Résultats des écrits (Printemps 2011)

Le forum de l'admission en IFSI

Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI

Verrouillé
Avatar de l’utilisateur
saw_sene
Messages : 19
Inscription : 18 févr. 2010 00:10

Re: Actualités pour le concours 2011

Message par saw_sene »

VIOXX: LE MEDOC QUI A FAIT 40000 MORT AUX ETATS-UNISS

Le Vioxx, bourreau des coeurs... Le chiffre vient d'être revu à la hausse. Si aux Etats-Unis, le scandale fait rage, en France, personne ne bronche. L'affaire pourrait pourtant ravaler le Mediator au rang de simple pastille Valda...


Le Mediator a tué entre 500 et 2000 personnes. Scandale ! Que penser, alors, du Vioxx, ce médicament anti-douleur et anti-inflammatoire largement utilisé contre l'arthrite entre 1999 et 2004. Il aurait, selon la FDA (Food and Drug Administration, agence de régulation américaine des médicaments) provoqué 160 000 crises cardiaques et attaques cérébrales et 30 000 décès, rien qu'aux Etats-Unis. Chiffre récemment réévalué à 40 000 par une nouvelle étude. En France, c'est le flou artistique... y a-t-il eu un seul mort ? On ne le saura peut-être jamais...

Coeurs sensibles s'abstenir

En 2007, le géant pharmaceutique Merck (commercialisant le Vioxx) a négocié un règlement à l'amiable concernant 95% des 26.600 plaintes déposées contre lui, pour un montant de 5 milliards de dollars. Mais certains plaignants ont refusé l'arrangement, et les procès qui suivent leur cours dévoilent régulièrement quelques cadavres, bien planqués au fond des placards. Le bimensuel Archives of Internal Medicine a notamment révélé, l'année dernière, que Merck n'avait pas publié les résultats d'études cliniques effectuées après la mise sur le marché du médicament. Un oubli, sans doute. Fâcheux, puisque ces études montraient dès 2001 que le Vioxx augmentait nettement le risque d'attaques cardiaques et cérébrales. Un accroissement estimé à 35% en juin 2001, à 39% en avril 2002 et à 43% en septembre 2004, au moment de son retrait du marché. Malgré ces études, le laboratoire a toujours nié tout risque sanitaire... et pendant ce temps là, il continuait d'accumuler les profits, 2 milliards de dollars tous les ans.

L'Afssaps en double aveugle

Dans cette affaire, les autorités sanitaires, dont l'Agence française de sécurité des produits sanitaires (Afssaps), ont été d'une passivité exemplaire. En novembre 2000, l'étude américaine Vigor prouve que le Vioxx entraine une très nette augmentation du nombre d'infarctus du myocarde, ce qu'admet l'Afssaps dans un communiqué. Mais notre Agence nationale fait valoir qu'à l'origine, cette étude n'avait pas "pour objectif l'étude de la tolérance cardio-vasculaire", elle ne vaudrait donc pas grand chose car "seule une étude spécifique permettrait d'évaluer le risque cardio-vasculaire éventuel" du médicament. Et les patients sont priés de gober la pilule.

En juin 2002, constatant que le Vioxx est devenu un best-seller en quelques mois (Merk a cartonné sur la pub'), le coeur léger, l'Afssaps se décide tout même à recommander aux médecins d'avoir la main un peu plus légère sur les prescriptions, car la molécule engendrerait des effets secondaires notables... sur le système digestif. Quand aux risques cardio-vasculaires, il "est en cours d'évaluation". En juillet 2004, l'Afssaps rend compte d'une réévaluation du rapport bénéfice/risque avalisée par la Commission européenne quatre mois plus tôt : RAS, tout va bien, "la sécurité d'emploi des coxibs [dont le Vioxx fait partie] n'est pas remise en cause". Et bonjour chez vous.

C'est alors qu'en septembre 2004, l'Agence tombe des nues. Elle annonce, dans un communiqué, qu'elle "vient d'être informée [...] de la décision des laboratoires Merck Sharp & Dohme-Chibret de l'arrêt mondial de la commercialisation de leur spécialité Vioxx". Il lui faudra 9 mois de plus pour admettre officiellement que le médicament est effectivement dangereux sur le plan cardio-vasculaire. Ce que ne contesteront certainement pas les milliers de malheureux qui ont claqué entre temps...

Ce qu'on appelle un plan (de pharmacovigilance) qui se déroule sans accro(c)... ?

(Article publié sur le site "Les mots ont un sens")
Avatar de l’utilisateur
saw_sene
Messages : 19
Inscription : 18 févr. 2010 00:10

Re: Actualités pour le concours 2011

Message par saw_sene »

L’anorexie en cinq questions
Actu France-Soir 30/12/10 à 11h29

La mort de l'ancien mannequin Isabelle Caro en novembre dernier a replacé sur le devant de la scène médiatique les dangers de l'anorexie.


