Hey mais tu sens l'alcool ? Non, j'ai bu le flacon
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
Re: Hey mais tu sens l'alcool ? Non, j'ai bu le flacon
Et j'ajouterai que même si tout le monde (et je n'ai jamais prétendu le contraire) est d'accord sur le fait que l'abus d'alcool (et autres toxicomanies) est dangereux sur les lieux de travail mais pas seulement et, qu'il est nécessaire de réagir, la rumeur aussi est très délétère qu'elle soit "fondée" et surtout qu'elle ne le soit pas.
Re: Hey mais tu sens l'alcool ? Non, j'ai bu le flacon
Cela te fait peut être mal au ventre (ou ailleurs) mais ce n'est pas la 1ère foisHaegen a écrit :pour cette partie je suis d'accord (pour une fois avec moutarde)



Je suis d'accord avec toi, pour une fois... Mais, ce n'est pas ni incompatible ni incohérent.Haegen a écrit :pour le reste, les bons sentiments envers les collègues, je trouve que ça masque trop souvent une hypocrisie. on est là pour soigner les malades PAS les collègues
Et quand on voit que l'"on" se débarrasse du problème, "on" s'inscrit dans quelle démarche ? Le soin aux patients ? Lesquels ?
Re: Hey mais tu sens l'alcool ? Non, j'ai bu le flacon
Haegen a écrit :pour le reste, les bons sentiments envers les collègues, je trouve que ça masque trop souvent une hypocrisie. on est là pour soigner les malades PAS les collègues
C'est pas faux.
Sauf que ce n'est pas à toi Haegen que je vais apprendre d'un point de vue sociologique que lorsqu'on est "impliqué"( du latin implicare qui signifie " plier dedans"), on ne voit pas les choses de la même façon que lorsqu'on est détaché de la situation et en dehors de l'équipe. Quand on est "plié dedans", on ne peut pas avoir le recul nécessaire pour prendre de la hauteur et être objectif.
Applique-toi à soigner autrui tel que tu aimerais être soigné toi-même.
Re: Hey mais tu sens l'alcool ? Non, j'ai bu le flacon
Bonjour à tous !
Moutarde, qu'aurais tu fais et dis si tu étais ds la situation dans laquelle Indis se trouve ? Concrètement ? Tu dis que tu en aurais parlé à la collègue en question : vas 'y, dis nous ! Et par rapport à l'erreur concernant la cordarone ?
Merci de ta réponse.
Moutarde, qu'aurais tu fais et dis si tu étais ds la situation dans laquelle Indis se trouve ? Concrètement ? Tu dis que tu en aurais parlé à la collègue en question : vas 'y, dis nous ! Et par rapport à l'erreur concernant la cordarone ?
Merci de ta réponse.
Tout sang est coupable jusqu'a ce qu'il fasse preuve de son innocence !
Re: Hey mais tu sens l'alcool ? Non, j'ai bu le flacon
Hoya-hoya,
Déjà, je n’écoute pas la rumeur et encore moins je vais la chercher à la source. Evidemment, je ne suis pas sourde.
Je me suis toujours fait un point d’honneur à me faire une opinion sur ce que je constate par moi-même, au travail comme dans ma vie privée. Ce sont aussi des valeurs que j’ai transmises à mes enfants.
Je pense que j’ai déjà répondu à la question que tu poses.
Aller voir la personne en question, mais pas entre la poire et le fromage, tranquillement et discrètement. Lui expliquer que j’ai constaté des erreurs et qu’il faut en parler ainsi que de ce qui peut en être à l’origine pour que cela ne se reproduise pas et en lui faisant bien comprendre que cela peut être préjudiciable pour le patient, pour l’équipe et pour elle-même mais que l’absence de dialogue et la persistance des erreurs me conduira à en référer à l'ICS. Si toutefois je suis amenée à le faire, ce sera en présence de cette collègue et d’elle seule.
A mon avis seul le dialogue peut amener à une conduite à tenir voire une solution dans l'urgence et/ou sur la durée.
Après, j'ai toujours eu la chance d'avoir des ICS de confiance (confiance partagée) et, j'estime que les suites à donner sont de son rôle, de sa compétence et de sa responsabilité.
Il est évident qu’il ne faut pas laisser pourrir la situation et attendre l’erreur fatale.
Déjà, je n’écoute pas la rumeur et encore moins je vais la chercher à la source. Evidemment, je ne suis pas sourde.
Je me suis toujours fait un point d’honneur à me faire une opinion sur ce que je constate par moi-même, au travail comme dans ma vie privée. Ce sont aussi des valeurs que j’ai transmises à mes enfants.
Je pense que j’ai déjà répondu à la question que tu poses.
Aller voir la personne en question, mais pas entre la poire et le fromage, tranquillement et discrètement. Lui expliquer que j’ai constaté des erreurs et qu’il faut en parler ainsi que de ce qui peut en être à l’origine pour que cela ne se reproduise pas et en lui faisant bien comprendre que cela peut être préjudiciable pour le patient, pour l’équipe et pour elle-même mais que l’absence de dialogue et la persistance des erreurs me conduira à en référer à l'ICS. Si toutefois je suis amenée à le faire, ce sera en présence de cette collègue et d’elle seule.
A mon avis seul le dialogue peut amener à une conduite à tenir voire une solution dans l'urgence et/ou sur la durée.
Après, j'ai toujours eu la chance d'avoir des ICS de confiance (confiance partagée) et, j'estime que les suites à donner sont de son rôle, de sa compétence et de sa responsabilité.
