Quand le directeur divague...
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Quand le directeur divague...
Bonjour,
Je travaille dans un EHPAD dont le directeur part en vrille. Il s'est embarqué dans une liaison tumultueuse avec une fille du personnel (AS), qui le mène par le bout du nez.
Tout est impacté : l'ambiance bien sûr, mais aussi le fonctionnement et l'image de l'établissement.
Les décisions sont orientées par le bon-vouloir de son élue. Bien entendu, celle-ci est devenue intouchable et le sait. Du coup, elle ne prend pas la peine de faire convenablement son travail mais n'est évidemment pas sanctionnée. Mieux, elle se permet de contrôler le travail des autres... D'où les tensions que vous pouvez imaginer.
Nous avons aussi déjà eu droit à du mélodrame où, après une dispute, il la suppliait de revenir, en public bien sûr (résidants, familles, personnel, voisins).
Plus le temps passe plus nous avons l'impression qu'elle se sert de lui pour régler ses comptes, en le manipulant par un chantage affectif.
L'ambiance n'a jamais été aussi mauvaise. Les filles sont totalement démotivées. Elles ont déjà menacé de saisir la DDASS ou l'inspection du travail, mais ne sont pas passées à l'acte de peur de perdre leur boulot.
Que faire en pareil cas ?
Merci de vos conseils.
Je travaille dans un EHPAD dont le directeur part en vrille. Il s'est embarqué dans une liaison tumultueuse avec une fille du personnel (AS), qui le mène par le bout du nez.
Tout est impacté : l'ambiance bien sûr, mais aussi le fonctionnement et l'image de l'établissement.
Les décisions sont orientées par le bon-vouloir de son élue. Bien entendu, celle-ci est devenue intouchable et le sait. Du coup, elle ne prend pas la peine de faire convenablement son travail mais n'est évidemment pas sanctionnée. Mieux, elle se permet de contrôler le travail des autres... D'où les tensions que vous pouvez imaginer.
Nous avons aussi déjà eu droit à du mélodrame où, après une dispute, il la suppliait de revenir, en public bien sûr (résidants, familles, personnel, voisins).
Plus le temps passe plus nous avons l'impression qu'elle se sert de lui pour régler ses comptes, en le manipulant par un chantage affectif.
L'ambiance n'a jamais été aussi mauvaise. Les filles sont totalement démotivées. Elles ont déjà menacé de saisir la DDASS ou l'inspection du travail, mais ne sont pas passées à l'acte de peur de perdre leur boulot.
Que faire en pareil cas ?
Merci de vos conseils.
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Re: Quand le directeur divague...
Recueillir des témoignages et porter l'affaire devant la DDASS ou l'inspection du travail.
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Re: Quand le directeur divague...
Comme je l'indiquais, cette option a été envisagée mais chacun craint pour son boulot alors je ne crois pas trop aux témoignages.SUD Montperrin a écrit :Recueillir des témoignages et porter l'affaire devant la DDASS ou l'inspection du travail.
Je crois que la plupart espèrent qu'un jour la DDASS débarquera spontanément et mettra son nez là-dedans, mais personne n'ose prendre les devants.
L'association dont dépend l'établissement ne voit rien et ne fait rien. Si j'en juge par les remarques de certains médecins, le directeur est connu pour son absence de sérieux. Mais là encore tout est dans le non dit.
En attendant, l'ambiance est délétère, ce qui se répercute forcément sur la qualité de la prise en charge des résidants et anéantit tous les efforts d'amélioration.
C'est une situation très difficile à supporter. J'avoue que j'en ai marre et que j'en viens à envisager de quitter cet établissement pour m'éloigner de ce gâchis.
Re: Quand le directeur divague...
Bonjour,
J'ai travaillé 6 mois dans un EHPAD, où la directrice faisait subir du harcèlement moral, essentiellement aux AS et aux ASH.
Avec en plus une IDE coordinatrice incompétente (je vous passe les détails), j'ai rattrapé gentillement ses erreurs pendant des mois(préparations de traitement erronées, dosages d'INR élevés sans appel au médecin, retard de commande de médicaments à la veille des weekends...)
Résultat: ambiance pourrie, règlements de comptes récurrents entre les collègues, mauvaise prise en charge des résidents.
Sur une trentaine de salariés, tous ceux qui ont pu retrouver du travail ont démissionné: les 2 IDE, 5 AS, et sur une période de 2 mois: 4 ASH sur 6 ont été en arrêt de travail...
Ces AS qui savaient qu'ils pouvaient parler et certaines ASH prêtes à monter un dossier aux prud'hommes sont allés voir le directeur au-dessus, en leur exprimant leur ras le bol.
Il a viré la directrice pour faute grave.
