concours 2010
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualité pour concours ifsi 2010
Slt, je te conseille les éditions MASSON je m'en suis aider pour mon premier concour passé et raté en 2009, mais ils sont super pour l'écrit, moi j'ai ramée pour mon oral .bea1 a écrit :salut à tous je suis nouvelle dans le forum et j'aimerais savoir combien coûte l'isncription au concour et quel manuel est pratique à utiliser pour la prépa(seul) au concour merçi d'avance.
Voila, béa ...
Re: Recherche date communication dates concours
En PACA, les dossiers sont a retirer à partir de decembre, ils donnent donc les dates des concours a ce moment la.
Bonne continuation
Bonne continuation
"Nursing is an Art" F.Nightingale
IBODE - bloc des urgences
IBODE - bloc des urgences
Re: Actualités pour concours 2010
Troubles dépressifs
Ce ne sont pas moins de 121 millions de personnes qui, dans le monde, souffrent de dépression. L’’Association France-Dépression organise la 6è Journée de la dépression : Son objectif, promouvoir, dans tous les pays d’Europe, une journée consacrée à la prise de conscience de l’importance des troubles dépressifs et affirmer une volonté commune d'exiger les solutions les mieux adaptées. Cette manifestation nationale est organisée en France par l’Association France-Dépression créée en 1992 à l’initiative d’un groupe composé de patients, de membres de leur famille et de leur entourage ainsi que de professionnels de la santé.
L’événement concerne le grand public, les professionnels de la santé (médecins généralistes, médecins du travail, psychiatres, psychologues, infirmiers), les associations de patients. Elle touche également le monde politique par l’impact que la dépression a sur les patients, leur famille, la société, et l'économie toute entière.
La dépression sera, En 2020, la 1ère cause mondiale d’invalidité, après les maladies cardio-vasculaires. La dépression est la cause principale d’incapacité et la 4è source de dépense maladie. Elle peut mener au suicide, elle est ainsi responsable de la perte de 850 000 vies chaque année. L’OMS prévoit pour 2020 que la dépression passe en seconde place des maladies prises en charge, on l’imagine bien dans les pays industrialisés, comme c’est déjà le cas aujourd’hui pour la classe d’âge 15-44 ans. La dépression touche des personnes de tous milieux, âges et origines.
Les objectifs de la Journée :
- Lutter contre les a priori (stigmatisation) et promouvoir la santé mentale
- Poursuivre et intensifier les efforts d’information du public
- Améliorer la formation de tous les acteurs, et notamment les généralistes et travailleurs sociaux
- Donner la priorité à l’information de la famille et des proches
- Impliquer les politiques et les organismes internationaux (OMS et FMSM)
Cette journée se déroule sur l’ensemble des sites de France-Dépression et ses associations partenaires et sera l’occasion d’une diffusion massive de dépliants, avec banderoles, affiches, brochures...
Santé log, le 2 octobre 2009
Ce ne sont pas moins de 121 millions de personnes qui, dans le monde, souffrent de dépression. L’’Association France-Dépression organise la 6è Journée de la dépression : Son objectif, promouvoir, dans tous les pays d’Europe, une journée consacrée à la prise de conscience de l’importance des troubles dépressifs et affirmer une volonté commune d'exiger les solutions les mieux adaptées. Cette manifestation nationale est organisée en France par l’Association France-Dépression créée en 1992 à l’initiative d’un groupe composé de patients, de membres de leur famille et de leur entourage ainsi que de professionnels de la santé.
L’événement concerne le grand public, les professionnels de la santé (médecins généralistes, médecins du travail, psychiatres, psychologues, infirmiers), les associations de patients. Elle touche également le monde politique par l’impact que la dépression a sur les patients, leur famille, la société, et l'économie toute entière.
La dépression sera, En 2020, la 1ère cause mondiale d’invalidité, après les maladies cardio-vasculaires. La dépression est la cause principale d’incapacité et la 4è source de dépense maladie. Elle peut mener au suicide, elle est ainsi responsable de la perte de 850 000 vies chaque année. L’OMS prévoit pour 2020 que la dépression passe en seconde place des maladies prises en charge, on l’imagine bien dans les pays industrialisés, comme c’est déjà le cas aujourd’hui pour la classe d’âge 15-44 ans. La dépression touche des personnes de tous milieux, âges et origines.
Les objectifs de la Journée :
- Lutter contre les a priori (stigmatisation) et promouvoir la santé mentale
- Poursuivre et intensifier les efforts d’information du public
- Améliorer la formation de tous les acteurs, et notamment les généralistes et travailleurs sociaux
- Donner la priorité à l’information de la famille et des proches
- Impliquer les politiques et les organismes internationaux (OMS et FMSM)
Cette journée se déroule sur l’ensemble des sites de France-Dépression et ses associations partenaires et sera l’occasion d’une diffusion massive de dépliants, avec banderoles, affiches, brochures...
Santé log, le 2 octobre 2009
Re: Actualités pour concours 2010
Un troisieme vaccin recommandé pour le H1N1 Lepoint
L'Agence européenne des médicaments, EMEA, a recommandé vendredi à la Commission européenne d'autoriser la vente d'un troisième vaccin contre la grippe A, le Celvapan, du laboratoire américain Baxter, après ceux de Novartis et de GSK. "La Commission européenne devrait accorder l'autorisation rapidement", a précisé l'EMEA dans un communiqué. Le Celvapan, rappelle l'Agence, est sans adjuvant (substance destinée à amplifier l'effet d'un vaccin), contrairement aux deux autres vaccins autorisés par l'UE.
La Commission européenne a autorisé mardi deux premiers vaccins contre la grippe A , le Focetria, du groupe suisse Novartis, et le Pandemrix, du laboratoire britannique GlaxoSmithKline (GSK), qui avaient reçu le feu vert des experts de l'EMEA il y a une semaine. Le Celvapan, le Focetria et le Pandemrix ont un point commun qui explique leur feu vert accéléré : ils ont déjà obtenu dans le passé une autorisation de mise sur le marché dite "modèle" (ou "mock-up"), avec changement de souche possible.
L'EMEA a recommandé que ces trois vaccins soient injectés en deux doses, à trois semaines d'intervalle. Son comité d'experts a approuvé leur utilisation chez les adultes (y compris chez les femmes enceintes) ainsi que chez les enfants de plus de six mois. L'Agence européenne des médicaments, qui est chargée d'évaluer scientifiquement l'efficacité et les risques des produits de santé, a ajouté que d'autres dossiers d'autorisation pour des vaccins pandémiques étaient encore "à l'étude", sans préciser quels laboratoires les avaient déposés.
L'Agence européenne des médicaments, EMEA, a recommandé vendredi à la Commission européenne d'autoriser la vente d'un troisième vaccin contre la grippe A, le Celvapan, du laboratoire américain Baxter, après ceux de Novartis et de GSK. "La Commission européenne devrait accorder l'autorisation rapidement", a précisé l'EMEA dans un communiqué. Le Celvapan, rappelle l'Agence, est sans adjuvant (substance destinée à amplifier l'effet d'un vaccin), contrairement aux deux autres vaccins autorisés par l'UE.
La Commission européenne a autorisé mardi deux premiers vaccins contre la grippe A , le Focetria, du groupe suisse Novartis, et le Pandemrix, du laboratoire britannique GlaxoSmithKline (GSK), qui avaient reçu le feu vert des experts de l'EMEA il y a une semaine. Le Celvapan, le Focetria et le Pandemrix ont un point commun qui explique leur feu vert accéléré : ils ont déjà obtenu dans le passé une autorisation de mise sur le marché dite "modèle" (ou "mock-up"), avec changement de souche possible.
L'EMEA a recommandé que ces trois vaccins soient injectés en deux doses, à trois semaines d'intervalle. Son comité d'experts a approuvé leur utilisation chez les adultes (y compris chez les femmes enceintes) ainsi que chez les enfants de plus de six mois. L'Agence européenne des médicaments, qui est chargée d'évaluer scientifiquement l'efficacité et les risques des produits de santé, a ajouté que d'autres dossiers d'autorisation pour des vaccins pandémiques étaient encore "à l'étude", sans préciser quels laboratoires les avaient déposés.
Re: Actualités pour concours 2010
"La vérité sur la grippe A (H1N1)". Derrière ce titre accrocheur, deux spécialistes français tirent au clair les informations parfois confuses qui circulent sur fond de pandémie grippale. Prévention, traitement, vaccin..., voilà une bonne occasion de faire le tour de la question.
Le Pr Bruno Lina, chef du laboratoire de virologie du CHU de Lyon et le Dr Jérôme Salomon, médecin des hôpitaux (Paris) ont magistralement réussi leur pari. Construit sur le mode questions/réponses, leur ouvrage est à la fois didactique, scientifique et plein de bon sens.
Que penser de ce virus H1N1 ? Les vaccins ont-ils été suffisamment testés ? Que doivent faire les femmes enceintes, particulièrement exposées au virus ? À toutes ces interrogations et à bien d'autres, chacun trouvera les meilleures réponses : basées sur une expertise réelle et facilement compréhensibles.
À lire également la préface du Pr François Bricaire. Chef du service des maladies infectieuses et tropicales à la Pitié-Salpêtrière (Paris), il est, lui aussi, une "pointure". "L'évolution de notre société", écrit-il, "ses exigences, la mondialisation, la volonté de respecter pour le politique le principe de précaution, les avancées scientifiques (...), tout cela explique qu'il n'est plus possible aujourd'hui de subir un phénomène infectieux. (...) Il faut mettre en oeuvre tout ce qui est possible de faire pour le retarder, le réduire et en diminuer les conséquences."
La vérité sur la grippe A H1N1 , Pr Bruno Lina, Dr Jérôme Salomon, Éditions Frison-Roche - Éditions Delville, 145 pages, 15 euros.
Le Pr Bruno Lina, chef du laboratoire de virologie du CHU de Lyon et le Dr Jérôme Salomon, médecin des hôpitaux (Paris) ont magistralement réussi leur pari. Construit sur le mode questions/réponses, leur ouvrage est à la fois didactique, scientifique et plein de bon sens.
