Résultats des écrits (Printemps 2011)
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Re: Dispense concours avec licence
Bonjour delby.delby a écrit :Bonjour,
Je viens d'obtenir une licence en science de la vie et de la santé et je voudrais passer le concours d'infirmière, pourriez vous me dire si avec se diplôme je pourrai être dispensé de certaine partie du concours?
Merci d'avance.
Le fait d'avoir une licence en SVS (ou une quelconque licence d'ailleurs) ne te permettra malheureusement pas d'échapper à une partie du concours désolé.
Infirmier scolaire
Master Santé Publique (1ère année en cours)
Master Santé Publique (1ère année en cours)
Re: Actualités pour le concours 2011
La grippe A (H1N1) sévit en Grande-Bretagne, bientôt en France?
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La grippe A va-t-elle faire son retour pour les fêtes? Avec une vingtaine de morts et 200 personnes dans un état grave, la situation de la Grande-Bretagne inquiète. En une semaine, le nombre de personnes infectées par le virus de la grippe A (H1N1) hospitalisées en soins intensifs a doublé. «Nous regardons de près ce qui se passe», a indiqué à 20minutes.fr le professeur Bruno Lina, directeur du centre national de référence de la grippe pour le sud de la France.
«En France, l’épidémie n’a pas commencé», note celui qui est aussi président du conseil scientifique du Groupe d'expertise et d'Informations sur la grippe. Mais selon lui, «ceux qui n’ont pas été touchés l’année dernière risquent de l’être cette année». Lors de la pandémie, les plus touchés avaient été les jeunes, pour des raisons «pas très claires», reconnaît l’expert. Immunisés, ces derniers seront donc moins concernés cet hiver.
«Les morts sont des gens qui auraient dû être vaccinés»
Mais ce n’est pas une bonne nouvelle, prévient Bruno Lina. «Ce sont les groupes à risques qui vont être touchés», indique-t-il. Notamment les personnes âgées, particulièrement fragiles. «La grippe ne va pas devenir cataclysmique, l’épidémie devrait être moins importante que l’année dernière», reconnaît le spécialiste, qui n’est pas rassuré pour autant.
«Une idiotie a été commise lors de la pandémie, regrette Bruno Lina. Avoir parlé de «grippette», d’«épidémie qui n’en est pas une» a laissé penser que la grippe était une maladie anodine.» Résultat: la campagne de vaccination connaît cette année un retard considérable. «Les morts en Grande-Bretagne, mais aussi en Espagne, sont des gens qui auraient dû être vaccinés», regrette-t-il.
Pas plus d’effets secondaires que d’habitude
Oui mais voilà, la campagne de vaccination pandémique a éveillé une méfiance tenace dans la population. Et le vaccin saisonnier 2010 contient la souche A (H1N1). «Mais il en contient tous les ans depuis 40 ans», reprend Bruno Lina, qui rappelle que «l’ennemi c’est le virus, pas le vaccin».
Selon l’expert, «d’après les données européennes, la vaccination pandémique a eu moins d’effets indésirables qu’attendu et pas plus qu’une vaccination saisonnière». Il est encore temps pour une «prise de conscience» qu’il appelle de ses vœux. La campagne de vaccination est ouverte jusqu’à fin janvier.
Sources : 20minutes.fr
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La grippe A va-t-elle faire son retour pour les fêtes? Avec une vingtaine de morts et 200 personnes dans un état grave, la situation de la Grande-Bretagne inquiète. En une semaine, le nombre de personnes infectées par le virus de la grippe A (H1N1) hospitalisées en soins intensifs a doublé. «Nous regardons de près ce qui se passe», a indiqué à 20minutes.fr le professeur Bruno Lina, directeur du centre national de référence de la grippe pour le sud de la France.
«En France, l’épidémie n’a pas commencé», note celui qui est aussi président du conseil scientifique du Groupe d'expertise et d'Informations sur la grippe. Mais selon lui, «ceux qui n’ont pas été touchés l’année dernière risquent de l’être cette année». Lors de la pandémie, les plus touchés avaient été les jeunes, pour des raisons «pas très claires», reconnaît l’expert. Immunisés, ces derniers seront donc moins concernés cet hiver.
«Les morts sont des gens qui auraient dû être vaccinés»
Mais ce n’est pas une bonne nouvelle, prévient Bruno Lina. «Ce sont les groupes à risques qui vont être touchés», indique-t-il. Notamment les personnes âgées, particulièrement fragiles. «La grippe ne va pas devenir cataclysmique, l’épidémie devrait être moins importante que l’année dernière», reconnaît le spécialiste, qui n’est pas rassuré pour autant.
«Une idiotie a été commise lors de la pandémie, regrette Bruno Lina. Avoir parlé de «grippette», d’«épidémie qui n’en est pas une» a laissé penser que la grippe était une maladie anodine.» Résultat: la campagne de vaccination connaît cette année un retard considérable. «Les morts en Grande-Bretagne, mais aussi en Espagne, sont des gens qui auraient dû être vaccinés», regrette-t-il.
Pas plus d’effets secondaires que d’habitude
Oui mais voilà, la campagne de vaccination pandémique a éveillé une méfiance tenace dans la population. Et le vaccin saisonnier 2010 contient la souche A (H1N1). «Mais il en contient tous les ans depuis 40 ans», reprend Bruno Lina, qui rappelle que «l’ennemi c’est le virus, pas le vaccin».
Selon l’expert, «d’après les données européennes, la vaccination pandémique a eu moins d’effets indésirables qu’attendu et pas plus qu’une vaccination saisonnière». Il est encore temps pour une «prise de conscience» qu’il appelle de ses vœux. La campagne de vaccination est ouverte jusqu’à fin janvier.
Sources : 20minutes.fr
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Re: Dispense concours avec licence
Bonsoir yassy,yassy a écrit :Bonjour je suis professeur des écoles, il m'a été dit qu'avec les nouvelles équivalences LMD, je suis dispensée de passer le concours et que je peux entrer directement en 1ère année, est-ce vrai?
Malheureusement, les équivalences LMD ne sont pour l'instant (jusqu'à quand on ne sait pas) pas faites (en tout cas en ce qui concerne mon IFSI). Je ne pense pas que le fait d'être professeur des écoles puisse te permettre d'entrer directement en 1ère année.
Le mieux et qu'effectievment tu appelles les IFSI dans lesquelles tu souhaites passer ton concours.
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Master Santé Publique (1ère année en cours)
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Re: Actualités pour le concours 2011
Dyslexiques : pourquoi certains s'améliorent plus que d'autres
Certains dyslexiques compenseraient leurs difficultés d'apprentissage en mobilisant d'autres zones du cerveau, suggère une étude.
Malgré la prise en charge des enfants dyslexiques, tous ne deviennent pas d’excellents lecteurs en grandissant. Avec l’aide de l’imagerie médicale, des chercheurs tentent de mieux comprendre les chances d’amélioration de ces élèves qui confondent certaines lettres (comme le d et le b), certains sons (comme le ch et le j) ou qui inversent des syllabes.
Pronostic à 90%
L’équipe de la neurologue Fumiko Hoeft, de l’université de Stanford en Californie (Etats-Unis) a obtenu un résultat intéressant : à partir de l’activation de diverses régions du cerveau, elle peut dire avec 90% de réussite quels enfants ou adolescents dyslexiques auront le plus de chance de progresser dans la lecture. Par comparaison, les 17 tests connus de lecture ne sont pas parvenus à établir un
Les chercheurs ont soumis 25 dyslexiques, âgés de 7 à 16 ans, et 20 enfants du même âge lisant sans problème, à des tests en laboratoire. Grâce à l’imagerie médicale fonctionnelle (IRMf), Hoeft et ses collègues ont observé l’activité cérébrale des volontaires pendant un exercice de reconnaissance des rimes. Ils ont recommencé l’expérience deux ans et demi plus tard avec les mêmes.
