Résultats des écrits (Printemps 2011)
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Dossier d' inscription
OK merciLorèneb a écrit :Bonsoir.
Je n'est encore fait aucune inscriptions, les IFSI que je demande démarre les inscriptions uniquement en décembre.
IL y a un lien sur ce site qui donne les dates d'inscriptions (je ne sais pas en revanche si il regroupe tout les IFSI de france???)
Certain dossier ce retire sur internet, pour d'autre il faut contacter directement l'IFSI concerné


Re: Dossier d' inscription
Dans la rubrique concours IFSI de ce site, tu a la liste de tout les IFSI avec numéro de téléphone 

ESI 2011 - 2014
Re: Dossier d' inscription
Lorèneb a écrit :Dans la rubrique concours IFSI de ce site, tu a la liste de tout les IFSI avec numéro de téléphone
Merci je vais voir ça de plus près

Bon courage pour tes révisions
Re: Actualités pour le concours 2011
Certains médicaments, comme l'aspirine ou l'ibuprofène, pris par une femme enceinte altéreraient la fertilité des fœtus mâles.
Depuis des années, une baisse des spermatozoïdes est mise en évidence dans certains pays, en particulier en Finlande, mais aussi dans certaines villes de France, notamment à Paris. Un nombre un peu plus élevé de malformations génitales comme des cryptorchidies (absence de descente totale ou partielle du testicule dans les bourses chez le petit garçon) a également été décrit partout dans les pays industrialisés. Enfin le cancer du testicule serait en augmentation dans les mêmes zones. La cause précise de ces phénomènes encore mal documentés n'est pas connue, même si l'usage de pesticides et autres produits chimiques a été pointé du doigt. Aujourd'hui la revue Human Reproduction publie les résultats de travaux menés au Danemark, en Finlande et en France qui permettent de suspecter le rôle des médicaments antalgiques pris par la mère pendant la grossesse.
Ainsi, selon ces recherches, le fait d'avoir pris pendant plus de deux semaines lors du premier ou du deuxième trimestre de la grossesse de l'aspirine ou de l'ibuprofène multiplierait par deux le risque de donner naissance à un garçon souffrant de cryptorchidie. La même tendance est observée avec le paracétamol. Et pour les futures mères ayant utilisé pendant plus de 15 jours deux antalgiques simultanément, le risque d'avoir un garçon atteint est 22 fois plus élevé que celui des femmes qui n'ont rien pris. Or, on sait que la cryptorchidie est un facteur de risque à la fois d'infertilité masculine et de cancer du testicule.
Dans les années 1980 des chercheurs avaient déjà suspecté ces antalgiques chez l'animal mâle de provoquer des troubles de la reproduction. Mais il a fallu attendre cette étude de cohorte publiée aujourd'hui pour avoir des données plus précises chez l'être humain. Ce travail porte sur plus de 400 femmes enceintes danoises qui ont accepté de répondre à un interrogatoire sur leurs habitudes de vie et notamment la prise d'antalgiques. Après la naissance, les enfants de sexe masculin nés de ces femmes ont été examinés pour la recherche notamment d'une cryptorchidie. C'est ainsi que les auteurs de l'étude ont pu se rendre compte pour la première fois que les enfants des femmes qui avaient pris un ou plusieurs des trois antalgiques étudiés, pendant plus de 15 jours au cours des six premiers mois de grossesse, avaient un risque significativement accru de cryptorchidie.
Pour comprendre le phénomène, les médecins danois et finlandais ont contacté Bernard Jégou, directeur de recherche à l'Inserm unité 625 et à l'université de Rennes-I et spécialiste international des questions d'environnement et de fertilité masculine. Celui-ci travaille sur des cultures de cellules de testicules de rats fœtaux, de manière à tester des médicaments ou les molécules chimiques et d'évaluer leurs effets sur la fonction reproductive fœtale. Il a pu ainsi mettre en évidence sur ce modèle une baisse de la sécrétion de testostérone (l'hormone mâle) des cellules testiculaires fœtales en présence de ces antalgiques (paracétamol, ibuprofène ou aspirine).
Enfin, les Danois ont en parallèle mené une troisième expérience. Ils ont donné à des rates gestantes l'un de ces médicaments antalgiques à hautes doses. Et ils ont pu alors eux aussi observer dans la descendance mâle certaines anomalies traduisant une moindre sensibilité à la testostérone. «Ces travaux sont des clignotants indiquant qu'il faut porter une attention particulière à la prise d'antalgiques pendant la grossesse. Il faut cependant rester prudent: nous mettons en évidence une association et pas une relation de cause à effet, explique Bernard Jégou, coauteur de l'article paru dans Human Reproduction. Mais d'autres arguments indirects vont dans le même sens. Ainsi, c'est au Danemark que la plus grosse consommation de paracétamol est observée et c'est aussi le pays qui présente le taux le plus élevé de cryptorchidie. Aujourd'hui ces signaux nous indiquent qu'il faut mener de nouvelles études épidémiologiques et expérimentales.» C'est désormais aux autorités sanitaires de se prononcer sur l'opportunité de limiter le recours à ces médicaments pendant la grossesse.
figaro
Depuis des années, une baisse des spermatozoïdes est mise en évidence dans certains pays, en particulier en Finlande, mais aussi dans certaines villes de France, notamment à Paris. Un nombre un peu plus élevé de malformations génitales comme des cryptorchidies (absence de descente totale ou partielle du testicule dans les bourses chez le petit garçon) a également été décrit partout dans les pays industrialisés. Enfin le cancer du testicule serait en augmentation dans les mêmes zones. La cause précise de ces phénomènes encore mal documentés n'est pas connue, même si l'usage de pesticides et autres produits chimiques a été pointé du doigt. Aujourd'hui la revue Human Reproduction publie les résultats de travaux menés au Danemark, en Finlande et en France qui permettent de suspecter le rôle des médicaments antalgiques pris par la mère pendant la grossesse.
Ainsi, selon ces recherches, le fait d'avoir pris pendant plus de deux semaines lors du premier ou du deuxième trimestre de la grossesse de l'aspirine ou de l'ibuprofène multiplierait par deux le risque de donner naissance à un garçon souffrant de cryptorchidie. La même tendance est observée avec le paracétamol. Et pour les futures mères ayant utilisé pendant plus de 15 jours deux antalgiques simultanément, le risque d'avoir un garçon atteint est 22 fois plus élevé que celui des femmes qui n'ont rien pris. Or, on sait que la cryptorchidie est un facteur de risque à la fois d'infertilité masculine et de cancer du testicule.
Dans les années 1980 des chercheurs avaient déjà suspecté ces antalgiques chez l'animal mâle de provoquer des troubles de la reproduction. Mais il a fallu attendre cette étude de cohorte publiée aujourd'hui pour avoir des données plus précises chez l'être humain. Ce travail porte sur plus de 400 femmes enceintes danoises qui ont accepté de répondre à un interrogatoire sur leurs habitudes de vie et notamment la prise d'antalgiques. Après la naissance, les enfants de sexe masculin nés de ces femmes ont été examinés pour la recherche notamment d'une cryptorchidie. C'est ainsi que les auteurs de l'étude ont pu se rendre compte pour la première fois que les enfants des femmes qui avaient pris un ou plusieurs des trois antalgiques étudiés, pendant plus de 15 jours au cours des six premiers mois de grossesse, avaient un risque significativement accru de cryptorchidie.
Pour comprendre le phénomène, les médecins danois et finlandais ont contacté Bernard Jégou, directeur de recherche à l'Inserm unité 625 et à l'université de Rennes-I et spécialiste international des questions d'environnement et de fertilité masculine. Celui-ci travaille sur des cultures de cellules de testicules de rats fœtaux, de manière à tester des médicaments ou les molécules chimiques et d'évaluer leurs effets sur la fonction reproductive fœtale. Il a pu ainsi mettre en évidence sur ce modèle une baisse de la sécrétion de testostérone (l'hormone mâle) des cellules testiculaires fœtales en présence de ces antalgiques (paracétamol, ibuprofène ou aspirine).
