Rapport à la mort
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Re: Rapport à la mort
Sinon pour en rester dans le sujet qui était très loin de cette réponse, de toute façon je ne sais même pas s'il y a quelque chose de "mieux" ou de "moins bien" finalement.en matière de réflexion, de vécu ou de ressenti par rapport à la mort. Le fait est qu'on trouvera sûrement nos mécanismes de défense à force, et qui ne seront pas les mêmes selon les gens et selon les services.
J'ai dit au jury que j'étais très sensible et ils m'ont demandé pourquoi je voulais faire ce métier, alors, et j'ai répondu que j'étais en permanente remise en question. Je me remets beaucoup en question et le fait est que je considère la mort comme un échec. Les patients qui guérissent, en définitive, ne sont qu'en sursis puisqu'on meurt tous un jour, jusqu'à l'échec final. Je n'aime pas considérer la mort comme faisant partie de la vie, c'est une phrase que ma mère m'avait dit quand j'étais petite quand j'avais peur qu'elle meure (sans raison d'ailleurs, peur enfantine) et je la trouve assez insupportable. Et je pense que comme je côtoierai la mort dans mon métier, je finirai par trouver un mécanisme de défense.
Enfin voilà...
J'ai dit au jury que j'étais très sensible et ils m'ont demandé pourquoi je voulais faire ce métier, alors, et j'ai répondu que j'étais en permanente remise en question. Je me remets beaucoup en question et le fait est que je considère la mort comme un échec. Les patients qui guérissent, en définitive, ne sont qu'en sursis puisqu'on meurt tous un jour, jusqu'à l'échec final. Je n'aime pas considérer la mort comme faisant partie de la vie, c'est une phrase que ma mère m'avait dit quand j'étais petite quand j'avais peur qu'elle meure (sans raison d'ailleurs, peur enfantine) et je la trouve assez insupportable. Et je pense que comme je côtoierai la mort dans mon métier, je finirai par trouver un mécanisme de défense.
Enfin voilà...
Dernière modification par Eydis le 31 mai 2009 15:24, modifié 1 fois.
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Re: Rapport à la mort
C'est sûr que pas tous nous aurons les mêmes réponses ! Etant donné que nous sommes tous concernés (malheureusment) par la mort, et qu'on a tous notre personnalité, forcément il en ressort des points de vue différentslamiss a écrit : Tout ça pour dire que suivant nos croyances, la mort et le rapport à la mort aura des répercussions sur notre façon de se comporter, sur nos réactions et notre façon de voir et ressentir les choses, alors il n'y a pas pour moi de bonne ou mauvaise réponse, car derriére toutes réponses il y a un être humain différent....


