Venez-vous travailler lorsque vous êtes malade?
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C'est facile pour la direction : ils ont compris que l'on pouvait nous avoir par les sentiments... par rapport aux patients et aux collègues.
Tant que ça marche...
Moi aussi, je me suis forcée récemment à bosser et je peux vous dire que je le regrette. Aucune reconnaissance. Je pensais que tout le monde allait m'aider pour éviter de trop marcher (pb locomoteur). La plupart ont été sympa mais les toubibs en ont eu pour l'essentiel rien à faire.
Je suis vraiment dégoutée. On ne m'y reprendra plus...
Tant que ça marche...
Moi aussi, je me suis forcée récemment à bosser et je peux vous dire que je le regrette. Aucune reconnaissance. Je pensais que tout le monde allait m'aider pour éviter de trop marcher (pb locomoteur). La plupart ont été sympa mais les toubibs en ont eu pour l'essentiel rien à faire.
Je suis vraiment dégoutée. On ne m'y reprendra plus...
Une fois j'avais un gros rhume, je venais juste de commencer dans un service et on devait préparer un enfant pour passer au bloc.
Innocemment je dis que je leur laisse les soins pour l'enfant, que j'allais m'occuper de quelqu'un d'autre, on m'a répondu texto que le chirurgien n'allait pas attendre, qu'il fallait suivre le programme!
J'ai pris une claque avec cette réponse, et depuis je me dis que tant que je peux me lever et aller bosser, je vais travailler en étant malade.
Innocemment je dis que je leur laisse les soins pour l'enfant, que j'allais m'occuper de quelqu'un d'autre, on m'a répondu texto que le chirurgien n'allait pas attendre, qu'il fallait suivre le programme!
J'ai pris une claque avec cette réponse, et depuis je me dis que tant que je peux me lever et aller bosser, je vais travailler en étant malade.
C'est bien ce que je pensais... la majorité des IDE va bosser malgré des "petits" soucis de santé (enfin y en a qui ont décrit des cas hallucinants et limite dangereux).
Oui un rhume, des règles douloureuses, un léger mal de dos, une sciatique pas trop invalidante, une migraine modérée, une otite, une baisse de forme sont considérés comme des "bobos"... mais dans notre métier, c'est tout de même risqué! Autant pour nous que pour les patients.
Certes c'est difficile de s'absenter -en temps normal- pour un mal de ventre ou un rhume. Mais on est en contact direct avec des patients... on est pas dans un bureau!!
La fatigue peut aboutir à des erreurs d'inattention qui peuvent être graves (encore une fois : autant pour notre santé, que la sécurité des patients)!! Et j'ai bien peur que ça nous porte préjudice, "fallait vous arrêter" qu'on nous répondra!
La question est "pourquoi"?
Est-ce :
- parce qu'on obtient difficilement un arrêt?
- parce qu'on nous met la pression (cadres)?
- parce qu'on est NBC? (Nonne, Bonne, C*nne)
On clame haut et fort "ni nonne, ni bonne, ni c*nne" mais notre attitude fait tout pour discréditer ce slogan. De plus, venir en étant mal n'est même pas reconnu! (je l'ai vécu aussi)
On fait tourner les services, c'est l'essentiel?!
Cela fait partie des revendications -à mon sens- concernant les conditions de travail, non?
Perso j'ai eu un accident du travail qui aurait bien pu me coûter mon dos. Une sciatique traînante (non reconnue par mes cadres et mon -ancien- médecin traitant) annoncait un début de hernie discale.
Malgré cela on me mettait en orthopédie, réa... bref, là où on mobilise +++ des patients. Bah bingo, c'est arrivé! Un disque est "parti" en arrière et -par chance- s'est vite remis en place!
Le rhumato, les radiologues et mon médecin m'ont dit que j'ai eu beaucoup de chance.
J'ai eu des échos de réflexions hallucinantes à mon boulot, comme quoi ce n'était pas un accident du travail... Je me plaignais d'une sciatique... avais-je vraiment mal au dos?
Oui un rhume, des règles douloureuses, un léger mal de dos, une sciatique pas trop invalidante, une migraine modérée, une otite, une baisse de forme sont considérés comme des "bobos"... mais dans notre métier, c'est tout de même risqué! Autant pour nous que pour les patients.
Certes c'est difficile de s'absenter -en temps normal- pour un mal de ventre ou un rhume. Mais on est en contact direct avec des patients... on est pas dans un bureau!!

