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Sebcbien
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par Sebcbien »

Roselyne Bachelot juge avoir agi dans les temps sur le Mediator

L'ancienne ministre de la Santé Roselyne Bachelot a assuré mercredi avoir agir dans les temps pour retirer le médicament antidiabétique Mediator du marché français une fois sa dangerosité constatée.


Le Médiator, qui était également prescrit comme coupe-faim, a été retiré en 2009 par les autorités françaises, bien après certains pays comme l'Espagne, l'Italie ou les Etats-Unis.

Roselyne Bachelot a déclaré sur RTL avoir eu connaissance d'un premier cas en 2008.

Des études accusent le Mediator d'avoir provoqué au moins 500 décès en France depuis sa commercialisation en 1976.

Le nouveau ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a commandé un rapport à l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) qui doit être rendu le 15 janvier.

Le Parti socialiste, qui déplore les lenteurs de la France pour retirer le Mediator du marché, a obtenu la création d'une mission d'information parlementaire.

Selon Roselyne Bachelot, pour la période où elle était ministre de la Santé, entre mai 2007 et novembre dernier, le premier signalement remonte "à la fin de 2008".

"Immédiatement, l'Afssaps est en alerte et va procéder à trois études (...) Les études au premier semestre 2009 vont permettre de détecter 40 cas liés au benfluorex", la substance active du Mediator, a-t-elle expliqué.

"La commission de pharmaco-vigilance se réunit et la commission d'autorisation de mise sur le marché prononce le retrait en novembre 2009 (...) La séquence, pour ce qui concerne ce qui s'est passé durant ma fonction de ministre de la Santé est assez brève, de quelques mois", s'est-elle défendue.

"On ne peut pas préjuger de ce qui s'est passé avant", fait-on valoir dans l'entourage de la ministre.

"Les enquêtes et les analyses décideront" si cela a été assez rapide ou trop lent, a souligné Roselyne Bachelot, qui a avancé plusieurs idées pour mieux détecter les problèmes liés à certains médicaments.

La ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale souhaite la mise en place de logiciels d'aide à la prescription chez les médecins et que les données consignées dans les fichiers de l'assurance-maladie ne soient plus détruites au bout de deux ans.

Elle a également estimé que la création du dossier médical personnalisé serait un "fantastique outil pour surveiller les risques d'emploi du médicament".



Source : Reuters, article édité par lepoint.fr
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dedel1304
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par dedel1304 »

bonjour!! je viens de découvrir ce forum!
il est géniale! je regarde beaucoup l'actualité mais je commençais un peu en avoir marre...:s parce que j'avais du mal a choisir les actualités les plus important!
mais la ça me remotive!!! merci beaucoup!!!!!!!!!!!!!!!!



ps: je posterais également des sujets d'actualité!!=)
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cristalia-cinderella
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par cristalia-cinderella »

De rien ! :D

Burn-out chez les urgentistes

Un urgentiste sur deux est victime du syndrome d’épuisement professionnel.

Il semblerait que le malaise soit grand chez les médecins urgentistes français puisque selon une enquête publiée en ligne dans la revue Emergency Medicine Journal, un médecin urgentiste sur deux a souffert ou souffrira d'un épuisement professionnel, un burn-out, au cours de sa carrière.

Pour le savoir, les chercheurs ont enquêté à partir de questionnaire auprès de 3000 médecins, dont 538 urgentistes, salariés pour répondre à une enquête en ligne évaluant leurs conditions de travail, leur satisfaction vis-à-vis de leur emploi, leur santé et leur bien-être.

De toutes les spécialités médicales, il apparaît que ce sont les urgentistes qui présentent le plus de risques de connaître un jour un burn-out. Sa prévalence est en effet de 51,5% dans ce groupe contre 40% pour les autres spécialités.

Qu’est-ce qui rend le travail aux urgences si difficile ? « Le nombre de patient, l'agressivité fréquente, les horaires de nuit » répond le Dr Kevin Chevalier, médecin urgentiste à Marseille. Ces contraintes, inhérentes à l’activité même des Services d’accueil des urgences (SAU) amènent plus d’un urgentiste sur cinq à envisager de quitter leur domaine d'expertise.

« On peut imaginer faire toute une carrière aux urgences dans le public mais c’est plus difficile dans le privé ou dans des services hospitalier avec de petits effectifs. Nous sommes beaucoup à ensuite basculer sur un exercice en cabinet ou en maisons médicales sans gardes de nuit » confirme le Dr Chevalier.