Compensation
Chez les dyslexiques, certains avaient plus progressé que d’autres. Or leur schéma d’activité cérébrale est différent des dyslexiques qui ont le plus de difficultés. Il apparait notamment une activité plus importante dans une partie du lobe frontal, le gyrus frontal inférieur droit, chez ceux qui ont le plus progressé. Sachant que chez les lecteurs ‘normaux’ c’est dans l’hémisphère gauche que se trouve l’aire du langage, il semblerait que certains dyslexiques compensent en mobilisant d’autres zones dans l’hémisphère droit. Cela pourrait expliquer leur meilleure progression. De telles modifications ne sont pas observées chez les volontaires non-dyslexiques.
En comparant seulement deux zones du cerveau, le gyrus frontal inférieur droit et le faisceau longitudinal supérieur, Hoeft et ses collègues peuvent prédire à plus de 70% les chances de progression.
Ces résultats, publiés cette semaine dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, doivent être confirmés sur un plus grand nombre de dyslexiques. Même si leur application est difficilement imaginable pour la plupart des élèves dyslexiques, ces travaux pourraient aider les chercheurs à concevoir de nouvelles méthodes pour traiter ces troubles du langage.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
21/12/10
Certains dyslexiques compenseraient leurs difficultés d'apprentissage en mobilisant d'autres zones du cerveau, suggère une étude.
Malgré la prise en charge des enfants dyslexiques, tous ne deviennent pas d’excellents lecteurs en grandissant. Avec l’aide de l’imagerie médicale, des chercheurs tentent de mieux comprendre les chances d’amélioration de ces élèves qui confondent certaines lettres (comme le d et le b), certains sons (comme le ch et le j) ou qui inversent des syllabes.
Pronostic à 90%
L’équipe de la neurologue Fumiko Hoeft, de l’université de Stanford en Californie (Etats-Unis) a obtenu un résultat intéressant : à partir de l’activation de diverses régions du cerveau, elle peut dire avec 90% de réussite quels enfants ou adolescents dyslexiques auront le plus de chance de progresser dans la lecture. Par comparaison, les 17 tests connus de lecture ne sont pas parvenus à établir un
Les chercheurs ont soumis 25 dyslexiques, âgés de 7 à 16 ans, et 20 enfants du même âge lisant sans problème, à des tests en laboratoire. Grâce à l’imagerie médicale fonctionnelle (IRMf), Hoeft et ses collègues ont observé l’activité cérébrale des volontaires pendant un exercice de reconnaissance des rimes. Ils ont recommencé l’expérience deux ans et demi plus tard avec les mêmes.
Compensation
Chez les dyslexiques, certains avaient plus progressé que d’autres. Or leur schéma d’activité cérébrale est différent des dyslexiques qui ont le plus de difficultés. Il apparait notamment une activité plus importante dans une partie du lobe frontal, le gyrus frontal inférieur droit, chez ceux qui ont le plus progressé. Sachant que chez les lecteurs ‘normaux’ c’est dans l’hémisphère gauche que se trouve l’aire du langage, il semblerait que certains dyslexiques compensent en mobilisant d’autres zones dans l’hémisphère droit. Cela pourrait expliquer leur meilleure progression. De telles modifications ne sont pas observées chez les volontaires non-dyslexiques.
En comparant seulement deux zones du cerveau, le gyrus frontal inférieur droit et le faisceau longitudinal supérieur, Hoeft et ses collègues peuvent prédire à plus de 70% les chances de progression.
Ces résultats, publiés cette semaine dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, doivent être confirmés sur un plus grand nombre de dyslexiques. Même si leur application est difficilement imaginable pour la plupart des élèves dyslexiques, ces travaux pourraient aider les chercheurs à concevoir de nouvelles méthodes pour traiter ces troubles du langage.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
21/12/10
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Stage S1 : long séjour en gériatrie
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Re: Actualités pour le concours 2011
La nouvelle campagne qui accuse l'industrie du tabac
Le Comité national contre le tabagisme lance, ce mardi, un spot télévisé pour dénoncer les pratiques de l'industrie du tabac à l'égard des jeunes.
Le Comité national contre le tabagisme (CNCT) va lancer une nouvelle campagne télévisée "au ton cynique et percutant" pour "dénoncer les pratiques de l'industrie du tabac" à l'égard des jeunes et "faire réagir devant l'inacceptable".
Le spot, créé gracieusement par l'agence Euro RSCG 360, sera diffusé à partir de mardi et jusqu'à fin janvier sur TF1 et Eurosport notamment. Il sera aussi visible sur le site du CNCT, Daylymotion et Youtube. Sur Twitter et Facebook, chacun sera invité à rejoindre le groupe "Brisons le cercle".
"Il faut que les choses soient dites et si l'industrie du tabac n'est pas contente, c'est bien l'objectif", a déclaré le président du CNCT Yves Martinet. "Il y a entre 200 000 et 300 000 jeunes qui sont des nouveaux fumeurs chaque année", a-t-il souligné.
"On veut rappeler que le tabagisme est une maladie de l'enfant, puisque les jeunes commencent à fumer à 13 ou 14 ans et que ce sont encore des enfants", a-t-il ajouté.
Le CNCT profite de cette campagne pour lancer une pétition en ligne pour dire "non aux pratiques des cigarettiers qui recrutent des consommateurs de plus en plus jeunes".
"Fumer, c'est être l'esclave du tabac"
En février 2010, une campagne de l'association des Droits des non-fumeurs avait fait polémique. Elle comparait en effet la consommation de tabac à de la soumission sexuelle. Un parallèle choc qui avait fait couler beaucoup d'encre.
Pour regarder la vidéo de la nouvelle campagne, c'est ici : http://www.lexpress.fr/actualite/scienc ... 45793.html
Le Comité national contre le tabagisme lance, ce mardi, un spot télévisé pour dénoncer les pratiques de l'industrie du tabac à l'égard des jeunes.
Le Comité national contre le tabagisme (CNCT) va lancer une nouvelle campagne télévisée "au ton cynique et percutant" pour "dénoncer les pratiques de l'industrie du tabac" à l'égard des jeunes et "faire réagir devant l'inacceptable".
Le spot, créé gracieusement par l'agence Euro RSCG 360, sera diffusé à partir de mardi et jusqu'à fin janvier sur TF1 et Eurosport notamment. Il sera aussi visible sur le site du CNCT, Daylymotion et Youtube. Sur Twitter et Facebook, chacun sera invité à rejoindre le groupe "Brisons le cercle".
"Il faut que les choses soient dites et si l'industrie du tabac n'est pas contente, c'est bien l'objectif", a déclaré le président du CNCT Yves Martinet. "Il y a entre 200 000 et 300 000 jeunes qui sont des nouveaux fumeurs chaque année", a-t-il souligné.
"On veut rappeler que le tabagisme est une maladie de l'enfant, puisque les jeunes commencent à fumer à 13 ou 14 ans et que ce sont encore des enfants", a-t-il ajouté.
Le CNCT profite de cette campagne pour lancer une pétition en ligne pour dire "non aux pratiques des cigarettiers qui recrutent des consommateurs de plus en plus jeunes".
"Fumer, c'est être l'esclave du tabac"
En février 2010, une campagne de l'association des Droits des non-fumeurs avait fait polémique. Elle comparait en effet la consommation de tabac à de la soumission sexuelle. Un parallèle choc qui avait fait couler beaucoup d'encre.
Pour regarder la vidéo de la nouvelle campagne, c'est ici : http://www.lexpress.fr/actualite/scienc ... 45793.html
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Stage S1 : long séjour en gériatrie
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Re: Actualités pour le concours 2011
Mediator: Sarkozy veut "la transparence la plus totale"
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L'inspection générale des affaires sociales a été saisie par Xavier Bertrand et doit rendre son rapport à la mi-janvier.
Le président Nicolas Sarkozy a demandé "la transparence la plus totale" sur l'affaire du médicament Mediator lors du Conseil des ministres ce mercredi, a déclaré le porte-parole du gouvernement François Baroin.
"Nous avons vis-à-vis de nos concitoyens un impératif de protection", a déclaré le chef de l'Etat, selon François Baroin.
