opposants à l'ordre, exprimez vous

[meslucioles]

"Résister c'est créer" disait Deleuze
"Tant qu'on ne lutte pas , on reste obsédé par l'ennemi" écrivaient Miguel Benasayag et Florence Aubenas, et "Quand on se met à lutter on s'aperçoit que l'ennemi c'est personne"
Comment passer du "devoir-'être" (en colère, dans l'opposition etc.) au "devoir-faire" (quelque chose oui mais quoi)?
Parce que l'ONI existe, pas beaucoup certes, mais il existe quand même légalement et moi je n'ai que mes idées (généreuses et joyeuses) et mes convictions à lui opposer.
... et comme dirait Leopold A. pour piquer au vif : nous sommes l'ONI, l'ONI est en nous... C'est horrible mais c'est comme ça.
Si donc je suis l'ONI, hé bien je ne m'aime pas en mon beau miroir, et il va bien falloir que je m'occupe de ce problème... A moins de faire l'autruche...
L'ONI a su composer avec le système pour naître et va tâcher de croître...
L'ONI prévient : "t'adhères, tu casques... ou tu dégages", "la profession tu l'aimes, (via l'ONI), ou tu la quittes"
C'est dommage parce que moi j'aime bien mon travail de soignant, le prendre soin de l'autre, aider, ces petits instants de bonheur partagés dans une authentique relation de confiance mutuelle, désintéressée,rare, gratuite, humaine, respectueuse... Ce que certains appellent, cassant, le monde de Bambi...
Bref, je m'égare...

Bon on fait quoi ?

Une pétition sur le net, une consultation par référendum sauvage, hara kiri en place publique, un comité révolutionnaire, une insurrection zappatiste armée ou "non-violente", on les zigouilles tous, (mais qui au fait ? y a plus personne...puisque l'ONI c'est la concrétisation d'une idéologie, une institution abstraite... ) bon on est pas des fachos, on construit quelque chose à côté de l'ONI, un contre-pouvoir, des contres-feux, on ouvre des espaces d'expression démocratique ou le conflit, la contradiction, le débat peuvent exister, des espaces où l'on peut se rencontrer, être ensemble, partager de bons moments, plus de lien humains et authentiques, le "vrai" tissu social quoi, un lieu où l'on peut lâcher, sans craindre de le perdre, un peu de son pouvoir pour pas écraser "l'autre", lui laisser son pouvoir, sa place, se faire confiance en somme...
(Voire le site enthousiaste du contre ordre infirmier)
Que faire ?
"l'efficacité de l'acte réside dans l'acte" Plotin (?)

[erick]

Pour rester dans le coup, il faut parler politique... soit, tout est politique.

Léopold, je vous saisi un peu mieux.
Allez,oui evitons la parenthèse peu glorieuse de l'histoire de France.
Pourquoi chercher au Moyen-âge, ce qui se trouve bel et bien de nos jours, oui il ne s'agit pas de corporatisme, mais bel et bien de communautarisme, c'est quand même ressemblant.

Là: http://brises.org/notion.php/universali ... ranch/108/

Et puis même ici: http://www.ichtus.fr/article.php3?id_article=320

Et encore là: http://www.conflits.org/index447.html

Que de ressemblance, on parle de reconnaissance, d'autonomie, de moralité d'éthique.

De conflit entre égalité:
Je suis infirmier, j'ai pu me renseigner sur l'ordre, tu es infirmer tu es mon égal donc si j'ai pu me renseigner, c'est que c'était possible, je ne souffre pas de t'entendre dire que tu n'as pas pu te renseingner.

avec liberté:
Je suis infirmier, je suis libre de mes pensées, je ne souffre pas que l'on m'impose quelque chose que je n'ai pas choisi

Et avec fraternité:
C'est mes semblables qui m'imposent quelque chose que je n'ai pas choisi

Ce modèle est anglo-saxon.....pas français, donc discordant par chez nous, c'est dans l'inconscient, bien que vous pouvez citer Aristote, ou des gens bien pensants du Moyen-âge.....mais peine perdue devant la star AC ou autre....