La fatigue peut aboutir à des erreurs d'inattention qui peuvent être graves (encore une fois : autant pour notre santé, que la sécurité des patients)!! Et j'ai bien peur que ça nous porte préjudice, "fallait vous arrêter" qu'on nous répondra!
La question est "pourquoi"?
Est-ce :
- parce qu'on obtient difficilement un arrêt?
- parce qu'on nous met la pression (cadres)?
- parce qu'on est NBC? (Nonne, Bonne, C*nne)
On clame haut et fort "ni nonne, ni bonne, ni c*nne" mais notre attitude fait tout pour discréditer ce slogan. De plus, venir en étant mal n'est même pas reconnu! (je l'ai vécu aussi)
On fait tourner les services, c'est l'essentiel?!
Cela fait partie des revendications -à mon sens- concernant les conditions de travail, non?
Perso j'ai eu un accident du travail qui aurait bien pu me coûter mon dos. Une sciatique traînante (non reconnue par mes cadres et mon -ancien- médecin traitant) annoncait un début de hernie discale.
Malgré cela on me mettait en orthopédie, réa... bref, là où on mobilise +++ des patients. Bah bingo, c'est arrivé! Un disque est "parti" en arrière et -par chance- s'est vite remis en place!
Le rhumato, les radiologues et mon médecin m'ont dit que j'ai eu beaucoup de chance.
J'ai eu des échos de réflexions hallucinantes à mon boulot, comme quoi ce n'était pas un accident du travail... Je me plaignais d'une sciatique... avais-je vraiment mal au dos?

Non à la fourrure!
Une autre anédocte...
Un soir j'ai bossé [je suis au pool] avec une collègue qui n'était vraiment pas bien!!
En gros elle n'arrivait pas à lire ses pres, elle transpirait comme pas deux, elle parlait comme quelqu'un qui cuve, s'endormait sur son chariot pendant son tour de 00h, elle a même dégueulé en jet dans la chambre d'une patiente (heureusement la patiente entendait mal et la collègue a vomi dans la salle de bain)!!
J'ai eu la trouille!! Je me disais : elle est shootée?? qu'est-ce qu'elle a donné comme traitement à ses patients?? etc...
J'en ai référé à son autre collègue 'habituelle'... et bien elle m'a dit "oh c'est comme ça depuis quelques semaines"... et c'est tout!!!
J'ai fait un scandale! J'ai dit à la collègue malade d'arrêter immédiatement ses soins et d'aller se coucher. (elle voulait continuer à bosser!! elle se trompait de chambre!!)
J'ai appelé les cadres... qui n'étaient pas surprises
Ma collègue s'est réveillée 2 ou 3h après, toute "fraîche"... s'est excusée et a repris son travail...
Elle m'a dit qu'elle avait des problèmes perso et des ennuis de santé. Elle avait pris 2 Efferalgans Codéinés en début de service et qu'elle avait du mal les supporter.
Elle disait qu'elle ne pouvait pas s'arrêter, qu'elle mettrait ses collègues dans la mouise etc... (Ouais bah cette nuit-là elle nous a bien foutu dans la m*rde!!!)
H A L L U C I N A N T!!
J'ai dit que PLUS JAMAIS je ne voulais retourner dans ce service avec cette IDE hyper dangereuse.
Je n'en ai plus jamais entendu parler...
Un soir j'ai bossé [je suis au pool] avec une collègue qui n'était vraiment pas bien!!
En gros elle n'arrivait pas à lire ses pres, elle transpirait comme pas deux, elle parlait comme quelqu'un qui cuve, s'endormait sur son chariot pendant son tour de 00h, elle a même dégueulé en jet dans la chambre d'une patiente (heureusement la patiente entendait mal et la collègue a vomi dans la salle de bain)!!
J'ai eu la trouille!! Je me disais : elle est shootée?? qu'est-ce qu'elle a donné comme traitement à ses patients?? etc...
J'en ai référé à son autre collègue 'habituelle'... et bien elle m'a dit "oh c'est comme ça depuis quelques semaines"... et c'est tout!!!