Cette enquête s’avère importante alors que le manque de médecins commence à devenir préoccupant en France, particulièrement dans les territoires ruraux qui sont maintenant qualifiés de déserts médicaux.

Les urgentistes constituent la première ligne du système de soins derrière leur malaise se cache un problème plus général qui affecte l’ensemble de la Santé en France. « On se trouve face à une réorganisation anarchique de la filière santé avec disparition de la médecine générale par manque de reconnaissance et de rémunération » regrette le Dr Chevalier. « Au manque de médecins, s’ajoute également une dérive des patients vers le tout tout de suite » conclut-il.

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Sebcbien
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par Sebcbien »

Pour en revenir sur le burn-out , voici un dossier complémentaire du magasine de la santé , il y a eu un sujet consacré à ce thème dans l'émission de Michel Cymes sur France 5 il y a deux jours.

+ d'infos sur le syndrome du burn-out ici.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par Sebcbien »

Le cancer est source d'inégalités sociales

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Plusieurs chercheurs se sont réunis à Paris dernièrement pour faire savoir que le cancer exposait les individus à des inégalités sociales, notamment lors de leur retour sur le marché de l'emploi après la maladie. Lire la suite l'article



A Paris s'est déroulé cette semaine un colloque sur le thème "Cancer et travail". Ainsi, plusieurs chercheurs ont mis en avant les inégalités sociales de la population face à la maladie, un thème qu'il fallait aborder pour le président de l'Institut national du cancer (Inca) qui explique à l'AFP : "L'après-cancer est un enjeu d'autant plus important que 350.000 personnes vont rencontrer le cancer en 2011, et que la moitié aura moins de 65 ans". L'un des problèmes majeur de la population atteinte par le cancer est de retrouver un emploi après la maladie, et cela alors que la question est rarement étudiée par les malades eux-même et l'entourage médical. Un manque de préparation qui pèse lourd alors qu'une enquête datant de 2004 montrait que 20% des malades du cancer perdaient leur emploi deux ans après que leur maladie a été diagnostiquée. Une autre étude mettait, elle, en avant, que près de 8 malades sur 10 retravaillaient après leur maladie, mais 60% à un poste moins gratifiant.

Ainsi, les chercheurs s'accordent à dire qu'un retour dans le monde du travail doit absolument être préparé, et cela passe par une meilleure collaboration entre médecin traitant et la médecine du travail. De plus, il a été mis en avant que les individus qui se trouvent dans une situation socio-économique défavorisée avaient plus de risque de développer un cancer, du fait qu'ils étaient souvent plus exposés à des produits toxiques et cancérigènes que les personnes se trouvant dans des situations socio-économiques plus aisées.


Source : maxisciences.com
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par Sebcbien »

Paludisme : des centaines de milliers de vies sauvées en dix ans

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Depuis 2000, des centaines de milliers de vies ont été sauvées grâce aux efforts déployés pour combattre le paludisme.
Le rapport 2010 de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) qui vient d'être publié fait état de progrès importants et surtout rapides grâce aux interventions massives, instaurées ces dernières années dans les pays touchés. Actuellement, on recense environ 225 millions de cas de paludisme par an et 90% des décès causés par cette maladie ont lieu en Afrique



« Les résultats exposés dans ce rapport sont les meilleurs depuis des décennies » annonce le directeur de l’Organisation mondiale de la santé. Il faut dire que les montants engagés pour lutter contre le paludisme sont passés de 200 millions de dollars en 2004 à 1 milliard 800 000 aujourd’hui.

Ainsi, près de 300 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticides ont pu être distribuées à quelque 765 millions de personnes à risque en Afrique subsaharienne.

Des pays comme le Maroc et le Turkménistan ont éliminé la maladie selon l’OMS. D’autres, pas moins de 11 en Afrique, ont enregistré une réduction de moitié du nombre de cas. Même scénario pour 32 des 56 pays à endémie palustre, hors continent africain.
Près de 8 autres pays ont connu une baisse moindre, entre 25 et 50 %. Les meilleurs résultats sont recensés en Europe et dans les Amériques. Quant au Rwanda, Sao Tomé et Principe, et la Zambie où les efforts ont été relâchés, le nombre de cas a augmenté l’année dernière.

