Avez vs déja regretté d'avoir choisi ce métier?

[RCA]

Trop dur!!!
Un conseil, si vous changez d'orientation, évitez le métiers qui nécessitent du travail écrit (journalisme, traduction, administration, écrivain...).

[Lheeloo]

Trop dur!!!
Un conseil, si vous changez d'orientation, évitez le métiers qui nécessitent du travail écrit (journalisme, traduction, administration, écrivain...).

Et pour quoi donc ? tu peux argumenter ?

[alt]

trop dur c'est vrai je te soutiens car c'est vrai que souvent les ecoles et les stages peuvent nous mettent la pression

je suis diplome depuis 8 ans mais tres envie de me reorienter, je vais bientot passer le concours atsem

en fait je suis un peu ^perdue

[Rinou06]

Les gens ont quand même le droit de préferer de bosser en 12h.
Chacun a un rythme de vie qui lui est propre!

Là où je bosse, plusieurs services sont passés en 12h grace aux votes des jeunes DE. Sauf qu'après avoir testé 1 très grand nombre d'entre elles ont trouvé que c'était trop fatigant, et elles sont parties bosser ailleurs, laissant derrière elles les minoritaires qui n'en voulaient pas, mais qui se trouvent obligées par la direction de continuer (parce que essayer c'est l'adopter ). Et tout le monde ne peut pas quitter son boulot pour chercher mieux ailleurs, surtout quand on a 1 famille à charge.
Alors certes chacune est libre de préférer 1 rythme à 1 autre, mais faut aussi regarder autre chose que son petit nombril.

[Nephilim]

Trop dur!!!
Un conseil, si vous changez d'orientation, évitez le métiers qui nécessitent du travail écrit (journalisme, traduction, administration, écrivain...).

Et pour quoi donc ? tu peux argumenter ?

Pcq elle écrit avec des fautes. Ce qui évidemment est une remarque tout à fait idiote dans ce contexte

[Norma Colle]

Trop dur!!!
Un conseil, si vous changez d'orientation, évitez le métiers qui nécessitent du travail écrit (journalisme, traduction, administration, écrivain...).

Le chaudron qui reproche à la marmite?

[titepepite]

Pour ceux et celles qui ont posté, vous en êtes où après quelques mois?

Moi, oui, je regrette d'avoir choisi ce métier, je pense très sèrieusement que je ne suis pas faite pour çà (mais comment j'en suis arrivée là... ) . Je n'ai jamais rêvé, petite, d'être infirmière. J'ai passé le concours,en terminale, un peu par hasard,un peu encouragée par les parents (pas de chômage, essaye, tu t'y fera, comme tout le monde...) et je l'ai eu (comment? je ne savais même pas en quoi il consistait,j'y suis allée les mains dans les poches comme on dit, alors que d'autres s'y préparant depuis des mois ne l'ont pas eu...)

A l'IFSI, les autres était super motivés, ne vivant que pour çà, ayant passé plusieurs fois le concours, ou fait des années de prépa (çà me dépassait un peu, mais portée par l'élan, j'ai suivi le mouvement).

J'avais de bon résultats (j'aime apprendre), mais j'étais mal à l'aise en stage, très peu m'ont plu... enfin, j'ai eu mon DE, je me suis dit "maintenant que tu est diplomée, çà va être beaucoup mieux", et bien non, c'est de pire en pire.

Voilà j'ai mon diplôme depuis 9 ans et j'ai fait plusieurs expèriences (dont le libéral, que souvent on conseille) , mais rien ne me convient, je ne me suis jamais sentie faite pour çà, mais j'ai voulu essayé,de toutes mes forces (je ne suis pas là pour me plaindre, personne ne m'a forcée... ).

Evidemment, sur mes 9 ans de diplôme, j'ai eu plusieurs "poses", (3 bébés, et au total, 3 ans et demi de "pose"), je ne suis jamais restée longtemps au même endroit, car comme certains, je me suis dit, "c'est le service", alors je suis allée voir ailleurs...

Mon petit dernier à 15 mois, j'ai repris mon activité libérale à ces 6 mois...et pendant 4 mois...puis je me suis arrêtée car au bout du rouleau, et, j'en suis consciente, ne faisant plus mon travail correctement (d'ailleurs ma "collègue", n'à pas hésité à m'enfoncer un peu plus, n'arrangeant rien au problème).

Il était nécessaire que je m'arrête. C'était il y a 5 mois... Depuis, j'en suis au même point, enfin pas tout à fait, car, celà m'a permis de me remettre en question, (même si ce n'est pas facile, surtout avec 3 petits), de faire le tri de mes priorités, et de me donner le courage de me tourner vers d'autres horizons (pas forcément mieux, mais il est vital que je fasse autre chose).

