La profession infirmière s'unit pour la création d'un ordre
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- Forcené
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Bonjour,
Je viens de mettre en ligne le compte rendu de la réunion du 4 septembre. En raison de problème technique, ce compte rendu figure sur la page d'accueil.
Merci pour votre indulgence.
http://perso.wanadoo.fr/collectifinfirmier/
Je viens de mettre en ligne le compte rendu de la réunion du 4 septembre. En raison de problème technique, ce compte rendu figure sur la page d'accueil.
Merci pour votre indulgence.
http://perso.wanadoo.fr/collectifinfirmier/
Pour ma question du dessus, j'ai la réponse: normalement, tout le monde est ensemble pour un objectif commun: la création de l'ordre.
J'ai vu un peu plus bas un post de JL Sergent, que j'ai eu l'occasion d'écouter lors du CSPPM...conseil qui comme je l'ai déja dit n'a de supérieur que le nom puisque qu'il ressemble plus à une basse-cour qu'à autre chose.
J'en profite donc pour lui demander les raisons pour lesquelles la CGT et tous les gros syndicats sont opposés à la création de cet ordre.
J'ai vu un peu plus bas un post de JL Sergent, que j'ai eu l'occasion d'écouter lors du CSPPM...conseil qui comme je l'ai déja dit n'a de supérieur que le nom puisque qu'il ressemble plus à une basse-cour qu'à autre chose.
J'en profite donc pour lui demander les raisons pour lesquelles la CGT et tous les gros syndicats sont opposés à la création de cet ordre.
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- Forcené
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Pour information: Depuis le début, l' Association pour un Ordre des Infirmières et Infirmiers de France ( Collectif Infirmier) souhaite la transparence et c'est pour celà que nous vous informons. Nous avons rencontré vendredi dernier (à l'initiative de MF Guérel de la Revue de l'Infirmière) des syndicats professionnels et associations. Le GIPSI (JJ Scharff et Hélène D'Astorg) était présent, un travail a été commencé autour de notre projet commun et une nouvelle rencontre est programmée le 09 octobre. Bon courage à tous et à bientôt. Merci de diffuser.
Régine Clément: Présidente de l'Association pour un Ordre des Infirmières et Infirmiers de France
Mise à jour du site du collectif
Régine Clément: Présidente de l'Association pour un Ordre des Infirmières et Infirmiers de France
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Voici donc une lettre de Thierry AMOUROUX, Président de l'APPI ; publiée sur les sites infirmiers français.
Autruche adepte du coeur blanc
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ORDRE DE LA PROFESSION INFIRMIERE : AGIR POUR NE PLUS SUBIR
L'objectif des partisans de la création d'un Ordre Infirmier est de disposer d'une structure intervenant sur l'ensemble de l'exercice professionnel, sur le modèle des ordres infirmiers existant dans d'autres pays d'Europe, en particulier l'Espagne. L'idée d'une copie conforme à l'ordre des médecins est unanimement rejetée.
La formule juridique "ordre professionnel" a été retenue, car elle est la seule à autoriser l'adhésion obligatoire, dans le respect de la Constitution, de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme, et du Pacte de New York. Malgré de multiples tentatives, la profession ne peut se structurer par elle même, elle a donc impérativement besoin de ce "coup de pouce" réglementaire.
Au-delà de la défense d'intérêts corporatistes, il est grand temps d'engager une réelle réflexion sur la place de la profession infirmière, et ce dans une approche citoyenne de la santé. Bien plus qu'une association de militants, l'APPI veut permettre à toute infirmière de s'impliquer dans le débat public que constitue aujourd'hui la santé et la protection sociale.
Qu'il s'agisse du rôle qu'elle tient dans le système curatif, ou bien dans celui de la prévention, de la rééducation, l'APPI entend être son relais auprès des pouvoirs publics ou des médias :
- sans autre a priori idéologique que celui du combat en faveur de la construction d'un système sanitaire axé sur les besoins de santé exprimés par les populations ;
- sans autre volonté que d'oeuvrer au développement d'une santé à visage humain, alliant le progrès scientifique, et la reconnaissance de l'autre comme un sujet responsable et inaliénable.
Nous souhaitons défendre les droits comme les devoirs du citoyen, nous refuser à tout discours "politiquement correct", à l'acceptation du fait accompli, de la pseudo évidence. L'APPI veut conjuguer la philosophie des soins et une réalité économique, sans en accepter la prétendue infaillible contrainte.