Mais le mal était déjà fait, et l'ambiance pour le moment est encore pourrie, les IDE ne restent pas, l'IDE coordinatrice ne fait toujours pas son travail correctement...
J'ai gardé contact avec une des AS qui n'était pas encore partie, elle vient de trouver un autre poste et va donc pouvoir démissionner.
Je ne regrette pas d'être partie, après avoir fait de l'intérim puis un remplacement en soins à domicile, je viens de trouver un poste fixe en SSIAD.
Si tu en as la possibilité, cherche dès maintenant un autre travail, et cherche avant tout à sauver ta peau.
C'est égoïste ce que je dis, mais tu vois, là où j'étais le médecin coordinateur voyait bien qu'il y avait des gros problème, et elle n'a rien fait, je lui avais signalé l'imcompétence de l'IDE coordinatrice, et la doctoresse cherchait juste à ménager la chèvre et le choux.
J'ai fini, pendant les 2 derniers mois par laisser des traces écrites sur tous les dossiers et sur le cahier de liaison IDE, du coup, cet IDE et la directrice se sont déchainées sur moi.
Mais moi cela ne me touchait plus car je savais que je partais.
Avec les collègues nous n'avons pas fait de signalement à la DDASS car il devait de toute façon y avoir un contrôle, et rien qu'au niveau des cuisines, y a de bonnes raisons de fermer l'établissement...
J'ai travaillé 6 mois dans un EHPAD, où la directrice faisait subir du harcèlement moral, essentiellement aux AS et aux ASH.
Avec en plus une IDE coordinatrice incompétente (je vous passe les détails), j'ai rattrapé gentillement ses erreurs pendant des mois(préparations de traitement erronées, dosages d'INR élevés sans appel au médecin, retard de commande de médicaments à la veille des weekends...)
Résultat: ambiance pourrie, règlements de comptes récurrents entre les collègues, mauvaise prise en charge des résidents.
Sur une trentaine de salariés, tous ceux qui ont pu retrouver du travail ont démissionné: les 2 IDE, 5 AS, et sur une période de 2 mois: 4 ASH sur 6 ont été en arrêt de travail...
Ces AS qui savaient qu'ils pouvaient parler et certaines ASH prêtes à monter un dossier aux prud'hommes sont allés voir le directeur au-dessus, en leur exprimant leur ras le bol.
Il a viré la directrice pour faute grave.
Mais le mal était déjà fait, et l'ambiance pour le moment est encore pourrie, les IDE ne restent pas, l'IDE coordinatrice ne fait toujours pas son travail correctement...
J'ai gardé contact avec une des AS qui n'était pas encore partie, elle vient de trouver un autre poste et va donc pouvoir démissionner.
Je ne regrette pas d'être partie, après avoir fait de l'intérim puis un remplacement en soins à domicile, je viens de trouver un poste fixe en SSIAD.
Si tu en as la possibilité, cherche dès maintenant un autre travail, et cherche avant tout à sauver ta peau.
C'est égoïste ce que je dis, mais tu vois, là où j'étais le médecin coordinateur voyait bien qu'il y avait des gros problème, et elle n'a rien fait, je lui avais signalé l'imcompétence de l'IDE coordinatrice, et la doctoresse cherchait juste à ménager la chèvre et le choux.
J'ai fini, pendant les 2 derniers mois par laisser des traces écrites sur tous les dossiers et sur le cahier de liaison IDE, du coup, cet IDE et la directrice se sont déchainées sur moi.
Mais moi cela ne me touchait plus car je savais que je partais.
Avec les collègues nous n'avons pas fait de signalement à la DDASS car il devait de toute façon y avoir un contrôle, et rien qu'au niveau des cuisines, y a de bonnes raisons de fermer l'établissement...
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Re: Quand le directeur divague...
Vous risquez bien plus de ne pas dénoncer ce gros problème.harvey a écrit :Comme je l'indiquais, cette option a été envisagée mais chacun craint pour son boulot alors je ne crois pas trop aux témoignages.SUD Montperrin a écrit :Recueillir des témoignages et porter l'affaire devant la DDASS ou l'inspection du travail.
Je crois que la plupart espèrent qu'un jour la DDASS débarquera spontanément et mettra son nez là-dedans, mais personne n'ose prendre les devants.
L'association dont dépend l'établissement ne voit rien et ne fait rien. Si j'en juge par les remarques de certains médecins, le directeur est connu pour son absence de sérieux. Mais là encore tout est dans le non dit.
En attendant, l'ambiance est délétère, ce qui se répercute forcément sur la qualité de la prise en charge des résidants et anéantit tous les efforts d'amélioration.
C'est une situation très difficile à supporter. J'avoue que j'en ai marre et que j'en viens à envisager de quitter cet établissement pour m'éloigner de ce gâchis.
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Re: Quand le directeur divague...