En France, 1 à 2 % des femmes sont victimes d'anorexie.
© SIPA

Est-ce une maladie ? L’anorexie mentale est un trouble du comportement alimentaire qui se traduit par une obsession de la perte de poids. Cette maladie consiste en une restriction alimentaire qui s’accompagne généralement d’activité physique ou intellectuelle intense. Il faut différencier l’anorexie (privation totale de nourriture) de l’anorexie boulimique qui consiste à régurgiter le contenu de son estomac.

Combien de personnes sont-elles touchées ? Cette maladie concerne essentiellement les jeunes filles de 12 à 20 ans, mais peut apparaître dès l’âge de 9 ou 10 ans. En France, 1 à 2 % des femmes sont victimes de cette maladie. Les garçons sont quant à eux moins touchés, 9 anorexiques sur 10 étant des filles.

Quelles en sont les causes ? L’origine de ces symptômes est encore méconnue. Certains avancent des facteurs d’ordre génétique quand d’autres parlent de causes psychologiques. Le manque de repères, des relations familiales difficiles, la crise d’adolescence ou encore la puberté sont souvent cités comme favorisant l’apparition de la maladie.

Quels sont les risques ? Près de 10 % des anorexiques meurent des suites de leur maladie, soit par dénutrition soit par suicide. La perte de poids peut atteindre jusqu’à 50 % du poids normal de la personne. La privation de nourriture a également des conséquences sur l’organisme : insomnie, chute des cheveux, fatigue permanente, pertes de mémoire, disparition des règles.

Quels sont les traitements ? La principale difficulté est de faire accepter le traitement par les malades, car ils ne se ressentent pas comme malades. L’anorexie doit être traitée le plus tôt possible. Il est généralement conseillé de s’adresser à un psychothérapeute pour ouvrir un dialogue et d’assurer le suivi du poids par un médecin généraliste. Dans les cas graves, l’hospitalisation peut également être une solution.

Aide et informations au 01.45.43.44.75 (Groupe d’étude français sur l’anorexie et la boulimie).
Avatar de l’utilisateur
saw_sene
Messages : 19
Inscription : 18 févr. 2010 00:10

Re: Actualités pour le concours 2011

Message par saw_sene »

Une faible réponse au traitement anti-anémie pourrait être synonyme de décès

29.12.2010, 17h10 | Réagir
Les patients diabétiques et atteints de maladies rénales ou d'anémie ne répondant pas au traitement anti-anémie, notamment à la darbépoétine alpha, auraient un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires ou de décès. Menés par des chercheurs de l'UT Southwestern Medical Center, ces travaux, publiés dans The New England Journal of Medicine, pourraient permettre à long terme de développer des traitements anti-anémie personnalisés en fonction des risques observés chez chaque patient.


Les chercheurs américains ont suivi 4.038 patients atteints de diabète, de maladies rénales ou d'anémie, qu'ils ont séparés en deux groupes. Quelque 1.872 individus ont été traités par injections sous-cutanée de médicament anti-anémie à base de darbépoétine alpha, alors que 1.889 personnes ont reçu un placebo. L'objectif étant pour les deux groupes d'obtenir une augmentation significative du taux d'hémoglobine.

A l'issue de l'étude, les scientifiques ont une nouvelle fois divisé en deux groupes les patients traités avec le médicament anti-anémie : ceux dont le taux d'hémoglobine a rapidement augmenté et ceux dont le niveau d'hémoglobine a stagné depuis le début du traitement.

Résultat, les patients ayant montré une faible réponse au traitement ont été significativement plus touchés par des décès, des infarctus du myocarde, des accidents vasculaires cérébraux ou une insuffisance cardiaque.

Les chercheurs tempèrent toutefois ces conclusion puisqu'ils précisent ne pas savoir si les résultats obtenus sont consécutifs à l'état de santé des patients ou à l'action du médicament. Néanmoins, ils estiment que la réponse au médicament, qu'elle soit faible ou élevée, pourrait permettre à long terme de détecter les patients à risque pour éviter de nombreux décès ou maladies cardio-vasculaires.
Avatar de l’utilisateur
saw_sene
Messages : 19
Inscription : 18 févr. 2010 00:10

Re: Actualités pour le concours 2011

Message par saw_sene »

Myopathie de Duchenne : une protéine humaine pourrait améliorer la condition des patients

28.12.2010, 17h00 | Réagir
Des chercheurs américains ont découvert un traitement basé sur une protéine humaine, appelée biglycane, qui pourrait permettre d'améliorer les fonctions musculaires chez les patients atteints d'une forme de dystrophie musculaire, à savoir la myopathie de Duchenne. Publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, lundi 27 décembre, l'étude montre que ce traitement pourrait aussi ralentir significativement les dommages musculaires induits par la maladie.