Enfin, les Danois ont en parallèle mené une troisième expérience. Ils ont donné à des rates gestantes l'un de ces médicaments antalgiques à hautes doses. Et ils ont pu alors eux aussi observer dans la descendance mâle certaines anomalies traduisant une moindre sensibilité à la testostérone. «Ces travaux sont des clignotants indiquant qu'il faut porter une attention particulière à la prise d'antalgiques pendant la grossesse. Il faut cependant rester prudent: nous mettons en évidence une association et pas une relation de cause à effet, explique Bernard Jégou, coauteur de l'article paru dans Human Reproduction. Mais d'autres arguments indirects vont dans le même sens. Ainsi, c'est au Danemark que la plus grosse consommation de paracétamol est observée et c'est aussi le pays qui présente le taux le plus élevé de cryptorchidie. Aujourd'hui ces signaux nous indiquent qu'il faut mener de nouvelles études épidémiologiques et expérimentales.» C'est désormais aux autorités sanitaires de se prononcer sur l'opportunité de limiter le recours à ces médicaments pendant la grossesse.
figaro
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Re: Actualités pour le concours 2011
Les jeunes: nouveaux exclus de la société
Sondage d'IPSOS consacré à la jeunesse:
-84% des français craignent la pauvreté pour leurs enfants
-70% des jeunes pensent que la société ne leur laisse pas assez de place
Augmentation du nombre de français ayant déjà vécu une situation de pauvreté.[/u
]Les plus touchés: * les hommes
* les 35-44ans : chômage
*Les personnes aux revenus modestes et/ou non diplômés
Ouvriers employés et inactifs pensent même que leurs enfants auront encore plus de difficulté qu'eux dans l'avenir.
Rappel: seuil officiel de pauvreté-->910e , smic-->1056e
De plus, les jeunes se sentent excluent d'où un sentiment d'angoisse, ceci même avant d'entrer dans la vie active(58% lycéens et étudiants)
Difficultés pour se nourrir, se loger, s'habiller pour 1/3 d'entre eux.
De plus, difficulté d'accès aux soins (notemment jeunes au chômage)
http://www.santelog.com/modules/connais ... irelasuite
Sondage d'IPSOS consacré à la jeunesse:
-84% des français craignent la pauvreté pour leurs enfants
-70% des jeunes pensent que la société ne leur laisse pas assez de place
Augmentation du nombre de français ayant déjà vécu une situation de pauvreté.[/u
]Les plus touchés: * les hommes
* les 35-44ans : chômage
*Les personnes aux revenus modestes et/ou non diplômés
Ouvriers employés et inactifs pensent même que leurs enfants auront encore plus de difficulté qu'eux dans l'avenir.
Rappel: seuil officiel de pauvreté-->910e , smic-->1056e
De plus, les jeunes se sentent excluent d'où un sentiment d'angoisse, ceci même avant d'entrer dans la vie active(58% lycéens et étudiants)
Difficultés pour se nourrir, se loger, s'habiller pour 1/3 d'entre eux.
De plus, difficulté d'accès aux soins (notemment jeunes au chômage)
http://www.santelog.com/modules/connais ... irelasuite
ESI 2011-2014 à l'hopital Nord de Marseille
Promo B.
Promo B.
Re: Actualités pour le concours 2011
La médecine scolaire est en mauvaise santé
Santé mercredi 10 novembre 2010
*
Pour pallier le manque de médecins, le député mayennais Marc Bernier propose de dépister en priorité les enfants.
PHOTO : FOTOLIA
L’effectif des médecins et infirmières est notoirement insuffisant. De plus, les postes vacants sont nombreux. Les candidats font défaut, découragés par des salaires très bas.
Un médecin scolaire démarre à 1 700 € par mois
« Les salaires des médecins scolaires sont indécents », lance Jocelyne Grousset, membre de la direction du syndicat national des médecins scolaires et universitaires SNMSU-Unsa.
« Un médecin scolaire débutant démarre à 1 700 € par mois, c’est moins qu’un interne, reconnaît, pour le regretter, Marc Bernier, député UMP de la Mayenne, qui vient de remettre un rapport sur la médecine scolaire à Luc Chatel, ministre de l’Éducation nationale. Un médecin de PMI (protection maternelle et infantile) payé par un conseil général gagne le double. »
Le métier est si peu attractif que les candidats ne se précipitent pas. « 123 postes sont non pourvus, dans toute la France, pointe encore le député. Je propose au ministre d’actualiser les traitements. On ne fera pas tout d’un coup, bien sûr. Il faut prévoir une progressivité dans la carrière. »
Un plan présenté lundi
Certes, mais le problème majeur est ailleurs. Actuellement, la France ne compte que 1 200 médecins scolaires, soit un médecin pour 10 000 élèves. « C’est une moyenne. Dans mon département de la Mayenne, c’est un pour 26 000 », ajoute Marc Bernier. « Alors que l’examen médical est obligatoire pour 100 % d’une tranche d’âge au cours de la scolarité, on est en dessous de 20 % », insiste Jocelyne Grousset.
Sachant que le ministère ne créera pas de nouveaux postes de médecins, le député propose d’adapter les moyens au terrain. Et « de cibler, avec les enseignants et les infirmières, les élèves de 3 et 6 ans qui ont le plus besoin d’une consultation ». D’agir, en priorité, « dans les zones défavorisées, là où on sait que les familles sont dans le besoin, là où les enfants ne sont pas à jour de leurs vaccinations ».
En outre, le député, lui-même chirurgien-dentiste, ouvre une piste vers les étudiants en médecine. « Il faut leur faire connaître le métier, lors des stages de découverte en 5e et 6e années de médecine. » Voire ouvrir des postes à des internes, « sous la responsabilité du médecin scolaire ».
Il manque 1 500 infirmières
L’état de santé alarmiste de la médecine scolaire touche aussi les infirmières. « Il en manque 1 500 », note le député. Là encore, les conditions de salaire n’incitent pas les candidats à se précipiter. « Il faut aligner le salaire des infirmières scolaires sur celui des infirmières de l’hôpital. »
La réponse des ministres ne va pas tarder. « Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, et Luc Chatel, ministre de l’Éducation, vont présenter le plan santé scolaire, lundi 15 novembre », annonce Marc Bernier.
Santé mercredi 10 novembre 2010
*
Pour pallier le manque de médecins, le député mayennais Marc Bernier propose de dépister en priorité les enfants.
PHOTO : FOTOLIA
L’effectif des médecins et infirmières est notoirement insuffisant. De plus, les postes vacants sont nombreux. Les candidats font défaut, découragés par des salaires très bas.
Un médecin scolaire démarre à 1 700 € par mois
« Les salaires des médecins scolaires sont indécents », lance Jocelyne Grousset, membre de la direction du syndicat national des médecins scolaires et universitaires SNMSU-Unsa.
« Un médecin scolaire débutant démarre à 1 700 € par mois, c’est moins qu’un interne, reconnaît, pour le regretter, Marc Bernier, député UMP de la Mayenne, qui vient de remettre un rapport sur la médecine scolaire à Luc Chatel, ministre de l’Éducation nationale. Un médecin de PMI (protection maternelle et infantile) payé par un conseil général gagne le double. »
Le métier est si peu attractif que les candidats ne se précipitent pas. « 123 postes sont non pourvus, dans toute la France, pointe encore le député. Je propose au ministre d’actualiser les traitements. On ne fera pas tout d’un coup, bien sûr. Il faut prévoir une progressivité dans la carrière. »
Un plan présenté lundi
Certes, mais le problème majeur est ailleurs. Actuellement, la France ne compte que 1 200 médecins scolaires, soit un médecin pour 10 000 élèves. « C’est une moyenne. Dans mon département de la Mayenne, c’est un pour 26 000 », ajoute Marc Bernier. « Alors que l’examen médical est obligatoire pour 100 % d’une tranche d’âge au cours de la scolarité, on est en dessous de 20 % », insiste Jocelyne Grousset.
Sachant que le ministère ne créera pas de nouveaux postes de médecins, le député propose d’adapter les moyens au terrain. Et « de cibler, avec les enseignants et les infirmières, les élèves de 3 et 6 ans qui ont le plus besoin d’une consultation ». D’agir, en priorité, « dans les zones défavorisées, là où on sait que les familles sont dans le besoin, là où les enfants ne sont pas à jour de leurs vaccinations ».
En outre, le député, lui-même chirurgien-dentiste, ouvre une piste vers les étudiants en médecine. « Il faut leur faire connaître le métier, lors des stages de découverte en 5e et 6e années de médecine. » Voire ouvrir des postes à des internes, « sous la responsabilité du médecin scolaire ».
Il manque 1 500 infirmières
L’état de santé alarmiste de la médecine scolaire touche aussi les infirmières. « Il en manque 1 500 », note le député. Là encore, les conditions de salaire n’incitent pas les candidats à se précipiter. « Il faut aligner le salaire des infirmières scolaires sur celui des infirmières de l’hôpital. »
La réponse des ministres ne va pas tarder. « Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, et Luc Chatel, ministre de l’Éducation, vont présenter le plan santé scolaire, lundi 15 novembre », annonce Marc Bernier.