Je ne PEU plus exercer ce métier, je le sais, mais parfois, j'ai l'impression de ne pas être normale, car tout le monde me reproche mon "choix", conjoint, parents, entourage... Personne ne comprend que je puisse arrêter ce "si beau métier", où il n'y a pas de chômage, du coup, je ne suis pas du tout soutenue pour ma reconversion, et personne ne crois en mon projet ( ouvrir une boutique de dragées, bonbons, cadeaux..., je sais que çà ne sera pas facile, mais j'y crois et je vais mettre toutes les chances de mon côté).

Enfin, çà ne vous aide pas beaucoup tout çà, mais à ceux qui veulent changer de métier, je vous comprend (et tant pis pour tout ceux qui vont me demander comment je peu abandonner "un si beau métier"). En tout cas, çà m'a fait du bien d'écrire tout çà,( et çà, c'est déjà beaucoup), et de savoir que je serais comprise (enfin, par certains).

Ce qui fait du bien, aussi, c'est de voir que je ne suis pas la seule. Ce matin, j'ai rencontré le père d'une de mes anciennes collègue de promo, qui me dit que çà fille vient d'accepter des remplacements en maison de retraite, en attendant l'ouverture du restaurant qu'elle à acheté avec son mari. Mais je ne suis donc pas une extra-terrestre?

Enfin, tout çà pour en revenir à ma première question, ceux qui ont posté il y a quelques mois, vous en êtes où? Que faites vous?
J'attends vos réponses.

Excusez moi d'avoir fait long, et si j'ai paru me lamenter, ce n'était pas le but.

[nidouille]

avant de faire du libéral oui je regretté ce métier.
depuis que je me suis lancée non!!!

[dripounet]

Non, titepepite, tu n'es pas une extra-terrestre et les gens disent parfois n'importe quoi, histoire de dire quelquechose face à une situation qui les dépasse, soit parcequ'ils n'ont jamais été dans cette situation-là, soit parce qu'ils ont de puissants clichés excessivement positifs sur ce métier. La vérité, celle qu'il faut prendre en considération car il y a souffrance réelle et on le ressent en te lisant, c'est, à mon avis, celle que tu perçois, toi.

Tout le monde peut se tromper ou être, sans trop savoir pourquoi ni comment, emporté dans de drôles de tourbillons...ce qui est plus difficile c'est d'en prendre conscience, de décider d'arrêter et d'entreprendre réellement quelquechose de radicalement différent. Beaucoup de personnes n'aiment pas ce qu'elles font mais je connais peu de monde ayant eu le courage ou la possibilité de changer et surtout de changer TOTALEMENT de profession. Parmi celles que je connais, il y a eu reconversion dans une branche "cousine" de leur boulot...Bref, je te félicite pour ton projet de reconversion totale !

Mais j'en profite aussi pour poser une autre question : La vraie difficulté serait-elle de quitter un métier ou plutôt celle d'abandonner TOTALEMENT un milieu professionnel avec tout ce qui va avec : études, diplôme, vécu, expérience, savoir-faire etc...Quelquepart, il y a un deuil à faire pour pouvoir aller au-delà...Qu'en pensez-vous ?

[pascalecloe]

bonjour,
je suis nouvelle sur ce forum. Je suis infirmière depuis maintenant 20 ans. Il y a 20 ans j'ai débuté en service de réanimation. Pendant 12 ans je n'ai pas regretté de faire ce métier qui fait parti de moi. Avez-vous déjà réfléchi à la raison pour laquelle nous sommes " SOI NIANT" ? Par contre aujourd'hui je suis déçue de voir ce qu'est devenu notre profession. Nous nous donnons, et nous recevons peu. Je travaille maintenant dans un SSR gériatrique. Les familles sont de plus en plus procédurières, les patients de plus en plus demandeurs ( sans parler du manque de politesse, du non respect de notre profession parfois). Les salaires stagnent. Ils faut dire que nous ne dérangeons personne car si nous faisons gréve il faut un service minimum et nous sommes déjà au minimum. Alors nous sommes réquisitionnés (en gréve au boulot). Dernièrement notre direction s'est rendue compte qu'il n'y avait pas assez de temps de repos entre deux postes 13h-20h30 et 6h-13h30. Cela fait des années que nous travaillons ainsi ce qui nous permet aussi d'avoir un peu une vie de famille et de pouvoir un peu aménager, mais non , prochainement elle souhaite nous faire faire une série de matin, un repos et une série de soir. Ceçi va encore permettre d'améliorer la prise en charge du patient ? Mais comme nous dit notre directeur, quand vous étés au boulot vous n'avez pas à avoir de vie de famille. Il remet également en question le 80 %. iL serait accordé aux femmes avec enfants de moins de 3 ans et ensuite reprise à 100%....MAIS OU ALLONS NOUS ?

