Quand le directeur divague...
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Re: Quand le directeur divague...
La prochaine fois, dites-leur d'écrire à la DDASS.harvey a écrit :J'y ai pensé. Mais pour l'instant, ils se bornent à râler auprès du... directeur, qui finit toujours par arranger le coup.Jo a écrit :Pensez aussi aux témoins (familles, visiteurs, résidents...) qui peuvent vous être d'une grande aide.
Il existe aussi une cellule d'alerte contre la maltraitance à la DDASS (c'est à la mode). La maltraitance touche aussi les personnels. Pensez-y.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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Re: Quand le directeur divague...
Si c'était vrai...christian_troy a écrit :C'est un épisode de desperate housewives?

Comme on dit, la réalité dépasse l'affliction.
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Re: Quand le directeur divague...
ça y ressemble bien en tout cas !christian_troy a écrit :C'est un épisode de desperate housewives?
Comme dirait une chanteuse/première dame célèbre :
"J'aime desesperate housewives, mais j'aime aussi beaucoup The Shield, Dexter et Dr House m'amusent également, sans parler de Deadwood et de Weeds qui sont très originaux, Les originaux m'intéressent énormément..."

Mais que fait la DDASS ??? (elle attend "juste" d'être prévenue de la situation...dommage)
Infimier D.E. de l'an 2000
Nostalgique de l'Ecrit au DE...soupirs...
Membre fondateur de la FFC
Tahiti lover
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Re: Quand le directeur divague...
Jo a écrit :Ce directeur n'est pas intouchable. Il a une hiérarchie. Alertez-la à plusieurs, l'union faisant la force dans ces cas-là.harvey a écrit :
Je travaille dans un EHPAD dont le directeur part en vrille. Il s'est embarqué dans une liaison tumultueuse avec une fille du personnel (AS), qui le mène par le bout du nez.
Tout est impacté : l'ambiance bien sûr, mais aussi le fonctionnement et l'image de l'établissement.
(...)L'ambiance n'a jamais été aussi mauvaise. Les filles sont totalement démotivées. Elles ont déjà menacé de saisir la DDASS ou l'inspection du travail, mais ne sont pas passées à l'acte de peur de perdre leur boulot.
Que faire en pareil cas ?
Merci de vos conseils.
Perdre votre emploi ? imaginez l'effet que ferait une "avalanche" de renvois sur les instances (DDASS). Un seul licenciement n'est pas facile alors 10....
Pensez aussi aux témoins (familles, visiteurs, résidents...) qui peuvent vous être d'une grande aide.
Pour avoir vécu cela il y a 1 an, les déclarations faites à la mairie, à la DDASS et même à la gendarmerie ont été faites sous le couvert de l'anonymat (personnel harcelé, familles abusées)
Personne n'y a pas eu de licenciement , uniquement une perte de confiance importante envers la "direction" : la vigilance est de mise depuis.
Le dossier a été monté avec le soutien de la mairie (beaucoup de dépenses excessives, des emplois dans le cercle familial..) et envoyé à la DDASS : 6 mois!
Le directeur a été muté à un poste à moindre responsabilité et sous contrôle (

Mais depuis sa mutation, nous avons appris qu'il poursuivait ses manipulations financières et ses influences sur le personnel dans le nouvel établissement ... Le problème a simplement été déplacé.
La confiance c'est comme un château de sable : difficile àconstruire...facile à détruire
Re: Quand le directeur divague...
Le pire, c'est que vous ne m'étonnez pas...La sanction est souvent le "déplacement" du directeur, et de ses "problèmes" avec lui...crystal a écrit : Le directeur a été muté à un poste à moindre responsabilité et sous contrôle ()car en effet le licenciement n'existe pas pour les hauts-fonctionnaires
Mais depuis sa mutation, nous avons appris qu'il poursuivait ses manipulations financières et ses influences sur le personnel dans le nouvel établissement ... Le problème a simplement été déplacé.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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Re: Quand le directeur divague...
Dans le public peut-être. Dans le privé, on dirait que rien ne bouge... jusqu'au trop-plein ?Jo a écrit :La sanction est souvent le "déplacement" du directeur, et de ses "problèmes" avec lui...
Re: Quand le directeur divague...
l'établissement ou je suis a vécu ça aussi! (ça fait du bien de voir qu'on est pas les seuls)
C'est un établissement de psy (privé) où il a travaillé toute sa vie (en tant qu'IDE d'abord) du coup il était un peu "chez lui" et ça a été assez loin avec certains collègues... Ce qui nous a "sauvé": son départ à la retraite!!!!
il est parti depuis décembre et la situation commence à changer... et oui, il a laissé beaucoup de traces.
son remplaçant a compris la mesure de ce qu'il avait fait, elle parle de maltraitance institutionnelle!! et nous propose de la supervision qui devrait commencer d'ici peu
Malgre tout le mal est fait, l'ambiance reste moyenne et les gens blessés ont du mal à se remettre.
Point de vu officiel: le médecin du travail est très au courant, mais ne pouvait rien faire, l'ARH et la DDASS voulait des écrits que personne n'osait faire au vu du haut degrès de manipulation de notre directeur... Reste les prud'hommes qui l'ont condamné mais pour des histoires de contrats....
Enfin pour dire que je vous comprend un peu et que je penche vers la solution de la démission pour ceux et celle qui n'ont pas la chance de voir leur directeur partir à la retraite!