Re: Actualités pour le concours 2011
Santé : 76 communes bénéficieront du portage de médicaments
Le 2010-11-09 à 18:51:33
Ce lundi, la Poste et le conseil général du Puy de Dôme ont ratifié un partenariat des plus original. Il s'agit en fait d'une convention dont le but est de tester pendant six mois le portage de médicaments à domicile pour les seniors habitant à la campagne incapables de venir dans des pharmacies.
Une fois l'ordonnance des médicaments établi par le médecin, le feuillet sera ensuite envoyé à une pharmacien conventionné. C'est ce pharmacien qui s'occupera de l'emballage du paquet desdits médicaments et la Poste évidemment s'assurera de sa livraison.
La date de début de l'expérimentation du portage de médicaments est fixée au 15 novembre pour une clôture au 15 mai 2011. En tout, 76 communes bénéficieront de ce dispositif.
(source : newsauvergne.com)
Le 2010-11-09 à 18:51:33
Ce lundi, la Poste et le conseil général du Puy de Dôme ont ratifié un partenariat des plus original. Il s'agit en fait d'une convention dont le but est de tester pendant six mois le portage de médicaments à domicile pour les seniors habitant à la campagne incapables de venir dans des pharmacies.
Une fois l'ordonnance des médicaments établi par le médecin, le feuillet sera ensuite envoyé à une pharmacien conventionné. C'est ce pharmacien qui s'occupera de l'emballage du paquet desdits médicaments et la Poste évidemment s'assurera de sa livraison.
La date de début de l'expérimentation du portage de médicaments est fixée au 15 novembre pour une clôture au 15 mai 2011. En tout, 76 communes bénéficieront de ce dispositif.
(source : newsauvergne.com)
Re: Actualités pour le concours 2011
59 millions d'Américains sans assurance-maladie
LEMONDE.FR | 10.11.10 | 12h29 • Mis à jour le 10.11.10 | 12h29
Près de 59 millions d'Américains ont passé au moins une partie de l'année 2010 sans assurance-maladie. Beaucoup avaient besoin de soins, a annoncé, mardi, le Centre de prévention et contrôle des maladies (CDC).
Le nombre de personnes dépourvues de couverture santé a augmenté de 4 millions au premier semestre par rapport à la même période en 2008, a précisé le CDC. "Des adultes comme des enfants ont perdu des assurances privées durant la dernière décennie" et les dispositifs publics ne les couvrent pas tous, a déclaré le docteur Thomas Frieden, directeur du CDC, lors d'une conférence de presse.
Selon M. Frieden, plus d'un adulte sur cinq (22 %) âgé de 18 à 64 ans n'a pas de couverture santé. Les plus de 65 ans peuvent bénéficier du programme public Medicare destiné aux seniors.
RÉFORME DU SYSTÈME DE SANTÉ
Ces chiffres pourraient peser sur le sort de la réforme du système de santé du président Barack Obama, que les républicains, désormais majoritaires à la Chambre des représentants, veulent bloquer en s'opposant à l'octroi des fonds nécessaires voire abroger purement et simplement.
Le texte a été voté en mars pour tenter de fournir une assurance-maladie à 32 millions d'Américains qui n'en ont pas. Parmi les personnes sur lesquelles porte l'étude du CDC, menée auprès de 90 000 Américains dans 35 000 foyers, plus de 40 % des personnes privées d'assurance sont atteintes de maladies chroniques telles que le diabète, la tension artérielle ou l'asthme.
LEMONDE.FR | 10.11.10 | 12h29 • Mis à jour le 10.11.10 | 12h29
Près de 59 millions d'Américains ont passé au moins une partie de l'année 2010 sans assurance-maladie. Beaucoup avaient besoin de soins, a annoncé, mardi, le Centre de prévention et contrôle des maladies (CDC).
Le nombre de personnes dépourvues de couverture santé a augmenté de 4 millions au premier semestre par rapport à la même période en 2008, a précisé le CDC. "Des adultes comme des enfants ont perdu des assurances privées durant la dernière décennie" et les dispositifs publics ne les couvrent pas tous, a déclaré le docteur Thomas Frieden, directeur du CDC, lors d'une conférence de presse.
Selon M. Frieden, plus d'un adulte sur cinq (22 %) âgé de 18 à 64 ans n'a pas de couverture santé. Les plus de 65 ans peuvent bénéficier du programme public Medicare destiné aux seniors.
RÉFORME DU SYSTÈME DE SANTÉ
Ces chiffres pourraient peser sur le sort de la réforme du système de santé du président Barack Obama, que les républicains, désormais majoritaires à la Chambre des représentants, veulent bloquer en s'opposant à l'octroi des fonds nécessaires voire abroger purement et simplement.
Le texte a été voté en mars pour tenter de fournir une assurance-maladie à 32 millions d'Américains qui n'en ont pas. Parmi les personnes sur lesquelles porte l'étude du CDC, menée auprès de 90 000 Américains dans 35 000 foyers, plus de 40 % des personnes privées d'assurance sont atteintes de maladies chroniques telles que le diabète, la tension artérielle ou l'asthme.
Re: Actualités pour le concours 2011
9/11/2010 23:00
Une personne sur cinq confrontée à la drogue
Les jeunes et les habitants des zones urbaines sensibles (ZUS) sont les premiers témoins du trafic et de la consommation de drogue
Environ une personne sur cinq a été témoin de trafic ou de consommation de drogue dans son quartier ou son village. Une enquête menée entre janvier et avril 2010 auprès de 16 500 personnes par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) et l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), publiée mardi 9 novembre, révèle que 18,8 % des personnes de 14 ans et plus déclarent avoir observé des « phénomènes de drogue » dans leur cadre de vie au cours des douze derniers mois.
« Une tendance à la hausse, même si elle n’est pas très marquée », note Cyril Rizk, responsable des statistiques à l’Observatoire de la délinquance. De 2007 à 2010, la proportion de personnes ayant observé des phénomènes de drogue est passée de 17,6 % à 18,8 %.
Dans deux tiers des cas, il s’agissait de lieux de consommation de drogue (13,7 %), ceux utilisés pour en revendre ou ceux présentant des déchets laissés par les consommateurs étant moins fréquemment cités (respectivement 7,5 % et 5,9 %).
La proportion de ceux qui ont observé des phénomènes de drogue « souvent » ou de « temps en temps » progresse (14,1 % des interrogés, contre 13,5 % en 2009), tandis que la part des témoins très occasionnels reste stable (4,7 %). Parmi les personnes questionnées, 5,7 % disent avoir assisté à des interventions de police ou de gendarmerie liées à ces problèmes.
Des différences encore plus marquées selon les lieux
Au-delà de l’évolution générale, Cyril Rizk souligne surtout « les disparités d’âge et de territoire ». De fait, les jeunes sont plus souvent témoins de phénomènes de drogue. Ainsi, 28,1 % des 14-21 ans interrogés ont déclaré en avoir observé au cours des douze mois précédents, contre moins de 7 % des 75 ans et plus.
Des différences encore plus marquées selon les lieux. Alors que dans les communes rurales, 11 % de la population déclare avoir observé des phénomènes de drogue, cette part atteint 39 % dans les zones urbaines sensibles (ZUS) de l’agglomération parisienne.
Par ailleurs, les habitants des zones pavillonnaires observent moins de problèmes liés aux substances illicites que ceux résidant dans des environnements composés d’immeubles (24,4 % contre 14,9 %).
L’étude, en revanche, n’évoque pas directement la consommation de drogue. Selon un baromètre de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) publié en 2005, environ 3,9 millions des personnes de 12 à 75 ans avaient consommé du cannabis au cours de l’année précédente. Soit un peu moins de 10 % de la population concernée.
Yann BOUCHEZ
Une personne sur cinq confrontée à la drogue
Les jeunes et les habitants des zones urbaines sensibles (ZUS) sont les premiers témoins du trafic et de la consommation de drogue
Environ une personne sur cinq a été témoin de trafic ou de consommation de drogue dans son quartier ou son village. Une enquête menée entre janvier et avril 2010 auprès de 16 500 personnes par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) et l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), publiée mardi 9 novembre, révèle que 18,8 % des personnes de 14 ans et plus déclarent avoir observé des « phénomènes de drogue » dans leur cadre de vie au cours des douze derniers mois.
