce forum en permanence. T'es comme le morpion, tu colles au c**. T'as pas assez de boulot ou quoi? tu cherches des clients pour ton site?Merlin te l'as déjà dit: il ne veut plus de toi ici. Alors arrête. Sans compter que tes réflexions lassent et un peu de modestie te ferait du bien.
Bon ben voilà, c'était la lettre matinale de Tenerife, 30* aujourd'hui à l'ombre, mer calme,ciel bleu, pollution habituelle (départ des ferries)

- Éric, Nöunours
- Régulier
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Je vous rappelle que le Salon Infirmier (5, 6 et 7 novembre) qui se tiendra Porte de Versailles à Paris, proposera deux grandes conférences sur l'Ordre infirmier.
Venez nombreux et n'hésitez pas à visiter les associations et les syndicats qui seront présents et qui participeront au débat.
Venez nombreux et n'hésitez pas à visiter les associations et les syndicats qui seront présents et qui participeront au débat.
Éric DELMAS (Nounours)
IADE pédiatrie - Lyon
IADE pédiatrie - Lyon
- Éric, Nöunours
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- Forcené
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- Localisation : Toulouse
-
- Forcené
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Bonjour à tous,
L' APOIIF sera présente au Salon Infirmier les 3,4,5 novembre prochain.
Stand J 9, près du commissariat central
Sur le site :
//perso.wanadoo.fr/collectifinfirmier/
vous trouverez un des 2 discours des Conférences prévues.
D'autres textes de reflexions sur l'Ordre infirmier sont à lire pour nourrir vos commentaires.
Pour les infirmiers-ères polyglottes, des liens vous dirigeront vers les sites présentant leur ordre infirmier (Espagne, Portugal, Italie, Irlande, Royaume-Uni, Québec)
A bientôt
L' APOIIF sera présente au Salon Infirmier les 3,4,5 novembre prochain.
Stand J 9, près du commissariat central
Sur le site :
//perso.wanadoo.fr/collectifinfirmier/
vous trouverez un des 2 discours des Conférences prévues.
D'autres textes de reflexions sur l'Ordre infirmier sont à lire pour nourrir vos commentaires.
Pour les infirmiers-ères polyglottes, des liens vous dirigeront vers les sites présentant leur ordre infirmier (Espagne, Portugal, Italie, Irlande, Royaume-Uni, Québec)
A bientôt
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- Forcené
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Lettre ouverte aux infirmières et aux infirmiers de France
L’état de santé de la population française est directement tributaire de la qualité des soins infirmiers qui lui sont dispensés. Il importe donc de lui assurer un service infirmier reconnu, responsable, suffisant et compétent. Or, nous constatons que la profession fait l’objet de pénurie cyclique et que les politiques et autres professionnels profitent de cette difficulté pour faire des propositions qui mettent en jeu le devenir et l’existence même de la profession infirmière en France : baisse du niveau de recrutement, mesures transitoires discutables, passerelles irréalisables, déresponsabilisation des professionnelles, non-association aux décisions et perte de gestion de leur activité, de leur formation et de leur exercice. L’identité professionnelle des infirmières demeure encore aléatoire dans le monde de la santé. La profession et les tutelles se doivent de trouver des solutions durables et négociées qui ne soient pas liées à sa genèse, donc à la féminisation de la profession, mais qui prennent en compte les avancées et évolutions de ce corps professionnel. Les infirmières ont pour volonté d’améliorer le service qu’elles rendent à la population, de développer leurs compétences et pratiques professionnelles et d’être des acteurs à part entière du système de santé français. Elles veulent pouvoir peser sur les politiques de santé, gérer la démographie de leur profession en fonction des besoins de santé et élaborer un code de déontologie et d’éthique professionnelle, gérer la formation et évaluer les pratiques professionnelles.