Que penser de ce virus H1N1 ? Les vaccins ont-ils été suffisamment testés ? Que doivent faire les femmes enceintes, particulièrement exposées au virus ? À toutes ces interrogations et à bien d'autres, chacun trouvera les meilleures réponses : basées sur une expertise réelle et facilement compréhensibles.
À lire également la préface du Pr François Bricaire. Chef du service des maladies infectieuses et tropicales à la Pitié-Salpêtrière (Paris), il est, lui aussi, une "pointure". "L'évolution de notre société", écrit-il, "ses exigences, la mondialisation, la volonté de respecter pour le politique le principe de précaution, les avancées scientifiques (...), tout cela explique qu'il n'est plus possible aujourd'hui de subir un phénomène infectieux. (...) Il faut mettre en oeuvre tout ce qui est possible de faire pour le retarder, le réduire et en diminuer les conséquences."
La vérité sur la grippe A H1N1 , Pr Bruno Lina, Dr Jérôme Salomon, Éditions Frison-Roche - Éditions Delville, 145 pages, 15 euros.
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Re: Actualités pour concours 2010
Bonjour,
Je voulais savoir si il y en vente de nouveaux manuels concernant la nouvelle réforme concernant les as de plus de 3 ans de pratique. Ce serait des mises en situation professionnelles. Merci pour vos réponses. Et bon courage à tout ceux qui bosse leur concours
Je voulais savoir si il y en vente de nouveaux manuels concernant la nouvelle réforme concernant les as de plus de 3 ans de pratique. Ce serait des mises en situation professionnelles. Merci pour vos réponses. Et bon courage à tout ceux qui bosse leur concours

Re: Actualités pour concours 2010
PASTEUR DON : Du 5 au 11 octobre, CONTRIBUER A LA RECHERCHE INDEPENDANTE
L’Institut Pasteur lance ce 5 octobre, la 3è édition du « Pasteurdon », une semaine de sensibilisation et d’appel aux dons, au profit des recherches de l’Institut Pasteur en partenariat avec toutes les chaînes de la TNT et de nombreuses radios. « Tous chercheurs », est la devise du prochain Pasteurdon. Le dernier Pasteurdon a réuni ainsi plus de 900.000 euros qui ont permis de financer 30% du budget de l’Institut et de préserver son indépendance en matière de recherche.
Etienne Daho, depuis longtemps sensible à la cause de l’Institut Pasteur, est le parrain d’honneur de cette édition, aux côtés de Françoise Barré-Sinoussi, chercheur à l’Institut Pasteur et Prix Nobel de Médecine 2008. Le Pasteurdon est soutenu par de nombreux événements, notamment à Paris, Besançon, Bordeaux et Rouen. Animations sportives, culturelles, artistiques, expositions, rencontres avec des scientifiques… sont autant d’occasions pour le public de découvrir ou de mieux connaître l’Institut Pasteur, et de lui apporter directement son soutien.
L’Institut Pasteur est une fondation privée à but non lucratif, reconnue d’utilité publique, dont un tiers du budget repose sur la générosité du public (dons et legs). Pour faire face aux coûts croissants de la recherche, dont la complexité nécessite de se doter d’équipements toujours plus perfectionnés, le soutien du public est indispensable aux chercheurs de l’Institut Pasteur. Suite au succès du vaccin contre la rage et grâce à une souscription internationale, l'Institut Pasteur est inauguré le 14 novembre 1888 par le Président de la République Française, Sadi Carnot. Depuis, l’Institut Pasteur a été berceau de la microbiologie, a contribué à poser les bases de l'immunologie et de la biologie moléculaire. L'Institut Pasteur bénéficie aujourd’hui d'une aura internationale, avec ses 130 unités de recherches et 2.600 collaborateurs représentant une soixantaine de nationalités, ainsi que 21 centres nationaux de référence et 7 centres collaborateurs de l’OMS.
De bonnes raisons pour contribuer au Pasteurdon : Les équipes de l’institut sont « à la pointe » de la recherche et au seuil de découvertes majeures comme la mise au point d’un candidat vaccin contre certains cancers, des essais de candidats vaccins contre le Sida et le paludisme, l’étude de nouvelles pistes pour soigner la maladie de Parkinson et l’analyse biomédicale de la dépendance à la nicotine. Lutter contre les maladies infectieuses est un des principales missions de l’institut.
Les équipements nécessaires à ces recherches coûtent de plus en plus cher et les investissements nécessaires proviennent pour un tiers des dons à l’Institut : L’institut Pasteur cite un exemple d’utilisation des dons d’une édition de Pasteurdon : 1 million d’euros, c’est le financement d'une équipe de recherche de 7-8 personnes (personnel, fonctionnement, équipement, charges de structure) pendant 1 an + le budget annuel de l’Institut Pasteur en azote liquide + 5 appareils de PCR quantitative (amplification de gènes) + 2 congélateurs de laboratoire à - 140°C + 7 lecteurs microplaque.
Enfin, grâce à ces fonds, l’Institut peut ainsi conserver son autonomie et sa liberté de recherches.
santelog.com
L’Institut Pasteur lance ce 5 octobre, la 3è édition du « Pasteurdon », une semaine de sensibilisation et d’appel aux dons, au profit des recherches de l’Institut Pasteur en partenariat avec toutes les chaînes de la TNT et de nombreuses radios. « Tous chercheurs », est la devise du prochain Pasteurdon. Le dernier Pasteurdon a réuni ainsi plus de 900.000 euros qui ont permis de financer 30% du budget de l’Institut et de préserver son indépendance en matière de recherche.
Etienne Daho, depuis longtemps sensible à la cause de l’Institut Pasteur, est le parrain d’honneur de cette édition, aux côtés de Françoise Barré-Sinoussi, chercheur à l’Institut Pasteur et Prix Nobel de Médecine 2008. Le Pasteurdon est soutenu par de nombreux événements, notamment à Paris, Besançon, Bordeaux et Rouen. Animations sportives, culturelles, artistiques, expositions, rencontres avec des scientifiques… sont autant d’occasions pour le public de découvrir ou de mieux connaître l’Institut Pasteur, et de lui apporter directement son soutien.
L’Institut Pasteur est une fondation privée à but non lucratif, reconnue d’utilité publique, dont un tiers du budget repose sur la générosité du public (dons et legs). Pour faire face aux coûts croissants de la recherche, dont la complexité nécessite de se doter d’équipements toujours plus perfectionnés, le soutien du public est indispensable aux chercheurs de l’Institut Pasteur. Suite au succès du vaccin contre la rage et grâce à une souscription internationale, l'Institut Pasteur est inauguré le 14 novembre 1888 par le Président de la République Française, Sadi Carnot. Depuis, l’Institut Pasteur a été berceau de la microbiologie, a contribué à poser les bases de l'immunologie et de la biologie moléculaire. L'Institut Pasteur bénéficie aujourd’hui d'une aura internationale, avec ses 130 unités de recherches et 2.600 collaborateurs représentant une soixantaine de nationalités, ainsi que 21 centres nationaux de référence et 7 centres collaborateurs de l’OMS.
De bonnes raisons pour contribuer au Pasteurdon : Les équipes de l’institut sont « à la pointe » de la recherche et au seuil de découvertes majeures comme la mise au point d’un candidat vaccin contre certains cancers, des essais de candidats vaccins contre le Sida et le paludisme, l’étude de nouvelles pistes pour soigner la maladie de Parkinson et l’analyse biomédicale de la dépendance à la nicotine. Lutter contre les maladies infectieuses est un des principales missions de l’institut.
Les équipements nécessaires à ces recherches coûtent de plus en plus cher et les investissements nécessaires proviennent pour un tiers des dons à l’Institut : L’institut Pasteur cite un exemple d’utilisation des dons d’une édition de Pasteurdon : 1 million d’euros, c’est le financement d'une équipe de recherche de 7-8 personnes (personnel, fonctionnement, équipement, charges de structure) pendant 1 an + le budget annuel de l’Institut Pasteur en azote liquide + 5 appareils de PCR quantitative (amplification de gènes) + 2 congélateurs de laboratoire à - 140°C + 7 lecteurs microplaque.
Enfin, grâce à ces fonds, l’Institut peut ainsi conserver son autonomie et sa liberté de recherches.
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Re: Actualités pour concours 2010
Autisme : la prise en charge reste un problème majeur
Le dépistage précoce de cette terrible maladie a beaucoup progressé depuis dix ans.
Qu'est-ce que les avancées de la recherche ont changé dans la prise en charge de l'autisme, ou plutôt des autismes, tant ce «trouble envahissant du développement», dont on ne connaît pas encore précisément les causes, revêt des formes diverses ? Pour les patients, mais aussi pour leurs parents et leurs proches, toujours en quête d'espoir, la question est cruciale, urgente même. «La recherche apporte des réponses sur le long terme, mais pour un parent dont l'enfant est malade, c'est le court terme qui compte avant tout», rappelait vendredi à Paris, lors du colloque «Autisme : de la recherche aux pratiques» organisé par la Fondation de France, une jeune femme atteinte du syndrome d'Asperger, forme particulière d'autisme marquée par un handicap social plus léger.
Face à cette impatience ô combien légitime, les médecins et les scientifiques venus dresser le bilan du programme de recherche lancé en 1999 par la Fondation de France, ont clairement annoncé la couleur. «Les prises en charge ont été améliorées, mais elles n'ont pas radicalement changé la vie des malades, reconnaissait humblement le Pr Bruno Falissard, psychiatre (Faculté de médecine Paris-Sud/Inserm) et président du Comité autisme et développement de la Fondation de France. Il reste beaucoup à faire y compris pour évaluer ce que nous faisons aujourd'hui.»