La reconnaissance, allez c'est facile, l'ennemi est le médecin, l'administration

La moralité, l'éthique, la déontologie....c'est vague, un renouveau catholique dans un monde professionnel voulant s'écarter de ses racines ancestrales, c'est problèmatique

L'autonomie, ça marche pas, le problème est plutôt d'ordre condition de travail et de salaire.
Mais oui, cela peut marcher, mais à longue échéance, pour l'instant c'est vague.

Ah et quand je suis tombé sur cette idéologie pronant l'échec du politique et des responsables du tissu social dont les syndicats entre autre, je comprend tellement mieux ce que SUD veut dire, ordre et syndicat ne sont pas complémentaires, le nouveau accuse l'ancien, c'est pas l'oni, voyez les syndicats, il y en a des pleines pages dans ce topic.
Mais c'est tellement évident que l'ordre fasse les yeux doux aux syndicats, il faut régler condition de travail et salaires pour que l'autonomie, concept encore flou, puisse prendre acceptation auprés des 500 000

Je suis d'accord, ne parlons pas de fascisme, mais non le pb n'est pas que la cotis de 75 euros

[thierry84]

de toutes façons, on peut recentrer et faire simple et clair.

je m'oppose à l'ordre parce que

- il a été imposé, sans concertation sérieuse et par un lobby cynique et opportuniste ( groupe soutane ) à une profession qui ne demandait rien.

- il entérine un transfert de mission de service publics vers un organisme privé, la dite mission, devenant au passage payante.

- il n'est donc d'aucune utilité à l'immense majorité de la profession ( les salariées ), qui dispose déjà de toutes les instances nécessaires.

- il oblige enfin à payer pour travailler alors que nous disposons d'un diplôme d'état.

- rajoutons, que pour tous les problêmes majeurs touchant à la profession, l'oni renvoie aux syndicats, qu'il décrie par ailleurs, les accusants de tous les maux et notamment d'inefficacité , un comble.


on peut discerter sans fin du pourquoi du comment de la chose ( l'oni y a tout intérêt ), mais l'essentiel est là.

l'ordre, même gratuit, on en veut pas !

[Phil]

L'Ordre ne peut, en aucun cas, aller à l'encontre d'une décision de Justice.
Si le Tribunal interdit d'exercice une infirmière, ce n'est pas l'Ordre qui pourra lui donner le droit d'exercer.
Même les sanctions hierarchiques hospitalières ne peuvent être contrecarrées par l'Ordre !

Par contre, elles seront centralisées sur le tableau, si l'infirmière démissionne et va travailler ailleurs, son blâme la suit.

Donc cette histoire d'affranchir la profession en étant "jugée par ses pairs" n'a aucun sens.

La seule chose que peut faire l'Ordre, c'est interdire d'exercer quelqu'un que le Tribunal a autorisé...

Rajouter des sanctions pour montrer qu'il existe...

[binoute1]

Mais dites-moi pourquoi une partie de la population infirmière, dont je ne préjugerais pas du nombre, éprouve ce sentiment de répulsion ? de méfiance ? de dégoût parfois vis à vis de l'ONI...

Vous avez raison de ne pas préjuger du nombre d'IDE à qui vous prêtez vos charmants sentiments vis à vis de l'ONI.

Pourquoi aujourd'hui parle-t-on de résistance? ce terme qui appartient à certains accidents de l'histoire ?
Demandez autour de vous, à vos collègues, si vous êtes infirmier, sans induire d'orientation partisane, juste la spontanéité, demandez-leur si elles ont souhaité l'ONI et ce qu'elles en pensent?
Pourquoi ces images mortifères, ces connotations "qui puent" émergent-elles comme une aura autour de l'ONI ? Vous qui analysez si bien les systèmes, les relations de cause à effet, avec le pragmatisme et l'objectivité dont vous vous prévalez et si la question et le débat vous intéresse, vous allez pouvoir esquisser quelques réponses ?