« Une tendance à la hausse, même si elle n’est pas très marquée », note Cyril Rizk, responsable des statistiques à l’Observatoire de la délinquance. De 2007 à 2010, la proportion de personnes ayant observé des phénomènes de drogue est passée de 17,6 % à 18,8 %.
Dans deux tiers des cas, il s’agissait de lieux de consommation de drogue (13,7 %), ceux utilisés pour en revendre ou ceux présentant des déchets laissés par les consommateurs étant moins fréquemment cités (respectivement 7,5 % et 5,9 %).
La proportion de ceux qui ont observé des phénomènes de drogue « souvent » ou de « temps en temps » progresse (14,1 % des interrogés, contre 13,5 % en 2009), tandis que la part des témoins très occasionnels reste stable (4,7 %). Parmi les personnes questionnées, 5,7 % disent avoir assisté à des interventions de police ou de gendarmerie liées à ces problèmes.
Des différences encore plus marquées selon les lieux
Au-delà de l’évolution générale, Cyril Rizk souligne surtout « les disparités d’âge et de territoire ». De fait, les jeunes sont plus souvent témoins de phénomènes de drogue. Ainsi, 28,1 % des 14-21 ans interrogés ont déclaré en avoir observé au cours des douze mois précédents, contre moins de 7 % des 75 ans et plus.
Des différences encore plus marquées selon les lieux. Alors que dans les communes rurales, 11 % de la population déclare avoir observé des phénomènes de drogue, cette part atteint 39 % dans les zones urbaines sensibles (ZUS) de l’agglomération parisienne.
Par ailleurs, les habitants des zones pavillonnaires observent moins de problèmes liés aux substances illicites que ceux résidant dans des environnements composés d’immeubles (24,4 % contre 14,9 %).
L’étude, en revanche, n’évoque pas directement la consommation de drogue. Selon un baromètre de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) publié en 2005, environ 3,9 millions des personnes de 12 à 75 ans avaient consommé du cannabis au cours de l’année précédente. Soit un peu moins de 10 % de la population concernée.
Yann BOUCHEZ
Re: Actualités pour le concours 2011
Retour du froid : se méfier des intoxications au monoxyde de carbone
Avec le retour du froid annoncé par Météofrance, et l'approche de l'hiver, les Français ont tendance à augmenter le chauffage de leur logement. L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) et le Ministère de la Santé rappellent que cette période est propice aux intoxications au monoxyde de carbone, qui peuvent s'avérer mortelles, dues à une installation de chauffage mal entretenue ou une mauvaise aération du logement.
Voici leurs conseils.
Tout d'abord, il convient de préparer au mieux l'arrivée de l'hiver. L'automne, avec ses premières fraîcheurs, est la période propice pour "vérifier et entretenir les installations de chauffage et de production d'eau chaude et les conduits de cheminée par un professionnel qualifié", précise l'Inpes.
L'aération du logement est tout aussi importante. Pour évacuer le monoxyde de carbone qui pourrait s'accumuler dans le logement, il est préférable d'aérer au moins 10 minutes quotidiennement. Entretien des systèmes de ventilation et ne surtout pas obstruer les entrées et sorties d'air sont les deux autres précautions à respecter pour une bonne circulation de l'air.
Enfin, l'Inpes recommande de "systématiquement respecter les consignes d'utilisation des appareils à combustion prescrites par le fabricant" comme "ne jamais faire fonctionner les chauffages d'appoint en continu", "placer impérativement les groupes électrogènes à l'extérieur des bâtiments", "ne jamais utiliser pour se chauffer des appareils non destinés à cet usage : cuisinière, brasero, barbecue, etc".
Le monoxyde de carbone est gaz asphyxiant indétectable car invisible, inodore et non irritant. Il peiut entraîner la mort. Les symptômes sont des maux de tête, des nausées, des vomissements lorsque l'on se trouve en présence d'un appareil à combustion.
Site : www.inpes.sante.fr
Avec le retour du froid annoncé par Météofrance, et l'approche de l'hiver, les Français ont tendance à augmenter le chauffage de leur logement. L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) et le Ministère de la Santé rappellent que cette période est propice aux intoxications au monoxyde de carbone, qui peuvent s'avérer mortelles, dues à une installation de chauffage mal entretenue ou une mauvaise aération du logement.
Voici leurs conseils.
Tout d'abord, il convient de préparer au mieux l'arrivée de l'hiver. L'automne, avec ses premières fraîcheurs, est la période propice pour "vérifier et entretenir les installations de chauffage et de production d'eau chaude et les conduits de cheminée par un professionnel qualifié", précise l'Inpes.
L'aération du logement est tout aussi importante. Pour évacuer le monoxyde de carbone qui pourrait s'accumuler dans le logement, il est préférable d'aérer au moins 10 minutes quotidiennement. Entretien des systèmes de ventilation et ne surtout pas obstruer les entrées et sorties d'air sont les deux autres précautions à respecter pour une bonne circulation de l'air.
Enfin, l'Inpes recommande de "systématiquement respecter les consignes d'utilisation des appareils à combustion prescrites par le fabricant" comme "ne jamais faire fonctionner les chauffages d'appoint en continu", "placer impérativement les groupes électrogènes à l'extérieur des bâtiments", "ne jamais utiliser pour se chauffer des appareils non destinés à cet usage : cuisinière, brasero, barbecue, etc".
Le monoxyde de carbone est gaz asphyxiant indétectable car invisible, inodore et non irritant. Il peiut entraîner la mort. Les symptômes sont des maux de tête, des nausées, des vomissements lorsque l'on se trouve en présence d'un appareil à combustion.
Site : www.inpes.sante.fr
Re: Actualités pour le concours 2011
Vers une amélioration de la procréation médicalement assistée (PMA) ? (source agora)
Pour la première naissance en France à partir d’ovocytes congelés, le Professeur René Frydman a dû contourner la loi française qui devrait être révisée en 2011. Le célèbre gynécologue-obstétricien, père du premier bébé-éprouvette français en 1982, vient d’annoncer la naissance dans son service de l’hôpital Antoine-Béclère, à Clamart, de jumeaux conçus à partir d’ovocytes congelés. La maman et les deux enfants, Jérémie et Keren, (3,2 kg et 2,8 kg), nés mardi, se portent bien. "’La loi autorise, dans des conditions de risque de perte de fertilité pas bien définies, à préserver des ovocytes par congélation, mais pas avec la méthode la plus performante (la vitrification, ou congélation ultrarapide) sous prétexte que toute innovation est assimilée à de la recherche sur l’embryon’, a-t-il expliqué mercredi à l’Agence France-Presse, en précisant avoir eu recours pour la femme qui vient d’accoucher à ’une technique de congélation lente’. Dans le monde, plus d’un millier d’enfants sont nés à la suite d’une cryopréservation d’ovules, notamment au Japon, en Espagne, ou encore au Canada. Ces techniques, en particulier la vitrification d’ovule, sont destinées avant tout aux femmes atteintes de cancer et qui doivent subir un traitement pouvant altérer leur fertilité. Leurs gamètes sont congelés avant le traitement pour être décongelés le moment venu en vue de réaliser une fécondation in vitro (FIV). L’interdiction d’avoir recours en France à ce procédé de vitrification a suscité bien des débats.
D’après les gynécologues, les effets délétères de la PMA (stimulation ovarienne répétée avec risque de cancer) seraient amoindris grâce à cette méthode de cryopréservation (congélation) d’ovocytes. Il s’agit d’une assistance à la PMA en congelant des ovocytes. La maman de Jérémie et Keren était-elle atteinte d’un cancer, traité après congélation d’ovocytes, ce qui lui aurait permis de procréer une fois guérie ? Si c’était le cas, cette pathologie (cancer) aurait été mise en avant : la guérison d’un cancer, avec de surcroît la possibilité de procréer comme si rien ne s’était passé, voilà un argument éthique de taille. Or ce qui est mis en avant, c’est que cette technique de cryopréservation d’ovocytes permet à des femmes ayant un âge déjà avancé de devenir mères, sans stimulations ovariennes à répétition (principe de la PMA), propices à déclencher des cancers. Et si la maman de Jérémie et Keren avait un terrain familial de ménopause précoce (on sait que l’âge de la ménaupose a tendance à se transmettre de mère en fille) ? S’il y avait un passé de cancer de l’ovaire dans sa famille (côté maternel) ? La cryopréservation d’ovocytes donne aux femmes plus de pouvoir : elles peuvent ainsi décider de recomposer une famille à 45 ans par exemple, tout en gardant la possibilité de procréer. Le cliché-réalité de l’homme qui "rajeunit les cadres" et fonde une nouvelle famille à 55 ans et plus laisse la femme sur un pied d’inégalité. Si elle "rajeunit les cadres" à 50 ans, il ne lui est plus possible d’enfanter. A moins que ...