La profession est détentrice d’un mandat social accordé, depuis des siècles, par la population qui passe par la reconnaissance et l’autonomie de ses membres. La profession infirmière a été l’une des seules professions paramédicales à être régi par un décret relatif aux actes et à l’exercice professionnel. Elle est la seule à posséder un décret portant sur les règles professionnelles. Or, depuis juillet 2004, et sous l’impulsion d’autres métiers de santé, ces deux décrets sont rédigés en un seul dans le code de santé publique avec des propositions plus que regrettables sur certaines modalités d’attribution des diplômes spécialisés par exemple. Ces personnels de la santé pensent sans les infirmières et militent pour une structure ordinale regroupant l’ensemble des professions paramédicales avec pour objectifs :
_ Harmonisation de l’ensemble des règles qui régissent exercice et existence des professions
_ Formations initiales et continues curriculaires de même nature permettant des passerelles et ouvrant aux même droits pour les étudiants
_ Equité statutaire par parallélisme
_ Décret paramédical commun des activités et actes partagés
_ Décrets et arrêtés spécifiques relatifs aux actes révisés régulièrement
_ Création d’une structure interprofessionnelle des professions paramédicales.
Toutefois, elles n’ont pas les mêmes modalités de recrutement au niveau de la formation, pas les mêmes responsabilités en terme d’exercice professionnel, sont moins nombreux dans leur catégorie professionnelle et ne dépendent pas au niveau organisationnel et hiérarchique de la même logique soignante. Les infirmières sont présentes 24h/24 et 7jours/7 auprès des personnes et assurent les soins de continuité de vie, ce qui n’est pas le cas de ces professions.
La profession infirmière qui réclame un ordre spécifique pour ses membres devrait accepter une telle proposition simplement parce que c’est la volonté d’autres professionnels qui affirment « que parmi les quatorze professions concernées, une large majorité est inscrite dans le code de santé publique (sous la rubrique auxiliaires médicaux) et est régie par un décret d’acte qui lui confère un rôle propre dans leurs missions et qu’en dehors de ce dernier, ils travaillent à partir des prescriptions médicales dans le respect des règles de bonnes pratiques de leur profession ».
Dans cette affirmation nous ne reconnaissons pas la définition de la profession infirmière telle inscrite dans les textes régissant sa fonction. Les travaux et réflexions qui ont émaillé mon parcours de militant sont les témoins d’une volonté de faire évoluer la profession dans une vision globale politique et stratégique qui prend en compte les mutations sociologiques, sociales, psychologiques mais aussi celles des sciences et des techniques. Et c’est pourquoi, il semble essentiel de refuser toute régression de la fonction infirmière, quelles que soient les raisons idéologiques, philosophiques, de pouvoir ou de lobbying socioprofessionnel ou socio-catégoriel.
L’association pour un ordre des infirmières et des infirmiers de France, dont je suis membre pense que ces professionnels regroupés au sein de l’UIPARM, dans leurs prises de position engendrent des risques pour la fonction soignante : « parce que, selon l’UIPARM, il existe une similitude de déroulement de carrière, des analogies des cursus professionnels, des rapprochements autour de la formation cadre de santé et du concept d’encadrement cela démontre une unité certaine des professions », il faudrait regrouper les 14 dans une structure unique. Alors, la question est de savoir si unité est égale à identité. Nous ne le croyons pas, parce que les théories, les modèles et les concepts qui sous-tendent les différentes pratiques soignantes sont particulières, différentes, spécifiques bien que complémentaires. Les avancées syndicales ont permis que ces métiers se calquent et évoluent en fonction de la définition de la profession infirmière, ce n’est pas pour autant qu’ils aient la même identité.
Depuis 1973, après que les politiques nous avaient remplacé le Conseil de Perfectionnement créé en 1922 et le Conseil Supérieur des Infirmières créé en 1951, par le Conseil Supérieur des Professions Paramédicales, qui comprend une commission infirmière. La profession infirmière a perdu la maîtrise de son exercice et de sa formation. Les confédérations syndicales et les associations qui y siègent reconnaissent que cette instance est dépourvue de statut juridique, n’a qu’une fonction consultative, ne se réunit qu’à la demande du ministère sans pouvoir d’auto saisine, et que les membres ne font qu’entériner les décisions de la direction générale de la santé. La représentativité de cette commission est contestée du fait que plus d’un quart des membres ne sont pas des professionnels mais émanent des représentants de l’administration.