La myopathie de Duchenne touche près d'un garçon sur 3.500 dans le monde.

Les chercheurs ont mené leurs travaux sur des souris concernées par la même mutation génétique que les garçons atteints de la forme la plus courante de dystrophie musculaire, à savoir la myopathie de Duchenne. Les scientifiques ont ainsi montré que la protéine biglycane permettait d'aider les cellules musculaires à maintenir leur force, mais également de réduire les dommages crées dans les tissus musculaires, chez les souris traitées.

Autre constat, les muscles des souris malades et traitées avec la protéine en question ont perdu leur force de façon beaucoup plus lente que les souris n'ayant pas été traitées avec biglycane.

Les chercheurs indiquent d'ores et déjà que la prochaine étape de leurs travaux concernera directement l'Homme pour déterminer si ce traitement peut améliorer la condition de vie des nombreux patients touchés.

La myopathie de Duchenne est une mutation génétique se caractérisant par une incapacité à produire la protéine "dystrophine" permettant habituellement aux muscles de résister à l'effort. A long terme, la maladie conduit à une dégénérescence des fibres musculaires.
Avatar de l’utilisateur
saw_sene
Messages : 19
Inscription : 18 févr. 2010 00:10

Re: Actualités pour le concours 2011

Message par saw_sene »

Plus de bébés prématurés en cas de FIV
Pauline Fréour (lefigaro.fr)
28/12/2010 | Mise à jour : 19:56 Réactions (16)
Les enfants issus d’une grossesse simple obtenue par fécondation in vitro ont plus de risques de naître prématurément ou de faire un petit poids à la naissance, révèle une étude parue dans la revue Human reproduction.

Une équipe de chercheurs de l’université de Göteborg en Suède ont comparé les 13.544 naissances issues de FIV entre 2002 et 2006 en Suède aux 587.009 naissances issues de grossesses spontanées pendant la même période.

Les enfants nés de grossesse simple après une FIV présentaient 67% de risques supplémentaires de naître prématurément avant 28 semaines et 15% de risques en plus de naître avant 37 semaines.

Un phénomène connu pour les jumeaux

Par ailleurs, le risque que ces enfants fassent un petit poids à la naissance (moins de 2,5 kg) augmentait de 13%, et celui qu’il fasse un très petit poids (moins de 1,5 kg) était supérieur de 25%.

Ces grossesses simples sont issues de fécondations in vitro au cours desquelles l’équipe soignante a implanté soit un seul embryon (on parle alors de transfert mono-embryonnaire) ou deux embryons, mais l’un d’eux ne s’est pas développé.

Des études précédentes avaient déjà souligné le risque accru de naissances prématurées et de faible poids après une FIV, mais seulement dans le cas de grossesses gémellaires. Or celles-ci sont fréquentes en cas de fécondation in vitro.

L’équipe suédoise de Göteborg constate par ailleurs que les grossesses simples issues de FIV, notamment lors de transferts mono-embryonnaires, donnent lieu à plus de complications placentaires. Toutefois, cela pourrait s’expliquer par la meilleure surveillance échographique appliquée aux grossesses par FIV.
Avatar de l’utilisateur
cristalia-cinderella
Insatiable
Insatiable
Messages : 612
Inscription : 14 nov. 2010 22:03

Re: Actualités pour le concours 2011

Message par cristalia-cinderella »

10 médicaments à retirer du marché

Tous les produits pharmaceutiques ont des effets secondaires, mais, pour ceux-ci, les risques encourus sont trop importants. L'Express a dressé cette liste à partir des investigations de la revue Prescrire et avec l'aide d'un spécialiste, le Pr Giroud.

Le scandale du Mediator a braqué les projecteurs sur la revue médicale indépendante Prescrire, poil à gratter des firmes pharmaceutiques et des autorités de santé. C'est en lisant ce mensuel que le Dr Irène Frachon, à l'origine des révélations dans cette affaire, s'est inquiétée pour la première fois des effets indésirables du médicament. Financée par ses 29 000 abonnés, la rédaction analyse à la loupe tous les médicaments vendus en France. Les médecins ou les pharmaciens qui la composent n'ont aucun lien (ni direct ni indirect) avec un laboratoire. Ils passent au crible, pour chaque molécule, l'ensemble des études cliniques, des articles scientifiques et des informations disponibles.