C’est là que le bât blesse. La cryopréservation d’ovocytes donnerait autant de pouvoir aux femmes qu’aux hommes, pour ce qui est de refaire leur vie avec un partenaire plus jeune, avec enfants à la clé, sans adoption. Un enfant à soi ... La science peut donner ce pouvoir aux femmes, nous dit le Pr. René Frydman. Mais la société vit-elle à l’heure de la science ?
"Certains pointent cependant les risques de dérive qui permettraient à des femmes même âgées de devenir mère. ’Ce n’est pas en faisant la politique de l’autruche que la société avancera’, répond le Pr. René Frydman au Nouvel Observateur." (Source). Les Catholiques ne verraient pas ce changement d’un bon oeil : pour eux, le chef de famille, c’est l’homme. pas question que la femme puisse procérer à un âge avancé, cela lui donnerait trop de pouvoir. Le modèle traditionnel de la famille que défend Louis, pardon, Benoît XVI est en faveur de l’homme, non de la femme. Selon le Pr. Frydman, "la congélation d’ovocytes pourrait pourtant modifier la pratique même de la FIV. ’Aujourd’hui, on stimule énormément les femmes, avec des effets parfois délétères pour elles. À l’avenir, on pourrait stimuler plus faiblement, congeler les ovocytes et les transférer plus tard, lorsqu’on aura préparé l’utérus à une bonne nidation’, dit-il encore expliqué au Nouvel Observateur. Un avis partagé par le Dr Pierre Tourame, gynécologue-obstétricien à Marseille. Ce dernier estime que les cryopréservations d’ovocytes auront deux indications principales : les femmes atteintes d’un cancer et celles qui bénéficient de stimulation ovarienne dans le cadre d’une procréation médicalement assistée et qui ont trop d’ovocytes. Elles auront ainsi le choix de faire conserver soit des embryons, soit leurs ovocytes." (Source). La maman de Jérémie et Keren se trouvait probablement dans le second cas de figure (deuxième indication) : la PMA. Les femmes ayant recours à la PMA et qui pourraient congeler leurs ovocytes bénéficieraient d’une moindre stimulation à effets délétères (cancer ovarien). Ce n’est pas rien ...
Le médecin député UMP Jean Leonetti, rapporteur de la mission d’information parlementaire sur la révision des lois de bioéthique, propose d’"offrir aux chercheurs une liberté maximale et [de] leur permettre d’améliorer les conditions de fécondation – ce qui ne peut se faire qu’en maniant l’embryon’. Il propose donc d’amender le texte du projet de loi ’pour permettre aux chercheurs de faire réellement évoluer les conditions de fécondation dès lors que les procédés utilisés s’avèrent fiables, reproductibles et efficaces’." (Source). Le Dr. Leonetti estime donc qu’il faut autoriser la vitrification des ovocytes (méthode de congélation ultra-rapide des ovocytes) interdite en France. Il se déclare favorable à l’autorisation de cette technique pour des femmes souhaitant congeler leurs ovocytes jeunes afin d’avoir un enfant plus tard : ’Je ne suis pas opposé à cette pratique à condition qu’elle ne soit pas remboursée par la Sécurité Sociale et qu’on mette une limite d’âge (45 ans par exemple) pour l’utilisation des ovocytes.’ Estimant que la vitrification permettrait de pallier la pénurie du don d’ovocytes en France, il préconise ’pour éviter la marchandisation’, d’offrir ’une vraie reconnaissance aux donneuses : remboursement de leurs frais de déplacement, droit à des congés et surtout une reconnaissance de la nation’ sous la forme d’une lettre de remerciement symbolique du Président de la République."
En tant que femme, je remercie vivement le Pr. René Frydman et le médecin député Jean Leonetti pour leur précieuse contribution à ce que j’appellerais non une "agression idéologique", à l’instar des Catholiques, mais une avancée sociétale (condition de la femme).
Je souhaite revenir sur le point de vue catholique dans le débat sur les cellules souches (le Dr. Jean Leonetti a parlé d’un "retard de la France" dans ce domaine) et l’assistance médicale à la procréation :
"Il [Dr. Jean Leonetti] oublie que si l’on veut parler de retard, il s’agit plutôt d’un retard de la recherche française sur les cellules souches adultes, de sang de cordon, ou reprogrammées qui s’explique par les choix politiques de 2004 qui ont concentré les équipes de notre pays sur des programmes de recherche sur l’embryon, sans efficacité thérapeutique. Ce que tout le monde savait déjà à l’époque.
Dans la perspective d’applications thérapeutiques, les recherches sur les cellules souches adultes ou de sang de cordon sont efficaces, alors que les recherches sur les cellules souches embryonnaires ne le sont pas. De même, les cellules souches reprogrammées (iPS) sont aussi pertinentes, et plus accessibles, que les cellules souches embryonnaires pour le criblage des molécules et la modélisation des pathologies."
Pour la première naissance en France à partir d’ovocytes congelés, le Professeur René Frydman a dû contourner la loi française qui devrait être révisée en 2011. Le célèbre gynécologue-obstétricien, père du premier bébé-éprouvette français en 1982, vient d’annoncer la naissance dans son service de l’hôpital Antoine-Béclère, à Clamart, de jumeaux conçus à partir d’ovocytes congelés. La maman et les deux enfants, Jérémie et Keren, (3,2 kg et 2,8 kg), nés mardi, se portent bien. "’La loi autorise, dans des conditions de risque de perte de fertilité pas bien définies, à préserver des ovocytes par congélation, mais pas avec la méthode la plus performante (la vitrification, ou congélation ultrarapide) sous prétexte que toute innovation est assimilée à de la recherche sur l’embryon’, a-t-il expliqué mercredi à l’Agence France-Presse, en précisant avoir eu recours pour la femme qui vient d’accoucher à ’une technique de congélation lente’. Dans le monde, plus d’un millier d’enfants sont nés à la suite d’une cryopréservation d’ovules, notamment au Japon, en Espagne, ou encore au Canada. Ces techniques, en particulier la vitrification d’ovule, sont destinées avant tout aux femmes atteintes de cancer et qui doivent subir un traitement pouvant altérer leur fertilité. Leurs gamètes sont congelés avant le traitement pour être décongelés le moment venu en vue de réaliser une fécondation in vitro (FIV). L’interdiction d’avoir recours en France à ce procédé de vitrification a suscité bien des débats.
D’après les gynécologues, les effets délétères de la PMA (stimulation ovarienne répétée avec risque de cancer) seraient amoindris grâce à cette méthode de cryopréservation (congélation) d’ovocytes. Il s’agit d’une assistance à la PMA en congelant des ovocytes. La maman de Jérémie et Keren était-elle atteinte d’un cancer, traité après congélation d’ovocytes, ce qui lui aurait permis de procréer une fois guérie ? Si c’était le cas, cette pathologie (cancer) aurait été mise en avant : la guérison d’un cancer, avec de surcroît la possibilité de procréer comme si rien ne s’était passé, voilà un argument éthique de taille. Or ce qui est mis en avant, c’est que cette technique de cryopréservation d’ovocytes permet à des femmes ayant un âge déjà avancé de devenir mères, sans stimulations ovariennes à répétition (principe de la PMA), propices à déclencher des cancers. Et si la maman de Jérémie et Keren avait un terrain familial de ménopause précoce (on sait que l’âge de la ménaupose a tendance à se transmettre de mère en fille) ? S’il y avait un passé de cancer de l’ovaire dans sa famille (côté maternel) ? La cryopréservation d’ovocytes donne aux femmes plus de pouvoir : elles peuvent ainsi décider de recomposer une famille à 45 ans par exemple, tout en gardant la possibilité de procréer. Le cliché-réalité de l’homme qui "rajeunit les cadres" et fonde une nouvelle famille à 55 ans et plus laisse la femme sur un pied d’inégalité. Si elle "rajeunit les cadres" à 50 ans, il ne lui est plus possible d’enfanter. A moins que ...
C’est là que le bât blesse. La cryopréservation d’ovocytes donnerait autant de pouvoir aux femmes qu’aux hommes, pour ce qui est de refaire leur vie avec un partenaire plus jeune, avec enfants à la clé, sans adoption. Un enfant à soi ... La science peut donner ce pouvoir aux femmes, nous dit le Pr. René Frydman. Mais la société vit-elle à l’heure de la science ?