Depuis plus de 30 ans, la profession réclame un organe de régulation pour fédérer ses membres et avoir un interlocuteur unique pour discuter, négocier et faire des propositions aux Tutelles, Ministère et être un intermédiaire incontournable sur toutes les questions concernant les infirmières, les politiques de santé et le système de santé. C’est pourquoi, un livre blanc de la profession infirmière a été rédigé qui sera disponible pour chacun(e) chacun des infirmières et infirmiers travaillant en France, sur demande. De toute évidence le défi pour l’APOIIF est d’amener les responsables, à tous les échelons, à mieux considérer les problèmes rencontrés par les infirmières lors de la prise en charge des personnes et de leur accorder une juste place d’acteur au sein du système de santé.
Josseline JACQUES, membre de l’APOIIF
L’état de santé de la population française est directement tributaire de la qualité des soins infirmiers qui lui sont dispensés. Il importe donc de lui assurer un service infirmier reconnu, responsable, suffisant et compétent. Or, nous constatons que la profession fait l’objet de pénurie cyclique et que les politiques et autres professionnels profitent de cette difficulté pour faire des propositions qui mettent en jeu le devenir et l’existence même de la profession infirmière en France : baisse du niveau de recrutement, mesures transitoires discutables, passerelles irréalisables, déresponsabilisation des professionnelles, non-association aux décisions et perte de gestion de leur activité, de leur formation et de leur exercice. L’identité professionnelle des infirmières demeure encore aléatoire dans le monde de la santé. La profession et les tutelles se doivent de trouver des solutions durables et négociées qui ne soient pas liées à sa genèse, donc à la féminisation de la profession, mais qui prennent en compte les avancées et évolutions de ce corps professionnel. Les infirmières ont pour volonté d’améliorer le service qu’elles rendent à la population, de développer leurs compétences et pratiques professionnelles et d’être des acteurs à part entière du système de santé français. Elles veulent pouvoir peser sur les politiques de santé, gérer la démographie de leur profession en fonction des besoins de santé et élaborer un code de déontologie et d’éthique professionnelle, gérer la formation et évaluer les pratiques professionnelles.
La profession est détentrice d’un mandat social accordé, depuis des siècles, par la population qui passe par la reconnaissance et l’autonomie de ses membres. La profession infirmière a été l’une des seules professions paramédicales à être régi par un décret relatif aux actes et à l’exercice professionnel. Elle est la seule à posséder un décret portant sur les règles professionnelles. Or, depuis juillet 2004, et sous l’impulsion d’autres métiers de santé, ces deux décrets sont rédigés en un seul dans le code de santé publique avec des propositions plus que regrettables sur certaines modalités d’attribution des diplômes spécialisés par exemple. Ces personnels de la santé pensent sans les infirmières et militent pour une structure ordinale regroupant l’ensemble des professions paramédicales avec pour objectifs :
_ Harmonisation de l’ensemble des règles qui régissent exercice et existence des professions
_ Formations initiales et continues curriculaires de même nature permettant des passerelles et ouvrant aux même droits pour les étudiants
_ Equité statutaire par parallélisme
_ Décret paramédical commun des activités et actes partagés
_ Décrets et arrêtés spécifiques relatifs aux actes révisés régulièrement
_ Création d’une structure interprofessionnelle des professions paramédicales.
Toutefois, elles n’ont pas les mêmes modalités de recrutement au niveau de la formation, pas les mêmes responsabilités en terme d’exercice professionnel, sont moins nombreux dans leur catégorie professionnelle et ne dépendent pas au niveau organisationnel et hiérarchique de la même logique soignante. Les infirmières sont présentes 24h/24 et 7jours/7 auprès des personnes et assurent les soins de continuité de vie, ce qui n’est pas le cas de ces professions.
La profession infirmière qui réclame un ordre spécifique pour ses membres devrait accepter une telle proposition simplement parce que c’est la volonté d’autres professionnels qui affirment « que parmi les quatorze professions concernées, une large majorité est inscrite dans le code de santé publique (sous la rubrique auxiliaires médicaux) et est régie par un décret d’acte qui lui confère un rôle propre dans leurs missions et qu’en dehors de ce dernier, ils travaillent à partir des prescriptions médicales dans le respect des règles de bonnes pratiques de leur profession ».