Oui mais comment faire quand personne ne veut témoigner ? Pire encore, je pense que certains seraient prêts à faire des témoignages inverses pour "sauver leur peau".SUD Montperrin a écrit :Vous risquez bien plus de ne pas dénoncer ce gros problème.
En discutant avec quelqu'un qui a connu un problème similaire dans un autre établissement, j'ai appris qu'en suivant la "procédure" (alerter l'association qui supervise, escalader vers la DDASS, etc.) ça prenait facilement des mois, voire des années dans son cas. Je ne crois pas que je tiendrai encore pendant des mois dans ce climat.
Je trouve stupéfiant que les établissements soient aussi peu surveillés par leurs tutelles.
Tout ça est démoralisant. On a besoin d'aide et on est livré à soi-même.
Re: Quand le directeur divague...
Comme je l'ai exprimé plus haut (pour l'avoir vécu), en premier commencer à voir quelles sont les offres d'emploi pour savoir si on peut partir rapidement.
La fuite est parfois le seul moyen dans ce genre de situation. C'est peut-être pas glorieux, mais il faut penser à soi.
Trouver un nouveau travail et démissionner n'empêche pas de dénoncer la situation à l'association puis à la DDASS.
La fuite est parfois le seul moyen dans ce genre de situation. C'est peut-être pas glorieux, mais il faut penser à soi.
Trouver un nouveau travail et démissionner n'empêche pas de dénoncer la situation à l'association puis à la DDASS.

Re: Quand le directeur divague...
chez moi (EHPAD) aussi, c'est idem
ça ressemble à la mafia et je pèse mes mots.
Les personnes qui se sont rebellées ont subi du harcèlement moral et devant la non-réaction du reste du personnel, ont fini par partir. Les autres subissent et se taisent, voire pire, entrent dans le jeu de l'équipe d'encadrement en "surveillant" les autres et dénonçant les plus faibles pour des c***eries alors qu'ils travaillent eux-mêmes très très mal (toilette faites à la va-vite, mal séché mal lavé, rapports de force avec les résidents...)
mais bon je subis moi même une pression car l'IDE coordinatrice me "traque" un peu vu que je rentre pas ds son jeu, donc je me ntais. J'ai envie de partir car je n'en peux plus mais il faut pas oublier qu'on a le salaire...
ça ressemble à la mafia et je pèse mes mots.
Les personnes qui se sont rebellées ont subi du harcèlement moral et devant la non-réaction du reste du personnel, ont fini par partir. Les autres subissent et se taisent, voire pire, entrent dans le jeu de l'équipe d'encadrement en "surveillant" les autres et dénonçant les plus faibles pour des c***eries alors qu'ils travaillent eux-mêmes très très mal (toilette faites à la va-vite, mal séché mal lavé, rapports de force avec les résidents...)
mais bon je subis moi même une pression car l'IDE coordinatrice me "traque" un peu vu que je rentre pas ds son jeu, donc je me ntais. J'ai envie de partir car je n'en peux plus mais il faut pas oublier qu'on a le salaire...
Re: Quand le directeur divague...
Ce directeur n'est pas intouchable. Il a une hiérarchie. Alertez-la à plusieurs, l'union faisant la force dans ces cas-là.harvey a écrit :
Je travaille dans un EHPAD dont le directeur part en vrille. Il s'est embarqué dans une liaison tumultueuse avec une fille du personnel (AS), qui le mène par le bout du nez.
Tout est impacté : l'ambiance bien sûr, mais aussi le fonctionnement et l'image de l'établissement.
(...)L'ambiance n'a jamais été aussi mauvaise. Les filles sont totalement démotivées. Elles ont déjà menacé de saisir la DDASS ou l'inspection du travail, mais ne sont pas passées à l'acte de peur de perdre leur boulot.
Que faire en pareil cas ?
Merci de vos conseils.
Perdre votre emploi ? imaginez l'effet que ferait une "avalanche" de renvois sur les instances (DDASS). Un seul licenciement n'est pas facile alors 10....
Pensez aussi aux témoins (familles, visiteurs, résidents...) qui peuvent vous être d'une grande aide.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Re: Quand le directeur divague...
J'ai entamé ma recherche. Malheureusement, je ne trouve pas grand-chose pour le moment. Paradoxalement, j'aime bien l'établissement où je travaille. De surcroît, à force, on crée un lien avec les "petits vieux"... Les laisser là, dans cette galère ? J'ai le sentiment de me renier...aravis a écrit :Trouver un nouveau travail et démissionner n'empêche pas de dénoncer la situation à l'association puis à la DDASS.
Re: Quand le directeur divague...
Eh oui... surtout lorsqu'on a une famille à élever, une maison à payer, etc.lissou69 a écrit :il faut pas oublier qu'on a le salaire...