Pourtant, certains acquis sont irréversibles. Le «tout-psy» des années 1970, auquel des générations de mères (suspectées d'être, par leur attitude, à l'origine des troubles de leur enfant) ont payé un lourd tribut, a été totalement remis en question. Y compris par les psys eux-mêmes. «Nous savons maintenant qu'il y a une corrélation statistique entre certains marqueurs génétiques et l'autisme, et que le cerveau d'un autiste est très différent du nôtre. En outre, nous sommes capables aujourd'hui de dresser des tableaux cliniques beaucoup plus fins qu'il y a vingt ans», poursuit le Pr Falissard.
«Un régime riche en jeux sociaux »
L'amélioration du diagnostic précoce, et donc de la prise en charge de l'enfant dès son plus jeune âge, lorsque sa plasticité cérébrale est à son maximum, est sans aucun doute le progrès le plus notable. «C'est dans la première année de vie que l'on repère les premiers signes de la maladie, confirme le Pr Catherine Barthélémy, pédopsychiatre au CHRU Bretonneau de Tours, en présentant les résultats de tests d'évaluation cognitivo-sociale qui montrent, chez l'enfant autiste, un «développement hétérogène et asymétrique» de ses capacités de communication et d'interaction avec son environnement. Et de prescrire, pour ces petits de moins de quatre ans, «un régime riche en jeux sociaux, basés sur la sérénité, la disponibilité et la réciprocité afin de permettre à l'enfant d'améliorer sa capacité à s'ajuster à l'autre, à le regarder au bon endroit, à l'entendre».
Le point le plus délicat, et le plus conflictuel, consiste ensuite à trouver la, ou plutôt les méthodes thérapeutiques les mieux adaptées aux besoins du malade dans les différentes étapes de sa vie, le tout en y associant ses proches. Thérapies comportementales (ABA, Teacch) psychothérapie, phsychomotricité… : pendant longtemps ces disciplines se sont fait la guerre «au risque de renforcer le clivage de ces enfants», déplore la psychanalyste Marie-Dominique Amy, agacée par ces incessantes querelles de chapelle. «On sait aujourd'hui qu'il n'y a pas un, mais des autismes : rien n'est pire qu'un programme standard, car tous les patients sont différents. L'approche monodisciplinaire ne peut conduire qu'à des catastrophes.»
Reste que si les compétences existent, elles sont le plus souvent disséminées dans des structures et des institutions variées (école, centre de soins…) qui ne travaillent d'ordinaire pas ensemble. Le Pr Charles Aussilloux, pédopsychiatre au CHU de Montpellier, propose, dans le cadre de l'application du plan autisme 2008-2010, de «faire converger ces compétences sur un lieu bien identifié, à l'échelle d'un département, par exemple, afin de répondre aux besoins de proximité mais aussi aux besoins particuliers de l'enfant ou de son entourage au sens large. Par exemple, pour venir appuyer les instituteurs et les professeurs, trop souvent livrés à eux-mêmes».
Il y a urgence. Selon le Comité national d'éthique, l'autisme concerne de 5 000 à 8 000 nouveau-nés chaque année en France, soit une naissance sur 150. Dans 10 à 25 % des cas, il est associé à des maladies génétiques connues, tel le syndrome de l'X fragile, le syndrome de Rett ou la sclérose tubéreuse. Il n'existe à ce jour aucun traitement curatif.
lefigaro.fr
Le dépistage précoce de cette terrible maladie a beaucoup progressé depuis dix ans.
Qu'est-ce que les avancées de la recherche ont changé dans la prise en charge de l'autisme, ou plutôt des autismes, tant ce «trouble envahissant du développement», dont on ne connaît pas encore précisément les causes, revêt des formes diverses ? Pour les patients, mais aussi pour leurs parents et leurs proches, toujours en quête d'espoir, la question est cruciale, urgente même. «La recherche apporte des réponses sur le long terme, mais pour un parent dont l'enfant est malade, c'est le court terme qui compte avant tout», rappelait vendredi à Paris, lors du colloque «Autisme : de la recherche aux pratiques» organisé par la Fondation de France, une jeune femme atteinte du syndrome d'Asperger, forme particulière d'autisme marquée par un handicap social plus léger.
Face à cette impatience ô combien légitime, les médecins et les scientifiques venus dresser le bilan du programme de recherche lancé en 1999 par la Fondation de France, ont clairement annoncé la couleur. «Les prises en charge ont été améliorées, mais elles n'ont pas radicalement changé la vie des malades, reconnaissait humblement le Pr Bruno Falissard, psychiatre (Faculté de médecine Paris-Sud/Inserm) et président du Comité autisme et développement de la Fondation de France. Il reste beaucoup à faire y compris pour évaluer ce que nous faisons aujourd'hui.»
Pourtant, certains acquis sont irréversibles. Le «tout-psy» des années 1970, auquel des générations de mères (suspectées d'être, par leur attitude, à l'origine des troubles de leur enfant) ont payé un lourd tribut, a été totalement remis en question. Y compris par les psys eux-mêmes. «Nous savons maintenant qu'il y a une corrélation statistique entre certains marqueurs génétiques et l'autisme, et que le cerveau d'un autiste est très différent du nôtre. En outre, nous sommes capables aujourd'hui de dresser des tableaux cliniques beaucoup plus fins qu'il y a vingt ans», poursuit le Pr Falissard.
«Un régime riche en jeux sociaux »
L'amélioration du diagnostic précoce, et donc de la prise en charge de l'enfant dès son plus jeune âge, lorsque sa plasticité cérébrale est à son maximum, est sans aucun doute le progrès le plus notable. «C'est dans la première année de vie que l'on repère les premiers signes de la maladie, confirme le Pr Catherine Barthélémy, pédopsychiatre au CHRU Bretonneau de Tours, en présentant les résultats de tests d'évaluation cognitivo-sociale qui montrent, chez l'enfant autiste, un «développement hétérogène et asymétrique» de ses capacités de communication et d'interaction avec son environnement. Et de prescrire, pour ces petits de moins de quatre ans, «un régime riche en jeux sociaux, basés sur la sérénité, la disponibilité et la réciprocité afin de permettre à l'enfant d'améliorer sa capacité à s'ajuster à l'autre, à le regarder au bon endroit, à l'entendre».
Le point le plus délicat, et le plus conflictuel, consiste ensuite à trouver la, ou plutôt les méthodes thérapeutiques les mieux adaptées aux besoins du malade dans les différentes étapes de sa vie, le tout en y associant ses proches. Thérapies comportementales (ABA, Teacch) psychothérapie, phsychomotricité… : pendant longtemps ces disciplines se sont fait la guerre «au risque de renforcer le clivage de ces enfants», déplore la psychanalyste Marie-Dominique Amy, agacée par ces incessantes querelles de chapelle. «On sait aujourd'hui qu'il n'y a pas un, mais des autismes : rien n'est pire qu'un programme standard, car tous les patients sont différents. L'approche monodisciplinaire ne peut conduire qu'à des catastrophes.»
Reste que si les compétences existent, elles sont le plus souvent disséminées dans des structures et des institutions variées (école, centre de soins…) qui ne travaillent d'ordinaire pas ensemble. Le Pr Charles Aussilloux, pédopsychiatre au CHU de Montpellier, propose, dans le cadre de l'application du plan autisme 2008-2010, de «faire converger ces compétences sur un lieu bien identifié, à l'échelle d'un département, par exemple, afin de répondre aux besoins de proximité mais aussi aux besoins particuliers de l'enfant ou de son entourage au sens large. Par exemple, pour venir appuyer les instituteurs et les professeurs, trop souvent livrés à eux-mêmes».
Il y a urgence. Selon le Comité national d'éthique, l'autisme concerne de 5 000 à 8 000 nouveau-nés chaque année en France, soit une naissance sur 150. Dans 10 à 25 % des cas, il est associé à des maladies génétiques connues, tel le syndrome de l'X fragile, le syndrome de Rett ou la sclérose tubéreuse. Il n'existe à ce jour aucun traitement curatif.
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Re: Actualités pour concours 2010
DIABEO : LE DIABETE GERE PAR TELEMEDECINE
Innovation
Aujourd’hui, la télémédecine « descend dans la rue », avec comme premier exemple Diabéo, un outil de télémédecine au service des patients diabétiques de type 1 (diabète insulinodépendant absolu). Un dispositif innovant qui répond à toutes les exigences attendues : c’est de la télé-assistance, de la télé-surveillance, de la télé-consultation et de la télé-expertise.
La télémédecine est un concept développé pour permettre aux équipes médicales de communiquer entre elles de ville à ville, de région à région, pour échanger des informations, discuter à distance de cas de patients nécessitant une approche multidisciplinaire, pour permettre aussi aux médecins isolés de requérir l’avis d’un centre hospitalier spécialisé sur un cas, d’échanger et de commenter également des images. Il est évident que l’éclosion d’Internet a facilité et accéléré ce type d’échange à distance.
Il faut dire que cet exemple est marquant, car les initiatives sont encore peu nombreuses dans le domaine du suivi à distance d’une pathologie chronique. Cette initiative est la conjonction des travaux du CERITD, Centre d'Etudes et de Recherche pour l'Intensification du Traitement du Diabète, et de Voluntis, créateur de la plateforme logicielle e-santé Medpassport. Ils ont développé un dispositif innovant qui répond aux exigences attendues : c’est de la télé-assistance, de la télé-surveillance, de la télé-consultation et de la télé-expertise, le préfixe « télé » prenant ici tout son sens, puisqu’il signifie (en grec) : à distance !
Quel était le problème ? Réponse : les contraintes de l’insulinothérapie chronique. La gestion du diabète est confiée au patient, c’est à dire chaque jour plusieurs autocontrôles du taux de glycémie et plusieurs injections d’insuline. Ces contraintes ne facilitent pas toujours la vie quotidienne et certains sujets peuvent se sentir isolés face à leur problème en l’absence du soutien de leur médecin traitant.