Dans cette affirmation nous ne reconnaissons pas la définition de la profession infirmière telle inscrite dans les textes régissant sa fonction. Les travaux et réflexions qui ont émaillé mon parcours de militant sont les témoins d’une volonté de faire évoluer la profession dans une vision globale politique et stratégique qui prend en compte les mutations sociologiques, sociales, psychologiques mais aussi celles des sciences et des techniques. Et c’est pourquoi, il semble essentiel de refuser toute régression de la fonction infirmière, quelles que soient les raisons idéologiques, philosophiques, de pouvoir ou de lobbying socioprofessionnel ou socio-catégoriel.
L’association pour un ordre des infirmières et des infirmiers de France, dont je suis membre pense que ces professionnels regroupés au sein de l’UIPARM, dans leurs prises de position engendrent des risques pour la fonction soignante : « parce que, selon l’UIPARM, il existe une similitude de déroulement de carrière, des analogies des cursus professionnels, des rapprochements autour de la formation cadre de santé et du concept d’encadrement cela démontre une unité certaine des professions », il faudrait regrouper les 14 dans une structure unique. Alors, la question est de savoir si unité est égale à identité. Nous ne le croyons pas, parce que les théories, les modèles et les concepts qui sous-tendent les différentes pratiques soignantes sont particulières, différentes, spécifiques bien que complémentaires. Les avancées syndicales ont permis que ces métiers se calquent et évoluent en fonction de la définition de la profession infirmière, ce n’est pas pour autant qu’ils aient la même identité.
Depuis 1973, après que les politiques nous avaient remplacé le Conseil de Perfectionnement créé en 1922 et le Conseil Supérieur des Infirmières créé en 1951, par le Conseil Supérieur des Professions Paramédicales, qui comprend une commission infirmière. La profession infirmière a perdu la maîtrise de son exercice et de sa formation. Les confédérations syndicales et les associations qui y siègent reconnaissent que cette instance est dépourvue de statut juridique, n’a qu’une fonction consultative, ne se réunit qu’à la demande du ministère sans pouvoir d’auto saisine, et que les membres ne font qu’entériner les décisions de la direction générale de la santé. La représentativité de cette commission est contestée du fait que plus d’un quart des membres ne sont pas des professionnels mais émanent des représentants de l’administration.
Depuis plus de 30 ans, la profession réclame un organe de régulation pour fédérer ses membres et avoir un interlocuteur unique pour discuter, négocier et faire des propositions aux Tutelles, Ministère et être un intermédiaire incontournable sur toutes les questions concernant les infirmières, les politiques de santé et le système de santé. C’est pourquoi, un livre blanc de la profession infirmière a été rédigé qui sera disponible pour chacun(e) chacun des infirmières et infirmiers travaillant en France, sur demande. De toute évidence le défi pour l’APOIIF est d’amener les responsables, à tous les échelons, à mieux considérer les problèmes rencontrés par les infirmières lors de la prise en charge des personnes et de leur accorder une juste place d’acteur au sein du système de santé.
Josseline JACQUES, membre de l’APOIIF
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- Forcené
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- Forcené
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- tito
- VIP
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- Inscription : 24 nov. 2003 20:57
- Localisation : A 5 minutes de l'aeroport!
- Contact :
Le stand de l'APPOI est un bon stand avec des dames qui vous expilquent très bien ce qu'il en est de la situation.
Il y a une petition sur le stand.
il est anormal que les infirmiers (750 000 personnes) n'aient pas d'ordres à leurs metier. On va finir par disparaitre si ça continue.
Entre les etudes où on nous couillonne et notre carrière future ...
Il y a une petition sur le stand.
il est anormal que les infirmiers (750 000 personnes) n'aient pas d'ordres à leurs metier. On va finir par disparaitre si ça continue.
Entre les etudes où on nous couillonne et notre carrière future ...

L'ONI, Une grande fumisterie

Si j'ai bien compris la création d'un Odre Infirmier c'est la création d'une instance autonome , unie dans le but de défendre l'intérêt de l'ensemble des professionnels de santé .
Mais Que vont devenir les syndicats et les associations ?
J'ai lu que l'Orde serait "un recours en cas de litige" , il suppose donc qu'il y ai un organe juridique or ça n'est pas du rôle des syndicats de défendre l'intérêt des travailleurs ?
De même on dit que les syndicats défendent le côté professionnel du métier (salaire , condition de travail) , que les associations s'appuient sur un centre d'intérêt particulier et que l'Ordre sera là pour promouvoir la profession (sur la qualité des soins ) , or défendre une revalorisation des salaires , ou se battre sur un point particulier de la profession n'est pas du rôle des syndicats et des associations ?
dada
Mais Que vont devenir les syndicats et les associations ?