Et par les temps qui courent, lâcher un CDI pour une période d'essai, est-ce bien raisonnable ?
Re: Quand le directeur divague...
Une hiérarchie ? Il y a l'association, mais elle est aux abonnés absents. Et sinon, c'est l'éternel binôme DDASS / Conseil Général, qu'on ne voit jamais non plus.Jo a écrit :Ce directeur n'est pas intouchable. Il a une hiérarchie. Alertez-la à plusieurs, l'union faisant la force dans ces cas-là.
Dans ce genre de cas la crainte c'est "et si c'était moi en premier ?"Jo a écrit :Perdre votre emploi ? imaginez l'effet que ferait une "avalanche" de renvois sur les instances (DDASS). Un seul licenciement n'est pas facile alors 10....
J'y ai pensé. Mais pour l'instant, ils se bornent à râler auprès du... directeur, qui finit toujours par arranger le coup.Jo a écrit :Pensez aussi aux témoins (familles, visiteurs, résidents...) qui peuvent vous être d'une grande aide.
Re: Quand le directeur divague...
On a donné aussi dans ce genre de registre dans un EHPAD où j'ai bossé 14 ans. J'ai fini par partir comme d'autres d'ailleurs!
toute une famille avait été embauchée et nous fliquait toute la journée dans différents services.
L'ambiance était devenue déplorable et la direction sous influence faisait des dépenses inconsidérées et injustifiées, sans notre avis médical !
Je ne sais pas si les autorités supérieures ont des oeillères mais malgrè nos appels à la DDASS, de façon répétées, rien n'a été fait et ce qui nous a sauvé , c'est un accident de la route de la directrice !
qd l'interim est arrivé, je ne vous raconte pas les surprises !!!! on l'a échappé belle
toute une famille avait été embauchée et nous fliquait toute la journée dans différents services.
L'ambiance était devenue déplorable et la direction sous influence faisait des dépenses inconsidérées et injustifiées, sans notre avis médical !
Je ne sais pas si les autorités supérieures ont des oeillères mais malgrè nos appels à la DDASS, de façon répétées, rien n'a été fait et ce qui nous a sauvé , c'est un accident de la route de la directrice !
qd l'interim est arrivé, je ne vous raconte pas les surprises !!!! on l'a échappé belle
je ne vaux pas cher mais je ne coute rien
Re: Quand le directeur divague...
Chez nous, la gestion est loin d'être formidable.saphir24 a écrit :L'ambiance était devenue déplorable et la direction sous influence faisait des dépenses inconsidérées et injustifiées, sans notre avis médical !
Des travaux d'entretien sans cesse repoussés au calendes grecques, jusqu'à ce que la situation exige des travaux de réfection beaucoup plus coûteux (cela dit, si j'ai bien compris, cela induit du déficit qui permet d'obtenir plus de financement de la tutelle).
Des plannings chaotiques et très irréguliers, de sorte qu'on se trouve parfois avec des équipes pléthoriques, notamment certains jours fériés qui comptent double, alors que le reste du temps c'est le sous-effectif qui prime. Il suffirait pourtant d'un peu de lissage des congés (et que le directeur apprenne à dire non) pour que tout le monde puisse travailler dans des conditions stables.
Et j'en oublie.
C'est affligeant d'en arriver à ce genre de constat : pour que les choses changent, il faut qu'un événement grave survienne...saphir24 a écrit :ce qui nous a sauvé , c'est un accident de la route de la directrice !
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- Inscription : 18 sept. 2008 21:15
Re: Quand le directeur divague...
C'est un épisode de desperate housewives?harvey a écrit :Bonjour,
Je travaille dans un EHPAD dont le directeur part en vrille. Il s'est embarqué dans une liaison tumultueuse avec une fille du personnel (AS), qui le mène par le bout du nez.
Tout est impacté : l'ambiance bien sûr, mais aussi le fonctionnement et l'image de l'établissement.
Les décisions sont orientées par le bon-vouloir de son élue. Bien entendu, celle-ci est devenue intouchable et le sait. Du coup, elle ne prend pas la peine de faire convenablement son travail mais n'est évidemment pas sanctionnée. Mieux, elle se permet de contrôler le travail des autres... D'où les tensions que vous pouvez imaginer.
Nous avons aussi déjà eu droit à du mélodrame où, après une dispute, il la suppliait de revenir, en public bien sûr (résidants, familles, personnel, voisins).
Plus le temps passe plus nous avons l'impression qu'elle se sert de lui pour régler ses comptes, en le manipulant par un chantage affectif.
L'ambiance n'a jamais été aussi mauvaise. Les filles sont totalement démotivées. Elles ont déjà menacé de saisir la DDASS ou l'inspection du travail, mais ne sont pas passées à l'acte de peur de perdre leur boulot.
Que faire en pareil cas ?
Merci de vos conseils.