Tous les produits pharmaceutiques produisent des effets secondaires. Se fondant sur ce travail d'une rigueur exemplaire, L'Express a identifié ceux dont le rapport bénéfices-risques est clairement défavorable. Autrement dit, les avantages apportés ne sont pas suffisants comparés aux dangers auxquels ils exposent. Cette liste a ensuite été soumise à l'avis du Pr Jean-Paul Giroud, pharmacologue, membre de l'Académie nationale de médecine. Autorité morale et scientifique en matière de sécurité des médicaments, il n'a aucun lien avec les laboratoires et siège aux commissions d'autorisation de mise sur le marché (AMM) et de pharmacovigilance. A l'heure où Pfizer retire son remède contre l'hypertension artérielle pulmonaire, Thelin, L'Express livre les noms des dix médicaments contestables (présentés dans l'ordre alphabétique) qui ne devraient pas être sur le marché. De même que leurs versions génériques.

Actos

Indication: traitement du diabète de type 2, dit "gras"
Le diabète de type 2 est une maladie de société aux complications graves. Une nouvelle famille de molécules, les glitazones, promet d'augmenter la sensibilité des patients à l'insuline. Mais la liste de leurs effets indésirables graves ne cesse de s'allonger: oedèmes maculaires, fractures osseuses chez les femmes, insuffisances cardiaques. Le 3 novembre, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) annonçait le retrait de l'un d'eux, l'Avandia (GlaxoSmithKline). En dépit d'une efficacité jugée "faible" par la Haute Autorité de santé et de risques accrus de cancers de la vessie, Actos, lui, est toujours remboursé à 65%.

Contacté, le fabricant, Takeda, répond: "Actos appartient à la même classe pharmacologique qu'Avandia, mais il n'a pas les mêmes indications et présente des effets différents. Actuellement, Takeda soutient deux études visant à analyser la relation entre Actos et le cancer de la vessie."

Adartrel

Indication : syndrome des jambes sans repos
L'Adartrel (GSK), une molécule utilisée à fortes doses dans la maladie de Parkinson, expose à des effets indésirables pénibles (nausées, comportements impulsifs, libido exacerbée, hallucinations ou paranoïa) et d'autres, graves (syncopes), alors qu'il s'agit au départ de résoudre un problème bénin de sommeil perturbé. De plus, il existe un risque de voir augmenter les symptômes, après une première phase d'amélioration.

Contacté, le fabricant, GlaxoSmithKline, n'a pas répondu.

Di-Antalvic

Indication: antidouleur
Le Di-Antalvic est un mélange savant de dextropropoxyphène et de paracétamol vendu depuis plus de quarante ans et censé être plus efficace contre la douleur que le paracétamol seul (type Doliprane). Cette supériorité n'a cependant jamais été démontrée. En revanche, les risques de surdosage, fréquents en cas de douleurs aiguës ou chroniques, peuvent être lourds, allant du trouble psychiatrique et cardiovasculaire... à l'arrêt cardiaque. Alertées par plusieurs centaines d'overdoses mortelles (volontaires ou accidentelles) survenues dans leur pays, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse ont interdit tous les médicaments de ce type il y a plusieurs années. L'Europe leur a emboîté le pas en juin 2010, puis les Etats-Unis le 19 novembre. Fabriqué par un laboratoire national, le Di-Antalvic est remboursé en France à 65%. Annoncé une première fois en mai, puis en juillet, son retrait définitif est programmé... pour septembre 2011 au plus tard.

Contacté, le fabricant, Sanofi-Aventis, répond: "Cette période de retrait progressif a été jugée nécessaire par les autorités de santé européennes pour préparer les médecins à une autre stratégie de prise en charge de la douleur de leurs patients."

Hexaquine

Indication : crampes musculaires
Ce médicament contient de la quinine, une substance utilisée efficacement contre le paludisme mais aux effets secondaires graves: troubles du rythme cardiaque, baisse du nombre de plaquettes, réactions allergiques sévères. Près d'une centaine de morts ont été attribuées à la quinine aux Etats-Unis, où elle n'est plus prescrite contre les crampes depuis 1995. L'été dernier encore, la Food and Drugs Administration (FDA) le martelait: ce trouble, bénin et temporaire, ne justifie pas l'usage d'une substance si dangereuse. En France, aucun autre traitement n'existe contre les crampes, où l'efficacité de l'Hexaquine a été jugée "faible" par la Haute Autorité de santé. Cependant, il est toujours autorisé dans cette indication et partiellement remboursé (à 15%).

Contacté, le fabricant, le Laboratoire du Gomenol, répond: "L'Hexaquine contient de la quinine à faible dose. Contrairement aux Etats-Unis, il a toujours été prescrit sur ordonnance, en fonction de la gravité des douleurs, du poids et de la taille des patients."