A toujours comparer l'ONI à une engeance vichyste va finir pas lasser les IDE.
Nous ne sommes plus au temps de la gestapo, ni de la milice.
Ce sont les termes que vous employez qui dégagent une certaine "puanteur" meslucioles.

vous n'avez pas répondu Moukat

[dino]

[...] C'est bien le topic des opposants à l'ordre, n'est-ce pas ?

Ben c'est bien le topic contre l'ordre non?

Sous-entendu les partisans de l'ordre n'ont rien à y faire ? Vous êtes partisan de la pensée unique ? Vous ne voulez pas voir une tête qui dépasse, c'est bien ça ?

...euh, ce n'est pas ce que je voulais dire, Leopold, ne te fache pas... (sous-entendu, je suis contre l'Ordre, donc je peux lui tailler un costume sans que l'on me dise que c'est hors-sujet...)
Quant aux têtes qui dépassent et à la pensée unique... Au contraire, dis à tous tes petits camarades de l'ONI de venir ici, qu'on puisse jouer ensemble.
Bref, revenons aux fondamentaux (j'en profite pendant que jjland est occupé ailleurs ). Donc, l'ONI, c'est comme la grippe H1 N1 ou la blennorragie : ce n'est pas une fatalité ! Camarades infirmiers, ne croyez pas les oiseaux de mauvais augure qui vous font croire que les jeux sont faits ! Si nous sommes assez nombreux, ils pourront toujours se mettre leur budget à 37 millions d'euros où je pense...
Voilà, c'est tout pour l'instant ; mon chien commence à piouner et je dois le sortir pour qu'il fasse ses besoins. Dés qu'il a fini, je reviens.

[jjland83]

Mais non Dino, je vous lis attentivement. Et Léopold n'a pas besoin de moi pour défendre ses idées. Ici vous coupez les têtes qui dépassent, ailleurs vous les faites exploser. On est loin des terribles sanctions que l'ONI va donner à quelques brebis égarées. Sacré Dino, aux ordres de son chien... tu m'étonnes qu'il ne veut pas être encore dans un ordre.
Je passais juste comme ça, histoire de voir comment le mouvement se portait. Ca a l'air d'aller. Les comparaisons farfelues fleurissent. C'est toujours aussi intéressant.
Jérôme, (je n'ai pas de chien)

[Zarko]

Bah, vous avez "veauté" Sarkozy, et tout devient possible...même le pire ! De quoi vous plaignez-vous ?
Un vote, on, l'assume...et on essaie de faire moins pire la prochaine fois !

[meslucioles]

Point de vue du soir...
500 000 infirmières c'est potentiellement dangereux pour les managers et les hommes d'affaires qui nous dirigent. Dans le bouillonnement économique et social actuel, les décideurs anticipent les "meilleures" réponses à apporter au moindre frémissement social.
Car n'en déplaise aux méprisants, les infirmières s'expriment, prennent la parole pour dénoncer à leur manière la dégradation des conditions de travail, la marchandisation de la santé, la casse programmée du service public... Elles vivent au quotidien la dégradation même de tout l'environnement de travail, comme tant d'autres dans les autres secteurs professionnels...
Ces infirmières ont bien compris que les enjeux financiers avaient supplantés les valeurs humaines et les humains avec... Elle ne sont pas dupes et ont compris que la machine( néo-libérale) obsédée par le profit, les dépenses, la croissance, l'équilibre des comptes, la dette, la spéculation financière et que sais-je encore, était lancée et s'est emballée...
On leur répète à n'en plus finir, jusqu'à la nausée, que "le travail coûte cher, trop cher", qu'elles coûtent cher... Qu'il faut travailler plus... Elles finissent par comprendre que la variable d'ajustement, c'est elles ! Et que la vie passe après le profit et l'économique avant l'homme...
Alors, la colère gronde, le vent se lève... Les infirmières s'éveillent au vent du matin... Elles participent, bien vivantes, à des luttes pour défendre leurs travail, leurs acquis malmenés...
Elles entrent en action sur le terrain (de la confrontation au pouvoir, parfois) avec dignité... Elles se retrouvent tout simplement entre elles, se regardent, se reconnaissent,(re)créent du lien, expérimentent la solidarité, elles réfléchissent, analysent, élaborent, imaginent un autre monde... possible
Elles s'engagent, donc... Cela n'est pas toujours bien médiatisé (les médias serviles font très bien leur boulot de sape antisocial et donnent la visibilité des mouvements sociaux qu'ils veulent , comme ils veulent, quand ils veulent... les veules)