Diabéo, créé par des cliniciens et des spécialistes d'informatique médicale, est une solution de télémédecine pour le suivi du diabète de type 1, présenté par ses concepteurs comme un véritable outil d'éducation thérapeutique (le concept en pleine évolution actuelle) et d'aide à la décision, devant favoriser l’autonomie du diabétique sans que celui-ci ait l’impression qu’il doit se débrouiller en l’absence du médecin. Diabéo, c’est un logiciel d'insulinothérapie fonctionnelle téléchargeable sur un téléphone-PDA et utilisant le canal d’Internet via l’opérateur Orange Healthcare. Il est simple à utiliser, ce qui est essentiel si l’on veut prolonger et améliorer l'autogestion de sa maladie par le patient. La transmission des données vers le professionnel de santé qui suit ce patient permet la surveillance de ses constantes biologiques, le contrôle du traitement, et il peut ainsi se réaliser une téléconsultation minimum… car les consultations régulières de bilan restent évidemment nécessaires…
L’étude Télédiab 1 a vérifié que Diabéo permet d'améliorer l'équilibre métabolique de patients diabétiques comparativement à un groupe contrôle (non équipé). Mais surtout, ce concept, disent ses promoteurs, permet de « réduire la distance entre le praticien et son patient, de renforcer la prise en charge des patients, d’optimiser le temps de travail du personnel soignant face à une demande accrue de soins sans augmentation possible des ressources ». Ce patient engage moins de dépenses en maîtrisant sa glycémie (moindre fréquence des complications), reste sous surveillance par un moyen souple et léger et surtout ne ressent pas la distance entre son médecin et lui, sauf s’il est réticent à l’informatique… et à la distance, ce qui peut exister dans la psychologie de ces patients particuliers.
La question est évidemment, est-ce possible pour le diabète de type 2 ? Certainement : Diabéo ouvre comporte une perspectives pour le suivi de cet autre diabète, qui exige, selon les concepteurs, des schémas thérapeutiques complexes par injections ou par pompe, qui étaient est l’unique mode de traitement des types 1 mais qui doivent être proposés aux types 2 lorsque les antidiabétiques oraux (ADO) ne font plus effet compte tenu de la progression du type 2 vers un stade similaire au type 1.
La loi Hôpital, santé, patients et territoires (HPST) comporte un article sur la télémédecine. Les nouveaux systèmes d’information, mis au service du soin et de l’accès aux soins, peuvent contribuer à la réussite des nouveaux enjeux de la réforme du système de santé.
Innovation
Aujourd’hui, la télémédecine « descend dans la rue », avec comme premier exemple Diabéo, un outil de télémédecine au service des patients diabétiques de type 1 (diabète insulinodépendant absolu). Un dispositif innovant qui répond à toutes les exigences attendues : c’est de la télé-assistance, de la télé-surveillance, de la télé-consultation et de la télé-expertise.
La télémédecine est un concept développé pour permettre aux équipes médicales de communiquer entre elles de ville à ville, de région à région, pour échanger des informations, discuter à distance de cas de patients nécessitant une approche multidisciplinaire, pour permettre aussi aux médecins isolés de requérir l’avis d’un centre hospitalier spécialisé sur un cas, d’échanger et de commenter également des images. Il est évident que l’éclosion d’Internet a facilité et accéléré ce type d’échange à distance.
Il faut dire que cet exemple est marquant, car les initiatives sont encore peu nombreuses dans le domaine du suivi à distance d’une pathologie chronique. Cette initiative est la conjonction des travaux du CERITD, Centre d'Etudes et de Recherche pour l'Intensification du Traitement du Diabète, et de Voluntis, créateur de la plateforme logicielle e-santé Medpassport. Ils ont développé un dispositif innovant qui répond aux exigences attendues : c’est de la télé-assistance, de la télé-surveillance, de la télé-consultation et de la télé-expertise, le préfixe « télé » prenant ici tout son sens, puisqu’il signifie (en grec) : à distance !
Quel était le problème ? Réponse : les contraintes de l’insulinothérapie chronique. La gestion du diabète est confiée au patient, c’est à dire chaque jour plusieurs autocontrôles du taux de glycémie et plusieurs injections d’insuline. Ces contraintes ne facilitent pas toujours la vie quotidienne et certains sujets peuvent se sentir isolés face à leur problème en l’absence du soutien de leur médecin traitant.
Diabéo, créé par des cliniciens et des spécialistes d'informatique médicale, est une solution de télémédecine pour le suivi du diabète de type 1, présenté par ses concepteurs comme un véritable outil d'éducation thérapeutique (le concept en pleine évolution actuelle) et d'aide à la décision, devant favoriser l’autonomie du diabétique sans que celui-ci ait l’impression qu’il doit se débrouiller en l’absence du médecin. Diabéo, c’est un logiciel d'insulinothérapie fonctionnelle téléchargeable sur un téléphone-PDA et utilisant le canal d’Internet via l’opérateur Orange Healthcare. Il est simple à utiliser, ce qui est essentiel si l’on veut prolonger et améliorer l'autogestion de sa maladie par le patient. La transmission des données vers le professionnel de santé qui suit ce patient permet la surveillance de ses constantes biologiques, le contrôle du traitement, et il peut ainsi se réaliser une téléconsultation minimum… car les consultations régulières de bilan restent évidemment nécessaires…
L’étude Télédiab 1 a vérifié que Diabéo permet d'améliorer l'équilibre métabolique de patients diabétiques comparativement à un groupe contrôle (non équipé). Mais surtout, ce concept, disent ses promoteurs, permet de « réduire la distance entre le praticien et son patient, de renforcer la prise en charge des patients, d’optimiser le temps de travail du personnel soignant face à une demande accrue de soins sans augmentation possible des ressources ». Ce patient engage moins de dépenses en maîtrisant sa glycémie (moindre fréquence des complications), reste sous surveillance par un moyen souple et léger et surtout ne ressent pas la distance entre son médecin et lui, sauf s’il est réticent à l’informatique… et à la distance, ce qui peut exister dans la psychologie de ces patients particuliers.
La question est évidemment, est-ce possible pour le diabète de type 2 ? Certainement : Diabéo ouvre comporte une perspectives pour le suivi de cet autre diabète, qui exige, selon les concepteurs, des schémas thérapeutiques complexes par injections ou par pompe, qui étaient est l’unique mode de traitement des types 1 mais qui doivent être proposés aux types 2 lorsque les antidiabétiques oraux (ADO) ne font plus effet compte tenu de la progression du type 2 vers un stade similaire au type 1.
La loi Hôpital, santé, patients et territoires (HPST) comporte un article sur la télémédecine. Les nouveaux systèmes d’information, mis au service du soin et de l’accès aux soins, peuvent contribuer à la réussite des nouveaux enjeux de la réforme du système de santé.
Re: Actualités pour concours 2010
CAMPAGNE contre la DROGUE : Sensibilisation, répression, éducation
Prévention
25 millions de consommateurs de drogues en Europe, 4 millions en France et de nouvelles tendances chez les jeunes comme la poly-consommation, l’usage plus fréquent de la cocaïne ou la consommation de nouvelles drogues dangereuses, tel le GBL. Le ministère de la Santé, en liaison avec la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie vient de lancer une nouvelle campagne de communication et de lutte contre la toxicomanie.
En février dernier, l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) publiait son rapport annuel 2008. Si aujourd’hui, dans le monde, la consommation de drogues s'est relativement stabilisée avec 25 millions de « consommateurs », soit moins de 0,5% de la population mondiale soit trois fois moins qu’au siècle dernier, l’Europe reste le second consommateur de drogues dans le monde.
En France, si l’on « laisse de côté » l’alcool, les niveaux de consommation de drogues diminuent globalement chez les jeunes : 42,2% des jeunes de 17 ans ont expérimenté le cannabis et 7,3% sont des fumeurs réguliers, une proportion en baisse depuis 2002 (12,3%) mais les niveaux d’expérimentation des substances psychoactives illicites autres que le cannabis augmentent globalement depuis 2000.
Premier volet d’un « tryptique » : Sensibilisation, répression, éducation, seront les 3 volets de cette campagne. Ce premier volet sera en effet suivi d’un volet « judiciaire", rappelant que la consommation de drogue est interdite et passible de sanctions : Les peines principales comprennent un an d’emprisonnement, 3 750 euros d’amende ou l’une de ces deux peines. La peine peut être portée, pour certaines personnes en charge de l’autorité publique ou en exercice dans certains secteurs jusqu’à à 5 ans d’emprisonnement et/ou 75.000 euros d’amende..
L’injonction thérapeutique ou d’autres mesures d’obligation de soins sont également des réponses à la disposition du Procureur qui peut enjoindre à un usager, même mineur, de se soigner.
« Drogues ne fermons pas les yeux » : Sensibiliser chacun, aux effets physiques et neuropsychiques des stupéfiants est l’objectif de la nouvelle campagne qui vient d’être lancée par la MILDT et l’INPES, pour le Ministère de la Santé. Tous doivent être concernés parents, jeunes mais aussi professionnels de santé et acteurs sociaux.
Les nouvelles tendances de la consommation de drogues justifient une campagne de sensibilisation de tous :
La « démocratisation » de la cocaïne : L’Europe reste le deuxième marché de la cocaïne dans le monde. En France, on estime ainsi à plus d’1 million le nombre de personnes âgées de 12 à 75 ans ayant expérimenté de la cocaïne et celui des usagers occasionnels (au moins un usage au cours de l’année) à 250 000. (1) L’usage de la cocaïne « progresse » ainsi chez les plus jeunes, avec un prix du gramme de cocaïne en baisse aux alentours de 60 € en 2008 : à 17 ans, l’expérimentation de ce produit concerne environ 25 000 jeunes. Ce nombre a triplé entre 2000 et 2008 (0,9 % d’expérimentation en 2000 et 3,3 % en 2008).
Le nouveau phénomène, la polyconsommation : La polyconsommation qui désigne le fait de consommer, avec une certaine fréquence, au moins deux substances psychoactives, rendent la prévention et la prise en charge plus compliquées car elle concerne des situations cliniques (dépendances, associations, interactions) et/ou des patients très différents. Entraînant une aggravation des conduites de consommation, elle peut amplifier les risques sanitaires et sociaux.