C'est un établissement de psy (privé) où il a travaillé toute sa vie (en tant qu'IDE d'abord) du coup il était un peu "chez lui" et ça a été assez loin avec certains collègues... Ce qui nous a "sauvé": son départ à la retraite!!!!
il est parti depuis décembre et la situation commence à changer... et oui, il a laissé beaucoup de traces.
son remplaçant a compris la mesure de ce qu'il avait fait, elle parle de maltraitance institutionnelle!! et nous propose de la supervision qui devrait commencer d'ici peu

Malgre tout le mal est fait, l'ambiance reste moyenne et les gens blessés ont du mal à se remettre.
Point de vu officiel: le médecin du travail est très au courant, mais ne pouvait rien faire, l'ARH et la DDASS voulait des écrits que personne n'osait faire au vu du haut degrès de manipulation de notre directeur... Reste les prud'hommes qui l'ont condamné mais pour des histoires de contrats....
Enfin pour dire que je vous comprend un peu et que je penche vers la solution de la démission pour ceux et celle qui n'ont pas la chance de voir leur directeur partir à la retraite!


ide en psy depuis 5 ans!
Re: Quand le directeur divague...
J'ai contacté la DDASS par email pour connaître la conduite à tenir.
Ils m'ont juste donné leur numéro de téléphone...
Ils m'ont juste donné leur numéro de téléphone...
Re: Quand le directeur divague...
Tu as raison de commencer à réagir comme ça. Commence à regarder les autres offres d'emploi. Pas pour partir de suite, mais cela permet de se projeter "au cas où". Une fois que tu as fait les alertes ad hoc, que tu as obtenu toute l'aide que tu peux obtenir, advienne que pourra. Chacun pour soi et dieu pour tous.
Surtout ne te surinvestis pas dans la défense de collègues qui ne se défendent pas elles-même. Les gens on parfois des stratégies tordues.
Peut-être que les choses se dénouerons d'elles-même et surtout ne te mets pas dans l'illégalité.
Surtout ne te surinvestis pas dans la défense de collègues qui ne se défendent pas elles-même. Les gens on parfois des stratégies tordues.
Peut-être que les choses se dénouerons d'elles-même et surtout ne te mets pas dans l'illégalité.
Savoir travailler en tension ...
Re: Quand le directeur divague...
je travaille en ehpad depuis 4ans maintenant, 2ème directeur et catastrophe, sa femme travaille avec nous, travaille est bien grand mot, comme me le répètent les résidants, les familles se plaignent du ménage quand c'est elle;;;; mais il ne faut rien dire, celles qui l'ont ouvert se sont fait virer et harceler, supprimer leur prime, la DDASS est au courant de tout mais les descentes ne font rien, un directeur est intouchable, la preuve est là, la DDASS passe pose des questions et connait déjà les réponses par celles qui sont parties et ont signalé les choses. ce qu'il reste à faire, c'est protéger les résidants. je pourrais écrire un livre sur lui et sa femme agent de service; mais sa parole est d'or: signalez, signalez... et courage.
Re: Quand le directeur divague...