"Certains pointent cependant les risques de dérive qui permettraient à des femmes même âgées de devenir mère. ’Ce n’est pas en faisant la politique de l’autruche que la société avancera’, répond le Pr. René Frydman au Nouvel Observateur." (Source). Les Catholiques ne verraient pas ce changement d’un bon oeil : pour eux, le chef de famille, c’est l’homme. pas question que la femme puisse procérer à un âge avancé, cela lui donnerait trop de pouvoir. Le modèle traditionnel de la famille que défend Louis, pardon, Benoît XVI est en faveur de l’homme, non de la femme. Selon le Pr. Frydman, "la congélation d’ovocytes pourrait pourtant modifier la pratique même de la FIV. ’Aujourd’hui, on stimule énormément les femmes, avec des effets parfois délétères pour elles. À l’avenir, on pourrait stimuler plus faiblement, congeler les ovocytes et les transférer plus tard, lorsqu’on aura préparé l’utérus à une bonne nidation’, dit-il encore expliqué au Nouvel Observateur. Un avis partagé par le Dr Pierre Tourame, gynécologue-obstétricien à Marseille. Ce dernier estime que les cryopréservations d’ovocytes auront deux indications principales : les femmes atteintes d’un cancer et celles qui bénéficient de stimulation ovarienne dans le cadre d’une procréation médicalement assistée et qui ont trop d’ovocytes. Elles auront ainsi le choix de faire conserver soit des embryons, soit leurs ovocytes." (Source). La maman de Jérémie et Keren se trouvait probablement dans le second cas de figure (deuxième indication) : la PMA. Les femmes ayant recours à la PMA et qui pourraient congeler leurs ovocytes bénéficieraient d’une moindre stimulation à effets délétères (cancer ovarien). Ce n’est pas rien ...
Le médecin député UMP Jean Leonetti, rapporteur de la mission d’information parlementaire sur la révision des lois de bioéthique, propose d’"offrir aux chercheurs une liberté maximale et [de] leur permettre d’améliorer les conditions de fécondation – ce qui ne peut se faire qu’en maniant l’embryon’. Il propose donc d’amender le texte du projet de loi ’pour permettre aux chercheurs de faire réellement évoluer les conditions de fécondation dès lors que les procédés utilisés s’avèrent fiables, reproductibles et efficaces’." (Source). Le Dr. Leonetti estime donc qu’il faut autoriser la vitrification des ovocytes (méthode de congélation ultra-rapide des ovocytes) interdite en France. Il se déclare favorable à l’autorisation de cette technique pour des femmes souhaitant congeler leurs ovocytes jeunes afin d’avoir un enfant plus tard : ’Je ne suis pas opposé à cette pratique à condition qu’elle ne soit pas remboursée par la Sécurité Sociale et qu’on mette une limite d’âge (45 ans par exemple) pour l’utilisation des ovocytes.’ Estimant que la vitrification permettrait de pallier la pénurie du don d’ovocytes en France, il préconise ’pour éviter la marchandisation’, d’offrir ’une vraie reconnaissance aux donneuses : remboursement de leurs frais de déplacement, droit à des congés et surtout une reconnaissance de la nation’ sous la forme d’une lettre de remerciement symbolique du Président de la République."
En tant que femme, je remercie vivement le Pr. René Frydman et le médecin député Jean Leonetti pour leur précieuse contribution à ce que j’appellerais non une "agression idéologique", à l’instar des Catholiques, mais une avancée sociétale (condition de la femme).
Je souhaite revenir sur le point de vue catholique dans le débat sur les cellules souches (le Dr. Jean Leonetti a parlé d’un "retard de la France" dans ce domaine) et l’assistance médicale à la procréation :
"Il [Dr. Jean Leonetti] oublie que si l’on veut parler de retard, il s’agit plutôt d’un retard de la recherche française sur les cellules souches adultes, de sang de cordon, ou reprogrammées qui s’explique par les choix politiques de 2004 qui ont concentré les équipes de notre pays sur des programmes de recherche sur l’embryon, sans efficacité thérapeutique. Ce que tout le monde savait déjà à l’époque.
Dans la perspective d’applications thérapeutiques, les recherches sur les cellules souches adultes ou de sang de cordon sont efficaces, alors que les recherches sur les cellules souches embryonnaires ne le sont pas. De même, les cellules souches reprogrammées (iPS) sont aussi pertinentes, et plus accessibles, que les cellules souches embryonnaires pour le criblage des molécules et la modélisation des pathologies."
Re: Actualités pour le concours 2011
Le nombre de diabétiques augmente plus vite que prévu (source figaro)
Une étude montre une progression inquiétante de cette maladie en France. En cause notamment, l'augmentation de l'obésité.
Le constat est alarmant. Le nombre de diabétiques en France a atteint en 2009 le niveau annoncé pour 2016 par les experts, révèle un article du Bulletin épidémiologique hebdomadaire paru mardi. Quelque 2,9 millions de Français (4,4%) sont désormais traités pour cette maladie, qui se développe de façon particulièrement accélérée dans certaines régions défavorisées du Nord-Est, de banlieue parisienne et d'Outre-mer. Ils étaient 1,6 million (2,6%) en 2000.
Pour le Dr Dominique Simon, l'un des auteurs de cette étude, les projections précédentes n'avaient pas tenu compte de l'évolution du mode de vie. Or, l'obésité est l'un des facteurs majeurs dans l'apparition du diabète le vieillissement en étant un autre. «La génétique influe un peu dans l'apparition du diabète, mais c'est essentiellement le mode de vie qui compte, à savoir une alimentation grasse et le manque d'activité physique», explique le médecin, diabétologue à l'hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris. Les personnes en surpoids ont cinq fois plus de risques d'être diabétiques que celles de corpulence normale. Chez les obèses, le risque est multiplié par dix.
C'est d'ailleurs ce qui pourrait expliquer la progression plus rapide enregistrée par la maladie dans des régions où la situation économique est mauvaise, estime le Dr Simon. Alors que la moyenne se situe à 4,4%, les départements d'Outre-mer connaissent des taux largement supérieurs, avec 8,8% à La Réunion, 8,1% en Guadeloupe ou encore 7,3% en Guyane. En France métropolitaine, la Seine-Saint-Denis (5,8%) et des départements du nord-est se démarquent : le Nord compte 5,3% de diabétiques, l'Aisne 5,5%. «C'est vraisemblablement dû à une alimentation trop riche. C'est aussi dans ces régions que l'on trouve un fort taux de maladies cardio-vasculaires», analyse le spécialiste.
Le coût augmente d'un milliard d'euros chaque année
Mais d'autres facteurs expliquent aussi la progression inquiétante des chiffres : le vieillissement de la population les personnes âgées ont tendance à sécréter moins d'insuline au fil du temps - la croissance naturelle de la population et enfin, un meilleur dépistage. Le diabète se manifeste par une augmentation de la glycémie qui entraîne au fil des années, s'il n'est pas soigné, des lésions multiples au niveau de certains organes (yeux, reins, nerfs, pieds, cœur et artères, organes sexuels). Cette maladie est souvent asymptomatique et nombre de diabétiques ne la découvrent qu'avec l'apparition des premières complications.
Malgré une amélioration de la prise en charge, le diabète reste donc générateur de complications graves coûteuses, soulignent les auteurs. Chaque année, les dépenses d'assurance maladie pour les soins requis par les diabétiques augmentent d'un milliard d'euros environ. Ils atteignaient 12,5 milliards d'euros en 2007, soit plus de 9% des dépenses de soins de l'Assurance Maladie et une hausse de 80% depuis 2001. La hausse des dépenses s'explique principalement par l'augmentation des effectifs traités et l'intensification des traitements.
Malgré cela, la France est encore en «décalage» de neuf ans par rapport aux Etats-Unis. Pour éviter que cet écart ne se réduise, les auteurs appellent à mettre en place des politiques adaptées pour les populations à risque, notamment les plus de 60 ans et les habitants des régions les plus touchées. «Il faut aussi apprendre aux enfants à bien s'alimenter, dès le plus jeune âge», insiste le Dr Simon.
Une étude montre une progression inquiétante de cette maladie en France. En cause notamment, l'augmentation de l'obésité.