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Infirmière depuis 2013 (IFSI CHU de Nice)
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Re: Rapport à la mort
Pour la mort, j'y ai été confrontée 2 fois et dans des circonstances completement differentes l'une de l'autre.
La premiere fut en 2000, mon arrière grand mère est décédée dans nos bras. J'ai été triste, je la voyais trés régulièrement, elle avait 91 ans. Je l'ai "bien" vécu parcequ'elle est morte chez elle, entourée de sa famille, sans souffrance physique ou morale.
La seconde, je vivais en collocation avec ma meilleure amie et sa fille de 3 ans. Mon amie est partie en vacances, a laissé sa fille à sa mère et la petite s'est noyée dans la piscine en plein mois de fevrier. J'étais anéantie ... quelle injustice, comment une enfant de 3 ans peut partir comme ça ! La douleur de mon amie devait être 1000 fois supérieure à la mienne, comment a-t-elle pu continuer à vivre ... je l'ai soutenue, comme j'ai pu, je l'ai orientée vers un professionnel qualifié qui avait suffisamment de recul pour l'aider, j'ai mis plus d'un an à m'en remettre, c'etait en 2001, j'y pense encore régulièrement.
J'ai un peu peur d'aborder le sujet à l'oral. Le rapport avec la mort, c'est trés subjectif. Là, ça touchait qq'un qui m'était trés proche, une enfant qui plus est. On n'a pas le même rapport avec un patient, on peut prendre en charge la douleur de la famille, mais il ne faut pas oublier qu'il y a des personnels de santé bien mieux formés que nous à ça, il faut savoir déléguer.
voiloù ...
La premiere fut en 2000, mon arrière grand mère est décédée dans nos bras. J'ai été triste, je la voyais trés régulièrement, elle avait 91 ans. Je l'ai "bien" vécu parcequ'elle est morte chez elle, entourée de sa famille, sans souffrance physique ou morale.
La seconde, je vivais en collocation avec ma meilleure amie et sa fille de 3 ans. Mon amie est partie en vacances, a laissé sa fille à sa mère et la petite s'est noyée dans la piscine en plein mois de fevrier. J'étais anéantie ... quelle injustice, comment une enfant de 3 ans peut partir comme ça ! La douleur de mon amie devait être 1000 fois supérieure à la mienne, comment a-t-elle pu continuer à vivre ... je l'ai soutenue, comme j'ai pu, je l'ai orientée vers un professionnel qualifié qui avait suffisamment de recul pour l'aider, j'ai mis plus d'un an à m'en remettre, c'etait en 2001, j'y pense encore régulièrement.
J'ai un peu peur d'aborder le sujet à l'oral. Le rapport avec la mort, c'est trés subjectif. Là, ça touchait qq'un qui m'était trés proche, une enfant qui plus est. On n'a pas le même rapport avec un patient, on peut prendre en charge la douleur de la famille, mais il ne faut pas oublier qu'il y a des personnels de santé bien mieux formés que nous à ça, il faut savoir déléguer.
voiloù ...
IDE
Rapport à la mort
"Je pense qu'on est triste quand on perd un patient que l'on connaissait et à qui l'on s'était attaché...
selon moi on ne peut pas faire ce boulot sans aimer les gens."
Le fait d'être "insensible émotionnellement" à la mort d'un patient ne veut pas dire que l'on ne "l'aime" pas. Tout d'abord il faut bien se rappeler que l'infirmier n'est pas là pour "Aimer" ses patients. Pour moi, il doit allier l'assistance technique du soin avec le soutient psychologique qui permet aux patients de vivre le plus sereinement possible ce moment délicat. L'implication émotionnelle est, pour moi, un grand danger car cela vide et use bon nombre de soignants!!
Je pense que c'est une question de distance: Il faut faire son travail, tout en étant à l'écoute du patient et en le soutenant si possible mais il me paraît indispensable de garder une distance émotionnelle avec celui-ci. Egalement, cette distance passe aussi par l'anticipation.
Je travaille en maison de retraite et j'apprécie beaucoup les résidents, mais je sais et je me suis psychologiquement préparé au fait qu'ils s'éteindront un jour ou l'autre; du coup quand l'un d'eux meurt, je paraîs "insensible" émotionnelement, ce qui me permet de rester très "professionnel" et cette qualité est très appréciée par mes collègues qui peuvent alors se reposer sur moi. Je ne suis pas un monstre, je compatis à la douleur de la famille et des autres membres de l'équipe qui n'ont pas cette "distance" émotionnelle mais la mort ne me "touche" pas. J'ai mis la distance qu'il fallait entre le patient et moi je l'assiste du mieux que je puisse le faire mais d'un autre coté, je suis "préparé" à l'éventualité de son décès.
Cet équilibre entre proximité et distance est délicat à trouver et surtout à conserver, mais je pense qu'il en va de notre santé mentale de tout faire pour le trouver et le préserver.
selon moi on ne peut pas faire ce boulot sans aimer les gens."
Le fait d'être "insensible émotionnellement" à la mort d'un patient ne veut pas dire que l'on ne "l'aime" pas. Tout d'abord il faut bien se rappeler que l'infirmier n'est pas là pour "Aimer" ses patients. Pour moi, il doit allier l'assistance technique du soin avec le soutient psychologique qui permet aux patients de vivre le plus sereinement possible ce moment délicat. L'implication émotionnelle est, pour moi, un grand danger car cela vide et use bon nombre de soignants!!
Je pense que c'est une question de distance: Il faut faire son travail, tout en étant à l'écoute du patient et en le soutenant si possible mais il me paraît indispensable de garder une distance émotionnelle avec celui-ci. Egalement, cette distance passe aussi par l'anticipation.
Je travaille en maison de retraite et j'apprécie beaucoup les résidents, mais je sais et je me suis psychologiquement préparé au fait qu'ils s'éteindront un jour ou l'autre; du coup quand l'un d'eux meurt, je paraîs "insensible" émotionnelement, ce qui me permet de rester très "professionnel" et cette qualité est très appréciée par mes collègues qui peuvent alors se reposer sur moi. Je ne suis pas un monstre, je compatis à la douleur de la famille et des autres membres de l'équipe qui n'ont pas cette "distance" émotionnelle mais la mort ne me "touche" pas. J'ai mis la distance qu'il fallait entre le patient et moi je l'assiste du mieux que je puisse le faire mais d'un autre coté, je suis "préparé" à l'éventualité de son décès.
Cet équilibre entre proximité et distance est délicat à trouver et surtout à conserver, mais je pense qu'il en va de notre santé mentale de tout faire pour le trouver et le préserver.
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Re: Rapport à la mort
Moi je pense qu'on est là pour aimer ses patients, quand même.
Après c'est personnel à chacun
Il ne faut pas critiquer la manière de voir et de ressentir des autres, il n'y a pas de "bien" ou "pas bien". Après il faut savoir qu'on n'a pas les mêmes ressentis et sentiments en fonction des services. J'irai dans un service qui me conviendra, où je pourrai rester qui je suis.
Moi j'aime mes patients, et je suis très sensible, mais ça ne m'empêchera pas d'être professionnelle au contraire.
Après c'est personnel à chacun