De nouvelles drogues, comme le GBL, font leur apparition : La Gamma-butyrolactone, un liquide toxique, utilisé tel quel ou mélangé à d’autres produits chimiques (solvants, décapants..), transformé dans le corps en GHB peut entraîner malaises, coma, dépression respiratoire, jusqu’au décès.
Ces nouveaux profils de consommations impliquent la mise en œuvre de nouvelles stratégies de prévention et de prise en charge. 3 vidéos "virales" présentent ainsi un "dealer" hilare nommer "pilule de l'arrêt cardiaque" l'ecstasy, connue comme "la pilule du bonheur". Un nouveau ton pour de nouveaux risques ?
Santelog
Prévention
25 millions de consommateurs de drogues en Europe, 4 millions en France et de nouvelles tendances chez les jeunes comme la poly-consommation, l’usage plus fréquent de la cocaïne ou la consommation de nouvelles drogues dangereuses, tel le GBL. Le ministère de la Santé, en liaison avec la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie vient de lancer une nouvelle campagne de communication et de lutte contre la toxicomanie.
En février dernier, l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) publiait son rapport annuel 2008. Si aujourd’hui, dans le monde, la consommation de drogues s'est relativement stabilisée avec 25 millions de « consommateurs », soit moins de 0,5% de la population mondiale soit trois fois moins qu’au siècle dernier, l’Europe reste le second consommateur de drogues dans le monde.
En France, si l’on « laisse de côté » l’alcool, les niveaux de consommation de drogues diminuent globalement chez les jeunes : 42,2% des jeunes de 17 ans ont expérimenté le cannabis et 7,3% sont des fumeurs réguliers, une proportion en baisse depuis 2002 (12,3%) mais les niveaux d’expérimentation des substances psychoactives illicites autres que le cannabis augmentent globalement depuis 2000.
Premier volet d’un « tryptique » : Sensibilisation, répression, éducation, seront les 3 volets de cette campagne. Ce premier volet sera en effet suivi d’un volet « judiciaire", rappelant que la consommation de drogue est interdite et passible de sanctions : Les peines principales comprennent un an d’emprisonnement, 3 750 euros d’amende ou l’une de ces deux peines. La peine peut être portée, pour certaines personnes en charge de l’autorité publique ou en exercice dans certains secteurs jusqu’à à 5 ans d’emprisonnement et/ou 75.000 euros d’amende..
L’injonction thérapeutique ou d’autres mesures d’obligation de soins sont également des réponses à la disposition du Procureur qui peut enjoindre à un usager, même mineur, de se soigner.
« Drogues ne fermons pas les yeux » : Sensibiliser chacun, aux effets physiques et neuropsychiques des stupéfiants est l’objectif de la nouvelle campagne qui vient d’être lancée par la MILDT et l’INPES, pour le Ministère de la Santé. Tous doivent être concernés parents, jeunes mais aussi professionnels de santé et acteurs sociaux.
Les nouvelles tendances de la consommation de drogues justifient une campagne de sensibilisation de tous :
La « démocratisation » de la cocaïne : L’Europe reste le deuxième marché de la cocaïne dans le monde. En France, on estime ainsi à plus d’1 million le nombre de personnes âgées de 12 à 75 ans ayant expérimenté de la cocaïne et celui des usagers occasionnels (au moins un usage au cours de l’année) à 250 000. (1) L’usage de la cocaïne « progresse » ainsi chez les plus jeunes, avec un prix du gramme de cocaïne en baisse aux alentours de 60 € en 2008 : à 17 ans, l’expérimentation de ce produit concerne environ 25 000 jeunes. Ce nombre a triplé entre 2000 et 2008 (0,9 % d’expérimentation en 2000 et 3,3 % en 2008).
Le nouveau phénomène, la polyconsommation : La polyconsommation qui désigne le fait de consommer, avec une certaine fréquence, au moins deux substances psychoactives, rendent la prévention et la prise en charge plus compliquées car elle concerne des situations cliniques (dépendances, associations, interactions) et/ou des patients très différents. Entraînant une aggravation des conduites de consommation, elle peut amplifier les risques sanitaires et sociaux.
De nouvelles drogues, comme le GBL, font leur apparition : La Gamma-butyrolactone, un liquide toxique, utilisé tel quel ou mélangé à d’autres produits chimiques (solvants, décapants..), transformé dans le corps en GHB peut entraîner malaises, coma, dépression respiratoire, jusqu’au décès.
Ces nouveaux profils de consommations impliquent la mise en œuvre de nouvelles stratégies de prévention et de prise en charge. 3 vidéos "virales" présentent ainsi un "dealer" hilare nommer "pilule de l'arrêt cardiaque" l'ecstasy, connue comme "la pilule du bonheur". Un nouveau ton pour de nouveaux risques ?
Santelog
Re: Actualités pour concours 2010
H1N1 : une dose de vaccin est suffisante
La vaccination, efficace, devrait bientôt commencer en France, puisque les premières doses arrivent.
L'épidémie de grippe liée au virus H1N1 défie les experts, qui oscillent entre inquiétude majeure et sérénité affichée. Pour parer à toute éventualité, le ministère de la Santé a commandé, en juin dernier, aux laboratoires pharmaceutiques 94 millions de doses de vaccin pour la France, tablant sur l'idée que deux injections seraient nécessaires face à ce nouveau virus, comme le suggérait le plan pandémie grippale.
Las ! Lundi Marie-Laure Kieny, directrice de l'initiative pour la recherche sur les vaccins à l'Organisation mondiale pour la santé (OMS), déclarait que l'efficacité des vaccins mis au point était supérieure aux attentes et qu'une seule dose devrait suffire pour immuniser l'organisme contre un virus qui ne semble pas avoir muté depuis son apparition, en avril dernier, au Mexique et aux États-Unis. «Toutes les données dont nous disposons ont démontré qu'une dose suffit», a-t-elle souligné devant la presse.
L'OMS s'appuie sur les résultats des essais de plusieurs firmes pharmaceutiques (Sanofi, Novartis, Baxter, CSL…), montrant tous qu'une seule injection aboutit à la production d'anticorps à des taux protecteurs en quinze jours . Le fait de n'avoir à injecter qu'une dose devrait simplifier la mise en œuvre du dispositif. Pour l'instant cependant, les autorités sanitaires françaises n'ont pas encore confirmé qu'une seule injection serait proposée aux volontaires pour la vaccination.
Ce changement de stratégie, dont on ne peut que se féliciter, soulève cependant un certain nombre de questions. Que va-t-on faire des millions de vaccins qui n'auront pas été utilisés ? Peuvent-ils être prescrits l'an prochain, alors que les souches vaccinales évoluent d'une année à l'autre ? Le contrat conclu avec les firmes pharmaceutiques permettra-t-il de ne pas prendre toutes les doses commandées ? Va-t-on donner une partie des vaccins en excès aux pays en voie de développement qui n'en disposent pas ? Le ministère n'a pas de réponse précise.
Crédits photo : AFP
En attendant, les vaccins sont déjà en cours de livraison en France. Avec les premières injections prévues pour la fin du mois d'octobre et destinées aux professionnels de santé. Sanofi Aventis sera le dernier à honorer ses commandes dans notre pays où il doit livrer 28 millions de doses, dont 1,4 million de vaccins sans adjuvant (Panenza). Un dossier pour le vaccin avec adjuvant sera présenté en novembre à la Commission européenne. En parallèle, Sanofi a déposé pour les autorités françaises le dossier d'un vaccin sans adjuvant afin d'obtenir une autorisation nationale, a priori plus rapide et qui pourrait être obtenue mi-novembre. Sanofi livrera ses vaccins après les trois autres sociétés en lice. Pourtant, la firme française ne devrait pas être totalement pénalisée, car les centres de vaccination ouverts avant la mi-novembre ne fonctionneront sans doute pas à plein régime (ils traiteront les populations prioritaires, beaucoup moins nombreuses).
Les trois autres laboratoires (Novartis, GSK, Baxter) qui vont fournir le vaccin en France et en Europe ont utilisé, pour faire valider leur dossier, une «maquette » construite pour le vaccin de la grippe aviaire H5N1, qu'il leur a suffi de modifier pour y inclure la souche grippe A.
Baxter, qui fabrique des vaccins cultivés sur des cellules animales, a obtenu l'accord de la Commission européenne le 7 octobre pour distribuer son vaccin Celvapan, fabriqué en République tchèque. Il a commencé à livrer ses vaccins en août dans certains pays. Et a déjà fourni à l'Hexagone 12 500 doses sur les 50 000 commandées, qui seront affectées surtout aux personnes allergiques à l'œuf. Son vaccin bien que sans adjuvant est assimilé aux vaccins avec adjuvant car, fabriqué à partir de virus entiers, il induit une forte réaction immunitaire. Quant à Novartis et GSK, ils ont reçu l'accord de la Commission européenne le 29 septembre et ont commencé à livrer en France une partie des 16 millions de doses prévues pour Novartis et des 50 millions de doses commandées à GSK.
Tout est presque prêt. Les Français vont donc bientôt pouvoir se faire vacciner.
lefigaro.fr
La vaccination, efficace, devrait bientôt commencer en France, puisque les premières doses arrivent.
L'épidémie de grippe liée au virus H1N1 défie les experts, qui oscillent entre inquiétude majeure et sérénité affichée. Pour parer à toute éventualité, le ministère de la Santé a commandé, en juin dernier, aux laboratoires pharmaceutiques 94 millions de doses de vaccin pour la France, tablant sur l'idée que deux injections seraient nécessaires face à ce nouveau virus, comme le suggérait le plan pandémie grippale.
Las ! Lundi Marie-Laure Kieny, directrice de l'initiative pour la recherche sur les vaccins à l'Organisation mondiale pour la santé (OMS), déclarait que l'efficacité des vaccins mis au point était supérieure aux attentes et qu'une seule dose devrait suffire pour immuniser l'organisme contre un virus qui ne semble pas avoir muté depuis son apparition, en avril dernier, au Mexique et aux États-Unis. «Toutes les données dont nous disposons ont démontré qu'une dose suffit», a-t-elle souligné devant la presse.