Intrinsa

Indication : baisse du désir chez les femmes après ablation des ovaires et de l'utérus
Présenté comme le nouveau Viagra féminin, ce patch à la testostérone n'a pas été autorisé aux Etats-Unis en raison de sa faible efficacité sur la libido féminine, mais aussi, et surtout, de ses nombreux effets indésirables : virilisation (pilosité aggravée, voix rauque), acné, troubles hépatiques et cardiovasculaires, prise de poids. Il a toutefois été autorisé en France début 2007 pour les femmes artificiellement ménopausées après l'ablation chirurgicale des ovaires et de l'utérus. A la lumière des dernières études, cette prise de risque semble inutile. D'autant que les effets du médicament à long terme, notamment les risques de cancer du sein, n'ont pas été évalués.

Contacté, le fabricant, Warner Chilcott, répond: "Seules 500 patientes sont traitées par Intrinsa après une ablation des ovaires et de l'utérus. Celles qui l'utilisent en dehors de cette indication s'exposent évidemment au surdosage."

Ketek

Indication : infections respiratoires
Ketek n'a pas d'efficacité clinique supérieure à d'autres antibiotiques (famille des macrolides) alors qu'il expose à de nombreux risques pour la santé en cas d'association avec d'autres médicaments. Par ailleurs, les réévaluations conduites par les autorités européennes en 2006 et en 2007 concluent que plusieurs graves effets secondaires sont retrouvés plus fréquemment : le risque d'aggravation d'une myasthénie (faiblesse musculaire), de pertes de connaissance, de troubles visuels, de troubles du rythme cardiaque et d'atteintes hépatiques.

Contacté, le fabricant, Sanofi-Aventis, répond: "Les autorités de santé européennes (Emea) ont confirmé une réévaluation du rapport bénéfice-risque favorable pour le Ketek en 2006 et en 2007, en précisant les précautions supplémentaires d'usage à respecter."

Nexen

Indications : arthrose et règles douloureuses
Nexen est à l'origine de troubles du foie parfois mortels, connus depuis de nombreuses années. La Finlande et l'Espagne l'ont retiré du marché dès 2002 à la suite de cas d'hépatites fulminantes. L'Irlande a suivi en 2007. Les autorités européennes réévaluent actuellement cet antidouleur pour la troisième fois. Le fabricant est chargé de recenser les cas de greffes du foie qui pourraient être liées au Nexen. Les mêmes instances ont pourtant déjà reconnu clairement, l'an dernier, un surcroît de troubles hépatiques graves provoqués par ce médicament.

Contacté, le fabricant, Thérabel Lucien Pharma, répond: "La troisième enquête de l'Agence européenne des médicaments (Emea) a pour objectif une évaluation globale du rapport bénéfice-risque de la molécule, dont seul le potentiel hépato-toxique avait jusque-là été investigué par les experts européens."

Vastarel

Indications : vertiges, acouphènes, angines de poitrine, troubles du champ visuel
Commercialisé depuis plus de quarante ans, ce médicament très utilisé par les patients âgés a vu ses indications thérapeutiques s'étendre au fil du temps, sans preuves solides de son efficacité. Depuis une dizaine d'années, en revanche, plusieurs effets indésirables inquiétants ont été observés: tremblements, troubles de la marche et des jambes sans repos, syndromes parkinsoniens. Délivré sur ordonnance, il est remboursé à 35%.

Contacté, le fabricant, Servier, n'a pas souhaité répondre.

Zyprexa

Indications : schizophrénie et troubles bipolaires
Le fabricant a reconnu, en 2003, que le Zyprexa pouvait provoquer une obésité sévère. En 2007, il a précisé sur les notices des boîtes vendues aux Etats-Unis que la survenue d'une hyperglycémie (taux de sucre trop élevé dans le sang, l'un des symptômes du diabète) était plus fréquente qu'avec d'autres médicaments de la même génération (type Solian ou Risperdal). C'est là tout le problème, s'agissant d'un traitement au long cours, voire à vie. Plus de 28 000 patients américains ont été indemnisés par la firme pour obésité, hyperglycémie ou diabète.

Contacté, le fabricant, Lilly Fr ance, répond:"Les effets secondaires concernant la prise de poids sont connus et mentionnés dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP), tel qu'il figure dans le Vidal depuis l'AMM initiale de septembre 1996. Les risques d'hyperglycémie et de diabète ont aussi été mentionnés dès juillet 1999. De plus, le RCP a été régulièrement mis à jour afin de préciser, voire de renforcer, la mention de certains effets indésirables comme le risque de prise de poids, ou de survenue d'anomalies lipidiques, d'hyperglycémie, voire de diabète."