Il ne faut pas critiquer la manière de voir et de ressentir des autres, il n'y a pas de "bien" ou "pas bien". Après il faut savoir qu'on n'a pas les mêmes ressentis et sentiments en fonction des services. J'irai dans un service qui me conviendra, où je pourrai rester qui je suis.
Moi j'aime mes patients, et je suis très sensible, mais ça ne m'empêchera pas d'être professionnelle au contraire.

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Re: Rapport à la mort
Là je suis entièrement d'accord avec toi !Enigma26 a écrit : Cet équilibre entre proximité et distance est délicat à trouver et surtout à conserver, mais je pense qu'il en va de notre santé mentale de tout faire pour le trouver et le préserver.
IDE
Re: Rapport à la mort
J'ai déjà été confrontée à la mort ( 3 fois en deux ans ), des gens à qui je tenais qui sont décédés de façon plutôt dramatique (des cancers) et c'est vrai que j'en ai été profondément bouleversée. C'est difficile quand est ado d'être confronté à des épreuves aussi douloureuses. Aujourd'hui j'arrive à accepter ces décès, tout simplement parce que ça fait parti de la vie. J'ai fait le deuil des personnes que j'ai connu et aujourd'hui j'arrive à parler d'elles sans m'effondrer. Ma vie personnelle restera de côté, en tant que soignant, je me dois de soigner les patients au mieux, de les accompagner vers la mort pour qu'ils gardent toute leur dignité et leur humanité. Ce sera sûrement difficile au début,mais je pense qu'avec l'expérience et le soutien de l'équipe, on apprend à gérer nos émotions et à aider les familles du mieux qu'on peut.
BAC ST2S du 18 au 24 Juin
Admissible à Haguenau - Oral le 25 Juin !
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Re: Rapport à la mort
Moi aussi je suis d'accord... en fait je suis très sensible, mais sans basculer dans le côté malsain où je porterais la misère du monde sur mes épaules... si on fait ça on n'est plus efficace de toute façon.mag83 a écrit :Là je suis entièrement d'accord avec toi !Enigma26 a écrit : Cet équilibre entre proximité et distance est délicat à trouver et surtout à conserver, mais je pense qu'il en va de notre santé mentale de tout faire pour le trouver et le préserver.
Et puis après c'est beaucoup plus difficile à faire qu'à dire. Perso je pense que tout ça vient avec l'expérience et que là en tant que futures ESI (espérons -_-) on ne peut pas encore savoir réellement comment on le vivra.
On a encore du chemin mental à parcourir ^^
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Re: Rapport à la mort
Il est vrai que c'est difficile. La mort laisse peut de gens indifférents, car elle nous renvoye à notre propre fatalité. L'école sera là, j'espère (croisons les doigts déjà pour être admis!!!
) pour nous permettre de construire cet équilibre. C'est un cheminement personnel car le rapport à la mort dépend de chaque personnalité.
Personnellement ce n'est pas la mort qui me fait peur, ni la mienne, ni celle des autres, car j'ai cotoyé de prêt ce monde pendant 3 ans (pompes funèbres pour payer mes études) ce qui m'a permis de beaucoup réfléchir à la question
. J'ai perdu des résidents mais aussi beaucoup de membres proches de ma famille ces derniers temps mais mon rapport à la mort n'a pas changé pour autant. Ce qui compte pour moi ce sont les conditions de celle-ci et surtout que le "bien être" possible du patient est été maximum avant et jusqu'au moment de son décès.
N'est ce pas cela le plus important?