Le constat est alarmant. Le nombre de diabétiques en France a atteint en 2009 le niveau annoncé pour 2016 par les experts, révèle un article du Bulletin épidémiologique hebdomadaire paru mardi. Quelque 2,9 millions de Français (4,4%) sont désormais traités pour cette maladie, qui se développe de façon particulièrement accélérée dans certaines régions défavorisées du Nord-Est, de banlieue parisienne et d'Outre-mer. Ils étaient 1,6 million (2,6%) en 2000.
Pour le Dr Dominique Simon, l'un des auteurs de cette étude, les projections précédentes n'avaient pas tenu compte de l'évolution du mode de vie. Or, l'obésité est l'un des facteurs majeurs dans l'apparition du diabète le vieillissement en étant un autre. «La génétique influe un peu dans l'apparition du diabète, mais c'est essentiellement le mode de vie qui compte, à savoir une alimentation grasse et le manque d'activité physique», explique le médecin, diabétologue à l'hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris. Les personnes en surpoids ont cinq fois plus de risques d'être diabétiques que celles de corpulence normale. Chez les obèses, le risque est multiplié par dix.
C'est d'ailleurs ce qui pourrait expliquer la progression plus rapide enregistrée par la maladie dans des régions où la situation économique est mauvaise, estime le Dr Simon. Alors que la moyenne se situe à 4,4%, les départements d'Outre-mer connaissent des taux largement supérieurs, avec 8,8% à La Réunion, 8,1% en Guadeloupe ou encore 7,3% en Guyane. En France métropolitaine, la Seine-Saint-Denis (5,8%) et des départements du nord-est se démarquent : le Nord compte 5,3% de diabétiques, l'Aisne 5,5%. «C'est vraisemblablement dû à une alimentation trop riche. C'est aussi dans ces régions que l'on trouve un fort taux de maladies cardio-vasculaires», analyse le spécialiste.
Le coût augmente d'un milliard d'euros chaque année
Mais d'autres facteurs expliquent aussi la progression inquiétante des chiffres : le vieillissement de la population les personnes âgées ont tendance à sécréter moins d'insuline au fil du temps - la croissance naturelle de la population et enfin, un meilleur dépistage. Le diabète se manifeste par une augmentation de la glycémie qui entraîne au fil des années, s'il n'est pas soigné, des lésions multiples au niveau de certains organes (yeux, reins, nerfs, pieds, cœur et artères, organes sexuels). Cette maladie est souvent asymptomatique et nombre de diabétiques ne la découvrent qu'avec l'apparition des premières complications.
Malgré une amélioration de la prise en charge, le diabète reste donc générateur de complications graves coûteuses, soulignent les auteurs. Chaque année, les dépenses d'assurance maladie pour les soins requis par les diabétiques augmentent d'un milliard d'euros environ. Ils atteignaient 12,5 milliards d'euros en 2007, soit plus de 9% des dépenses de soins de l'Assurance Maladie et une hausse de 80% depuis 2001. La hausse des dépenses s'explique principalement par l'augmentation des effectifs traités et l'intensification des traitements.
Malgré cela, la France est encore en «décalage» de neuf ans par rapport aux Etats-Unis. Pour éviter que cet écart ne se réduise, les auteurs appellent à mettre en place des politiques adaptées pour les populations à risque, notamment les plus de 60 ans et les habitants des régions les plus touchées. «Il faut aussi apprendre aux enfants à bien s'alimenter, dès le plus jeune âge», insiste le Dr Simon.
Re: Actualités pour le concours 2011
S’il existe bien en France une loi sur le droit à laisser mourir – c’est la loi dite « Leonetti » du 22 avril 2005 - celle-ci est souvent incomprise voire gravement méconnue. Du public certes, mais aussi… des soignants. Cette situation évidemment préoccupante, ressort des témoignages recueillis depuis 2009, par le Pôle Santé et Sécurité des Soins du Médiateur de la République.
Des directives ont certes été mises en place pour que soient entendues les dernières volontés des patients. Pourtant, ils sont bien peu nombreux à être informés qu’ils peuvent rédiger leurs souhaits de fin de vie ! Et cette « ignorance » est également très présente du côté des soignants – médecins, infirmiers, assistantes sociales, bénévoles. La situation n’est pas nouvelle. Elle est révélée au grand jour par une enquête menée en 2007 et 2008 auprès de 604 professionnels de santé et 18 bénévoles intervenant en milieu hospitalier.
Seuls 22% d’entre eux connaissaient effectivement l’existence d’une « interdiction d’obstination déraisonnable » de soins. Ce que l’on appelle par assimilation, l’acharnement thérapeutique. Il est encore plus préoccupant d’apprendre que seulement 12% des personnes interrogées savaient que la volonté des patients doit être respectée. Et ils n’étaient pas plus de… 9% à avoir entendu parler de la notion de personne de confiance !
Le Médiateur de la République Jean-Paul Delevoye, estime donc ainsi indispensable que « les personnels des services de réanimation et de néonatologie (soient) mieux informés sur la loi. » Ce sera au moins, un début…
Source : http://www.securitesoins.fr, consulté le 8 novembre 2010 ; Enquête réalisée en 2007 et 2008 auprès de 604 professionnels de santé et de 18 bénévoles intervenant en milieu hospitalier, pour le compte de l’Espace Éthique de l’AP-HP de Paris (Assistance publique-Hôpitaux de Paris).
Bonne journée à tous!
Des directives ont certes été mises en place pour que soient entendues les dernières volontés des patients. Pourtant, ils sont bien peu nombreux à être informés qu’ils peuvent rédiger leurs souhaits de fin de vie ! Et cette « ignorance » est également très présente du côté des soignants – médecins, infirmiers, assistantes sociales, bénévoles. La situation n’est pas nouvelle. Elle est révélée au grand jour par une enquête menée en 2007 et 2008 auprès de 604 professionnels de santé et 18 bénévoles intervenant en milieu hospitalier.
Seuls 22% d’entre eux connaissaient effectivement l’existence d’une « interdiction d’obstination déraisonnable » de soins. Ce que l’on appelle par assimilation, l’acharnement thérapeutique. Il est encore plus préoccupant d’apprendre que seulement 12% des personnes interrogées savaient que la volonté des patients doit être respectée. Et ils n’étaient pas plus de… 9% à avoir entendu parler de la notion de personne de confiance !
Le Médiateur de la République Jean-Paul Delevoye, estime donc ainsi indispensable que « les personnels des services de réanimation et de néonatologie (soient) mieux informés sur la loi. » Ce sera au moins, un début…
Source : http://www.securitesoins.fr, consulté le 8 novembre 2010 ; Enquête réalisée en 2007 et 2008 auprès de 604 professionnels de santé et de 18 bénévoles intervenant en milieu hospitalier, pour le compte de l’Espace Éthique de l’AP-HP de Paris (Assistance publique-Hôpitaux de Paris).
Bonne journée à tous!
Re: Actualités pour le concours 2011
La maladie d'Alzheimer pourrait être freinée par la pratique du bilinguisme.
Info rédaction, publiée le 10 novembre 2010
Selon une nouvelle étude publiée par des chercheurs canadiens, la pratique régulière voire quotidienne du bilinguisme permettrait de retarder l'apparition de la maladie d'Alzheimer.
Cette étude publiée dans la revue Neurology explique que la pratique quotidienne du bilinguisme pourrait permettre à certaines personnes de bénéficier d'un sursis pouvant aller jusqu'à cinq ans avant l'apparition des premiers symptômes de la maladie d'Alzheimer. Les chercheurs canadiens de l'institut Rotman se sont appuyés pour leurs recherches sur les dossiers médicaux de 200 patients touchés par la maladie dégénérative.
Après recherche et étude concernant les patients ne parlant qu'une seule langue et ceux en parlant deux, voire trois, ils sont parvenus à la conclusion suivante : "Nous ne disons pas que le bilinguisme peut prévenir la maladie d'Alzheimer ou d'autres désordres cérébraux, mais il peut contribuer à créer des réserves cognitives dans le cerveau qui semblent retarder l'apparition de symptômes d'Alzheimer pendant un bon bout de temps". Les symptômes de cette maladie sont la perte de mémoire, la difficulté de prévision, de résoudre des problèmes et une tendance à la confusion mentale.
http://www.maxisciences.com
Info rédaction, publiée le 10 novembre 2010
Selon une nouvelle étude publiée par des chercheurs canadiens, la pratique régulière voire quotidienne du bilinguisme permettrait de retarder l'apparition de la maladie d'Alzheimer.