Pourquoi devrions nous accepter la prépondérance outrancière d'une vision curative de la santé ? En tant que soignants nous nous opposons à la médicalisation de la société, car la médecine n'est qu'un élément du concept de santé.
L'APPI souhaite privilégier l'appréhension de la santé comme un capital dont est doté chaque humain, inné et acquis, plus ou moins généreusement, soumis à l'état de développement social, économique, écologique, scientifique et idéologique, de la société dans laquelle il vit.
Aussi l'APPI se prononce pour un Ordre de la Profession Infirmière, non pour sa valeur disciplinaire, mais pour permettre la cohésion des infirmières, et défendre la qualité des prestations qu'elles délivrent au public. Elle ne supporte plus de voir des technocrates décider pour les infirmières ce qui est bien pour elles. Dans le cadre d'une structure nationale, c'est aux infirmières de gérer l'ensemble de leur exercice professionnel.
La proposition de loi du Député Préel a repris les amendements adoptés lors des trois "Conférences de Consensus sur l'Ordre de la Profession Infirmière" réunissant 32 organisations en 1997, sur les missions de l'Ordre. Ce texte a encore été amélioré par les représentants des organisations infirmières lors de leur réunion du 4 septembre dernier à Sainte Anne. C'est la première fois que toutes les "tribus gauloises" de la profession s'entendent sur un document commun. Dans un milieu porté à l'autodestruction et aux querelles intestines, c'est un moment rare.
Car le discours tenu par les infirmières sur elles-mêmes, sur leur profession, est un discours plus défaitiste que confiant, plus dévalorisant que valorisant, plus destructif que constructif. Comme si la profession toute entière était atteinte d'un grave syndrome dépressif collectif, d'une crise existentielle, inquiétante pour sa survie.
Lorsque nous disons que nous n'avons pas d'autonomie, pas de pouvoir, pas de zone de décision, que nous sommes de simples exécutantes, voulons-nous dire que nous nous considérons comme des esclaves, des opprimés, des subordonnés ? Si telle est l'opinion que nous avons de nous-mêmes, il n'est pas étonnant que l'avenir nous paraisse sombre et inquiétant.
L'infirmière d'aujourd'hui, mais plus encore celle de demain, sera confrontée à un triple défi : elle devra être à la fois technicienne du soin, relationnelle dans le soin, ainsi qu'éducatrice de la santé. L'infirmière doit se "prendre en valeur", c'est à dire à la fois se prendre elle-même en charge, et prendre pleinement conscience de sa valeur.
L'infirmière ne doit pas attendre la considération d'autrui du fait de son travail, mais se considérer et faire considérer son travail. Il faut qu'elle se persuade qu'elle est irremplaçable, et qu'elle mette tout en oeuvre pour l'affirmer et le montrer. La création d'un ordre n'est pas une fin en soi. C'est l'instrument par lequel la profession pourra enfin s'affirmer.
Parce qu'elle tient à ce que les infirmières assurent une prise en charge efficiente de leurs patients, l'APPI s'oppose à la déqualification rampante que propose le ministère en autorisant progressivement des travailleurs sociaux à effectuer des soins infirmiers à domicile.
Pour l'APPI, l'engagement est un destin qu'il nous faut assumer : l'infirmière doit agir pour ne plus subir. Pour une infirmière citoyenne, s'engager, c'est transformer une situation en attitude.
Association de Promotion de la Profession Infirmière
Thierry AMOUROUX, Président de l'APPI
Autruche adepte du coeur blanc
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ORDRE DE LA PROFESSION INFIRMIERE : AGIR POUR NE PLUS SUBIR
L'objectif des partisans de la création d'un Ordre Infirmier est de disposer d'une structure intervenant sur l'ensemble de l'exercice professionnel, sur le modèle des ordres infirmiers existant dans d'autres pays d'Europe, en particulier l'Espagne. L'idée d'une copie conforme à l'ordre des médecins est unanimement rejetée.
La formule juridique "ordre professionnel" a été retenue, car elle est la seule à autoriser l'adhésion obligatoire, dans le respect de la Constitution, de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme, et du Pacte de New York. Malgré de multiples tentatives, la profession ne peut se structurer par elle même, elle a donc impérativement besoin de ce "coup de pouce" réglementaire.
Au-delà de la défense d'intérêts corporatistes, il est grand temps d'engager une réelle réflexion sur la place de la profession infirmière, et ce dans une approche citoyenne de la santé. Bien plus qu'une association de militants, l'APPI veut permettre à toute infirmière de s'impliquer dans le débat public que constitue aujourd'hui la santé et la protection sociale.