Xavier Bertrand, ministre du Travail et de la Santé, "a saisi l'Inspection générale des affaires sociales pour qu'elle examine, sur la totalité de la période au cours de laquelle ce médicament a été prescrit, l'ensemble des éléments d'information disponibles et les processus de décision mis en oeuvre", a également t-il ajouté.
Il a également rappelé que l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) devait rendre son rapport à la "mi janvier".
"Avec le Premier ministre et le ministre de la Santé, le président de la République est extrêmement attentif à ce sujet" et "il a réaffirmé sa détermination à ce que toutes les conséquences soient tirées de ce dossier", a affirmé François Baroin.
"Notre pays a construit depuis vingt ans un système d'agence sanitaire qui participe à cette protection. S'il s'avère qu'il y a des failles dans ce système, notamment sur le champ de la pharmacovigilance, elles seront corrigées", a aussi déclaré Nicolas Sarkozy.
"Le président attend, à l'issue des travaux de l'Igas et de la mission parlementaire (qui vient d'être créée sur le sujet), des positions et des propositions claires, opérationnelles, pour resserrer les liens entre les différents acteurs de la chaîne sanitaire, pour sécuriser davantage le rôle des experts, pour améliorer les échanges d'informations entre les pays européens, sur la pharmacovigilance et renforcer naturellement l'information des patients", a précisé le porte-parole du gouvernement.
Selon les estimations des autorités sanitaires, le Mediator, médicament normalement réservé aux diabétiques en surpoids, mais largement prescrit comme coupe-faim, aurait provoqué la mort de 1000 à 2000 personnes.
Sources : lexpress.fr
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L'inspection générale des affaires sociales a été saisie par Xavier Bertrand et doit rendre son rapport à la mi-janvier.
Le président Nicolas Sarkozy a demandé "la transparence la plus totale" sur l'affaire du médicament Mediator lors du Conseil des ministres ce mercredi, a déclaré le porte-parole du gouvernement François Baroin.
"Nous avons vis-à-vis de nos concitoyens un impératif de protection", a déclaré le chef de l'Etat, selon François Baroin.
Xavier Bertrand, ministre du Travail et de la Santé, "a saisi l'Inspection générale des affaires sociales pour qu'elle examine, sur la totalité de la période au cours de laquelle ce médicament a été prescrit, l'ensemble des éléments d'information disponibles et les processus de décision mis en oeuvre", a également t-il ajouté.
Il a également rappelé que l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) devait rendre son rapport à la "mi janvier".
"Avec le Premier ministre et le ministre de la Santé, le président de la République est extrêmement attentif à ce sujet" et "il a réaffirmé sa détermination à ce que toutes les conséquences soient tirées de ce dossier", a affirmé François Baroin.
"Notre pays a construit depuis vingt ans un système d'agence sanitaire qui participe à cette protection. S'il s'avère qu'il y a des failles dans ce système, notamment sur le champ de la pharmacovigilance, elles seront corrigées", a aussi déclaré Nicolas Sarkozy.
"Le président attend, à l'issue des travaux de l'Igas et de la mission parlementaire (qui vient d'être créée sur le sujet), des positions et des propositions claires, opérationnelles, pour resserrer les liens entre les différents acteurs de la chaîne sanitaire, pour sécuriser davantage le rôle des experts, pour améliorer les échanges d'informations entre les pays européens, sur la pharmacovigilance et renforcer naturellement l'information des patients", a précisé le porte-parole du gouvernement.
Selon les estimations des autorités sanitaires, le Mediator, médicament normalement réservé aux diabétiques en surpoids, mais largement prescrit comme coupe-faim, aurait provoqué la mort de 1000 à 2000 personnes.
Sources : lexpress.fr
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Re: Actualités pour le concours 2011
La retraite a un impact positif sur la santé
20.12.2010
[maisons-de-retraite.fr] "Le travail c'est la santé ; rien faire, c'est la conserver" : cette célèbre chanson d'Henri Salvador - qui travailla jusqu'à 90 ans ! - se trouve confirmée par une très sérieuse étude internationale réalisée sur un échantillon de 14.000 salariés et retraités français.
Menée par une équipe internationale - dont un chercheur de l'Inserm (Institut national de la santé et la recherche médicale) -, l'étude a été publiée dans le prestigieux "British Medical Journal" (BMJ). Elle s'appuie sur l'étude d'une cohorte française, autrement dit d'un groupe de personnes suivies durant une période plus ou moins longue. En l'occurrence, cette cohorte était composée de 14.104 salariés (11.246 hommes et 2.858 femmes) de l'industrie électrique et gazière française, d'où le nom de GAZEL donné à la cohorte. Les personnes volontaires étaient incorporées à l'étude sept ans avant leur départ en retraite et suivies jusqu'à sept ans après leur départ en retraite, soit sur une période de 14 ans. Durant cette période, chaque salarié ou retraité participant recevait, au mois de janvier, un questionnaire détaillé sur son état de santé. Au total, l'étude a duré près de vingt ans, entre 1989 et 2007. Objectif : déterminer si le départ en retraite s'accompagne de changements significatifs dans l'état de santé, à travers le nombre de survenues de maladies chroniques (maladies respiratoires ou coronariennes, diabète...), de symptômes dépressifs et d'états de fatigue.
Sur le plan méthodologique, la principale difficulté de l'étude était de distinguer la survenue de maladies chroniques liées au vieillissement (l'incidence de ces maladies s'accroissant avec l'âge) de celles directement imputables à l'activité professionnelle ou à son interruption. Par ailleurs, comme le rappelle l'étude, il faut prendre en compte le fait que les salariés de l'industrie électrique et gazière (en l'occurrence ceux d'EDF-GDF) bénéficient de conditions de travail plus favorables que la moyenne des salariés : sécurité de l'emploi, possibilité de mobilité professionnelle tout en restant dans l'entreprise, départ en retraite entre 55 et 60 ans selon le type d'emploi occupé...
Sous ces réserves, l'étude montre que la retraite n'a pas d'effet sensible sur le risque de maladies chroniques ou d'accident cardiovasculaire. La prévalence de ces événements s'accroît certes avec l'âge, mais le passage à la retraite ne modifie pas l'évolution des courbes. En revanche, la retraite semble avoir un effet très bénéfique sur les états de fatigue et, à un degré légèrement moindre, sur les états dépressifs. Cette amélioration vaut tout particulièrement chez les personnes qui souffrent par ailleurs d'une maladie chronique. Elle se manifeste principalement dans les deux ans qui suivent le départ en retraite. Ainsi que l'indiquent les auteurs de l'étude, ces résultats "pourraient avoir d'importantes implications à la fois pour les pouvoirs publics et pour les médecins du travail, étant donné les enjeux majeurs du vieillissement de la population".
Vous pouvez consulter l'article du British Medical Journal en ligne.
20.12.2010
[maisons-de-retraite.fr] "Le travail c'est la santé ; rien faire, c'est la conserver" : cette célèbre chanson d'Henri Salvador - qui travailla jusqu'à 90 ans ! - se trouve confirmée par une très sérieuse étude internationale réalisée sur un échantillon de 14.000 salariés et retraités français.
Menée par une équipe internationale - dont un chercheur de l'Inserm (Institut national de la santé et la recherche médicale) -, l'étude a été publiée dans le prestigieux "British Medical Journal" (BMJ). Elle s'appuie sur l'étude d'une cohorte française, autrement dit d'un groupe de personnes suivies durant une période plus ou moins longue. En l'occurrence, cette cohorte était composée de 14.104 salariés (11.246 hommes et 2.858 femmes) de l'industrie électrique et gazière française, d'où le nom de GAZEL donné à la cohorte. Les personnes volontaires étaient incorporées à l'étude sept ans avant leur départ en retraite et suivies jusqu'à sept ans après leur départ en retraite, soit sur une période de 14 ans. Durant cette période, chaque salarié ou retraité participant recevait, au mois de janvier, un questionnaire détaillé sur son état de santé. Au total, l'étude a duré près de vingt ans, entre 1989 et 2007. Objectif : déterminer si le départ en retraite s'accompagne de changements significatifs dans l'état de santé, à travers le nombre de survenues de maladies chroniques (maladies respiratoires ou coronariennes, diabète...), de symptômes dépressifs et d'états de fatigue.