La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Re: Quand le directeur divague...
Y aurait-il des moyens d'impliquer les familles et/ou les médecins ?
Re: Quand le directeur divague...
que dire, les familles impliquées ne sont hélas plus présentes, leur proche est décédé::: pour citer un exemple, samedi chute d'une pensionnaire dans la salle à manger ou "madame " est sensée être à son poste en tant que surveillante de la salle à manger, elle n'était pas à son poste et accuse les aides soignantes d'être à ce moment de la chute dans une chambre pour effectuer des soins à une résidante (SEP) à trois? bref le directeur a convoqué le personnel en les menaçant du pire, et sa femme est relaxée alors qu'elle était sensée être présente, voir les circonstances de l'accident, etc... et ce n'est qu'une goutte d'eau dans la mer de ses erreurs, elle a un jour voulu qu'un homme n'ayant plus de jambes mais des prothèses descende l'escalier car l'ascenseur était en panne, il lui a montré que trois marches suffisaient qu'il y avait un risque de chute, résultat : le pensionnaire en a parlé à son neveu avocat qui a réagit, conclusion : excuse du directeur!
Re: Quand le directeur divague...
je ne suis pas petite souris à la DDASS mais je trouve qu'on nous fait bien C.... pour des accréditations, où il faut nous mettre en 4 alors que lorsque il y a de réélles difficultés, on nous laisse tomber.
Les courriers trainent.... je ne sais pas où d'ailleurs, les réponses se perdent etc...
Heureusement que les personnels soignants n'ont pas cet état d'esprit parce que si non, il n'y aurait plus personne pour bosser, on nous aurait tous virer !
J'ai alerté à plusieurs reprises la DDASS, concernant des anomalies graves dans plusieurs établissements publics et il n'y a eu aucune conséquence ni sanction pour les fautifs au niveau des directions ou DRH, et j'ai épongé une méga bévue qui a eu pr conséquence d'avoir bossé 210 h pour des prunes !
je n'ai aucun recours possible !
merci la direction !
Les courriers trainent.... je ne sais pas où d'ailleurs, les réponses se perdent etc...
Heureusement que les personnels soignants n'ont pas cet état d'esprit parce que si non, il n'y aurait plus personne pour bosser, on nous aurait tous virer !
J'ai alerté à plusieurs reprises la DDASS, concernant des anomalies graves dans plusieurs établissements publics et il n'y a eu aucune conséquence ni sanction pour les fautifs au niveau des directions ou DRH, et j'ai épongé une méga bévue qui a eu pr conséquence d'avoir bossé 210 h pour des prunes !
je n'ai aucun recours possible !
merci la direction !
je ne vaux pas cher mais je ne coute rien
Re: Quand le directeur divague...
Parmi les dernières blagues de notre directeur...
Lors de la réunion mensuelle du personnel, il expose les recommandations en matière de qualité, dans le cadre de la convention tripartite. Bien. Sauf qu'il les assortit de commentaires du genre "voilà ce qu'ils nous ont encore pondu", histoire de montrer son enthousiasme.
Dans le même ordre d'idée, des formations sont organisées sur le soin et la bientraitance. Tout le personnel va être formé (sur plusieurs années). Ca coûte quand même un peu d'argent ce genre de chose. Eh bien à la fin d'une session, lorsque le formateur demande à chacun quel bilan il fait de ce qui a été présenté, devinez qui répond : "c'est très intéressant, surtout si vous croyez à ce que vous racontez"?
Après comment obtenir l'adhésion d'un personnel déjà peu enclin à considérer son boulot comme autre chose qu'une tâche dont on veut juste se débarasser le plus vite possible ?
Lors de la réunion mensuelle du personnel, il expose les recommandations en matière de qualité, dans le cadre de la convention tripartite. Bien. Sauf qu'il les assortit de commentaires du genre "voilà ce qu'ils nous ont encore pondu", histoire de montrer son enthousiasme.
Dans le même ordre d'idée, des formations sont organisées sur le soin et la bientraitance. Tout le personnel va être formé (sur plusieurs années). Ca coûte quand même un peu d'argent ce genre de chose. Eh bien à la fin d'une session, lorsque le formateur demande à chacun quel bilan il fait de ce qui a été présenté, devinez qui répond : "c'est très intéressant, surtout si vous croyez à ce que vous racontez"?
Après comment obtenir l'adhésion d'un personnel déjà peu enclin à considérer son boulot comme autre chose qu'une tâche dont on veut juste se débarasser le plus vite possible ?