Qu'il s'agisse du rôle qu'elle tient dans le système curatif, ou bien dans celui de la prévention, de la rééducation, l'APPI entend être son relais auprès des pouvoirs publics ou des médias :
- sans autre a priori idéologique que celui du combat en faveur de la construction d'un système sanitaire axé sur les besoins de santé exprimés par les populations ;
- sans autre volonté que d'oeuvrer au développement d'une santé à visage humain, alliant le progrès scientifique, et la reconnaissance de l'autre comme un sujet responsable et inaliénable.
Nous souhaitons défendre les droits comme les devoirs du citoyen, nous refuser à tout discours "politiquement correct", à l'acceptation du fait accompli, de la pseudo évidence. L'APPI veut conjuguer la philosophie des soins et une réalité économique, sans en accepter la prétendue infaillible contrainte.
Pourquoi devrions nous accepter la prépondérance outrancière d'une vision curative de la santé ? En tant que soignants nous nous opposons à la médicalisation de la société, car la médecine n'est qu'un élément du concept de santé.
L'APPI souhaite privilégier l'appréhension de la santé comme un capital dont est doté chaque humain, inné et acquis, plus ou moins généreusement, soumis à l'état de développement social, économique, écologique, scientifique et idéologique, de la société dans laquelle il vit.
Aussi l'APPI se prononce pour un Ordre de la Profession Infirmière, non pour sa valeur disciplinaire, mais pour permettre la cohésion des infirmières, et défendre la qualité des prestations qu'elles délivrent au public. Elle ne supporte plus de voir des technocrates décider pour les infirmières ce qui est bien pour elles. Dans le cadre d'une structure nationale, c'est aux infirmières de gérer l'ensemble de leur exercice professionnel.
La proposition de loi du Député Préel a repris les amendements adoptés lors des trois "Conférences de Consensus sur l'Ordre de la Profession Infirmière" réunissant 32 organisations en 1997, sur les missions de l'Ordre. Ce texte a encore été amélioré par les représentants des organisations infirmières lors de leur réunion du 4 septembre dernier à Sainte Anne. C'est la première fois que toutes les "tribus gauloises" de la profession s'entendent sur un document commun. Dans un milieu porté à l'autodestruction et aux querelles intestines, c'est un moment rare.
Car le discours tenu par les infirmières sur elles-mêmes, sur leur profession, est un discours plus défaitiste que confiant, plus dévalorisant que valorisant, plus destructif que constructif. Comme si la profession toute entière était atteinte d'un grave syndrome dépressif collectif, d'une crise existentielle, inquiétante pour sa survie.
Lorsque nous disons que nous n'avons pas d'autonomie, pas de pouvoir, pas de zone de décision, que nous sommes de simples exécutantes, voulons-nous dire que nous nous considérons comme des esclaves, des opprimés, des subordonnés ? Si telle est l'opinion que nous avons de nous-mêmes, il n'est pas étonnant que l'avenir nous paraisse sombre et inquiétant.
L'infirmière d'aujourd'hui, mais plus encore celle de demain, sera confrontée à un triple défi : elle devra être à la fois technicienne du soin, relationnelle dans le soin, ainsi qu'éducatrice de la santé. L'infirmière doit se "prendre en valeur", c'est à dire à la fois se prendre elle-même en charge, et prendre pleinement conscience de sa valeur.
L'infirmière ne doit pas attendre la considération d'autrui du fait de son travail, mais se considérer et faire considérer son travail. Il faut qu'elle se persuade qu'elle est irremplaçable, et qu'elle mette tout en oeuvre pour l'affirmer et le montrer. La création d'un ordre n'est pas une fin en soi. C'est l'instrument par lequel la profession pourra enfin s'affirmer.
Parce qu'elle tient à ce que les infirmières assurent une prise en charge efficiente de leurs patients, l'APPI s'oppose à la déqualification rampante que propose le ministère en autorisant progressivement des travailleurs sociaux à effectuer des soins infirmiers à domicile.
Pour l'APPI, l'engagement est un destin qu'il nous faut assumer : l'infirmière doit agir pour ne plus subir. Pour une infirmière citoyenne, s'engager, c'est transformer une situation en attitude.