En fait, la somme nécessaire pour enrayer l’épidémie est évaluée à trois fois plus qu’actuellement, soit 6 milliards de dollars. Et l’objectif du millénaire d’ici 2015, d’éradiquer le paludisme, ne pourra pas être atteint par tous.

Article publié le 15/12/2010

Source : rfi.fr
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par cristalia-cinderella »

Maigrir permet d’éliminer les toxines…tout doucement

Les polluants organiques persistants sont stockés dans les cellules graisseuses. Des médecins ont voulu connaître leur devenir en cas d’amaigrissement rapide après une chirurgie de l’obésité.

Chez l’homme, de nombreuses études montrent que certains polluants organiques comme la dioxine ou les PCB peuvent s’accumuler dans l’organisme où ils sont préférentiellement stockés dans les cellules graisseuses.

Les chercheurs se sont donc posé la question de l’effet d’un amaigrissement rapide et soudain sur la teneur globale de ces polluants dans notre organisme. Un problème qui peut se poser après certaines chirurgies de l’obésité comme le by-pass ou la sleeve qui provoquent un amaigrissement important en quelques mois ;

Trois équipes de scientifiques ont étudié les profils de près de 70 patients obèses suivis à l’hôpital pour une chirurgie de l’obésité associée à un régime. Ils ont pu disposer d’échantillons sanguins et de tissus adipeux et estimer leur teneur en polluants persistants. Les mêmes mesures ont été effectuées chez des personnes minces.

Les résultats de ces travaux montrent que les personnes obèses ont une quantité totale de polluants 2 à 3 fois plus élevée que les personnes minces en raison d'une masse grasse plus grande. De plus après la chirurgie, les chercheurs ont retrouvé une augmentation de ces polluants dans le sang. Ce n’est qu’après un ana qu’ils ont constaté une diminution de 15% des polluants.

En parallèle, les personnes opérées ont été examinées sur le plan biologique et clinique. Conformément à ce qui est attendu, toutes les personnes obèses améliorent leurs fonctions hépatiques, cardiovasculaires et pancréatiques. Cependant, les personnes ayant les taux de polluants sanguins les plus élevés ont, une récupération des fonctions hépatiques et cardiovasculaires plus lente.


J.I.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par Sebcbien »

ESPÉRANCE de VIE : L'attention portée à la santé des aînés, facteur de progression

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L’institut national des études démographiques publie au 15 décembre, dans sa revue populations et Sociétés, un bilan de l’évolution de l’espérance de vie et du rythme de sa progression. Une espérance de vie de 100 ans n’est pas hors de portée, résument les auteurs, mais nul ne peut encore dire à quelle échéance? Ces conclusions interviennent quelques jours après la publication, par les U.S. Centers for Disease of Control, du bilan américain qui montre, pour la première fois, un recul d’environ d’un mois de l'espérance de vie américaine. Aux Etats-Unis, les personnes nées en 2008 peuvent espérer vivre en moyenne 77,8 ans, soit un mois de moins que celles nées en 2007…


L’espérance de vie continue de progresser dans les pays industriels et dépasse largement les limites biologiques annoncées il y a seulement quelques décennies, dit l’Ined, au contraire des CDC.
En France, alors qu’en 1750-1759, elle n’était que de 27 ans pour les hommes et 28 ans pour les femmes, elle atteint aujourd’hui près de 78 ans pour les hommes et 85 ans pour les femmes, soit un triplement en 250 ans.

Peut-on espérer continuer à vieillir ?
Les chercheurs de l’Ined citent ici un nouveau facteur du recul de la mortalité aux très grands âges, l’attention grandissante portée aux personnes âgées dans le domaine de leur santé au quotidien, plus grande et plus efficace dans les sociétés les plus solidaires. Ils ne répondent pas vraiment à la question posée, « il faudrait en connaître plus sur la réalité et l’avenir de cette nouvelle phase de la transition sanitaire, qui pourrait remettre de nouveau à plus tard le calcul d’une limite à la progression de l’espérance de vie ».

En conclusion, seule conclusion indiscutable, la progression de l’espérance de vie dans les pays les plus favorisés a encore de beaux jours devant elle, mais rien ne permet d’affirmer qu’elle peut se poursuivre longtemps à son rythme actuel.