Zyban

Indication : sevrage tabagique
Les bénéfices du Zyban (GSK), une substance proche des anorexigènes amphétaminiques comme le Mediator, sont incertains et, au mieux, très modestes, alors que des effets indésirables graves sont, eux, avérés, comme l'hypertension artérielle. Ce médicament n'apparaît pas plus efficace que les gommes à mâcher ou les patchs à base de nicotine, qui présentent moins d'effets indésirables.

Contacté, le fabricant, GlaxoSmithKline, n'a pas répondu.


L'express.fr
ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
Avatar de l’utilisateur
saw_sene
Messages : 19
Inscription : 18 févr. 2010 00:10

Re: Actualités pour le concours 2011

Message par saw_sene »

«Les conflits d'intérêts sont palpables» dans l'affaire du Mediator
52 réactions

Irène Frachon, qui a fait éclater l'affaire du Mediator. (© AFP Thomas Samson)

«J’étais sans doute Bécassine!», a estimé la praticienne brestoise Irène Frachon, à l’origine du retrait du Mediator, dans une interview au mensuel «Bretons» où elle relève «une certaine forme de condescendance» envers elle, lors de son enquête sur le médicament.

«Au niveau national, il y a eu une certaine forme de condescendance à mon endroit. Notamment de la part de la communauté de cardiologie», souligne le Dr Frachon.

«J’étais sans doute Bécassine, pneumologue en plus!», relève le Dr Frachon, praticienne hospitalière au CHU de Brest, dans l’édition de janvier du mensuel.

«Mais c’est ce qui m’a permis d’agir. De me mettre pas mal de cardiologues à dos, ça ne me posait pas de problème», affirme-t-elle, en soulignant que «tout l’hôpital» de Brest était derrière elle, lors de son investigation.

Irène Frachon assure aussi que «parmi les responsables des autorités sanitaires, parmi la communauté pharmacologique et cardiologique, il y a des personnes proches» du laboratoire pharmaceutique Servier qui produisait le Mediator, accusé d’avoir causé des centaines de décès. «Les conflits d’intérêt sont palpables», selon elle.

«Des journaux comme Le Panorama du médecin ou Le Quotidien du médecin ont accepté de publier des communiqués de défense du médicament, mais ils sont en grande partie à la solde des labos», poursuit Irène Frachon.

Le «désastre sanitaire» du Mediator est «dégueulasse pour ceux qui en ont consommé, à commencer par toutes ces femmes un peu fortes souvent issues de milieux défavorisés et démunies», a-t-elle regretté.

Le Mediator (benfluorex), médicament destiné aux diabétiques en surpoids et détourné comme coupe-faim, a été commercialisé en France par les laboratoires Servier de 1976 à novembre 2009, date de son retrait du marché.

Utilisé par 5 millions de personnes, il pourrait être responsable d’au moins 500 à 2.000 décès. Il provoque un surrisque de valvulopathies, de graves atteintes cardiaques. L’hypertension artérielle pulmonaire est une autre de ses complications, moins fréquente.

(Source AFP)
Avatar de l’utilisateur
Sebcbien
Accro
Accro
Messages : 1590
Inscription : 24 mars 2010 22:07
Localisation : Haute-Garonne

Re: Actualités pour le concours 2011

Message par Sebcbien »

La grippe A de retour en France


------------------------

En cette fin d'année, un premier cas de grippe A a été diagnostiqué sur le territoire français. Il s'agirait de la souche A H1N1 de 2009, selon un médecin.


Le tout premier cas de grippe A due au virus H1N1 a été diagnostiqué et confirmé en France. Le Docteur Gilles Brunot, membre du Grog (Groupe régional d'observation de la grippe) a ainsi déclaré : "Il s'agit de la souche A H1N1 de 2009. Le prélèvement a été effectué sur un enfant de 5 ans, dans le quartier des Glonnières, au Mans. Trois types de virus circulent, dont celui H1N1, qui, a priori, garde toute sa virulence". Une annonce qui intervient alors que les Français rechignent à se faire vacciner cette année, et cela alors qu'il est recommandé aux femmes enceintes et aux personnes âgées et fragiles de se prémunir contre cette infection.

Le virus de la grippe touche particulièrement les régions du nord de la France cette année. Il est ainsi particulièrement présent dans le Pas-de-Calais, la Normandie et l'Ile-de-France. A noter qu'il faut dix à quinze jours après le vaccin pour être totalement immunisé contre le virus.

Sources : Maxisciences.com
ESI 2012-2015 CRF Toulouse
dernière ligne droite :)
Avatar de l’utilisateur
Sebcbien
Accro
Accro
Messages : 1590
Inscription : 24 mars 2010 22:07
Localisation : Haute-Garonne

Re: Actualités pour le concours 2011

Message par Sebcbien »

Le Pr Harousseau nommé à la tête de la Haute autorité de santé


-------------------------------

Jean-Luc Harousseau, nommé par Nicolas Sarkozy, remplacera à la présidence de la Haute autorité de santé (HAS) le Pr Laurent Degos. Le mandat de ce dernier était arrivé à son terme début décembre.