Association de Promotion de la Profession Infirmière
Thierry AMOUROUX, Président de l'APPI
- merlin
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- Contact :
Voici les coordonnés de cette association :
Association de Promotion de la Profession Infirmière
Thierry AMOUROUX, Président de l'APPI
Créée le 2 Février 1989 - Siège social : 12 rue des Fonds Verts - 75012 PARIS
Ecrire à : APPI - Boite Postale 38 - 75622 PARIS cedex 13 - Téléphone et Fax : 01 43 43 76 36 asso.appi@wanadoo.fr
Association de Promotion de la Profession Infirmière
Thierry AMOUROUX, Président de l'APPI
Créée le 2 Février 1989 - Siège social : 12 rue des Fonds Verts - 75012 PARIS
Ecrire à : APPI - Boite Postale 38 - 75622 PARIS cedex 13 - Téléphone et Fax : 01 43 43 76 36 asso.appi@wanadoo.fr
Directeur publication Infirmiers.com
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- Forcené
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Bonjour,
Gascoz ne doit pas oublier que la profession a toujours été divisé. J'ai eu l'occasion à diverses reprises de citer tous les syndicats existant par catégories professionnelles.
d'autre part, j'ai mis en ligne sur le site du collectif infirmier un article reprenant l'historique des assos et syndicats intitulé "pourquoi un Ordre..." dans ce texte, la rédactrice parle également des regroupements de syndicats ou d'assos ...
Par ailleurs les débats sur l'Ordre Infirmier se poursuivent. Le dernier débat date de quelques jours, à l'initiative de Mme M-F Guérel de la revue de l'infirmière.
Gascoz ne doit pas oublier que la profession a toujours été divisé. J'ai eu l'occasion à diverses reprises de citer tous les syndicats existant par catégories professionnelles.
d'autre part, j'ai mis en ligne sur le site du collectif infirmier un article reprenant l'historique des assos et syndicats intitulé "pourquoi un Ordre..." dans ce texte, la rédactrice parle également des regroupements de syndicats ou d'assos ...
Par ailleurs les débats sur l'Ordre Infirmier se poursuivent. Le dernier débat date de quelques jours, à l'initiative de Mme M-F Guérel de la revue de l'infirmière.
Dire que la profession est divisée, c'est peu dire.
Guerre d'influences, guerre dans les services, guerre d'opinions, guerre syndicale.
Je n'ai jamais rencontré une autre profession avec une telle mentalité, mis à part dans l'enseignement peut-être. Tout ce qui touche au médical est pourri et ce n'est pas un ordre infirmier qui va y changer quelque chose.
Guerre d'influences, guerre dans les services, guerre d'opinions, guerre syndicale.
Je n'ai jamais rencontré une autre profession avec une telle mentalité, mis à part dans l'enseignement peut-être. Tout ce qui touche au médical est pourri et ce n'est pas un ordre infirmier qui va y changer quelque chose.
- Marco Polo
- Messages : 11
- Inscription : 30 sept. 2004 10:31
Tu es très fort pour critiquer ce que font les autres.gascoz a écrit :Dire que la profession est divisée, c'est peu dire.
Guerre d'influences, guerre dans les services, guerre d'opinions, guerre syndicale.
Je n'ai jamais rencontré une autre profession avec une telle mentalité, mis à part dans l'enseignement peut-être. Tout ce qui touche au médical est pourri et ce n'est pas un ordre infirmier qui va y changer quelque chose.
Et toi, que fais-tu pour ta profession excepté vomir sur les autres ?
- Bracciano-Galley
- VIP
- Messages : 3595
- Inscription : 01 juin 2004 21:06
- Localisation : variable
Marco Polo a écrit : Tu es très fort pour critiquer ce que font les autres.
Et toi, que fais-tu pour ta profession excepté vomir sur les autres ?
Quand une situation ne convient plus du tout, Marco

Si Gascoz reste encore dans la profession et intervient encore sur les forums français... c'est qu'il n'a pas encore dit stop


gascoz a écrit :Dire que la profession est divisée, c'est peu dire.
Guerre d'influences, guerre dans les services, guerre d'opinions, guerre syndicale.
Je n'ai jamais rencontré une autre profession avec une telle mentalité, mis à part dans l'enseignement peut-être. Tout ce qui touche au médical est pourri et ce n'est pas un ordre infirmier qui va y changer quelque chose.
avis à tous : arrêtez de me cytolyser
je peux vous affirmer que les "mentalités" pré-citées se rencontrent dans toutes les professions et donc, chez le citoyen lambda