[FRED60]

Les derniers témoignages, notamment celui de titepepite nous ramènene à la réalité du métier mais aussi la perception par les autres.
Combien de jeunes intègrent l'IFSI sous la "pression" de la famille parce que "c'est un beau métier et il y'a du travail"? Les personnes extérieures ne vivent pas le métier avec ses bons moment certes et du travail trouvé facilement mais aussi la maladie, la déchéance et la mort. Alors quand une IDE veut changer de voie parce que usée par les horaires le stress...l'entourage ne comprend pas; d'autant plus que pour certains quitter un emploi stable reste incompréhensible.
On est là pour donner des soins alors si on peut pas il faut envisager d'autres voies, bien sûr ce n'est pas simple et l'argent reste souvent un problème, mais à rester à tout prix dans les soins contre sa volonté on devient vite maltraitant et surtout on plonge vite dans la dépression.
Courage titepepite, ne lache pas l'affaire, tu as le droit de changer de voie mais sans se précipiter bien sûr!

[Jo_bis]

FRED60, je suis 100% d'accord avec vous...
Moi aussi, j'ai donné, a différents échelons : AS pendant 11 ans, IDE pendant 7 ans et maintenant cadre depuis 3 ans...et je me rend compte que finalement, en pesant le "pour" et le "contre", le "contre" l'emporte.
Peu de vie de famille, un stress qui est allé crescendo pour être maintenant "coincée" entre une direction qui vous presse comme un citron et une équipe qui en fait de même.
Bref : je songe à me réorienter. Je suis en zone touristique et mes parents ont un camping, ils voudraient que je reprenne leur affaire, j'y pense serieusement car j'en ai plus que marre!

[Fruit2laPassion]

FRED60, je suis 100% d'accord avec vous...
Moi aussi, j'ai donné, a différents échelons : AS pendant 11 ans, IDE pendant 7 ans et maintenant cadre depuis 3 ans...et je me rend compte que finalement, en pesant le "pour" et le "contre", le "contre" l'emporte.
Peu de vie de famille, un stress qui est allé crescendo pour être maintenant "coincée" entre une direction qui vous presse comme un citron et une équipe qui en fait de même.
Bref : je songe à me réorienter. Je suis en zone touristique et mes parents ont un camping, ils voudraient que je reprenne leur affaire, j'y pense serieusement car j'en ai plus que marre!

Bonsoir,
Je viens à peine de commencer la formation donc je n'ai pas l'expérience que vous avez, mais je me demande si cette pression n'est pas due aussi à l'organisation des établissements de santé et plus globalement à la politique de santé publique et de ses problèmes?
En tous cas je souhaite bon courage à ceux qui veulent se reconvertir..

[Casey]

FRED60, je suis 100% d'accord avec vous...
Moi aussi, j'ai donné, a différents échelons : AS pendant 11 ans, IDE pendant 7 ans et maintenant cadre depuis 3 ans...et je me rend compte que finalement, en pesant le "pour" et le "contre", le "contre" l'emporte.
Peu de vie de famille, un stress qui est allé crescendo pour être maintenant "coincée" entre une direction qui vous presse comme un citron et une équipe qui en fait de même.
Bref : je songe à me réorienter. Je suis en zone touristique et mes parents ont un camping, ils voudraient que je reprenne leur affaire, j'y pense serieusement car j'en ai plus que marre!

Bonsoir,
Je viens à peine de commencer la formation donc je n'ai pas l'expérience que vous avez, mais je me demande si cette pression n'est pas due aussi à l'organisation des établissements de santé et plus globalement à la politique de santé publique et de ses problèmes?
En tous cas je souhaite bon courage à ceux qui veulent se reconvertir..

Moi, je dirais surtout bon courage à ceux qui commencent dans le métier ou leurs études.

[Jo_bis]

Bonsoir,
Je viens à peine de commencer la formation donc je n'ai pas l'expérience que vous avez, mais je me demande si cette pression n'est pas due aussi à l'organisation des établissements de santé et plus globalement à la politique de santé publique et de ses problèmes?
En tous cas je souhaite bon courage à ceux qui veulent se reconvertir..

Il y a une part de vérité dans votre propos mais au delà des organisations, de la politique de santé, il y a (à mon avis) un gros problème d'ordre social.
La précarité, l'individualisme voire l'égoïsme qui règnent dans notre société ont transformé la perception de la notion de "travail".
Le travail est désormais un "gagne-pain", ceci est incompatible avec la notion de partage qui devrait aller de pair avec la fonction de soignant.
Par partage, j'entend : de responsabilité et de contraintes.
Dans la pratique cela donne quoi ? Des professionnels qui ne pensent qu'à eux, à leur propre personne, sans se préoccuper des autres (collègues ou patients). On veut bien travailler, mais avec un minimum voire aucune contrainte.
Et ça, ce n'est pas possible.