Personnellement ce n'est pas la mort qui me fait peur, ni la mienne, ni celle des autres, car j'ai cotoyé de prêt ce monde pendant 3 ans (pompes funèbres pour payer mes études) ce qui m'a permis de beaucoup réfléchir à la question

N'est ce pas cela le plus important?
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Re: Rapport à la mort
L'important c'est aussi que ceux qui restent puissent continuer.
Les morts bêtes ça fait toujours énormément de peine, surtout quand ce sont des enfants.
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Re: Rapport à la mort
J'ai un rapport plutot serein face à la mort (moyen de défense peut-etre, comme vous voudrez...) meme si j'y ai été plusieurs fois confrontée, et je dois dire que c'est en partie grace à la religion, c'est peut-etre le seul moyen que j'ai trouvé pour y faire face (apres tout chacun son truc...)
pensez-vous que je puisse le dire lors d'un oral?
merci!
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Re: Rapport à la mort
Tu peux très bien dire ça, que ce soit un moyen de défense ou je ne sais quoi, on est humains, on a BESOIN de moyens de défense
Mais à mon avis il faut développer plus quand même.
N'oublie pas de dire que ça ne t'empêche pas d'être sensible et empathique, en plus.

Mais à mon avis il faut développer plus quand même.
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Re: Rapport à la mort
Merci
la religion n'empêche evidemment pas etre empathique!!!

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- Eydis
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Re: Rapport à la mort
Ben non ^^
Il faut être honnête avec eux tout en présentant les choses à se mettre en valeur.
Dans ton cas le mieux je crois c'est d'insister sur le côté sain des choses, ta religion et en quoi c'est un atout, tout en n'omettant pas ton côté empathique.
Je sais pas si je m'exprime bien...
Bon courage en tout cas.
Après, ça passe ou ça casse devant le jury...
Il faut être honnête avec eux tout en présentant les choses à se mettre en valeur.
Dans ton cas le mieux je crois c'est d'insister sur le côté sain des choses, ta religion et en quoi c'est un atout, tout en n'omettant pas ton côté empathique.
Je sais pas si je m'exprime bien...
Bon courage en tout cas.
Après, ça passe ou ça casse devant le jury...
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Re: une question qui me fait peur....
Oui , je suis d accord avec toi!!
On ne peut pas dire que face au déès d'un patient on est sans réactions!!
Et il me semble que c'est normal d'être affligé face à une situation pareille, donc il me semnble que face à cette question ,il faudrait répondre;
" Celà, m'attristerais évidement sur le moment, mais je sais aussi que j'ai une équipe à qui me confier en cas de besoin, et éventuellement si le coup est vraiment dur, pourquoi ne pas en parler avec une psy!!!!
On ne peut pas dire que face au déès d'un patient on est sans réactions!!

Et il me semble que c'est normal d'être affligé face à une situation pareille, donc il me semnble que face à cette question ,il faudrait répondre;
" Celà, m'attristerais évidement sur le moment, mais je sais aussi que j'ai une équipe à qui me confier en cas de besoin, et éventuellement si le coup est vraiment dur, pourquoi ne pas en parler avec une psy!!!!