Sur le plan méthodologique, la principale difficulté de l'étude était de distinguer la survenue de maladies chroniques liées au vieillissement (l'incidence de ces maladies s'accroissant avec l'âge) de celles directement imputables à l'activité professionnelle ou à son interruption. Par ailleurs, comme le rappelle l'étude, il faut prendre en compte le fait que les salariés de l'industrie électrique et gazière (en l'occurrence ceux d'EDF-GDF) bénéficient de conditions de travail plus favorables que la moyenne des salariés : sécurité de l'emploi, possibilité de mobilité professionnelle tout en restant dans l'entreprise, départ en retraite entre 55 et 60 ans selon le type d'emploi occupé...
Sous ces réserves, l'étude montre que la retraite n'a pas d'effet sensible sur le risque de maladies chroniques ou d'accident cardiovasculaire. La prévalence de ces événements s'accroît certes avec l'âge, mais le passage à la retraite ne modifie pas l'évolution des courbes. En revanche, la retraite semble avoir un effet très bénéfique sur les états de fatigue et, à un degré légèrement moindre, sur les états dépressifs. Cette amélioration vaut tout particulièrement chez les personnes qui souffrent par ailleurs d'une maladie chronique. Elle se manifeste principalement dans les deux ans qui suivent le départ en retraite. Ainsi que l'indiquent les auteurs de l'étude, ces résultats "pourraient avoir d'importantes implications à la fois pour les pouvoirs publics et pour les médecins du travail, étant donné les enjeux majeurs du vieillissement de la population".
Vous pouvez consulter l'article du British Medical Journal en ligne.
Re: Actualités pour le concours 2011
Cancer de l'utérus : comment réduire les risques?
Avec plus de 6500 cas diagnostiqués chaque année, le cancer de l'utérus, parfois appelé cancer de l'endomètre, est l'un des cancers gynéco le plus fréquent. Le point sur ce cancer féminin et sur ce qu'il faut faire pour s'en prémunir.
Cancer de l'utérus: quelles sont les causes?
On ne connaît malheureusement pas les causes qui déclenchent le cancer de l'utérus.
L'endomètre est la fine muqueuse qui tapisse l'intérieur de l'utérus. Durant la première partie du cycle, il s'épaissit sous l'effet des hormones avant d'être évacué lors des règles, s'il n'y a pas eu de fécondation.
En cas de cancer de l'utérus (aussi appelé cancer de l'endomètre ou du corps utérin), les cellules de l'endomètre se multiplient de façon anormale créant ainsi une tumeur, qui peut se répandre aux organes environnants. Le cancer de l'utérus est le plus souvent lié à la présence d'une trop grande quantité d'œstrogènes dans le corps, créant un déséquilibre de l'endomètre.
Cancer de l'utérus: les signes d'alerte
La plupart du temps, le cancer de l'utérus évolue silencieusement. Mais un signe doit vous alerter, surtout si vous êtes ménopausée : des pertes de sang, même minimes, qui pourraient faire penser au retour des règles.
Parfois, ces pertes de sang peuvent s'accompagner de pertes vaginales anormales, de douleurs au bas ventre, au moment d'uriner et/ou lors des rapports sexuels. Mais ce n'est pas forcément le cas.
Bien sûr, ces symptômes peuvent aussi évoquer d'autres troubles gynécologiques. Il est donc essentiel de consulter son gynécologue en cas de douleurs ou de pertes inhabituelles, notamment en post-ménopause.
Qui est concerné ?
Ce type de cancer qui atteint l'endomètre survient généralement après la ménopause. L'âge moyen des femmes touchées par le cancer de l'endomètre se situe à 68 ans.
Cancer de l'utérus : comment réduire les risques?
Il est malheureusement impossible de prévenir le cancer. Mais, pour réduire les risques de développer un cancer de l'utérus (comme les autres types de cancer) il est important d'avoir une alimentation équilibrée, pour garder un poids stable et éviter le surpoids et l'obésité. La consommation quotidienne d'aliments anti-cancer tels que les fruits, les légumes (bio si possible), les céréales complètes, le curcuma, le thé vert ou encore le cacao complète cette prévention.
La pratique régulière d'un sport est également recommandée.
4. Cancer de l'utérus: quel traitement?
Le traitement du cancer de l'utérus dépend de son type et de l'origine du cancer. Cependant, une majorité de femmes doivent subir une intervention chirurgicale afin de retirer l'utérus. A un stade précoce, ce traitement est habituellement suffisant.
Des traitements de radiothérapie ou de chimiothérapie complètent la chirurgie lors de cancers à un stade plus avancé.
Avec la collaboration du Collège national des gynécologues et obstétriciens français.
Source : Top Santé.com
Avec plus de 6500 cas diagnostiqués chaque année, le cancer de l'utérus, parfois appelé cancer de l'endomètre, est l'un des cancers gynéco le plus fréquent. Le point sur ce cancer féminin et sur ce qu'il faut faire pour s'en prémunir.
Cancer de l'utérus: quelles sont les causes?
On ne connaît malheureusement pas les causes qui déclenchent le cancer de l'utérus.
L'endomètre est la fine muqueuse qui tapisse l'intérieur de l'utérus. Durant la première partie du cycle, il s'épaissit sous l'effet des hormones avant d'être évacué lors des règles, s'il n'y a pas eu de fécondation.
En cas de cancer de l'utérus (aussi appelé cancer de l'endomètre ou du corps utérin), les cellules de l'endomètre se multiplient de façon anormale créant ainsi une tumeur, qui peut se répandre aux organes environnants. Le cancer de l'utérus est le plus souvent lié à la présence d'une trop grande quantité d'œstrogènes dans le corps, créant un déséquilibre de l'endomètre.
Cancer de l'utérus: les signes d'alerte
La plupart du temps, le cancer de l'utérus évolue silencieusement. Mais un signe doit vous alerter, surtout si vous êtes ménopausée : des pertes de sang, même minimes, qui pourraient faire penser au retour des règles.
Parfois, ces pertes de sang peuvent s'accompagner de pertes vaginales anormales, de douleurs au bas ventre, au moment d'uriner et/ou lors des rapports sexuels. Mais ce n'est pas forcément le cas.
Bien sûr, ces symptômes peuvent aussi évoquer d'autres troubles gynécologiques. Il est donc essentiel de consulter son gynécologue en cas de douleurs ou de pertes inhabituelles, notamment en post-ménopause.
Qui est concerné ?
Ce type de cancer qui atteint l'endomètre survient généralement après la ménopause. L'âge moyen des femmes touchées par le cancer de l'endomètre se situe à 68 ans.
Cancer de l'utérus : comment réduire les risques?
Il est malheureusement impossible de prévenir le cancer. Mais, pour réduire les risques de développer un cancer de l'utérus (comme les autres types de cancer) il est important d'avoir une alimentation équilibrée, pour garder un poids stable et éviter le surpoids et l'obésité. La consommation quotidienne d'aliments anti-cancer tels que les fruits, les légumes (bio si possible), les céréales complètes, le curcuma, le thé vert ou encore le cacao complète cette prévention.
La pratique régulière d'un sport est également recommandée.
4. Cancer de l'utérus: quel traitement?
Le traitement du cancer de l'utérus dépend de son type et de l'origine du cancer. Cependant, une majorité de femmes doivent subir une intervention chirurgicale afin de retirer l'utérus. A un stade précoce, ce traitement est habituellement suffisant.
Des traitements de radiothérapie ou de chimiothérapie complètent la chirurgie lors de cancers à un stade plus avancé.
Avec la collaboration du Collège national des gynécologues et obstétriciens français.
Source : Top Santé.com
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Re: Actualités pour le concours 2011
La lutte contre le palu devient efficace
Pour l’OMS, le paludisme pourrait être éradiqué dans beaucoup de pays et largement contrôlé dans les autres d’ici 2015.