J'ai fait un scandale! J'ai dit à la collègue malade d'arrêter immédiatement ses soins et d'aller se coucher. (elle voulait continuer à bosser!! elle se trompait de chambre!!)
J'ai appelé les cadres... qui n'étaient pas surprises

Ma collègue s'est réveillée 2 ou 3h après, toute "fraîche"... s'est excusée et a repris son travail...
Elle m'a dit qu'elle avait des problèmes perso et des ennuis de santé. Elle avait pris 2 Efferalgans Codéinés en début de service et qu'elle avait du mal les supporter.
Elle disait qu'elle ne pouvait pas s'arrêter, qu'elle mettrait ses collègues dans la mouise etc... (Ouais bah cette nuit-là elle nous a bien foutu dans la m*rde!!!)
H A L L U C I N A N T!!
J'ai dit que PLUS JAMAIS je ne voulais retourner dans ce service avec cette IDE hyper dangereuse.
Je n'en ai plus jamais entendu parler...
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- véro89
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Les années sont passées, je me suis arretée peu de fois et surtout pour mes enfants et puis un jour intervention banale et là IMPOSSIBLE de repartir...diagnostic DEPRESSION EPUISEMENT PROFESSIONNEL... j'ai mis 2 ans avant de pouvoir retravailler. Maintenant, j'essais de faire doucement et efficace mais je respecte mon besoin de repos en dehors du boulot. Tout cela pour argumenter qu'il ne sert à rien de vouloir se prouver quoi que se soit en cherchant à être indispensable...
mydemy a écrit :Slt,
A partir du moment où tu prends les précautions nécessaires, pourquoi ne pas venir travailler:
porter un masque à changer toutes les 2h ou plus souvent, se laver les mains quand tu te mouches, ou qd tu tousses...... enfin les bases de l'hygiène.
Cela dit si c'est pour s'effondrer sur le lit d'un patient, c'est pas terrible.
A+
mais bien sur et puis tu désinfecte ton fauteil roulant entre chaque chambre aussi????????