Sources : INED Populations et Sociétés publié sur santelog.com
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adrianna973
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Re: Dans quels IFSI passez-vous vos concours ?

Message par adrianna973 »

Kikou j'aiimerai avoiir des informations sur le concours d'infirmiers?? je suis en terminal ES je prépare mon bac et cette et j'aiimerai rentré dans une école. Et je voudraii savoiire comment on passe le concours?? si je dois le passé avan de rentré ou biien après avoiir rentré dans l'école!! Merciii
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elodiiie
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Re: Dans quels IFSI passez-vous vos concours ?

Message par elodiiie »

Le concours sa passe bien évidement avant dentree a l'école vu que c'est un concours d'entrée pour cela cherche des ifsi (institue de formation en soins infirmier) ensuite tu telecharges le dossier ou alors tu va le chercher a lecole... Une fois inscrite révise bien les tests psy et la culture général .. Regarde les infos .. Informe toi sur l'actualité ... Si tu reussi lecrit c'est a dire qu'il faut au minimum 10/20 donc les tests et la culture g tu es admis a loral la tu fais un expose sur l'actualité et ensuite le jury compose de 3 menbres te poses des questions sur tes motivations ... Il te faut une bonne note pour être ensuite admis a l'école .. Voilà en gros ... Je te co
seul d'acheter des livres si tu ne veus pas faire de prepa ;) si tu as d'autre question demande ;)
Aide-soignante en oncologie
place aux concours ide :
Gap ou briançon ??? ...
Admise en prepa ..
vivement 2015
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Sebcbien
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par Sebcbien »

Haïti : la lutte contre le choléra marque des points

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Maintenant étendue à l'ensemble du pays, l'épidémie continue de tuer 300 personnes par semaine. Mais elle ne progresse plus. À Port-au-Prince, elle est sous contrôle.


Le pire n'a pas eu lieu. En ce début de semaine, le choléra a tué 191 personnes à Port-au-Prince. Une hécatombe, mais très loin des dizaines de milliers de victimes que redoutaient les épidémiologistes.

À l'arrivée de la maladie dans la capitale haïtienne, début novembre, un scénario catastrophe semblait commencer à s'écrire. On sait maintenant qu'elle a été importée dans le pays par des Casques bleus népalais. Et qu'elle a été transmise à la population par l'eau d'une rivière dans laquelle les soldats vidaient leurs latrines.

C'est à Mirebalais, dans le centre du pays, que les premiers cas ont été détectés, le 19 novembre. « Le début a été très brutal, avec des dizaines de personnes touchées dès le premier jour. À la fin du mois, on dénombrait déjà 750 décès en aval de Mirebalais et dans le delta de l'Artibonite », précise le Dr Pierre Gazin, médecin de la Croix-Rouge française à Port-au-Prince.

Fuite vers Port-au-Prince

Dans ces régions peu médicalisées, où le choléra était totalement inconnu, la population n'a pas su comment réagir. Or, sans traitement approprié, on meurt en une journée ou deux, quelquefois en quelques heures seulement.

« Les gens ont paniqué. Ils ont fui vers le Nord, Cap Haïtien, ou vers Port-au-Prince, raconte le Dr Gazin. Une fois dans la capitale, la bactérie a pris d'autres voies. On est passé d'une transmission directe, en buvant de l'eau contaminée, à une transmission interhumaine, par les contacts physiques, souvent une simple poignée de mains. »

Si l'épidémie semble maintenant sous contrôle à Port-au-Prince, c'est d'abord parce que la population a bien réagi. Désormais, on ne se serre plus la main, on se choque le poing. Les habitants font attention à l'eau qu'ils boivent, lavent systématiquement les fruits.

L'offre de soins, aussi, a été à la hauteur du péril. Action contre la Faim, par exemple, fait un travail admirable en distribuant de l'eau légèrement chlorée. Ce samedi matin, une équipe se trouve place du Champ-de-Mars, près du camp de déplacés. On fait la queue, dans une odeur d'eau de Javel, devant les robinets alimentés par une énorme poche qu'un camion vient de déposer. L'eau, c'est essentiel pour lutter contre la maladie. « Nous mettons en oeuvre, tous les jours, 180 points de distribution dans la ville, alimentés par 70 camions. Mais cela nous coûte cher : 300 000 euros », dit Lucile Grosjean, la porte-parole.