L'OMS s'appuie sur les résultats des essais de plusieurs firmes pharmaceutiques (Sanofi, Novartis, Baxter, CSL…), montrant tous qu'une seule injection aboutit à la production d'anticorps à des taux protecteurs en quinze jours . Le fait de n'avoir à injecter qu'une dose devrait simplifier la mise en œuvre du dispositif. Pour l'instant cependant, les autorités sanitaires françaises n'ont pas encore confirmé qu'une seule injection serait proposée aux volontaires pour la vaccination.
Ce changement de stratégie, dont on ne peut que se féliciter, soulève cependant un certain nombre de questions. Que va-t-on faire des millions de vaccins qui n'auront pas été utilisés ? Peuvent-ils être prescrits l'an prochain, alors que les souches vaccinales évoluent d'une année à l'autre ? Le contrat conclu avec les firmes pharmaceutiques permettra-t-il de ne pas prendre toutes les doses commandées ? Va-t-on donner une partie des vaccins en excès aux pays en voie de développement qui n'en disposent pas ? Le ministère n'a pas de réponse précise.
Crédits photo : AFP
En attendant, les vaccins sont déjà en cours de livraison en France. Avec les premières injections prévues pour la fin du mois d'octobre et destinées aux professionnels de santé. Sanofi Aventis sera le dernier à honorer ses commandes dans notre pays où il doit livrer 28 millions de doses, dont 1,4 million de vaccins sans adjuvant (Panenza). Un dossier pour le vaccin avec adjuvant sera présenté en novembre à la Commission européenne. En parallèle, Sanofi a déposé pour les autorités françaises le dossier d'un vaccin sans adjuvant afin d'obtenir une autorisation nationale, a priori plus rapide et qui pourrait être obtenue mi-novembre. Sanofi livrera ses vaccins après les trois autres sociétés en lice. Pourtant, la firme française ne devrait pas être totalement pénalisée, car les centres de vaccination ouverts avant la mi-novembre ne fonctionneront sans doute pas à plein régime (ils traiteront les populations prioritaires, beaucoup moins nombreuses).
Les trois autres laboratoires (Novartis, GSK, Baxter) qui vont fournir le vaccin en France et en Europe ont utilisé, pour faire valider leur dossier, une «maquette » construite pour le vaccin de la grippe aviaire H5N1, qu'il leur a suffi de modifier pour y inclure la souche grippe A.
Baxter, qui fabrique des vaccins cultivés sur des cellules animales, a obtenu l'accord de la Commission européenne le 7 octobre pour distribuer son vaccin Celvapan, fabriqué en République tchèque. Il a commencé à livrer ses vaccins en août dans certains pays. Et a déjà fourni à l'Hexagone 12 500 doses sur les 50 000 commandées, qui seront affectées surtout aux personnes allergiques à l'œuf. Son vaccin bien que sans adjuvant est assimilé aux vaccins avec adjuvant car, fabriqué à partir de virus entiers, il induit une forte réaction immunitaire. Quant à Novartis et GSK, ils ont reçu l'accord de la Commission européenne le 29 septembre et ont commencé à livrer en France une partie des 16 millions de doses prévues pour Novartis et des 50 millions de doses commandées à GSK.
Tout est presque prêt. Les Français vont donc bientôt pouvoir se faire vacciner.
lefigaro.fr
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Tests d'Aptitudes (session 2010)
Bonjours à tous,
Je me demandais si ce ne serait pas une bonne idée s'il l'on pourraient s'entrainer aux tests d'aptitudes, partie par partie, pour ainsi pouvoir avoir de l'aide des personnes qui s'y connaissent et échanger nos méthodes?!
Bref, voila une liste des "chapitres" à voir pour s'entrainer au mieux.
bien sûr si j'ai oublier des "chapitres" ben n'hésitaient pas.
Opération de bases: numérisation, calcul mental
Notion de périmètre et de surface
Conversion
Proportionnalité
Pourcentage
Calcul algébrique
Résolution d'équation au 1°degré
Racine carré
Distances, temps, débits
Voila, j'attend vos réponses avec impatience
Je me demandais si ce ne serait pas une bonne idée s'il l'on pourraient s'entrainer aux tests d'aptitudes, partie par partie, pour ainsi pouvoir avoir de l'aide des personnes qui s'y connaissent et échanger nos méthodes?!
Bref, voila une liste des "chapitres" à voir pour s'entrainer au mieux.
bien sûr si j'ai oublier des "chapitres" ben n'hésitaient pas.









Voila, j'attend vos réponses avec impatience

Dernière modification par ptiikeur le 16 oct. 2009 12:52, modifié 2 fois.
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Re: Actualités pour concours 2010
Hépatite C : la révolution en cours
Des nouveaux médicaments en cours d'essais devraient améliorer le taux de guérison.
Avec des avancées à petits pas, les médecins sont en passe de guérir l'infection par le virus de l'hépatite C. Pour l'instant, 50 % des malades peuvent se débarrasser de ce virus par un traitement antiviral. Ce taux devrait s'améliorer dans les années à venir. Une réunion internationale sur l'hépatite C vient de se tenir à Nice pour faire le point sur les progrès actuels et à venir.
L'hépatite C est une inflammation chronique du foie provoquée par un virus. La maladie se traduit par divers symptômes peu spécifiques, le plus souvent une grande fatigue. Mais à long terme, les patients sont menacés de cirrhose (20 % des personnes infectées) et plus rarement de cancer du foie. En France, plus de 300 000 personnes seraient infectées, la moitié sans le savoir. Chaque année, 2 600 d'entre elles en décèdent. La transmission se fait par le sang, les transfusés (avant la mise au point d'un dépistage dans le sang en 1991) et les usagers de drogues par voie intraveineuse sont les plus touchés, mais d'autres modes de contamination (soins dentaires, acupuncture, coiffeur, piercing) ont été décrits. Chaque année entre 3 000 et 5 000 nouveaux cas sont découverts.
«Il existe plusieurs types de virus, explique le professeur Jean-Michel Pawlotsky, chef du service de virologie (hôpital Henri-Mondor, Créteil), environ 60 % des malades présentent le génotype 1, et la moitié d'entre eux peuvent être guéris par le traitement actuel, mais nous avons l'espoir d'arriver bientôt à 70 % avec les nouveaux antiviraux. Le génotype 2 ne concerne que 5 % des malades, mais 90 % bénéficient avec succès des traitements. Le génotype 3 (25 % des patients) est associé à une guérison dans 80 % des cas. Et pour le 4 (10 % des patients), la guérison ne concerne que 50 % d'entre eux. Lorsque les premiers traitements sont apparus, seulement 5 à 10 % des malades étaient guéris, c'est-à-dire qu'ils avaient réussi à se débarrasser du virus.»
Aujourd'hui le traitement fait appel à l'interféron alpha pégylé (sous forme d'injections hebdomadaires), associé à la ribavirine en comprimés. Pour les génotypes 2 et 3, il dure six mois, et un an pour les deux autres groupes. «Les patients sont traités d'abord pendant environ quatre semaines, précise le professeur Pawlotsky. Si une réponse rapide est observée sur le plan biologique avec une baisse très significative de la charge virale, la guérison est très probable. Si au bout de trois mois, l'amélioration est insuffisante, le traitement doit être arrêté.»
De nouveaux antiviraux à l'essai, des inhibiteurs de la protéase, permettraient de faire passer le taux de guérison dans le groupe 1 de 50 à 70 %, avec une triple combinaison comprenant l'interféron et la ribavirine. Ces traitements restent relativement lourds, avec une surveillance régulière et des effets secondaires qui ne sont pas négligeables, au niveau hématologique et cutané. Mais aussi des troubles psychiques, notamment de l'anxiété dans 20 % des cas. Mais la guérison signe la disparition définitive du virus. «Pour l'avenir, beaucoup d'autres voies thérapeutiques sont en train d'être explorées, pour tenter d'inhiber les différentes étapes de la reproduction du virus, explique le professeur Pawlotsky. Notre objectif est d'améliorer encore la réponse aux traitements, de mettre au point des combinaisons thérapeutiques exclusivement orales et de réduire les effets secondaires.»
Source : Le figaro
Des nouveaux médicaments en cours d'essais devraient améliorer le taux de guérison.
Avec des avancées à petits pas, les médecins sont en passe de guérir l'infection par le virus de l'hépatite C. Pour l'instant, 50 % des malades peuvent se débarrasser de ce virus par un traitement antiviral. Ce taux devrait s'améliorer dans les années à venir. Une réunion internationale sur l'hépatite C vient de se tenir à Nice pour faire le point sur les progrès actuels et à venir.
L'hépatite C est une inflammation chronique du foie provoquée par un virus. La maladie se traduit par divers symptômes peu spécifiques, le plus souvent une grande fatigue. Mais à long terme, les patients sont menacés de cirrhose (20 % des personnes infectées) et plus rarement de cancer du foie. En France, plus de 300 000 personnes seraient infectées, la moitié sans le savoir. Chaque année, 2 600 d'entre elles en décèdent. La transmission se fait par le sang, les transfusés (avant la mise au point d'un dépistage dans le sang en 1991) et les usagers de drogues par voie intraveineuse sont les plus touchés, mais d'autres modes de contamination (soins dentaires, acupuncture, coiffeur, piercing) ont été décrits. Chaque année entre 3 000 et 5 000 nouveaux cas sont découverts.
«Il existe plusieurs types de virus, explique le professeur Jean-Michel Pawlotsky, chef du service de virologie (hôpital Henri-Mondor, Créteil), environ 60 % des malades présentent le génotype 1, et la moitié d'entre eux peuvent être guéris par le traitement actuel, mais nous avons l'espoir d'arriver bientôt à 70 % avec les nouveaux antiviraux. Le génotype 2 ne concerne que 5 % des malades, mais 90 % bénéficient avec succès des traitements. Le génotype 3 (25 % des patients) est associé à une guérison dans 80 % des cas. Et pour le 4 (10 % des patients), la guérison ne concerne que 50 % d'entre eux. Lorsque les premiers traitements sont apparus, seulement 5 à 10 % des malades étaient guéris, c'est-à-dire qu'ils avaient réussi à se débarrasser du virus.»
