Savoir être en psychiatrie
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Savoir être en psychiatrie
Bonjour,
J'ai une question en ce qui concerne le milieu psychiatrique (en rapport avec le concours d'infirmier)
Dernierement à l'oral de concours, le cadre de santé m'a dit : "comment vous ferez face a des patients mal dans leur tete en psychiatrie?"
C'est mot pour mot ce qu'il m'a dit. Je trouve cette question tres vague mais pourriez vous me dire comment ça se passe, quelle genre de situation vous rencontrez face a ces patients par exemple et les comportements que vous adoptez meme si je suppose que chaque situations est differente et aborder de facon specifique?
Merci
J'ai une question en ce qui concerne le milieu psychiatrique (en rapport avec le concours d'infirmier)
Dernierement à l'oral de concours, le cadre de santé m'a dit : "comment vous ferez face a des patients mal dans leur tete en psychiatrie?"
C'est mot pour mot ce qu'il m'a dit. Je trouve cette question tres vague mais pourriez vous me dire comment ça se passe, quelle genre de situation vous rencontrez face a ces patients par exemple et les comportements que vous adoptez meme si je suppose que chaque situations est differente et aborder de facon specifique?
Merci

Just easy as ABC, 1234 fight
alors, je tente de poster un shéma vite fait pour que tu comprennes un peu plus la notion de distance thérapeutique:
Quand à la notion d'empathie, c'est la faculté d'apprehénder le problème d'autrui comme si l'on était lui, sans oublier le comme si. C'est à dire en prenant en compte les ressources de l'autre, et tout son environnement, mais en rejetant l'affectif.

Quand à la notion d'empathie, c'est la faculté d'apprehénder le problème d'autrui comme si l'on était lui, sans oublier le comme si. C'est à dire en prenant en compte les ressources de l'autre, et tout son environnement, mais en rejetant l'affectif.
Dernière modification par cedr1c le 12 juin 2007 15:45, modifié 1 fois.
Je me pose cette question : est ce que ce n'est pas un peu "pervers" de poser ce genre de question lors du concours d'entrée à l'ifsi ?
Je ne pense pas seulement à cette question précisémment, mais à toutes sortes de questions concernant les positionnement que le candidat aurait face à telle ou telle situation...
Est-ce qu'on ne lui demande pas en fait d'appréhender avant même les études certaines notions qui s'apprendront en cours ?
Je ne nie pas le fait qu'avoir malgré tout une approche ou une certaine compréhension est important à mon sens.
Est ce que ce n'est pas concourrir à ce que les candidats se formatent aussi à ce genre de réponse même s'ils n'en connaissent pas les tenants et les aboutissants ?
je fais un peu dévier 
Je ne pense pas seulement à cette question précisémment, mais à toutes sortes de questions concernant les positionnement que le candidat aurait face à telle ou telle situation...
Est-ce qu'on ne lui demande pas en fait d'appréhender avant même les études certaines notions qui s'apprendront en cours ?
Je ne nie pas le fait qu'avoir malgré tout une approche ou une certaine compréhension est important à mon sens.
Est ce que ce n'est pas concourrir à ce que les candidats se formatent aussi à ce genre de réponse même s'ils n'en connaissent pas les tenants et les aboutissants ?


La pensée vole, et les mots vont à pieds.
( j'ai édité mon shéma plus haut, je peux pas faire mieux niveau taille/lisibilité).
Gengis, je pense que c'est le psy qui a posé cette question. Peut etre l'a t il senti trop dans une dimension affective ou dans une dimension de préjugé au niveau de sa conception du soin. A vrai dire j'aurais tendance si je suis dans un jury à poser cette question, du moins dans le genre.
Parceque nombreux sont les postulants qui te disent " je veux faire ça parceque mon papy il est mort et donc je veux plus que les papys ils meurent" (c'est carricaturé).
Gengis, je pense que c'est le psy qui a posé cette question. Peut etre l'a t il senti trop dans une dimension affective ou dans une dimension de préjugé au niveau de sa conception du soin. A vrai dire j'aurais tendance si je suis dans un jury à poser cette question, du moins dans le genre.
Parceque nombreux sont les postulants qui te disent " je veux faire ça parceque mon papy il est mort et donc je veux plus que les papys ils meurent" (c'est carricaturé).
merci cedr1c pour le schema.
En fait la psy m'a demander si j'avais peur du sang....
J'ai fait une reponse sur les eventuelles visions repoussantes. Et le cadre m'a retorqué cela :" vous savez y'a pas que des visions, vous aller faire comment face aux gens en psy etc"
Meme si je m'attend à toutes les questions, c'est vrai que j'ai un peu de mal à repondre et surtout a voir où ils veulent en venir lorsqu'ils posent des questions de ce genre , on peut pas vraiment savoir comment on va reagir face a intel ou intel.. Mais vous m'avez un peu plus eclairé c'est cool
En fait la psy m'a demander si j'avais peur du sang....

Meme si je m'attend à toutes les questions, c'est vrai que j'ai un peu de mal à repondre et surtout a voir où ils veulent en venir lorsqu'ils posent des questions de ce genre , on peut pas vraiment savoir comment on va reagir face a intel ou intel.. Mais vous m'avez un peu plus eclairé c'est cool

Dernière modification par fafa016 le 12 juin 2007 16:11, modifié 1 fois.
Just easy as ABC, 1234 fight
fafa016 a écrit :
Meme si je m'attend à toutes les questions, c'est vrai que ce genre de questions sur le metiers je vois pas l'interet, on peut pas vraiment savoir comment on va reagir a telle ou telle situation..
Par contre je n'ai pas dit que je n'en voyais pas l'interet... mais je m'interroge sur certaines questions très "pointues"
La question sur la vue du sang n'est pas vraiment ciblée dans la mesure où on peut ou avoir vu y être confrontés sans être allé à l'ifsi ni être infirmier.
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
- T'choupi
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cedr1c a écrit :j'en parlais il y a quelques jours avec une amie psychologue, la plupart des motivations sont quand même vachement perso, et du coup très dangereuses pour le futur soignant, voire pour le patient. Elle ne fait pas passer d'oral, car elle " refuserait tout le monde" (dixit)
J'ai ma collègue qui a fait passer des oraux de concours, elle a eu un candidat qui voulait faire "infirmier des morts"...
En effet y'a toutes sortes de motivations

Marlène IDE en Psy depuis 2 ans en Normandie et piêtre bientôt en Charente-Maritime !!!
Pour rebondir sur la question de l'empathie, je penses qu'il n'y a pas de rececette miracle, qu'effectivement il faut prendre conscience de qui l'on est pour que notre idientité de soignant ne vienne pas parasiter les enjeux transferenciels! Faut til encore saisir et comprendr ses derniers!
Comment "cassez la glace " chez un patient distant peu compliant aux soins, comment se preserver des tentatives d'intrusion affectives chez d'autre? L'experience fait le reste...
Comment "cassez la glace " chez un patient distant peu compliant aux soins, comment se preserver des tentatives d'intrusion affectives chez d'autre? L'experience fait le reste...
Re: Savoir être en psychiatrie
Oui, l'expérience, et aussi l'exemple des autres. En psychiatrie, on apprend beaucoup au contact des collègues, anciens ou non, et on peut prendre exemple sur des comportements qui nous paraissent adaptés (ou au contraire parfois se dire qu'on ne ferait pas les choses comme ça...)