Les managers s'inquiètent : si ces garces prennent l'habitude de l'ouvrir, d'autres vont vouloir les imiter et on risque d'être débordé de partout et ce pourrait être la fin de..heu...de... ça pourrait mettre le feu aux poudres... Gardes, à moi ! (on entend au loin le pas précipité des petits soldats de l'ONI s'approchant de la scène...)

Comment faire, se demandent agacés, les "décideurs", pour leur couper l'herbe sous le pied à ces graines de libres-panseuses, comment leur ôter tout élan velléitaire, comment faire pour les faire taire, pour que les quelques poches de résistances éparpillées ça et là soient vite étouffées...

Les petits soldats de l'ONI entrent en scène, ahuris...

Hé bien, quelle aubaine pour les dirigeants, il n'ont qu'à eu se baisser pour ramasser la solution... : il leurs a suffit de se laisser convaincre par quelques esprits nostalgiques et serviles et de flatter leur surmoi rigide en sortant du placard de vieux ordres et corporations en mauvais état. Cela ne pouvait pas mieux tomber pour (essayer de...) casser les mouvements sociaux naissants... ça fait diversion.
Et pendant qu'on est occupé à palabrer sur cette belle couillonnade, ces messieurs en Rollex et en col blanc poursuivent leur basse besogne : la casse du système de santé qu'ils appellent "réforme"...
Ne cédons pas à cette manoeuvre politique, ne nous laissons pas museler !
Dire NON à l'ONI en ne répondant pas à leur injonction c'est reprendre nos affaires en main et rester digne
(et en plus, l'ONI veut nous faire payer un droit au travail ?)

PS : si j'utilise le féminin, c'est que notre profession est très fortement féminisée...

[dan65]

Bah, vous avez "veauté" Sarkozy, et tout devient possible...même le pire ! De quoi vous plaignez-vous ?
Un vote, on, l'assume...et on essaie de faire moins pire la prochaine fois !

bah non, a pas voté sarkozy , d'ailleurs rien ne dit que la prochaine fois ça sera pas le fils, partis comme on est , mais j'imagine que c'était un peu de provoc ... Pour en revenir à l'Ordre, j'écoute son silence assourdissant sur des sujets qui pourtant sont de son ressort : quelle réaction sur les disparités de rémunération pour la vaccination de la grippe A (les infirmiers FPH au niveau des ESI, à la moitié des IDEL, au 1/5e des mèdecins pour le même acte ), quid de la première vaccination qui (si je ne m'abuse) n'est pas de notre ressort, a t-on entendu une demande de vérification d'agrément des maisons de retraite où interviennent des infirmières et je pense qu'on est loin d'avoir épuisé les sujets. Par contre, je ne donne pas cher de la peau de l'infirmière qui n'a pas contrôlé la température du bain de la personne handicapée (mise en examen, y aura t-il besoin d'une bombe atomique siglée ONI pour l'achever ?). Je rajoute juste un mot et après : le syndicat, si je suis dans la merde, me défend ; l'ONI, si je suis dans la merde, me descend. Mon masochisme s'arrête aux portes de la cotisation.
Bonne nuit. Daniel

[mimicra]

Bah, vous avez "veauté" Sarkozy, et tout devient possible...même le pire ! De quoi vous plaignez-vous ?
Un vote, on, l'assume...et on essaie de faire moins pire la prochaine fois !