l'exemple d'uthar est significatif quelqu'un de trop malade pour bosser est un boulet pour le reste de l'équipe, il faut mieux qu'il reste chez lui!!!!!
dans le meme registre, j'ai eu une collègue qu'est revenue sur un arret de travail, l'erreur qu'elle a commise c'est de nous le dire, l'IDE de jour et moi on l'a pourri++++ puis on a appelé le cadre de garde pour qu'elle prenne une décision, elle l'a renvoyée chez elle et on a fait venir quelqu'un d'autre.
j'aime bien Charlie, mais Nigéria a beaucoup plus besoin de nous
#je suis Nigéria
#je suis Nigéria
Re: Venez-vous travailler lorsque vous êtes malade?
Et surtout n'oublions pas que les cimetières sont remplis de personnes indispensables!
Lorsque l'on se pose la question de "comment ils vont faire sans moi" il suffit de penser que si l'on se casse une jambe la situation sera identique mais plus longue...ils devront faire sans nous.
Alors vaut mieux 2 jours pour se retaper correctement et être au top au retour que de se trainer au taf !
Lorsque l'on se pose la question de "comment ils vont faire sans moi" il suffit de penser que si l'on se casse une jambe la situation sera identique mais plus longue...ils devront faire sans nous.
Alors vaut mieux 2 jours pour se retaper correctement et être au top au retour que de se trainer au taf !
"Le savoir est un fantasme qui n'est fait que pour la jouissance" J. LACAN
"Voilà la grande erreur de toujours : s'imaginer que les êtres pensent ce qu'ils disent" J. LACAN
"Voilà la grande erreur de toujours : s'imaginer que les êtres pensent ce qu'ils disent" J. LACAN
-
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- Inscription : 02 nov. 2009 17:29
Re: Venez-vous travailler lorsque vous êtes malade?
Bonjour à tous,
Alors moi, je ne me sens pas du tout indispensable quand je suis malade ou blessée.
Je ne dis pas que je m'écoute, mais:
-je ne souhaite pas contaminer mes collègues ni le service
-on est bcp moins efficace en étant malade
-je préfère m'arrêter un ou deux jours et revenir en forme que traîner un truc pendant des semaines
-au début, on n'était pas remplacés, mais maintenant, siiiii !!!!!
Si vous venez bosser en forme, malade, sur vos jours de congé, vos récup etc... je ne vois pas pourquoi la direction irait s'embêter à chercher quelques vacataires pouvant faire des remplacements
Ils ne peuvent pas se rendre compte que le service ne fonctionne pas puisque les effectifs sont complets !
S'il y a des malades-absents et que le service peine trop souvent, ils seront bien obligés de faire en sorte d'avoir des remplaçants
Il ne faut pas accuser que la direction. Là, c'est vous qui êtes en tord
de vous laisser faire !!!
J'ai pu m'arrêter pour : grippe (celle qui vous cloue au lit 1 sem à 40°), gastro, bonne otite (je n'entendais plus rien et j'avais super mal), fracture d'un orteil.
Et je m'arrête AUSSI quand mes enfants sont malades et ne sont pas en état d'aller à l'école ou chez la nounou. On m'a fait une réflexion une fois au boulot mais j'ai répondu que c'était mon rôle de maman qui passait avant mon rôle d'IDE et que ce serait toujours comme ça à mes yeux. Depuis, aucune réflexion et j'ai les mêmes augmentations que les collègues
ça me fait rire doucement la collègue qui arrive en service malade comme un chien et à qui on est obligé de prendre la TA parce-qu'elle fait un malaise. Après, il faut lui appeler un taxi pour la reconduire chez elle. Super !!!!
Après, c'est sûr qu'il y en a qui financièrement n'ont pas le choix, et ça c'est super dur
Mais je suis persuadée qu'il y a plein d'IDE qui vont bosser en se disant malade pour se faire valoir (soit elles sont pas aussi malades qu'elle le disent soit elles sont super connes, mais ça n'est que mon avis, hein!!!! on ne mord pas
)
Alors moi, je ne me sens pas du tout indispensable quand je suis malade ou blessée.
Je ne dis pas que je m'écoute, mais:
-je ne souhaite pas contaminer mes collègues ni le service
-on est bcp moins efficace en étant malade
-je préfère m'arrêter un ou deux jours et revenir en forme que traîner un truc pendant des semaines
-au début, on n'était pas remplacés, mais maintenant, siiiii !!!!!

Si vous venez bosser en forme, malade, sur vos jours de congé, vos récup etc... je ne vois pas pourquoi la direction irait s'embêter à chercher quelques vacataires pouvant faire des remplacements

S'il y a des malades-absents et que le service peine trop souvent, ils seront bien obligés de faire en sorte d'avoir des remplaçants
Il ne faut pas accuser que la direction. Là, c'est vous qui êtes en tord

J'ai pu m'arrêter pour : grippe (celle qui vous cloue au lit 1 sem à 40°), gastro, bonne otite (je n'entendais plus rien et j'avais super mal), fracture d'un orteil.
Et je m'arrête AUSSI quand mes enfants sont malades et ne sont pas en état d'aller à l'école ou chez la nounou. On m'a fait une réflexion une fois au boulot mais j'ai répondu que c'était mon rôle de maman qui passait avant mon rôle d'IDE et que ce serait toujours comme ça à mes yeux. Depuis, aucune réflexion et j'ai les mêmes augmentations que les collègues

ça me fait rire doucement la collègue qui arrive en service malade comme un chien et à qui on est obligé de prendre la TA parce-qu'elle fait un malaise. Après, il faut lui appeler un taxi pour la reconduire chez elle. Super !!!!