J'ai lu que l'Orde serait "un recours en cas de litige" , il suppose donc qu'il y ai un organe juridique or ça n'est pas du rôle des syndicats de défendre l'intérêt des travailleurs ?
De même on dit que les syndicats défendent le côté professionnel du métier (salaire , condition de travail) , que les associations s'appuient sur un centre d'intérêt particulier et que l'Ordre sera là pour promouvoir la profession (sur la qualité des soins ) , or défendre une revalorisation des salaires , ou se battre sur un point particulier de la profession n'est pas du rôle des syndicats et des associations ?
dada
- Éric, Nöunours
- Régulier
- Messages : 43
- Inscription : 09 oct. 2004 18:17
Merci de me donner la possibilité d'expliciter un point qui semble effectivement très obscur pour la majorité de nos collègues... et pour quelques syndicalistes.
Un Ordre est une instance de régulation.
Cela veut dire qu'il regroupe, dénombre, informe, suit et contrôle les professionnels.
J'oserai une comparaison. L'Ordre peut être comparé à une sorte de DASS ne traitant que des infirmiers.
Quelles sont les missions de l'Ordre ?
Concernant les infirmiers à titre individuel :
- il les enregistre (donc il les dénombre)
- il vérifie qu'ils ont les diplômes ou titres nécessaires pour exercer
- il s'assure que leur installation peut se faire sans problème (notamment en libéral)
- il veille au respect des règles professionnelles afin que la profession reste morale
- il informe régulièrement les infirmiers sur tous les points susceptibles de les concerner
- il leur signale les formations continues qui lui semblent les plus pertinentes
- il instaure un contrôle continu de qualité des soins (formation, référentiels, protocoles, etc.)
Concernant la profession infirmière :
- il la représente devant les instances politiques, sanitaires et sociales nationales, européennes et internationales
- il assiste les pouvoirs publics sur les sujets concernant la profession infirmière (formation, exercice, obligations et droits, etc.)
- il effectue des travaux et des recherches dans le but d'améliorer les prestations que nous fournissons à la population
Concernant la population :
- il garantit que les infirmières en exercice ont toutes les titres et diplômes nécessaires
- il veille à ce que les soins dispensés soient de qualité comparable en tous points du territoire national et dans toutes les structures de soins
- il participe à l'amélioration de soins et techniques mis en œuvre par les infirmières en France
- il assure le contrôle de la formation continue afin de garantir une persistance des soins de qualité
- il intervient en cas de problème pour expertiser les faits commis et, s'il découvre une faute professionnelle, il sanctionne l'infirmier fautif afin de préserver la population de mauvaises pratiques.
Comme tu le vois, nous sommes assez loin du rôle d'un syndicat qui a pour mission de défendre les travailleurs (salaires, conditions de travail, etc.) et de celui d'une association qui se réunit pour étudier un ou plusieurs points précis intéressant la profession.
Mais, il est vrai qu'en France, l'absence d'Ordre a conduit à ce que certains syndicats et certaines associations interviennent parfois sur des sujets qui relèvent de la compétence d'un Ordre.
Cela explique aussi que certains syndicats (particulièrement les pluri-catégoriels) soient assez hostile à l'Ordre car ce dernier provoquera légitimement un sentiment d'appartenance à un corps que n'ont pas les infirmières aujourd'hui.
Ce qu'ils ne comprennent pas c'est que ce sentiment se traduira, entre autre chose, par un plus grand souci de syndicalisation.
Quand on ne se sent investi de rien on n'a pas envie de se défendre.
Les professions ayant un Ordre ont d'ailleurs un taux de syndicalisation bien plus fort que nous.
Un Ordre est une instance de régulation.
Cela veut dire qu'il regroupe, dénombre, informe, suit et contrôle les professionnels.
J'oserai une comparaison. L'Ordre peut être comparé à une sorte de DASS ne traitant que des infirmiers.
Quelles sont les missions de l'Ordre ?