Les progrès dans la lutte contre le paludisme commence à devenir décisifs affirme l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans son Rapport sur le paludisme dans le monde 2010.
Eradication et baisse de la mortalité
Première bonne nouvelle, deux pays, le Maroc et le Turkménistan ont été certifiés comme ayant éliminé le paludisme par le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en 2009. La même année, pour la première fois, la Région européenne de l’OMS n’a signalé aucun cas de paludisme à Plasmodium falciparum.
Dans les pays où la maladie reste endémique les progrès sont également conséquents. En Afrique, 11 pays ont enregistré une réduction de plus de 50% du nombre de cas confirmés de paludisme au cours de la décennie écoulée. Une diminution de plus de 50% du nombre de cas confirmés de paludisme a également été constatée dans 32 pays sur 56 hors du continent africain.
La moustiquaire au cœur de la prévention
Cette nette amélioration dans la lutte antipaludéenne s’explique essentiellement par les efforts importants consentis par l’OMS, les états et les associations ces dernières années. Entre 2004 et 2009, le financement externe de la lutte contre le paludisme s’est décuplé, pour atteindre presque 1,8 milliards de dollars en 2009.
De l’argent frais qui finance notamment l’achat et la distribution de plusieurs millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide dans les zones à risques. Aujourd’hui l’OMS estime que 42% des familles africaines possèdent au moins une moustiquaire et la proportion des enfants de moins de cinq ans dormant sous une moustiquaire a atteint 35%.
Le déploiement des Moustiquaires devraient se poursuivre dans les prochaines années. Pour Ray Chambers, l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies chargé du paludisme, « l’extension phénoménale de l’accès aux interventions de lutte antipaludique se traduit directement par un nombre important de vies sauvées. […]En préservant cet acquis essentiel, nous pourrons mettre fin à la mortalité palustre d’ici 2015.»
Une lutte évolutive
Outre la prophylaxie, les experts de l’OMS ont également émis de nouvelles recommandations pour la prise en charge des cas de paludisme. Cette année, ils ont conseillé le recours à des tests diagnostiques pour tous les cas suspects avant l’administration d’antipaludéens afin d’éviter l’apparition de résistance aux rares médicaments encore efficaces.
La proportion des cas notifiés chez qui le diagnostic avait été confirmé a sensiblement augmenté, passant de moins de 5% au début de la décennie à environ 35% en 2009, l’objectif est encore loin d’être atteint mais des tests de plus en plus simples d’utilisation sont en distribution dans tous les centres de santé communautaires africains.
En cas de diagnostic positif, le traitement de prédilection est maintenant une association médicamenteuse comportant de l’artémisinine. Là aussi, l’OMS note un accès largement amélioré aux médicaments.
La vigilance reste de mise
Si le ton de ce rapport est donc largement optimiste, il faut garder en mémoire que le paludisme tue encore, massivement. 781 000 morts en 2009 selon les estimations de l’OMS (contre près d’un million en 2000). Le rapport souligne combien il est important de maintenir la dynamique des efforts de prévention, de lutte et d’élimination observés au cours de la décennie écoulée.
L’inquiétude est notamment de mise concernant les résistances. Résistance des moustiques à l’insecticide qui imprègne les moustiquaires et résistance du parasite aux traitements. Ces deux facteurs peuvent inverser les progrès observés s’ils s’amplifient. De plus, les experts signalent des résurgences inexpliquées dans certaines parties de trois pays africains au moins (Rwanda, Sao Tomé-et-Principe et Zambie).
J.I.
Sciences et Avenir.fr
22/12/2010
Pour l’OMS, le paludisme pourrait être éradiqué dans beaucoup de pays et largement contrôlé dans les autres d’ici 2015.
Les progrès dans la lutte contre le paludisme commence à devenir décisifs affirme l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans son Rapport sur le paludisme dans le monde 2010.
Eradication et baisse de la mortalité
Première bonne nouvelle, deux pays, le Maroc et le Turkménistan ont été certifiés comme ayant éliminé le paludisme par le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en 2009. La même année, pour la première fois, la Région européenne de l’OMS n’a signalé aucun cas de paludisme à Plasmodium falciparum.
Dans les pays où la maladie reste endémique les progrès sont également conséquents. En Afrique, 11 pays ont enregistré une réduction de plus de 50% du nombre de cas confirmés de paludisme au cours de la décennie écoulée. Une diminution de plus de 50% du nombre de cas confirmés de paludisme a également été constatée dans 32 pays sur 56 hors du continent africain.
La moustiquaire au cœur de la prévention
Cette nette amélioration dans la lutte antipaludéenne s’explique essentiellement par les efforts importants consentis par l’OMS, les états et les associations ces dernières années. Entre 2004 et 2009, le financement externe de la lutte contre le paludisme s’est décuplé, pour atteindre presque 1,8 milliards de dollars en 2009.
De l’argent frais qui finance notamment l’achat et la distribution de plusieurs millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide dans les zones à risques. Aujourd’hui l’OMS estime que 42% des familles africaines possèdent au moins une moustiquaire et la proportion des enfants de moins de cinq ans dormant sous une moustiquaire a atteint 35%.
Le déploiement des Moustiquaires devraient se poursuivre dans les prochaines années. Pour Ray Chambers, l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies chargé du paludisme, « l’extension phénoménale de l’accès aux interventions de lutte antipaludique se traduit directement par un nombre important de vies sauvées. […]En préservant cet acquis essentiel, nous pourrons mettre fin à la mortalité palustre d’ici 2015.»
Une lutte évolutive
Outre la prophylaxie, les experts de l’OMS ont également émis de nouvelles recommandations pour la prise en charge des cas de paludisme. Cette année, ils ont conseillé le recours à des tests diagnostiques pour tous les cas suspects avant l’administration d’antipaludéens afin d’éviter l’apparition de résistance aux rares médicaments encore efficaces.
La proportion des cas notifiés chez qui le diagnostic avait été confirmé a sensiblement augmenté, passant de moins de 5% au début de la décennie à environ 35% en 2009, l’objectif est encore loin d’être atteint mais des tests de plus en plus simples d’utilisation sont en distribution dans tous les centres de santé communautaires africains.
En cas de diagnostic positif, le traitement de prédilection est maintenant une association médicamenteuse comportant de l’artémisinine. Là aussi, l’OMS note un accès largement amélioré aux médicaments.
La vigilance reste de mise
Si le ton de ce rapport est donc largement optimiste, il faut garder en mémoire que le paludisme tue encore, massivement. 781 000 morts en 2009 selon les estimations de l’OMS (contre près d’un million en 2000). Le rapport souligne combien il est important de maintenir la dynamique des efforts de prévention, de lutte et d’élimination observés au cours de la décennie écoulée.
L’inquiétude est notamment de mise concernant les résistances. Résistance des moustiques à l’insecticide qui imprègne les moustiquaires et résistance du parasite aux traitements. Ces deux facteurs peuvent inverser les progrès observés s’ils s’amplifient. De plus, les experts signalent des résurgences inexpliquées dans certaines parties de trois pays africains au moins (Rwanda, Sao Tomé-et-Principe et Zambie).
J.I.
Sciences et Avenir.fr
22/12/2010
ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
Stage S1 : long séjour en gériatrie
Re: Actualités pour le concours 2011
Les manipulations de l'industrie du tabac dénoncées dans une nouvelle campagne
Le Comité national contre le tabagisme a lancé une nouvelle campagne télévisée choc et cela dans le but de dénoncer les manipulations de l'industrie du tabac.
La nouvelle campagne diffusée par le Comité national contre le tabagisme s'intitule "Brisons le cercle" et vise à faire connaitre de toutes les manipulations opérées par l'industrie du tabac afin notamment de séduire les plus jeunes consommateurs potentiels. Ainsi, avec cette campagne, la CNCT tente d'enrayer le fait qu'en 5 ans, entre 2005 et 2010, le tabagisme a augmenté en France. Aujourd'hui 25% des moins de 19 ans fument chaque jour.