Aujourd'hui le traitement fait appel à l'interféron alpha pégylé (sous forme d'injections hebdomadaires), associé à la ribavirine en comprimés. Pour les génotypes 2 et 3, il dure six mois, et un an pour les deux autres groupes. «Les patients sont traités d'abord pendant environ quatre semaines, précise le professeur Pawlotsky. Si une réponse rapide est observée sur le plan biologique avec une baisse très significative de la charge virale, la guérison est très probable. Si au bout de trois mois, l'amélioration est insuffisante, le traitement doit être arrêté.»
De nouveaux antiviraux à l'essai, des inhibiteurs de la protéase, permettraient de faire passer le taux de guérison dans le groupe 1 de 50 à 70 %, avec une triple combinaison comprenant l'interféron et la ribavirine. Ces traitements restent relativement lourds, avec une surveillance régulière et des effets secondaires qui ne sont pas négligeables, au niveau hématologique et cutané. Mais aussi des troubles psychiques, notamment de l'anxiété dans 20 % des cas. Mais la guérison signe la disparition définitive du virus. «Pour l'avenir, beaucoup d'autres voies thérapeutiques sont en train d'être explorées, pour tenter d'inhiber les différentes étapes de la reproduction du virus, explique le professeur Pawlotsky. Notre objectif est d'améliorer encore la réponse aux traitements, de mettre au point des combinaisons thérapeutiques exclusivement orales et de réduire les effets secondaires.»
Source : Le figaro
S2a : T.E.D
S2b : SSIAD
S3 : Médecine interne
ESI 2016- 2019 CRF Ollioules
S2b : SSIAD
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- lameufdu83
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Re: Actualités pour concours 2010
Parkinson : une trithérapie génique prometteuse
Les résultats obtenus chez le primate sont spectaculaires et durables, selon des travaux français.
C'est peut-être une nouvelle alternative thérapeutique pour les patients atteints de maladie de Parkinson. Testée chez des primates, une trithérapie génique a permis à des animaux parkinsoniens de récupérer 80 % de leur motricité. Surtout, le bénéfice s'est maintenu pendant des mois sans apparition d'effets secondaires. Ces résultats impressionnants, obtenus par l'équipe de Béchir Jarraya et Stéphane Palfi, tous deux neurochirurgiens à l'hôpital Henri-Mondor (Créteil) et chercheurs CEA/Inserm, ont été publiés hier dans une nouvelle revue scientifique, Science Translational Medicine. Des essais cliniques sont en cours chez six patients.
La maladie de Parkinson concerne plus de 100 000 personnes en France. Elle est due à une dégénérescence du Locus niger, la zone cérébrale où des neurones fabriquent la dopamine. La carence en ce neurotransmetteur entraîne des symptômes très handicapants : tremblement de repos, raideur, difficultés à initier des mouvements… Le traitement de référence, la L Dopa, est utilisé depuis cinquante ans. Ce précurseur de la dopamine permet de stimuler la production du neurotransmetteur.
Mais après une période de «lune de miel», la L Dopa présente l'inconvénient majeur d'induire des mouvements anormaux (dyskinésies) tout aussi gênants que les symptômes de la maladie. D'autres molécules, qui pourraient freiner l'évolution du Parkinson, sont à l'essai, comme la rasagiline (nos éditions du 7 octobre 2009). Depuis une quinzaine d'années, certains patients (environ 400 par an en France) bénéficient d'une stimulation électrique cérébrale profonde. Les électrodes cérébrales, implantées au niveau des noyaux sous-thalamiques, sont activées par une sorte de pacemaker, posé au niveau thoracique.
«Chez les malades qui prennent de la L Dopa, les mouvements anormaux sont liés à une stimulation irrégulière de la dopamine dans la journée, explique le Dr Béchir Jarraya. La solution pour les éviter serait d'obtenir une sécrétion continue et locale du neurotransmetteur.» D'où l'idée des chercheurs français d'implanter une mini-usine à dopamine dans le cerveau, sous forme de gènes. «Le principe, ici, n'est pas de remplacer un gène défectueux (les formes héréditaires de la maladie de Parkinson représentent moins de 15 % des cas), mais d'apporter les trois gènes nécessaires à la synthèse de dopamine», poursuit Béchir Jarraya. Pour pouvoir introduire ces trois gènes dans un même vecteur - un véritable défi - les chercheurs ont fait appel à un lentivirus équin, un virus (inoffensif) de la famille du HIV. Ce cocktail est produit par une société britannique, Oxford BioMedica.
Pas d'effets secondaires
L'étude a été menée chez 18 macaques, rendus parkinsoniens par l'injection d'une toxine. Ils ont été séparés en trois groupes. Six d'entre eux ont reçu des injections bilatérales des gènes en intracérébral, au niveau d'une zone nommée striatum ; six autres ont reçu le vecteur viral mais sans les gènes thérapeutiques. Les six derniers ont servi de contrôles. «Après un délai de quatre à six semaines, les animaux traités ont eu une amélioration de 80 % de leur motricité, mesurée objectivement, raconte le Dr Jarraya. Ce résultat est resté stable pendant les 12 mois de l'expérience.» Il s'est même maintenu pendant 44 mois chez le macaque qui avait été gardé en vie plus longtemps. De plus, contrairement à la L Dopa, la thérapie génique n'a pas entraîné de mouvements anormaux, ni d'ailleurs d'autres effets secondaires. Les chercheurs ont pu vérifier que l'amélioration des signes cliniques correspondait à une augmentation du niveau de dopamine dans la zone d'injection des gènes thérapeutiques. Ils ont aussi pu établir que cette stratégie pouvait être efficace chez des animaux déjà traités par L Dopa, ce qui laisse espérer une diminution des doses du médicament.
Reste à savoir si ces résultats enthousiasmants seront reproductibles chez l'homme. Des essais cliniques ont commencé à l'hôpital Henri-Mondor chez six malades avec un Parkinson évolué. «Avec plus d'un an de recul, il n'y a pas eu de problème de tolérance. Tous les malades, à des degrés variables, ont eu un effet bénéfique, mais nous cherchons encore la dose optimale», précise le Pr Stéphane Palfi. Selon ce neurochirurgien, l'injection des gènes thérapeutiques dans le striatum, qui se fait sous anesthésie générale, est plus facile techniquement que l'implantation d'électrodes de stimulation dans les noyaux sous-thalamiques. Elle présenterait aussi l'avantage d'être plus spécifique, ce qui pourrait peut-être prévenir certains troubles du comportement décrits après stimulation cérébrale profonde.
Des essais cliniques de phase 2 (portant sur douze malades) puis à plus large échelle sont prévus dans les années à venir. Aux États-Unis, d'autres approches de thérapie génique sont à l'étude dans la maladie de Parkinson, l'une évalue l'un des trois gènes étudiés par les Français, deux autres testent des gènes de neuroprotection. À terme, on pourrait même envisager une thérapie génique avec un cocktail de gènes plus large, favorisant à la fois la synthèse de la dopamine et la neuroprotection.
Source : Le figaro
Les résultats obtenus chez le primate sont spectaculaires et durables, selon des travaux français.
C'est peut-être une nouvelle alternative thérapeutique pour les patients atteints de maladie de Parkinson. Testée chez des primates, une trithérapie génique a permis à des animaux parkinsoniens de récupérer 80 % de leur motricité. Surtout, le bénéfice s'est maintenu pendant des mois sans apparition d'effets secondaires. Ces résultats impressionnants, obtenus par l'équipe de Béchir Jarraya et Stéphane Palfi, tous deux neurochirurgiens à l'hôpital Henri-Mondor (Créteil) et chercheurs CEA/Inserm, ont été publiés hier dans une nouvelle revue scientifique, Science Translational Medicine. Des essais cliniques sont en cours chez six patients.
La maladie de Parkinson concerne plus de 100 000 personnes en France. Elle est due à une dégénérescence du Locus niger, la zone cérébrale où des neurones fabriquent la dopamine. La carence en ce neurotransmetteur entraîne des symptômes très handicapants : tremblement de repos, raideur, difficultés à initier des mouvements… Le traitement de référence, la L Dopa, est utilisé depuis cinquante ans. Ce précurseur de la dopamine permet de stimuler la production du neurotransmetteur.
Mais après une période de «lune de miel», la L Dopa présente l'inconvénient majeur d'induire des mouvements anormaux (dyskinésies) tout aussi gênants que les symptômes de la maladie. D'autres molécules, qui pourraient freiner l'évolution du Parkinson, sont à l'essai, comme la rasagiline (nos éditions du 7 octobre 2009). Depuis une quinzaine d'années, certains patients (environ 400 par an en France) bénéficient d'une stimulation électrique cérébrale profonde. Les électrodes cérébrales, implantées au niveau des noyaux sous-thalamiques, sont activées par une sorte de pacemaker, posé au niveau thoracique.
«Chez les malades qui prennent de la L Dopa, les mouvements anormaux sont liés à une stimulation irrégulière de la dopamine dans la journée, explique le Dr Béchir Jarraya. La solution pour les éviter serait d'obtenir une sécrétion continue et locale du neurotransmetteur.» D'où l'idée des chercheurs français d'implanter une mini-usine à dopamine dans le cerveau, sous forme de gènes. «Le principe, ici, n'est pas de remplacer un gène défectueux (les formes héréditaires de la maladie de Parkinson représentent moins de 15 % des cas), mais d'apporter les trois gènes nécessaires à la synthèse de dopamine», poursuit Béchir Jarraya. Pour pouvoir introduire ces trois gènes dans un même vecteur - un véritable défi - les chercheurs ont fait appel à un lentivirus équin, un virus (inoffensif) de la famille du HIV. Ce cocktail est produit par une société britannique, Oxford BioMedica.