Il est évident qu’il ne faut pas laisser pourrir la situation et attendre l’erreur fatale.
Cela dépend parce qu'on ne sait pas grand chose. Cela a t il été préjudiciable au patient (pathologie, poids...etc) ? Mais avant tout, le médecin a t il été informé de l'erreur par la personne qui l'a commise ou celle qui s'en est rendue compte et quelle a été sa réponse et la conduite à tenir qui en a découlé ?Hoya-hoya a écrit :Et par rapport à l'erreur concernant la cordarone ?
Re: Hey mais tu sens l'alcool ? Non, j'ai bu le flacon
c'est une question de positionnement professionnelle. j'ai un problème "personnel" avec les gens qui boivent en service. j'ai vu trop souvent les sonneurs de toscins lynchés par ceux qui souffraient des incendiaires. Mais je reconnais que c'est très difficilesagéline a écrit :Haegen a écrit :pour le reste, les bons sentiments envers les collègues, je trouve que ça masque trop souvent une hypocrisie. on est là pour soigner les malades PAS les collègues
C'est pas faux.
Sauf que ce n'est pas à toi Haegen que je vais apprendre d'un point de vue sociologique que lorsqu'on est "impliqué"( du latin implicare qui signifie " plier dedans"), on ne voit pas les choses de la même façon que lorsqu'on est détaché de la situation et en dehors de l'équipe. Quand on est "plié dedans", on ne peut pas avoir le recul nécessaire pour prendre de la hauteur et être objectif.
j'aime bien Charlie, mais Nigéria a beaucoup plus besoin de nous
#je suis Nigéria
#je suis Nigéria
Re: Hey mais tu sens l'alcool ? Non, j'ai bu le flacon
Bonjour,
juste un témoignage concret et objectif étant donné que "j'y étais":
il y a 10 ans ,toute jeune IDE et en poste depuis quelques mois seulement, il était connu de tous qu'une aide-soignante du service de medecine "B" avait un grave problème d'alcoolisme; je travaillais en médecine "A". jusqu'à ce qu'un dimanche on m'appelle pour aller remplacer en B. bon ok, sauf que cette aide -soignante se présente à 7h déjà alcoolisée dans le service.
Je n'ai pas réfléchis des lustres, il était juste impossible que je la laisse approcher un patient dans cet état; je lui ai demandé d'aller en salle de repos et d'attendre: je me suis fais traitée de tous les noms...j'ai ensuite appellé la cadre de garde qui a ensuite appellé l'administrateur de garde etc etc....j'étais dans mes petits souliers,ce n'était pas mon service, ni mes collègues,ont se connaissaient trés peu....mais à aucun moment je n'ai eu l'impression de ne pas faire ce qu'il fallait.
au final, le lendemain je suis convoquée avec ma cadre à la direction: aie aie aie je me dis....tu parles , ils ont eu le culot de me feliciter, de me dire que j'avais agit en professionelle !!! que l'aide-soignante en question était en arrêt maladie "pour un moment".
De mon coté je leur ai démandé s'ils trouvaient normal que ce soit une jeune DE, en remplacement dans le service, qui ai du se retrouver à faire le sale boulot alors que le problème était connu.
10 ans plus tard, en lisant ce post, je n'ai aucun remords mais j'ai quelques regrets pour cette personns qui avait certainement besoin d'aide; mais le dimanche matin à 7h et un service plein ce n'était pas ma priorité.
juste un témoignage concret et objectif étant donné que "j'y étais":
il y a 10 ans ,toute jeune IDE et en poste depuis quelques mois seulement, il était connu de tous qu'une aide-soignante du service de medecine "B" avait un grave problème d'alcoolisme; je travaillais en médecine "A". jusqu'à ce qu'un dimanche on m'appelle pour aller remplacer en B. bon ok, sauf que cette aide -soignante se présente à 7h déjà alcoolisée dans le service.
Je n'ai pas réfléchis des lustres, il était juste impossible que je la laisse approcher un patient dans cet état; je lui ai demandé d'aller en salle de repos et d'attendre: je me suis fais traitée de tous les noms...j'ai ensuite appellé la cadre de garde qui a ensuite appellé l'administrateur de garde etc etc....j'étais dans mes petits souliers,ce n'était pas mon service, ni mes collègues,ont se connaissaient trés peu....mais à aucun moment je n'ai eu l'impression de ne pas faire ce qu'il fallait.
au final, le lendemain je suis convoquée avec ma cadre à la direction: aie aie aie je me dis....tu parles , ils ont eu le culot de me feliciter, de me dire que j'avais agit en professionelle !!! que l'aide-soignante en question était en arrêt maladie "pour un moment".
De mon coté je leur ai démandé s'ils trouvaient normal que ce soit une jeune DE, en remplacement dans le service, qui ai du se retrouver à faire le sale boulot alors que le problème était connu.
10 ans plus tard, en lisant ce post, je n'ai aucun remords mais j'ai quelques regrets pour cette personns qui avait certainement besoin d'aide; mais le dimanche matin à 7h et un service plein ce n'était pas ma priorité.
Re: Hey mais tu sens l'alcool ? Non, j'ai bu le flacon
et toc 

le harceleur est faible,il devient harceleur pour ne pas être harcelé lui même. Marcel Rufo
Re: Hey mais tu sens l'alcool ? Non, j'ai bu le flacon
Enfin une intervention qui fait avancer le débatblocop a écrit :et toc