Le spot d'une minute montre un jeune homme au chevet de sa mère mourante. Dans la même pièce, un homme semble également attristé de la situation. Si on peut penser qu'il s'agit d'un proche de la famille, on découvre par la suite qu'il s'agit en fait d'un représentant de l'industrie du tabac, triste de perdre l'une de ses consommatrices. L'homme retrouve le sourire en se rendant dans la nurserie de l'hopital, ravi de voir là de potentiels futurs clients. Le ton est cynique et se veut percutant, dans un seul but : prévenir les plus jeunes.
Le Comité national contre le tabagisme a lancé une nouvelle campagne télévisée choc et cela dans le but de dénoncer les manipulations de l'industrie du tabac.
La nouvelle campagne diffusée par le Comité national contre le tabagisme s'intitule "Brisons le cercle" et vise à faire connaitre de toutes les manipulations opérées par l'industrie du tabac afin notamment de séduire les plus jeunes consommateurs potentiels. Ainsi, avec cette campagne, la CNCT tente d'enrayer le fait qu'en 5 ans, entre 2005 et 2010, le tabagisme a augmenté en France. Aujourd'hui 25% des moins de 19 ans fument chaque jour.
Le spot d'une minute montre un jeune homme au chevet de sa mère mourante. Dans la même pièce, un homme semble également attristé de la situation. Si on peut penser qu'il s'agit d'un proche de la famille, on découvre par la suite qu'il s'agit en fait d'un représentant de l'industrie du tabac, triste de perdre l'une de ses consommatrices. L'homme retrouve le sourire en se rendant dans la nurserie de l'hopital, ravi de voir là de potentiels futurs clients. Le ton est cynique et se veut percutant, dans un seul but : prévenir les plus jeunes.
Re: Actualités pour le concours 2011
VIH –SIDA : Le Fonds Mondial engage pour 1,7 milliards de dollars de programmes sur deux ans
Le Conseil d’administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme vient d’approuver 79 subventions destinées à 64 pays, qui représentent un engagement global d’1,7 milliard de dollars sur deux ans. C’est le 10ème round ou dixième série de propositions destinées à soutenir des programmes de lutte contre ces trois maladies et qui porte à 21,7 milliards de dollars le montant total des crédits alloués à 150 pays depuis sa création en 2002.
Les investissements ont permis de renforcer les systèmes de santé. Le modèle de financement du Fonds mondial en fonction des résultats a permis de révéler les faiblesses des systèmes de santé et de fournir incitations et financements pour y remédier. Les investissements entrepris, tout en se concentrant sur un progrès de la lutte contre ces trois maladies, ont contribué à augmenter le nombre d’établissements de santé dans les communautés et les districts, en augmentant l’approvisionnements et la capacité de gestion, et en maintenant en poste les professionnels de santé.
Toucher des populations jusque-là hors d’atteinte des programmes de prévention, de traitement et de prévention, c’est aujourd’hui l’objectif principal du Fonds Mondial. le Ministre éthiopien de la santé, Président du Conseil d’administration du Fonds mondial, précise : « Cela démontre bien que même lorsque la situation économique est tendue, nous sommes en mesure de poursuivre l’intensification de la lutte contre les trois maladies. »
De nouvelles possibilités de financement sont ouvertes, dont le lancement d’un nouveau « tour » de financement le 15 août 2011. « Le financement intégral de la série 10 est un signe très positif, au même titre que notre capacité à poursuivre l’intensification de la lutte contre les trois pandémies, a déclaré le Directeur exécutif du Fonds mondial, Michel Kazatchkine…J’estime encourageante cette aptitude à trouver des solutions qui profitent à des millions de personnes, malgré l’étendue des besoins et les très fortes contraintes qui pèsent sur les ressources. »
Depuis sa création en 2002, Le Fonds mondial est devenu la principale source de financement des programmes de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a sauvé 6,5 millions de vies en apportant un traitement antisida à 3 millions de personnes et antituberculeux à 7,7 millions de personnes et en distribuant 160 millions de moustiquaires imprégnées dans le cadre de la prévention du paludisme.
Source : Fonds mondial , mise en ligne Claire Tancrède Santé log, le 23 décembre 2010
Le Conseil d’administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme vient d’approuver 79 subventions destinées à 64 pays, qui représentent un engagement global d’1,7 milliard de dollars sur deux ans. C’est le 10ème round ou dixième série de propositions destinées à soutenir des programmes de lutte contre ces trois maladies et qui porte à 21,7 milliards de dollars le montant total des crédits alloués à 150 pays depuis sa création en 2002.
Les investissements ont permis de renforcer les systèmes de santé. Le modèle de financement du Fonds mondial en fonction des résultats a permis de révéler les faiblesses des systèmes de santé et de fournir incitations et financements pour y remédier. Les investissements entrepris, tout en se concentrant sur un progrès de la lutte contre ces trois maladies, ont contribué à augmenter le nombre d’établissements de santé dans les communautés et les districts, en augmentant l’approvisionnements et la capacité de gestion, et en maintenant en poste les professionnels de santé.
Toucher des populations jusque-là hors d’atteinte des programmes de prévention, de traitement et de prévention, c’est aujourd’hui l’objectif principal du Fonds Mondial. le Ministre éthiopien de la santé, Président du Conseil d’administration du Fonds mondial, précise : « Cela démontre bien que même lorsque la situation économique est tendue, nous sommes en mesure de poursuivre l’intensification de la lutte contre les trois maladies. »
De nouvelles possibilités de financement sont ouvertes, dont le lancement d’un nouveau « tour » de financement le 15 août 2011. « Le financement intégral de la série 10 est un signe très positif, au même titre que notre capacité à poursuivre l’intensification de la lutte contre les trois pandémies, a déclaré le Directeur exécutif du Fonds mondial, Michel Kazatchkine…J’estime encourageante cette aptitude à trouver des solutions qui profitent à des millions de personnes, malgré l’étendue des besoins et les très fortes contraintes qui pèsent sur les ressources. »
Depuis sa création en 2002, Le Fonds mondial est devenu la principale source de financement des programmes de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a sauvé 6,5 millions de vies en apportant un traitement antisida à 3 millions de personnes et antituberculeux à 7,7 millions de personnes et en distribuant 160 millions de moustiquaires imprégnées dans le cadre de la prévention du paludisme.
Source : Fonds mondial , mise en ligne Claire Tancrède Santé log, le 23 décembre 2010
Re: Actualités pour le concours 2011
ALCOOL : Les fabricants de boissons appellent les jeunes adultes à la modération !
Pour sensibiliser les jeunes adultes à la consommation responsable de boissons alcoolisées pendant les fêtes, Entreprise & Prévention, un groupement de 19 entreprises du secteur des boissons alcoolisées, lance une campagne radio sur les seuils de consommation à moindre risque. Près d’un million de jeunes âgés de 18 à 30 ans sont invités à se connecter au site 2340.fr.
Une nouvelle campagne qui vise à informer sur les seuils de consommation à moindre risque définis par l’Organisation Mondiale de la Santé, notamment le ‘4’ (seuil recommandé pour les occasions festives), et le ‘0’ (seuil recommandé dans le cadre de situations à risque comme la conduite).
Donner des repères clairs pour mieux maîtriser les risques liés à la consommation excessive d’alcool, est l’objectif de cette initiative. En se connectant sur le site d’informations http://www.2340.fr, les usagers pourront en savoir plus sur les seuils, les unités d’alcool, les conséquences d’une consommation excessive et les situations à risque. Un calculateur permet d’évaluer le nombre d’unités d’alcool consommées et un simulateur d’alcoolémie peut mesurer l’alcoolémie au regard du taux légal toléré au volant.
Quelques rappels sur les mesures :
Le degré d'alcool correspond à la quantité volumique d'alcool contenu dans 100 ml de boisson.
· Une boisson à 10° contient 10 % de volume d'alcool,
· Donc pour 100 ml d'une boisson à 10° il y a 10 ml d'alcool.