Concernant les infirmiers à titre individuel :
- il les enregistre (donc il les dénombre)
- il vérifie qu'ils ont les diplômes ou titres nécessaires pour exercer
- il s'assure que leur installation peut se faire sans problème (notamment en libéral)
- il veille au respect des règles professionnelles afin que la profession reste morale
- il informe régulièrement les infirmiers sur tous les points susceptibles de les concerner
- il leur signale les formations continues qui lui semblent les plus pertinentes
- il instaure un contrôle continu de qualité des soins (formation, référentiels, protocoles, etc.)
Concernant la profession infirmière :
- il la représente devant les instances politiques, sanitaires et sociales nationales, européennes et internationales
- il assiste les pouvoirs publics sur les sujets concernant la profession infirmière (formation, exercice, obligations et droits, etc.)
- il effectue des travaux et des recherches dans le but d'améliorer les prestations que nous fournissons à la population
Concernant la population :
- il garantit que les infirmières en exercice ont toutes les titres et diplômes nécessaires
- il veille à ce que les soins dispensés soient de qualité comparable en tous points du territoire national et dans toutes les structures de soins
- il participe à l'amélioration de soins et techniques mis en œuvre par les infirmières en France
- il assure le contrôle de la formation continue afin de garantir une persistance des soins de qualité
- il intervient en cas de problème pour expertiser les faits commis et, s'il découvre une faute professionnelle, il sanctionne l'infirmier fautif afin de préserver la population de mauvaises pratiques.
Comme tu le vois, nous sommes assez loin du rôle d'un syndicat qui a pour mission de défendre les travailleurs (salaires, conditions de travail, etc.) et de celui d'une association qui se réunit pour étudier un ou plusieurs points précis intéressant la profession.
Mais, il est vrai qu'en France, l'absence d'Ordre a conduit à ce que certains syndicats et certaines associations interviennent parfois sur des sujets qui relèvent de la compétence d'un Ordre.
Cela explique aussi que certains syndicats (particulièrement les pluri-catégoriels) soient assez hostile à l'Ordre car ce dernier provoquera légitimement un sentiment d'appartenance à un corps que n'ont pas les infirmières aujourd'hui.
Ce qu'ils ne comprennent pas c'est que ce sentiment se traduira, entre autre chose, par un plus grand souci de syndicalisation.
Quand on ne se sent investi de rien on n'a pas envie de se défendre.
Les professions ayant un Ordre ont d'ailleurs un taux de syndicalisation bien plus fort que nous.
Éric DELMAS (Nounours)
IADE pédiatrie - Lyon
IADE pédiatrie - Lyon
Visiblement Il a un rôle vital , de rescensement d'abord et de police en second plan , c'est aussi une interface pour la profession à l'échelle régional , national et international (ce qui est étonnant ) .
Et il assure à la population la qualité des soins .
En revanche que propose t'il pour toutes ces entraves qui cohabitent ensemble et qui nuisent au bon développement des établissements ? (je parle des infections nosocomiales par exemple , ou la pénurie de personnel de santé )
Personnellement je trouve qu'il a un rôle trop administratif en ce sens qu'il repertorie , sécurise mais dans quel sens améliore t'il les conditions de vie d'un soignant ?
C'est un point intéressant car au bout du compte l'Ordre va apporter une concurrence aux syndicats même si les deux défendent des points différents . Il y aura, à la vue des missions de l'Ordre , des points de litige ou l'on accusera l'autre de marcher sur ses plates bandes .
dada
Et il assure à la population la qualité des soins .
En revanche que propose t'il pour toutes ces entraves qui cohabitent ensemble et qui nuisent au bon développement des établissements ? (je parle des infections nosocomiales par exemple , ou la pénurie de personnel de santé )
Personnellement je trouve qu'il a un rôle trop administratif en ce sens qu'il repertorie , sécurise mais dans quel sens améliore t'il les conditions de vie d'un soignant ?
Éric, Nöunours a écrit :Ce qu'ils ne comprennent pas c'est que ce sentiment se traduira, entre autre chose, par un plus grand souci de syndicalisation.
Quand on ne se sent investi de rien on n'a pas envie de se défendre.
C'est un point intéressant car au bout du compte l'Ordre va apporter une concurrence aux syndicats même si les deux défendent des points différents . Il y aura, à la vue des missions de l'Ordre , des points de litige ou l'on accusera l'autre de marcher sur ses plates bandes .
dada