Après, c'est sûr qu'il y en a qui financièrement n'ont pas le choix, et ça c'est super dur

Mais je suis persuadée qu'il y a plein d'IDE qui vont bosser en se disant malade pour se faire valoir (soit elles sont pas aussi malades qu'elle le disent soit elles sont super connes, mais ça n'est que mon avis, hein!!!! on ne mord pas

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Re: Venez-vous travailler lorsque vous êtes malade?
Bonsoir à tous !
A cette heure tardive
j'ai répondu "ça dépend". Ça dépend d'autant plus que je suis bipolaire et infirmière en pavillon d'admission psy. J'y travaille depuis 3 ans 1/2 et sincèrement j'y suis bien. Je m'enrichis de ces moments de relation mais n'oublie pas que ma patho est là, plus ou moins, en phase haute ou en phase basse. Je suis obligée d'y faire attention et je pense que quand on n'est pas bien, il ne faut pas hésiter à s'arrêter. Voilà un peu le pourquoi.
Quand j'ai commencé à peine diplômée, j'ai eu un peu de mal à m'intégrer à l'équipe et cela a entraîné une rechute dépressive. Je n'ai pas voulu m'arrêter, je luttais, je voulais travailler même avec des cernes et quelques larmes dans les yeux... Je faisais plein de tites boulettes, oublier d'étiqueter des tubes, oublier de transmettre des infos aux transmissions, c'était difficile de rester soignante, de rester dans cette distance thérapeutique avec les patients. Certains de mes collègues m'ont incités (avec raison+++) à m'arrêter ce que j'ai fait bien sûr. Même situation l'an dernier mais en virage up, lutte pour continuer à travailler, en pleine euphorie et arrêt de travail de nouveau. Maintenant je m'écoute énormément et si je vacille d'un bord ou d'un autre,je n'hésiterai pas à m'arrêter.
Bien sûr que mon expérience est "excessive" et qu'elle relève de ma maladie psy mais c'est cela qui me fait dire qu'il faut avant tout s'écouter, bien se connaître, connaître ses limites et savoir dire stop !
Pas la peine d'aller travailler quand notre tête nous autoriserait à occuper le dernier lit libre du service en isolement septique lol
On ne peut plus être efficace quand on est mal, une bonne rhinopharyngite, des migraines, une phase de déprime ou de grippe A (pfff Roselyne
) peuvent nous déconcentrer, nous faire faire des erreurs et cela peut être hyper dommageable pour tout le monde (patients, collègues et cie).
Tout est à voir au cas par cas en tout cas lol
Nos cadres peuvent se passer de nous quelques temps quand même lol
Bonne nuit à tous
Biz à tous
A cette heure tardive

Quand j'ai commencé à peine diplômée, j'ai eu un peu de mal à m'intégrer à l'équipe et cela a entraîné une rechute dépressive. Je n'ai pas voulu m'arrêter, je luttais, je voulais travailler même avec des cernes et quelques larmes dans les yeux... Je faisais plein de tites boulettes, oublier d'étiqueter des tubes, oublier de transmettre des infos aux transmissions, c'était difficile de rester soignante, de rester dans cette distance thérapeutique avec les patients. Certains de mes collègues m'ont incités (avec raison+++) à m'arrêter ce que j'ai fait bien sûr. Même situation l'an dernier mais en virage up, lutte pour continuer à travailler, en pleine euphorie et arrêt de travail de nouveau. Maintenant je m'écoute énormément et si je vacille d'un bord ou d'un autre,je n'hésiterai pas à m'arrêter.
Bien sûr que mon expérience est "excessive" et qu'elle relève de ma maladie psy mais c'est cela qui me fait dire qu'il faut avant tout s'écouter, bien se connaître, connaître ses limites et savoir dire stop !
Pas la peine d'aller travailler quand notre tête nous autoriserait à occuper le dernier lit libre du service en isolement septique lol