La densité de l'alcool est le rapport entre sa masse volumique et la masse volumique de l'eau pour les liquides et les solides. Pour l'alcool, c'est le poids d'un litre d'alcool par rapport à un litre d'eau. La densité de l'alcool est de 0,8. En revenant à notre exemple précédent : Dans 100 ml de boisson à 10° il y a 10 ml d'alcool multiplié par 0,8 et nous obtenons la quantité d'alcool pur : 100 X 10 % X 0,8 = 8 g. Soit 8 g d'alcool pur pour 100 ml boisson à 10°.
La notion d'UA définit la quantité d'alcool contenue dans un verre ou une bouteille. Pour se repérer, on peut dire qu'une unité d'alcool correspond à 10 grammes d'alcool pur. Cette mesure universelle, utile quelle que soit la boisson alcoolisée consommée, permet d'estimer sa propre consommation et l'évaluer au regard des seuils de consommation à moindre risque.
Les boissons pièges : Selon la législation française, une boisson peut être dénommée « sans alcool » dès lors que son titre alcoométrique n'excède pas 1,2°. Ainsi les bières « sans alcool » contiennent toujours une petite quantité d'alcool. Idem pour les vins « sans alcool » qui sont en fait des vins désalcoolisés.
Créée en 1990, Entreprise & Prévention est une association qui regroupe 19 entreprises du secteur des boissons alcoolisées en France dont Bacardi-Martini, Brasseries Kronenbourg, Brown Forman, CBH Trading, Heineken France, Société des Produits Marnier Lapostolle, Moët Hennessy Diageo, Pernod Ricard, Rémy Cointreau, William Grant & Sons.
Source : Entreprise & Prévention, mise en ligne Maurice Chevrier, Santé log, le 23 décembre 2010
Pour sensibiliser les jeunes adultes à la consommation responsable de boissons alcoolisées pendant les fêtes, Entreprise & Prévention, un groupement de 19 entreprises du secteur des boissons alcoolisées, lance une campagne radio sur les seuils de consommation à moindre risque. Près d’un million de jeunes âgés de 18 à 30 ans sont invités à se connecter au site 2340.fr.
Une nouvelle campagne qui vise à informer sur les seuils de consommation à moindre risque définis par l’Organisation Mondiale de la Santé, notamment le ‘4’ (seuil recommandé pour les occasions festives), et le ‘0’ (seuil recommandé dans le cadre de situations à risque comme la conduite).
Donner des repères clairs pour mieux maîtriser les risques liés à la consommation excessive d’alcool, est l’objectif de cette initiative. En se connectant sur le site d’informations http://www.2340.fr, les usagers pourront en savoir plus sur les seuils, les unités d’alcool, les conséquences d’une consommation excessive et les situations à risque. Un calculateur permet d’évaluer le nombre d’unités d’alcool consommées et un simulateur d’alcoolémie peut mesurer l’alcoolémie au regard du taux légal toléré au volant.
Quelques rappels sur les mesures :
Le degré d'alcool correspond à la quantité volumique d'alcool contenu dans 100 ml de boisson.
· Une boisson à 10° contient 10 % de volume d'alcool,
· Donc pour 100 ml d'une boisson à 10° il y a 10 ml d'alcool.
La densité de l'alcool est le rapport entre sa masse volumique et la masse volumique de l'eau pour les liquides et les solides. Pour l'alcool, c'est le poids d'un litre d'alcool par rapport à un litre d'eau. La densité de l'alcool est de 0,8. En revenant à notre exemple précédent : Dans 100 ml de boisson à 10° il y a 10 ml d'alcool multiplié par 0,8 et nous obtenons la quantité d'alcool pur : 100 X 10 % X 0,8 = 8 g. Soit 8 g d'alcool pur pour 100 ml boisson à 10°.
La notion d'UA définit la quantité d'alcool contenue dans un verre ou une bouteille. Pour se repérer, on peut dire qu'une unité d'alcool correspond à 10 grammes d'alcool pur. Cette mesure universelle, utile quelle que soit la boisson alcoolisée consommée, permet d'estimer sa propre consommation et l'évaluer au regard des seuils de consommation à moindre risque.
Les boissons pièges : Selon la législation française, une boisson peut être dénommée « sans alcool » dès lors que son titre alcoométrique n'excède pas 1,2°. Ainsi les bières « sans alcool » contiennent toujours une petite quantité d'alcool. Idem pour les vins « sans alcool » qui sont en fait des vins désalcoolisés.
Créée en 1990, Entreprise & Prévention est une association qui regroupe 19 entreprises du secteur des boissons alcoolisées en France dont Bacardi-Martini, Brasseries Kronenbourg, Brown Forman, CBH Trading, Heineken France, Société des Produits Marnier Lapostolle, Moët Hennessy Diageo, Pernod Ricard, Rémy Cointreau, William Grant & Sons.
Source : Entreprise & Prévention, mise en ligne Maurice Chevrier, Santé log, le 23 décembre 2010
Re: Actualités pour le concours 2011
Hôpital : « Je suis surpris quand un patient ne m'insulte pas »
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Dans les hôpitaux parisiens, rien que pour l'année 2010, les agressions physiques ont augmenté de 26% selon l'AP-HP (Assistance publique-hôpitaux de Paris). Le manque d'effectif, les temps d'attente toujours plus longs et la fatigue de l'ensemble du personnel créent un climat favorable aux altercations, notamment aux urgences.
Samedi 18 décembre au soir, les urgences de l'hôpital Mondor à Créteil sont chargées. La neige a causé accidents et blessures. Vers 22 heures, un patient pète les plombs : il met le feu à un chariot de soins avec son briquet. Il est rapidement maîtrisé, la police étant déjà sur les lieux. L'homme, à bout de nerfs, attendait qu'on le prenne en charge depuis plusieurs heures.
Les « craquages » des patients se multiplient dans les hôpitaux publics de région parisienne selon l'AP-HP. 69 soignants ont été victimes de coups et blessures en 2009 en région parisienne. A la mi-2010, il y en avait déjà 87.
Sur toute la France, l'Observatoire national de la violence en milieu hospitalier (ONVH) comptait plus de 3 000 atteintes aux biens et aux personnes dans les hôpitaux en 2009, dont 80% envers le personnel. Un chiffre en constante progression depuis 2006.
Les insultes, une routine ?
Plusieurs raisons sont avancées pour expliquer cette hausse de la violence à l'hôpital : la crise -et la plus grande dureté des rapports sociaux qu'elle entraîne- mais aussi, plus prosaïquement, les réductions d'effectifs dans les établissements, qui allongent les temps d'attente et réduisent la qualité de l'accueil.
« Quand je passe une journée sans me faire insulter par les patients, je suis surpris. Je me suis déjà fait menacer avec un couteau, étrangler, j'ai pris des coups de poing sur la tête », lâche Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf). Il poursuit :
« Je suis intervenu sur un arrêt cardiaque lundi soir avec le Samu. La première chose qu'a faite la famille, c'est de nous hurler dessus et de mettre des coups de pied aux pompiers. Ils trouvaient qu'on avait mis trop de temps à venir, ils paniquaient complètement. Ils m'ont dit que j'irais en enfer ou qu'ils allaient me buter, je ne me souviens plus. »
Les services d'urgences sont les plus concernés par la violence. Stress, douleur, attente forment un cocktail explosif. Le professeur Christophe Prudhomme, médecin urgentiste membre de l'Amuf, estime que le manque de personnel y est également pour beaucoup :
« Les conditions d'accueil aux urgences sont scandaleuses. Les patients attendent des heures. Je comprends qu'ils s'énervent ! Nous n'avons pas assez de personnel pour les prendre en charge dignement. »
Pour Marie-Christine Fararik, représentante de Sud-santé à l'AP-HP, la difficulté d'accès à l'information est source d'angoisse pour les patients :
« Dès qu'on parvient à expliquer pourquoi il doit attendre à un patient, pourquoi il passe après un autre cas qui est beaucoup plus grave, les relations sont apaisées. Mais les infirmières n'ont parfois pas même le temps d'expliquer ça. Et à l'hôpital Béclère, il n'y jamais assez de chaises pour les patients, ils doivent s'asseoir par terre, vous imaginez ! Ça les énerve. »
Le sous-effectif pousserait à bout le personnel présent. Il serait alors moins apte à prendre en charge les patients, comme en témoigne Mathieu (le prénom a été modifié), ambulancier :
« J'habite loin de mon lieu de travail. Du coup, j'essaie au maximum de regrouper mes heures, il m'arrive de faire des journées de plus de onze heures. C'est vrai que je suis à cran et beaucoup plus irritable. Ça ne doit pas aider un patient déjà énervé… »
Des vigiles aux urgences
Pour canaliser cette violence, l'AP-HP a embauché des vigiles chargés de faire régner l'ordre dans les services d'urgence. « Franchement, les infirmières avaient la trouille, la nuit, avant l'arrivée des vigiles », confie Marie-Christine Fararik.