Lynchages à Jérémie

Des unités de réhydratation ont été ouvertes dans les camps de déplacés. Huit centres anti-choléra ont été créés de toutes pièces, dans les quartiers, pour accueillir et soigner les malades.

En dehors de la capitale, malheureusement, l'épidémie continue de flamber. Tous les départements sont maintenant atteints. Lundi 6 décembre, le total des victimes était de 2 193 morts pour l'ensemble du pays. On recense 9 000 nouveaux cas par semaine et environ 300 morts, essentiellement dus au manque de centres de soins dans les provinces ou à leur éloignement.

Des villes comme Fond-des-Nègres ou Les Baradères, dans le département des Nippes, comptent leurs premiers morts. À Jérémie, dans l'Ouest, onze personnes ont été lynchées. Elles étaient accusées d'avoir amené la maladie.

Pourtant, malgré sa généralisation, l'épidémie paraît marquer le pas. Elle ne progresse plus, semble même diminuer. « Le choléra est une bactérie fragile. En Haïti, elle ne bénéficie pas d'un milieu favorable : trop de pente, pas assez de lagunes. Dans six mois, elle pourrait avoir disparu », pronostique le Dr Gazin. Mais d'ici là, combien de morts ?

Marc MAHUZIER

Sources : ouest-france.fr
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Danaé
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par Danaé »

La notation sur internet touche aussi les médicaments

Depuis un mois, meamedica.fr propose aux internautes de noter leurs médicaments. Une démarche qui n'inquiète pas trop les professionnels.

En pleine affaire du Mediator, retiré de la vente dix ans après les premières mises en garde, un nouveau site propose depuis un mois de «noter» les médicaments. Comme d'autres forums dédiés à la santé (Doctissimo, Au Feminin), meamedica.fr, qui existait déjà dans d'autres pays, permet de partager son expérience. Ce jeudi, on pouvait ainsi lire parmi les 2450 contributions que le Zyprexa, prescrit en cas de schizophrénie, avait transformé un patient en «gros légume amorphe». Un autre jugeait que le Laroxyl n'était «pas un antidépresseur mais un somnifère qui constipe et fait prendre du poids». Là où meamedica pousse plus loin la démarche, c'est qu'il permet d'évaluer les médicaments, sur une échelle de 1 à 5, à raison de plusieurs critères : efficacité, effets secondaires, gravité de ces effets, facilité d'emploi et satisfaction générale.

Le site, qui appartient à la société néerlandaise Insight Pharma Services BV, se dit «indépendant», «sans liens avec le monde médical et pharmaceutique». L'entreprise a été créée en 2008 par un pharmacien qui souhaitait «soutenir le patient dans son utilisation des médicaments». Les revenus ne proviendraient pas de la publicité absente du site- mais de la vente des plugins et widgets sur mesure, et de packs d'analyse, est-il précisé. Interrogée en novembre par Rue89, Insight Pharma Services BV expliquait être financée un investisseur qui souhaite garder l'anonymat.

Néanmoins, la question de la modération se pose. «Rien ne dit que les contributions sont bienveillantes et ne proviennent pas, par exemple, de laboratoires concurrents», relève Xavier Desmas, du Conseil national de l'ordre des pharmaciens. Selon Meamedica, celle-ci se trouve sous le contrôle d'un pharmacien. L'équipe vérifie aussi qu'un même internaute ne donne pas deux fois son avis sur un même médicament.

«Un ressenti toujours personnel»
Malgré des réserves, les professionnels du médicament ne s'inquiètent toutefois pas outre mesure. «On respecte la liberté d'expression, mais il faut savoir que le ressenti par rapport à un médicament est très personnel, rappelle Xavier Desmas. On le voit tous les jours en officine : certains pensent que le générique n'a aucun effet, d'autres au contraire qu'il a moins d'effets indésirables. Tous les avis individuels ne sont pas forcément pertinents». D'où un certain nombre de témoignages contradictoires sur le site. «Mais je n'ai jamais eu affaire, personnellement, à des gens qui demandaient ou refusaient un traitement sur la base d'informations lues en ligne», assure-t-il.

«Un avis individuel n'a pas la valeur d'une évaluation générale faite par des professionnels», souligne de son côté Fabienne Bartoli, adjointe au directeur général de l'Afssaps. «Quand on constate des effets indésirables, il faut d'abord se rapporter à la notice, puis consulter son médecin. Souvent, les effets secondaires relevés par les internautes sont déjà signalés sur la notice. C'est ennuyeux car cela peut inquiéter inutilement certaines personnes et les conduire à interrompre leur traitement.»