Cette étude publiée dans la revue Neurology explique que la pratique quotidienne du bilinguisme pourrait permettre à certaines personnes de bénéficier d'un sursis pouvant aller jusqu'à cinq ans avant l'apparition des premiers symptômes de la maladie d'Alzheimer. Les chercheurs canadiens de l'institut Rotman se sont appuyés pour leurs recherches sur les dossiers médicaux de 200 patients touchés par la maladie dégénérative.
Après recherche et étude concernant les patients ne parlant qu'une seule langue et ceux en parlant deux, voire trois, ils sont parvenus à la conclusion suivante : "Nous ne disons pas que le bilinguisme peut prévenir la maladie d'Alzheimer ou d'autres désordres cérébraux, mais il peut contribuer à créer des réserves cognitives dans le cerveau qui semblent retarder l'apparition de symptômes d'Alzheimer pendant un bon bout de temps". Les symptômes de cette maladie sont la perte de mémoire, la difficulté de prévision, de résoudre des problèmes et une tendance à la confusion mentale.
http://www.maxisciences.com
Re: Actualités pour le concours 2011
Infirmières au bord de la crise de nerfs à Paris et ailleurs
(source 20 minutes)
Créé le 10.11.10 à 18h27 -- Mis à jour le 10.11.10 à 20h36
Conditions de travail dégradées, manque d'effectifs, salaires peu élevés, épuisement professionnel : la grève des infirmières de l'hôpital parisien de Tenon (XXe arrondissement) révèle une crise de la profession qui couve depuis plusieurs mois, en particulier à Paris.
Sur le mur du service des urgences de cet établissement, situé non loin du cimetière du Père Lachaise, une banderole "bienvenue aux urgences", ornée d'un dessin de cercueil, donne l'ambiance.
A l'intérieur de l'hôpital, dans les couloirs, les salles d'attente, les bureaux, bien d'autres affiches crient le mal-être du personnel paramédical, en grève depuis six semaines, mais assignés à leur poste quotidiennement par la direction de l'hôpital.
Les urgences sont le service où la crise est la plus aiguë. C'est là où par deux fois, le week-end des 2 et 3 octobre et le week-end dernier, une poignée d'infirmières, au bout du rouleau, ne s'est pas rendue au travail.
La première fois, elles s'étaient portées malades au dernier moment. La deuxième, elles ont invoqué leur droit de retrait.
"Nous avons des trous dans le planning tous les jours, qui sont comblés par l'intérim", explique à l'AFP Etienne Hinglais, le médecin chef des urgences.
"Cela pose des problèmes car quelles que soient les qualités des infirmières intérimaires, elles ne connaissent pas l'hôpital et ne sont pas forcément formées aux urgences", ajoute-t-il.
Et cela présente des risques pour les malades. "Notre crainte, c'est que du fait du manque de personnel, on ne puisse travailler assez vite, assez bien (...) et qu'on puisse mettre en danger la vie d'un malade", estime Etienne Hinglais en tentant d'expliquer le message un peu fort de la banderole.
"Ce que je constate, c'est une fatigue des infirmières, générée par un manque d'effectifs", estime pour sa part Christine Chassenieux, cadre infirmière depuis deux ans aux urgences.
La pénurie d'infirmières touche l'ensemble de l'hôpital Tenon où une cinquantaine de postes, soit environ 10% des effectifs, ne sont pas pourvus.
Il ne s'agit donc pas d'un problème d'embauche, mais de recrutement. Les jeunes infirmières qui commencent leur carrière dans cet hôpital le quittent dès la fin de leur contrat. Et d'autres hésitent à y venir.
Ce "blues" des infirmières des hôpitaux publics n'est pourtant pas propre à Tenon mais il est très répandu, spécialement dans la capitale, un peu moins en province, avec des exceptions comme par exemple Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).
"Il y a un vrai problème infirmier à Paris intra-muros", diagnostique François Haab, chef de service en chirurgie.
Selon lui, la crise aurait pu éclater ailleurs, car elle intervient à la période automnale, traditionnellement problématique pour la profession : les mutations ont déjà eu lieu et les infirmières sortant des écoles ne prennent leur poste qu'en décembre.
"Ce décalage est aberrant et connu depuis des années" juge-t-il.
S'ajoute à cela les difficultés de logement dues aux loyers élevés de la capitale alors que les infirmières débutent avec un salaire d'environ 1.200 euros.
"Plus elles s'éloignent de Paris, plus elles sont difficiles à embaucher", convient Marie-Noëlle Gerain Brouzard, directrice adjointe du groupe hospitalier dont dépend Tenon, après les regroupements d'établissements opérés à Paris.
Beaucoup d'infirmières quittent le public pour le privé - où elles sont mieux payées -, se contentent de l'intérim ou même quittent la profession. "Je pars dans 22 jours", décompte Myriam, 36 ans, agressée physiquement à deux reprises par des patients. Mais elle ne sait pas encore pour quel autre avenir.
(source 20 minutes)
Créé le 10.11.10 à 18h27 -- Mis à jour le 10.11.10 à 20h36
Conditions de travail dégradées, manque d'effectifs, salaires peu élevés, épuisement professionnel : la grève des infirmières de l'hôpital parisien de Tenon (XXe arrondissement) révèle une crise de la profession qui couve depuis plusieurs mois, en particulier à Paris.
Sur le mur du service des urgences de cet établissement, situé non loin du cimetière du Père Lachaise, une banderole "bienvenue aux urgences", ornée d'un dessin de cercueil, donne l'ambiance.
A l'intérieur de l'hôpital, dans les couloirs, les salles d'attente, les bureaux, bien d'autres affiches crient le mal-être du personnel paramédical, en grève depuis six semaines, mais assignés à leur poste quotidiennement par la direction de l'hôpital.
Les urgences sont le service où la crise est la plus aiguë. C'est là où par deux fois, le week-end des 2 et 3 octobre et le week-end dernier, une poignée d'infirmières, au bout du rouleau, ne s'est pas rendue au travail.
La première fois, elles s'étaient portées malades au dernier moment. La deuxième, elles ont invoqué leur droit de retrait.
"Nous avons des trous dans le planning tous les jours, qui sont comblés par l'intérim", explique à l'AFP Etienne Hinglais, le médecin chef des urgences.
"Cela pose des problèmes car quelles que soient les qualités des infirmières intérimaires, elles ne connaissent pas l'hôpital et ne sont pas forcément formées aux urgences", ajoute-t-il.
Et cela présente des risques pour les malades. "Notre crainte, c'est que du fait du manque de personnel, on ne puisse travailler assez vite, assez bien (...) et qu'on puisse mettre en danger la vie d'un malade", estime Etienne Hinglais en tentant d'expliquer le message un peu fort de la banderole.
"Ce que je constate, c'est une fatigue des infirmières, générée par un manque d'effectifs", estime pour sa part Christine Chassenieux, cadre infirmière depuis deux ans aux urgences.
La pénurie d'infirmières touche l'ensemble de l'hôpital Tenon où une cinquantaine de postes, soit environ 10% des effectifs, ne sont pas pourvus.
Il ne s'agit donc pas d'un problème d'embauche, mais de recrutement. Les jeunes infirmières qui commencent leur carrière dans cet hôpital le quittent dès la fin de leur contrat. Et d'autres hésitent à y venir.
Ce "blues" des infirmières des hôpitaux publics n'est pourtant pas propre à Tenon mais il est très répandu, spécialement dans la capitale, un peu moins en province, avec des exceptions comme par exemple Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).
"Il y a un vrai problème infirmier à Paris intra-muros", diagnostique François Haab, chef de service en chirurgie.
Selon lui, la crise aurait pu éclater ailleurs, car elle intervient à la période automnale, traditionnellement problématique pour la profession : les mutations ont déjà eu lieu et les infirmières sortant des écoles ne prennent leur poste qu'en décembre.
"Ce décalage est aberrant et connu depuis des années" juge-t-il.
S'ajoute à cela les difficultés de logement dues aux loyers élevés de la capitale alors que les infirmières débutent avec un salaire d'environ 1.200 euros.
"Plus elles s'éloignent de Paris, plus elles sont difficiles à embaucher", convient Marie-Noëlle Gerain Brouzard, directrice adjointe du groupe hospitalier dont dépend Tenon, après les regroupements d'établissements opérés à Paris.
Beaucoup d'infirmières quittent le public pour le privé - où elles sont mieux payées -, se contentent de l'intérim ou même quittent la profession. "Je pars dans 22 jours", décompte Myriam, 36 ans, agressée physiquement à deux reprises par des patients. Mais elle ne sait pas encore pour quel autre avenir.