On ne peut plus être efficace quand on est mal, une bonne rhinopharyngite, des migraines, une phase de déprime ou de grippe A (pfff Roselyne

Tout est à voir au cas par cas en tout cas lol
Nos cadres peuvent se passer de nous quelques temps quand même lol

Bonne nuit à tous
Biz à tous
J-4 avant les vacances !
Re: Venez-vous travailler lorsque vous êtes malade?
çà veut dire quoi être malade???
J'estime que lorsqu'une infirmière à de la fièvre 38°C oui elle doit s'arrêter, même 37.8 au repos car en effet quand tu es sur ton lieu de travail, tu ne peux pas te permettre de t'arrêter et en plus tu ne seras pas efficace dans ton travail et tu prends des risques aussi bien pour toi que pour le patient, il faut tenir 8h à 12 heures, il ne faut pas l'oublier!
En tant que jeune diplômée, j'étais une nonne car je pensais au service et aux collègues.
Aujourd'hui, je pense le contraire avec de l'expérience et les années écoulées dans les services tu remarques que tu n'es qu' un pion sur un planning, aucune reconnaissance et que tu sois présent où pas tes autres collègues feront ton boulot ou un autre viendra te remplacer ; de toute façon toi aussi on t'appèlera sur un WE, un RTT pour remplacer un de tes collègues, un jour où l'autre.
Le mal de dos, sujet très complexe où excuse très facile pour justifier un ou plusieurs arrêts ; ce sont mes années d'expériences qui me parlent
Il faut bien évidemment ne pas abuser sur les arrêts maladies mais c'est le médecin qui les justifiera.
Enfin, bref voilà mon avis.
J'estime que lorsqu'une infirmière à de la fièvre 38°C oui elle doit s'arrêter, même 37.8 au repos car en effet quand tu es sur ton lieu de travail, tu ne peux pas te permettre de t'arrêter et en plus tu ne seras pas efficace dans ton travail et tu prends des risques aussi bien pour toi que pour le patient, il faut tenir 8h à 12 heures, il ne faut pas l'oublier!
En tant que jeune diplômée, j'étais une nonne car je pensais au service et aux collègues.
Aujourd'hui, je pense le contraire avec de l'expérience et les années écoulées dans les services tu remarques que tu n'es qu' un pion sur un planning, aucune reconnaissance et que tu sois présent où pas tes autres collègues feront ton boulot ou un autre viendra te remplacer ; de toute façon toi aussi on t'appèlera sur un WE, un RTT pour remplacer un de tes collègues, un jour où l'autre.
Le mal de dos, sujet très complexe où excuse très facile pour justifier un ou plusieurs arrêts ; ce sont mes années d'expériences qui me parlent