Pour autant, l'agence s'ouvre elle-même aux avis des particuliers. Après deux expériences menées en France, dont l'une pendant la vaccination contre la grippe A l'an dernier, il sera bientôt possible aux particuliers de remplir à leur tour un formulaire de notification en ligne. Cette évolution relève pour Fabienne Bartoli d'une «évolution sociétale» normale. «Les gens sont de plus en plus acteurs de leur traitement, et c'est très bien».

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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par Danaé »

Un malade guérit après le traitement de sa leucémie

En 2007, un Américain séropositif de 40 ans, vivant en Allemagne, doit arrêter ses médicaments antirétroviraux le temps de subir un traitement efficace contre son cancer du sang. Mais après la greffe de moelle osseuse provenant d'un donneur "résistant" au sida, le virus a disparu de son organisme. Le Pr Jean-François Delfraissy, qui dirige l'Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales, commente ce cas publié dans la revue Blood.

Le Point.fr : Que penser de ce cas ?

Pr Delfraissy : C'est une observation tout à fait extraordinaire. Ce patient infecté par le VIH développe une leucémie ; il est traité à la fois par une chimiothérapie très large et une irradiation corporelle totale, qui détruit beaucoup de ses cellules, y compris celles infectées par le VIH. Il doit ensuite subir une greffe de moelle osseuse, ce qui est le traitement habituel des leucémies.

Mais le coup de génie de ses médecins a été de choisir une moelle non seulement compatible sur le plan immunologique (c'est indispensable) mais en plus provenant d'un porteur d'une anomalie génétique le rendant résistant au VIH. Environ 1 % de la population caucasienne (moins quand on descend vers le sud) a cette mutation, découverte il y a une dizaine d'années ; les personnes concernées sont beaucoup moins contaminées que les autres et, quand elles le sont, elles évoluent bien plus lentement vers le sida.

La greffe de moelle osseuse est-elle une solution pour l'avenir ?

Non. Trouver un donneur HLA compatible, c'est déjà difficile, mais qu'il soit en plus résistant au sida, c'est mission impossible. De plus, la greffe de moelle osseuse est un traitement très lourd, plus risqué que la prise des médicaments actuels. Il y a 25 à 30 % de rejets de greffe de la greffe, des risques infectieux majeurs et une obligation de séjourner en chambre stérile pendant plusieurs semaines. C'est pourquoi les malades doivent poursuivre leur traitement antirétroviral et ne pas chercher à recevoir une greffe de moelle.

Qu'apporte le traitement réalisé chez cet Américain ?

Pour l'instant, il faut considérer son histoire comme unique, difficilement reproductible. Mais les scientifiques se passionnent légitimement pour cette expérience.

Il y a 18 mois, quand les spécialistes allemands ont décrit ce cas, précisant qu'il n'y avait plus de virus dans le sang de cet homme malgré l'absence de prise d'antirétroviraux, les experts ont trouvé le recul un peu court. D'autant plus que tous les "réservoirs" du virus n'avaient pas été examinés de près.

Maintenant, avec 3,5 ans de recul, les auteurs présentent la restauration immunologique non seulement au niveau du sang et de la moelle osseuse, mais aussi dans le tube digestif. Il faut savoir que 90 % de notre système immunitaire est associé aux muqueuses digestives. Les médecins ont donc effectué des biopsies à ce niveau et ils ont constaté à la fois une bonne restauration du système immunitaire de ce patient qui vient en totalité du donneur et l'absence de VIH au niveau des réservoirs (le virus intégré dans les cellules).

Attention, il ne faut pas pour autant parler d'éradication. Le VIH peut être tapi ailleurs dans l'organisme ou subsister en quantité très faible et donc indétectable. Il n'empêche que ce cas reste exceptionnel. Et même s'il inspire des idées de thérapie génique, il faut savoir que ce sont des traitements extrêmement lourds qui ne permettront jamais de soigner les 35 millions de personnes porteuses du virus du sida dans le monde.

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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par Danaé »

Arrêt cardiaque : les gestes précis qui sauvent

De nouvelles recommandations définissent plus concrètement ce qu'il faut faire face à une personne qui s'effondre.