Le Pr Haurousseau, spécialiste d'onco-hématologie "internationalement reconnu" précise l'Elysée dans un communiqué, est actuellement directeur général du Centre de lutte contre le cancer de Nantes.

Sa nomination à la tête de la HAS "sera soumise pour avis à l'Assemblée nationale et au Sénat dans les tous prochains jours", ajoute le communiqué, soulignant que, par ailleurs, Nicolas Sarkozy a nommé le Dr Jean-François Thébaut en qualité de membre du collège de la HAS.

La HAS, créée par une loi de 2004, est notamment chargée d'évaluer scientifiquement l'intérêt médical des médicaments, des dispositifs médicaux et des actes professionnels et de proposer ou non leur remboursement par l'assurance maladie.

L'autorité s'occupe également de promouvoir les bonnes pratiques et le bon usage des soins auprès des professionnels de santé et des usagers de santé ainsi que d'améliorer la qualité des soins. Elle héberge la Commission de transparence du médicament.



Sources : Lexpress.fr
ESI 2012-2015 CRF Toulouse
dernière ligne droite :)
angel23
Messages : 11
Inscription : 04 oct. 2010 19:15

Re: Actualités pour le concours 2011

Message par angel23 »

Diabète de Type 1: une innovation à l'étude
Monique LASRY, (Diététicienne) ( carevox.fr )

Diabète de type 1 : un projet plutôt innovant visant à protéger les cellules du pancréas productrices d’insuline (cellules bêta).

L'insuline est une hormone hypoglycemiante elle fait baisser le taux de sucre dans le sang et fait rentrer ce glucose dans le cellules afin de l'utiliser ;

Le diabète de type1 ou diabete insulino-dependant survient lorsqu'il y a destruction des cellules productrices d'insuline du pancreas et que le nombre restant descend au dessous du seuil critique de 20%. C'est une maladie auto-immune, les anticorps anti ilôts de langerhans(du pancreas) s'attaquant donc au cellules productrices d'insuline.

Le traitement classique consiste en l'injection d'insuline puisque le corps n'en produit plus ou plus assez. Il existe aussi des greffes du pancreas qui ne sont pas un acte anodin.

Ce projet, assez peu détaillé dans l'article mais plutôt original propose de proteger les cellules qui restent "dans une chambre de diffusion perméable au passage des nutriments et à la production d'insuline tout en constituant une barrière efficace, empêchant le passage d'anticorps à l'origine de la destruction des îlots."

Ce travail serait réalisé par un "organoïde" soit un" organe artificiel intelligent proche du fonctionnement biologique"

Une espèce de muraille anti-envahisseur donc, pour supléer au manque d'auto- défense de l'organisme concernant les cellules de son pancreas. Murclipart

Il ne s'agit pour l'instant que d'un prototype ,à suivre avec interet s'il peut delivrer les patients de la contrainte de l'insuline
Avatar de l’utilisateur
saw_sene
Messages : 19
Inscription : 18 févr. 2010 00:10

Re: Actualités pour le concours 2011

Message par saw_sene »

bonne année et bonne santé a tous!!!!

voilà un lien interressant qui reprend tous les évènement important de l'année 2010
http://www.lemonde.fr/retrospective/inf ... 231-[zonea]
Avatar de l’utilisateur
saw_sene
Messages : 19
Inscription : 18 févr. 2010 00:10

Re: Actualités pour le concours 2011

Message par saw_sene »