Il faut bien évidemment ne pas abuser sur les arrêts maladies mais c'est le médecin qui les justifiera.
Enfin, bref voilà mon avis.
Re: Venez-vous travailler lorsque vous êtes malade?
je dirais que ça dépend de ce que l'on a
si c'est un rhume on travaille avec un masque, on pense à bien se laver les mains et voilà
pour anecdocte au mois de septembre dernier j'avais attrapé un rhume comme bonne asthmatique que je suis j'ai fais une bronchite asthmatiforme qui durait depuis 3 semaines malgré les traitements, le médecin décide d em'arreter car petit épisode de courbature sans température sur arret de travail le médecin marque bronchite avec suspicion de syndrome grippale du coup ma directrice m'appelle "peur de la grippe A" je me suis retrouvé hospitalisé sur un week end pour soigner ma bronchit qui a duré encore 15 jours, alors après on m'a reproché mon arret puisque je suis revenu toujours en toussant.
j'avoue il faut que je ne tienne plus debout pour m'arreter ça m'arrive mais après ça dépend de chacun et de ce que l'on a les maux de dos c'est pareil ça dépend des services où l'on travaille.
si c'est un rhume on travaille avec un masque, on pense à bien se laver les mains et voilà
pour anecdocte au mois de septembre dernier j'avais attrapé un rhume comme bonne asthmatique que je suis j'ai fais une bronchite asthmatiforme qui durait depuis 3 semaines malgré les traitements, le médecin décide d em'arreter car petit épisode de courbature sans température sur arret de travail le médecin marque bronchite avec suspicion de syndrome grippale du coup ma directrice m'appelle "peur de la grippe A" je me suis retrouvé hospitalisé sur un week end pour soigner ma bronchit qui a duré encore 15 jours, alors après on m'a reproché mon arret puisque je suis revenu toujours en toussant.
j'avoue il faut que je ne tienne plus debout pour m'arreter ça m'arrive mais après ça dépend de chacun et de ce que l'on a les maux de dos c'est pareil ça dépend des services où l'on travaille.
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Re: Venez-vous travailler lorsque vous êtes malade?
J'ai été arrétée 1jour pour abcés,j'aurais du m'arréter plsu longtemps,je m'étais dit que en service ou chez moi j'aurais cette douleur atroce,alors autant aller bosser.Ben en fait je n'avais pas dormi DU TOUT 2nuits d'affilée,jqd j'ai repris j'avais moins mal mais j'étais a l'ouest tellement j'étais fatiguée,j'ai zappé un élément HYPER importan,t qui aurait pu avoir des conséquences graves pour un patient,c'est un collégue qui a réagi a ma place heureusement.
Depuis cette expérience il est clair pour moi que si vraiment je ne suis pas bien,je ne vais pas bosser,point barre.
Autre extréme:une colléggue a eu un abcés du méme type que le mien,elle s'est arrétée DEUX SEMAINES;la,c'est déconner je trouve.
Depuis cette expérience il est clair pour moi que si vraiment je ne suis pas bien,je ne vais pas bosser,point barre.
Autre extréme:une colléggue a eu un abcés du méme type que le mien,elle s'est arrétée DEUX SEMAINES;la,c'est déconner je trouve.
Re: Venez-vous travailler lorsque vous êtes malade?
tout depend de l'etat de fatigue, de la maladie...
en general un ptit rube sans temperature ben jvais bosser.
Si y a temperature je vais pas travailler, en general fatigue associée et risque que ca empire dans la journee.
Faut pas oublier qu'on est responsable de personnes affaiblies et malades, c'est pas des machines, c'est completement inconscient de travailler en etant malade.
Certains cadres ont tendance a culpabiliser les gens qui sont malades (et certains pauvres nazes de collegues) mais faut pas ceder, eux ils voient "effectif" vous pensez aux "malades" et a "vous meme".
raisons:
risques pour le patient
risques pour mon diplome
mise en danger de soit (on manipule des aiguilles aussi) et des autres physiquement ou moralement
en 10ans le travail j'ai manqué 2 jours pour maladie, une grippe, qui m'a bousillé mes vacances et 2 premiers jours de boulot, et depuis jme vaccine toujours pas ^^
en general un ptit rube sans temperature ben jvais bosser.
Si y a temperature je vais pas travailler, en general fatigue associée et risque que ca empire dans la journee.
Faut pas oublier qu'on est responsable de personnes affaiblies et malades, c'est pas des machines, c'est completement inconscient de travailler en etant malade.
Certains cadres ont tendance a culpabiliser les gens qui sont malades (et certains pauvres nazes de collegues) mais faut pas ceder, eux ils voient "effectif" vous pensez aux "malades" et a "vous meme".
raisons:
risques pour le patient
risques pour mon diplome
mise en danger de soit (on manipule des aiguilles aussi) et des autres physiquement ou moralement
en 10ans le travail j'ai manqué 2 jours pour maladie, une grippe, qui m'a bousillé mes vacances et 2 premiers jours de boulot, et depuis jme vaccine toujours pas ^^