L'AP-HP assure avoir monté un groupe de travail pour réfléchir aux solutions à apporter en amont. Le personnel d'accueil bénéficie aussi de formations « patients agressifs », comme le raconte Sidonie, secrétaire administrative aux urgences à l'hôpital Pitié-Salpétrière à Paris :
« Quand un patient s'énerve, nous insulte ou quoi que ce soit, on m'a appris à répondre par la douceur. J'ai eu une formation spéciale. Plus il crie, plus je parle doucement. Il se sent un peu bête comme ça. Les patients veulent tout tout de suite. Et quand on ne peut pas répondre à leur demande, ils s'insurgent : “Je veux parler à la direction ! ” »
Patrick Pelloux, médecin urgentiste président de l'Amuf, rappelle que l'agressivité est aussi un symptôme :
« Un jour, on a eu un patient extrêmement violent aux urgences, il voulait cracher et taper sur tout le monde. Nous avons appelé la police. Bien plus tard, nous avons compris qu'il avait un hématome au cerveau, ce qui peut engendrer des délires violents. Pareil avec un autre patient en hypoglycémie, ce qui rend très agressif. Notre habitude à la violence nous fait louper des diagnostics. »
Sources : rue89.com
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Dans les hôpitaux parisiens, rien que pour l'année 2010, les agressions physiques ont augmenté de 26% selon l'AP-HP (Assistance publique-hôpitaux de Paris). Le manque d'effectif, les temps d'attente toujours plus longs et la fatigue de l'ensemble du personnel créent un climat favorable aux altercations, notamment aux urgences.
Samedi 18 décembre au soir, les urgences de l'hôpital Mondor à Créteil sont chargées. La neige a causé accidents et blessures. Vers 22 heures, un patient pète les plombs : il met le feu à un chariot de soins avec son briquet. Il est rapidement maîtrisé, la police étant déjà sur les lieux. L'homme, à bout de nerfs, attendait qu'on le prenne en charge depuis plusieurs heures.
Les « craquages » des patients se multiplient dans les hôpitaux publics de région parisienne selon l'AP-HP. 69 soignants ont été victimes de coups et blessures en 2009 en région parisienne. A la mi-2010, il y en avait déjà 87.
Sur toute la France, l'Observatoire national de la violence en milieu hospitalier (ONVH) comptait plus de 3 000 atteintes aux biens et aux personnes dans les hôpitaux en 2009, dont 80% envers le personnel. Un chiffre en constante progression depuis 2006.
Les insultes, une routine ?
Plusieurs raisons sont avancées pour expliquer cette hausse de la violence à l'hôpital : la crise -et la plus grande dureté des rapports sociaux qu'elle entraîne- mais aussi, plus prosaïquement, les réductions d'effectifs dans les établissements, qui allongent les temps d'attente et réduisent la qualité de l'accueil.
« Quand je passe une journée sans me faire insulter par les patients, je suis surpris. Je me suis déjà fait menacer avec un couteau, étrangler, j'ai pris des coups de poing sur la tête », lâche Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf). Il poursuit :
« Je suis intervenu sur un arrêt cardiaque lundi soir avec le Samu. La première chose qu'a faite la famille, c'est de nous hurler dessus et de mettre des coups de pied aux pompiers. Ils trouvaient qu'on avait mis trop de temps à venir, ils paniquaient complètement. Ils m'ont dit que j'irais en enfer ou qu'ils allaient me buter, je ne me souviens plus. »
Les services d'urgences sont les plus concernés par la violence. Stress, douleur, attente forment un cocktail explosif. Le professeur Christophe Prudhomme, médecin urgentiste membre de l'Amuf, estime que le manque de personnel y est également pour beaucoup :
« Les conditions d'accueil aux urgences sont scandaleuses. Les patients attendent des heures. Je comprends qu'ils s'énervent ! Nous n'avons pas assez de personnel pour les prendre en charge dignement. »
Pour Marie-Christine Fararik, représentante de Sud-santé à l'AP-HP, la difficulté d'accès à l'information est source d'angoisse pour les patients :
« Dès qu'on parvient à expliquer pourquoi il doit attendre à un patient, pourquoi il passe après un autre cas qui est beaucoup plus grave, les relations sont apaisées. Mais les infirmières n'ont parfois pas même le temps d'expliquer ça. Et à l'hôpital Béclère, il n'y jamais assez de chaises pour les patients, ils doivent s'asseoir par terre, vous imaginez ! Ça les énerve. »
Le sous-effectif pousserait à bout le personnel présent. Il serait alors moins apte à prendre en charge les patients, comme en témoigne Mathieu (le prénom a été modifié), ambulancier :
« J'habite loin de mon lieu de travail. Du coup, j'essaie au maximum de regrouper mes heures, il m'arrive de faire des journées de plus de onze heures. C'est vrai que je suis à cran et beaucoup plus irritable. Ça ne doit pas aider un patient déjà énervé… »
Des vigiles aux urgences
Pour canaliser cette violence, l'AP-HP a embauché des vigiles chargés de faire régner l'ordre dans les services d'urgence. « Franchement, les infirmières avaient la trouille, la nuit, avant l'arrivée des vigiles », confie Marie-Christine Fararik.
L'AP-HP assure avoir monté un groupe de travail pour réfléchir aux solutions à apporter en amont. Le personnel d'accueil bénéficie aussi de formations « patients agressifs », comme le raconte Sidonie, secrétaire administrative aux urgences à l'hôpital Pitié-Salpétrière à Paris :
« Quand un patient s'énerve, nous insulte ou quoi que ce soit, on m'a appris à répondre par la douceur. J'ai eu une formation spéciale. Plus il crie, plus je parle doucement. Il se sent un peu bête comme ça. Les patients veulent tout tout de suite. Et quand on ne peut pas répondre à leur demande, ils s'insurgent : “Je veux parler à la direction ! ” »
Patrick Pelloux, médecin urgentiste président de l'Amuf, rappelle que l'agressivité est aussi un symptôme :
« Un jour, on a eu un patient extrêmement violent aux urgences, il voulait cracher et taper sur tout le monde. Nous avons appelé la police. Bien plus tard, nous avons compris qu'il avait un hématome au cerveau, ce qui peut engendrer des délires violents. Pareil avec un autre patient en hypoglycémie, ce qui rend très agressif. Notre habitude à la violence nous fait louper des diagnostics. »
Sources : rue89.com
ESI 2012-2015 CRF Toulouse
dernière ligne droite
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Re: Dans quels IFSI passez-vous vos concours ?
Konbanwa!
Pour ma part, j'en passe 4 (Orléans, Le Mans, Etamps et Evreux).

Pour ma part, j'en passe 4 (Orléans, Le Mans, Etamps et Evreux).

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Re: Dans quels IFSI passez-vous vos concours ?
Salut,
Julie 31 est ce que tu connais le nombre de place disponible à l'IFSI d'aix où tu vas le passer voir même le nombre de personnes qui ont passé a cet IFSI ces dernières années.
Merci pour tes informations.
Salut
Julie 31 est ce que tu connais le nombre de place disponible à l'IFSI d'aix où tu vas le passer voir même le nombre de personnes qui ont passé a cet IFSI ces dernières années.
Merci pour tes informations.
Salut