Quand une personne s'effondre et tombe inanimée, l'entourage ne sait pas comment intervenir. Or face à un arrêt cardiaque, les premières minutes sont les plus importantes. L'attitude à adopter se résume ainsi: appeler le 15, masser, défibriller. Mais comment s'y prendre en pratique? Des recommandations réactualisées viennent d'être publiées conjointement par l'Association américaine du cœur et par le Conseil européen du cœur. Elles sont discutées dans le cadre du Forum de l'urgence qui s'est tenu ce mercredi et jeudi à Lille.

Une fois les secouristes contactés, il faut déterminer dans quel état se trouve la victime. «Si elle ne répond pas à son nom, si elle ne bouge pas quand vous la secouez, et si sa poitrine ne se soulève plus, alors il s'agit d'un arrêt cardiaque, explique le Pr Pierre Carli, directeur médical du Samu de Paris. Mais il convient de bien faire attention aux pièges que constituent les gasps.» Cette manière anormale de respirer, qui se retrouve au tout début d'un arrêt cardiaque, peut laisser croire, à tort, que la victime respire. «Ce sont les soubresauts que font les poissons hors de l'eau. Ils ont des spasmes ventilatoires, confie Pierre Carli. Avec les gasps, on peut se faire piéger: croire que la victime respire alors qu'elle est en train de mourir. On perd du temps.»

La prise de pouls a été abandonnée, car elle s'avérait trop compliquée, y compris pour les spécialistes. Même chose pour le bouche-à-bouche. En cas de soupçon d'arrêt cardiaque, il faut commencer le massage cardiaque. Avec les bras bien tendus, le geste consiste à appuyer sur la poitrine pour faire circuler le sang. La victime doit être allongée sur le dos et celui qui pratique le massage se place à genoux devant elle.

Ne pas hésiter à se servir d'un défibrillateur
Depuis peu, la réanimation cardio-pulmonaire en liaison téléphonique avec un professionnel du 15 a été mise en place. Elle permet d'attendre l'arrivée des secours tout en réalisant le massage. «Il n'y a pas de risque à le pratiquer, insiste le Pr Carli. Au pire il ne servira à rien, mais il ne peut pas faire de mal même s'il est mal fait!» En résumé, mieux vaut donc un massage cardiaque mal fait que pas de massage du tout. Il est également important de ne pas l'interrompre, d'où l'importance de se faire aider pour pouvoir se relayer. Chez l'adulte, les compressions thoraciques doivent avoir une profondeur d'au moins cinq centimètres, sans aller au-delà de six, selon les nouvelles recommandations. Le rythme des compressions doit être d'au moins de 100 par minutes, avec un maximum de 120.

Aujourd'hui, la France compte 70.000 défibrillateurs contre 5000 il y a cinq ans. Si un défibrillateur se trouve à proximité, il ne faut pas hésiter à s'en servir. «Il faut ouvrir la fermeture éclair, appuyer sur le bouton et la machine se met à parler, explique le Pr Alexandre Mignon, anesthésiste-réanimateur à l'hôpital Cochin (Paris). Elle indique comment placer les deux électrodes. Et, de toute façon, même si vous vous trompez, ce n'est pas grave. L'utiliser ne peut que faire du bien.» Trop nombreux sont ceux qui hésitent à intervenir, de peur des conséquences juridiques en cas d'erreur de manipulation. C'est pourquoi la loi va changer. Celui qui portera assistance ne sera pas poursuivi en cas d'échec. Alexandre Mignon recommande de télécharger sur son iPhone portable l'application arrêt cardiaque. «Elle est très bien faite, estime-t-il. Elle permet de vous géolocaliser ainsi que la victime. Elle repère le défibrillateur le plus proche en interrogeant la base de données. Enfin, elle donne la fréquence du rythme cardiaque grâce à un métronome.»

Le Figaro
nahil06
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Révisions : écrit puis oral ou les deux en même temps ?

Message par nahil06 »

bonjour
voila je me posais la question je viens a peine de commencer les revisions et quand je vous lis je vois ke certaine preparent l'oral aussi..... moi je pensais preparer l'ecrit a fond et on verra si je l'ai pour ensuite preparé l'oral..... es ce une mauvaise idée... vaut mieux m'y mettre de suite et preparer l'orale t l'ecrit en meme temps??
merci pr vos reponse
Verrouillé