Pas d'effets secondaires
L'étude a été menée chez 18 macaques, rendus parkinsoniens par l'injection d'une toxine. Ils ont été séparés en trois groupes. Six d'entre eux ont reçu des injections bilatérales des gènes en intracérébral, au niveau d'une zone nommée striatum ; six autres ont reçu le vecteur viral mais sans les gènes thérapeutiques. Les six derniers ont servi de contrôles. «Après un délai de quatre à six semaines, les animaux traités ont eu une amélioration de 80 % de leur motricité, mesurée objectivement, raconte le Dr Jarraya. Ce résultat est resté stable pendant les 12 mois de l'expérience.» Il s'est même maintenu pendant 44 mois chez le macaque qui avait été gardé en vie plus longtemps. De plus, contrairement à la L Dopa, la thérapie génique n'a pas entraîné de mouvements anormaux, ni d'ailleurs d'autres effets secondaires. Les chercheurs ont pu vérifier que l'amélioration des signes cliniques correspondait à une augmentation du niveau de dopamine dans la zone d'injection des gènes thérapeutiques. Ils ont aussi pu établir que cette stratégie pouvait être efficace chez des animaux déjà traités par L Dopa, ce qui laisse espérer une diminution des doses du médicament.
Reste à savoir si ces résultats enthousiasmants seront reproductibles chez l'homme. Des essais cliniques ont commencé à l'hôpital Henri-Mondor chez six malades avec un Parkinson évolué. «Avec plus d'un an de recul, il n'y a pas eu de problème de tolérance. Tous les malades, à des degrés variables, ont eu un effet bénéfique, mais nous cherchons encore la dose optimale», précise le Pr Stéphane Palfi. Selon ce neurochirurgien, l'injection des gènes thérapeutiques dans le striatum, qui se fait sous anesthésie générale, est plus facile techniquement que l'implantation d'électrodes de stimulation dans les noyaux sous-thalamiques. Elle présenterait aussi l'avantage d'être plus spécifique, ce qui pourrait peut-être prévenir certains troubles du comportement décrits après stimulation cérébrale profonde.
Des essais cliniques de phase 2 (portant sur douze malades) puis à plus large échelle sont prévus dans les années à venir. Aux États-Unis, d'autres approches de thérapie génique sont à l'étude dans la maladie de Parkinson, l'une évalue l'un des trois gènes étudiés par les Français, deux autres testent des gènes de neuroprotection. À terme, on pourrait même envisager une thérapie génique avec un cocktail de gènes plus large, favorisant à la fois la synthèse de la dopamine et la neuroprotection.
Source : Le figaro
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Re: Actualités pour concours 2010
HONORAIRES MEDICAUX et SECTEUR OPTIONNEL : Il fallait trouver un accord
Le 15 octobre, c'était la date butoir fixée pour que les négociations entre les syndicats de médecins et l'Assurance maladie, à l'arrêt depuis 2008, puissent aboutir sur l'encadrement des dépassements d'honoraires. L'assurance-maladie, deux syndicats de médecins (CSMF et SML) et les mutuelles ont du respecter l’échéance en parvenant, le 15 octobre à un protocole d'accord sur le principe d’un secteur optionnel ouvert, dans un premier temps à 3 spécialités. Depuis la première convention de 2005 signée entre les syndicats et l’Assurance maladie et cette prochaine convention, le coût de la pratique médicale a évolué pourtant la hiérarchisation des rémunérations n’a pas été revue. Un enjeu important pour toutes les parties concernées, dont les patients, à hauteur de 2 milliards d’euros et dans un contexte un peu particulier, la mise en place de la nouvelle loi HPST. Reste à voir si les praticiens « se rangeront » à ce principe.
Depuis décembre 2008, les négociations conventionnelles entre syndicats de médecins et assurance-maladie étaient à l’arrêt. Les parlementaires avaient donc voté le 16 juin un amendement sur la Loi Hôpital qui autorisait le gouvernement de fixer de lui-même les règles des dépassements d’honoraires par un simple arrêté ministériel. Ce ne sera pas le cas puisque deux syndicats de médecins ont déjà trouvé un accord avec l’Assurance maladie et les mutuelles.
La création d'un «secteur optionnel», qui avait déjà été évoqué, permettra de limiter les dépassements d’honoraires à
· 70% du volume
· 50% au-delà du tarif de la Sécurité sociale en montant de l’activité du médecin.
Les complémentaires s'engagent à couvrir ces dépassements.
Pour 3 spécialités seulement concernées dans un premier temps, chirurgie, anesthésie et obstétrique qui constituent le versant technique des professions médicales. Le système se doit d’être suffisamment attractif pour rassembler le plus grand nombre de médecins du secteur 2, aux honoraires libres.
D’accord ? Pas d’accord ? La Confédération des syndicats de médecins (CSMF) et Syndicat des Médecins Libéraux (SML) sont tombés d’accord sur ce principe de secteur optionnel alors qu’il y a encore quelques jours, les deux organisations dénonçaient les baisses de 240 millions d'€ sur les honoraires des radiologistes et des biologistes prévues dans le PLFSS 2010.
Le Collectif Inter associatif sur la santé (CISS), celui-là même qui avait dénoncé les difficultés d’accès aux soins des patients « CMU » s’oppose purement et simplement à la création du secteur optionnel qui pourrait aboutir, selon lui, à une augmentation malgré tout des cotisations aux caisses complémentaires, à une baisse de qualité des soins en secteur 1 et à une aggravation du déficit de l’Assurance maladie.
Vers mode de rémunération « au mérite » ? La CSMF envisageait une évolution vers une rémunération qui, toujours basée sur « l’acte » quelle que soit la spécialité du praticien, devait à terme intégrer les notions de complexité des consultations, de performance en regard des objectifs de santé publique ( vaccination, prévention, suivi) et d’efficience, en regard de la maîtrise des coûts. Pour le Dr. Michel Chassang, Président de la CSMF, le secteur optionnel devrait être suffisamment attrayant à terme pour réunir la majorité des médecins, quelle que soit leur spécialité.
Ce protocole reste donc loin de cet objectif et il reste à voir comment les praticiens concernés eux-mêmes adhèreront à ce premier principe de secteur optionnel.
Source: Santé log
Le 15 octobre, c'était la date butoir fixée pour que les négociations entre les syndicats de médecins et l'Assurance maladie, à l'arrêt depuis 2008, puissent aboutir sur l'encadrement des dépassements d'honoraires. L'assurance-maladie, deux syndicats de médecins (CSMF et SML) et les mutuelles ont du respecter l’échéance en parvenant, le 15 octobre à un protocole d'accord sur le principe d’un secteur optionnel ouvert, dans un premier temps à 3 spécialités. Depuis la première convention de 2005 signée entre les syndicats et l’Assurance maladie et cette prochaine convention, le coût de la pratique médicale a évolué pourtant la hiérarchisation des rémunérations n’a pas été revue. Un enjeu important pour toutes les parties concernées, dont les patients, à hauteur de 2 milliards d’euros et dans un contexte un peu particulier, la mise en place de la nouvelle loi HPST. Reste à voir si les praticiens « se rangeront » à ce principe.
Depuis décembre 2008, les négociations conventionnelles entre syndicats de médecins et assurance-maladie étaient à l’arrêt. Les parlementaires avaient donc voté le 16 juin un amendement sur la Loi Hôpital qui autorisait le gouvernement de fixer de lui-même les règles des dépassements d’honoraires par un simple arrêté ministériel. Ce ne sera pas le cas puisque deux syndicats de médecins ont déjà trouvé un accord avec l’Assurance maladie et les mutuelles.
La création d'un «secteur optionnel», qui avait déjà été évoqué, permettra de limiter les dépassements d’honoraires à
· 70% du volume
· 50% au-delà du tarif de la Sécurité sociale en montant de l’activité du médecin.
Les complémentaires s'engagent à couvrir ces dépassements.
Pour 3 spécialités seulement concernées dans un premier temps, chirurgie, anesthésie et obstétrique qui constituent le versant technique des professions médicales. Le système se doit d’être suffisamment attractif pour rassembler le plus grand nombre de médecins du secteur 2, aux honoraires libres.
D’accord ? Pas d’accord ? La Confédération des syndicats de médecins (CSMF) et Syndicat des Médecins Libéraux (SML) sont tombés d’accord sur ce principe de secteur optionnel alors qu’il y a encore quelques jours, les deux organisations dénonçaient les baisses de 240 millions d'€ sur les honoraires des radiologistes et des biologistes prévues dans le PLFSS 2010.
Le Collectif Inter associatif sur la santé (CISS), celui-là même qui avait dénoncé les difficultés d’accès aux soins des patients « CMU » s’oppose purement et simplement à la création du secteur optionnel qui pourrait aboutir, selon lui, à une augmentation malgré tout des cotisations aux caisses complémentaires, à une baisse de qualité des soins en secteur 1 et à une aggravation du déficit de l’Assurance maladie.
Vers mode de rémunération « au mérite » ? La CSMF envisageait une évolution vers une rémunération qui, toujours basée sur « l’acte » quelle que soit la spécialité du praticien, devait à terme intégrer les notions de complexité des consultations, de performance en regard des objectifs de santé publique ( vaccination, prévention, suivi) et d’efficience, en regard de la maîtrise des coûts. Pour le Dr. Michel Chassang, Président de la CSMF, le secteur optionnel devrait être suffisamment attrayant à terme pour réunir la majorité des médecins, quelle que soit leur spécialité.
Ce protocole reste donc loin de cet objectif et il reste à voir comment les praticiens concernés eux-mêmes adhèreront à ce premier principe de secteur optionnel.
Source: Santé log
S2a : T.E.D
S2b : SSIAD
S3 : Médecine interne
ESI 2016- 2019 CRF Ollioules
S2b : SSIAD
S3 : Médecine interne
ESI 2016- 2019 CRF Ollioules