Quel rapport ?

Tu penses que ce sont les politiques ( de droite en l'occurence, mais ca aurait pu être de gauche) qui ont décidé, un matin en se levant : " tiens si on crée l'ordre des IDEs, pour les rendre plus dociles ?"


Je te rappelle que ce sont des gens appartenant soit disant à notre profession qui se sont targués de parler au nom de l'ensemble des IDEs, et qui ont décidés de cet ordre.

Le politique ( quel qu'il soit) a fait son travail de politique.
Les décideurs de l'ordre, n'ont pas fait leur travail d'IDE, mais un travail semi politique, avec un désir de main mise sur la profession.

Cette servitude est dûe à des INFIRMIERS(eres) en grand mal de reconnaissance politico / statutaire.

fin de la parenthèse.


@ meslucioles : j'aime beaucoup te lire

[moukat35]

Point de vue du soir...
500 000 infirmières c'est potentiellement dangereux pour les managers et les hommes d'affaires qui nous dirigent. Dans le bouillonnement économique et social actuel, les décideurs anticipent les "meilleures" réponses à apporter au moindre frémissement social.......

Je m'amuse à lire vos posts, ils tiennent plus du sermon que de l'argumentaire

[SUD Montperrin]

L'OMS qui se fout de la Croix Rouge

Msieur le secrétaire général ca fait des pages que je vous ai posé deux questions:
-Nombre de dossiers revenus
-La cotise de 75 euros court jusqu'à quelle période? Janvier 2010 ou avril 2010?

[moukat35]

L'OMS qui se fout de la Croix Rouge

Msieur le secrétaire général ca fait des pages que je vous ai posé deux questions:
-Nombre de dossiers revenus
-La cotise de 75 euros court jusqu'à quelle période? Janvier 2010 ou avril 2010?

M.Sud Montperrin, cette décision relève du National et n'a pas encore été évoquée encore moins votée. Mais je les crois assez sensés pour ne pas faire payer aux IDE, 75 euros en janvier 2010.
Et les départements seront consultés j'espère. C'est quand même nous qui allons nous frotter aux gentils ZANTIS.

Pour le nombre de dossiers revenus, seul le bureau national est informé.
Vous savez très bien comme moi, que dans le conseil national il y a quelques sympathisants ZANTIS voire pro CODI
Et le national ne va pas donner le baton pour se faire battre.
Vous pouvez le comprendre n'est ce pas?
A l'occasion d'une réunion en région, à la lumière de ce que lui a dit le prestataire.
D Le Boeuf a affirmé qu'elle était à l'aise et qu'elle ne se faisait pas de soucis sur les retours des dossiers et des cotisations .
Elle se fera un plaisir de vous informer directement sur le site national, fin octobre, début novembre.

[meslucioles]

Point de vue du soir...
500 000 infirmières c'est potentiellement dangereux pour les managers et les hommes d'affaires qui nous dirigent. Dans le bouillonnement économique et social actuel, les décideurs anticipent les "meilleures" réponses à apporter au moindre frémissement social.......

Je m'amuse à lire vos posts, ils tiennent plus du sermon que de l'argumentaire

On fait ce qu'on peut frère moukat35...
Je remarque au passage, mon bedeau, que l'usage du mot "sermon" vous appartient. Ainsi, vous parlez surtout de vous et de votre culture ointe à l'encens qui renvoie aux ordres religieux, vieux cousins mitrés de ...l'ONI...
Ha, filiation, quand tu me tient...

Quand à l'argumentaire ? hé bien le votre, mon sérénissime ministre du culte, le votre, ce monolithe de la pensée mystique... tient en une seule ligne!
Ainsi soit-il