2010, l'année des premiers essais cliniques sur les cellules souches

De Kerry SHERIDAN (AFP) – Il y a 1 jour

WASHINGTON — En médecine, 2010 restera l'année des premiers essais cliniques sur les cellules souches embryonnaires, un domaine provoquant des polémiques à la hauteur des espoirs, immenses, qu'il suscite pour le traitement de nombreuses maladies.
Deux tests ont débuté aux Etats-Unis, et d'autres vont suivre, tandis que les chercheurs explorent de nouvelles voies pour tenter de contourner la controverse née de l'utilisation d'embryons humains.
Après une décennie de controverses, la recherche est "enfin prête à faire ses preuves et à aider pour de bon des patients souffrant de maladies terribles", s'enthousiasme Bob Lanza, le directeur des recherches de la société Advanced Cell Technology (ACT).
Les cellules souches embryonnaires sont les seules ayant la capacité de se multiplier sans limite et de devenir n'importe quelle cellule du corps.
Leur potentiel est énorme pour traiter nombre de pathologies telles que la maladie de Parkinson, la paralysie, le diabète, les maladies cardiaques, voire les effets du vieillissement.
En octobre, Geron Corporation a commencé le premier test de cellules embryonnaires sur un patient paralysé après une blessure de la moelle épinière. En tout, une dizaine de malades doivent participer à cette étude durant une année.
Un mois plus tard, ACT a obtenu le feu vert de l'administration pour entamer les essais cliniques sur douze enfants atteints de la maladie de Stargardt, une affection héréditaire et irréversible de l'oeil touchant les enfants de 7 à 12 ans.
Tant pour ACT que pour Geron, la priorité est d'évaluer la sécurité du traitement, plutôt que son efficacité. Le risque que les cellules souches se transforment en tumeurs est en effet l'une des sources d'inquiétudes entourant ces thérapies.
En cas de succès, les essais seront étendus à des populations plus larges, dans l'espoir de guérir à terme la cécité et la paralysie.
L'équipe de l'Américain James Thompson a isolé pour la première fois des cellules souches embryonnaires humaines il y a douze ans, lançant aussitôt une controverse qui perdure aujourd'hui.
L'ancien président américain George W. Bush avait interdit le financement public de cette méthode, au motif qu'elle implique l'élimination d'embryons humains. Son successeur Barack Obama a pris la décision inverse dès sa prise de fonction.
Mais en août de cette année, un juge a donné raison à un groupe d'organisations chrétiennes et tranché pour l'interdiction de financement public.
Sa décision est sans effet dans l'attente du jugement d'appel, mais n'en inquiète pas moins les scientifiques.
Pour contourner le problème, des chercheurs ont exploré en 2010 la voie consistant à créer des cellules souches pluripotentes induites (ou iPS, leur acronyme en anglais) à partir de cellules adultes.
Ces iPS ont leurs inconvénients. Des études ont ainsi montré qu'elles sont moins efficaces et plus imprévisibles que les cellules souches. Mais une équipe canadienne et Derrick Rossi, un chercheur de l'université de Harvard, ont décrit cette année des méthodes potentiellement plus sûres d'exploiter ces cellules.
Il est encore bien tôt. Mais Bob Lanza entrevoit déjà la possibilité, au-delà du traitement des maladies, qu'un jour les amputations, les transfusions de sang et les greffes d'organe ne soient plus nécessaires.
"A l'avenir, et peut-être du vivant de vos lecteurs", dit-il à l'AFP, "on pourra utiliser une cellule de peau pour faire +pousser+ un nouveau rein à quelqu'un qui aura perdu cet organe dans un accident."
Yup
Messages : 5
Inscription : 02 déc. 2010 20:01

Concours dans une autre Région

Message par Yup »

Bonjour à tous,
J'ai une question à vous poser :
J'habite en Région Bourgogne, je vais donc m'inscrire au concours de Dijon.
Mais j'aimerai également m'inscrire au concours de Roanne, dans le département de la Loire, en Rhône-Alpe.
Est-ce que le fait de changer de Région est un problème ? Y a t-il besoin d'une dérogation ?
Deuxième Question : Si je suis admis au concours de Dijon, devrais-je obligatoirement étudier à l'IFSI de Dijon ? Ou pourrais-je choisir l'IFSI de mon Choix ?
Merci de vos Réponses, Bon dimanche :)
Avatar de l’utilisateur
Siaana
VIP
VIP
Messages : 2652
Inscription : 31 déc. 2008 18:49

Re: Concours dans une autre Région

Message par Siaana »

Yup a écrit :Bonjour à tous,
J'ai une question à vous poser :
J'habite en Région Bourgogne, je vais donc m'inscrire au concours de Dijon.
Mais j'aimerai également m'inscrire au concours de Roanne, dans le département de la Loire, en Rhône-Alpe.
Est-ce que le fait de changer de Région est un problème ? Y a t-il besoin d'une dérogation ?
Deuxième Question : Si je suis admis au concours de Dijon, devrais-je obligatoirement étudier à l'IFSI de Dijon ? Ou pourrais-je choisir l'IFSI de mon Choix ?
Merci de vos Réponses, Bon dimanche :)
Non pas besoin de dérogation, tu passes le nombre de concours que tu veux, où tu veux :clin:
Et oui, si tu es admis en liste principale à Dijon, tu dois aller à Dijon, les places ne sont pas interchangeables, ni entre régions, ni dans une même région ou ville :)
Promo 2009-2012
fanzzie
Messages : 5
Inscription : 25 août 2010 16:56

Re: Dans quels IFSI passez-vous vos concours ?

Message par fanzzie »

Hello !

Pour commencer Bonne Année à tous !
Petite nouvelle sur le Forum, je viens discuter reconversion! Je compte passer le concours à Nantes (au CHU et à la CRF) et à Rennes et reprendre les études à 26 ans !!! Je suis impatiente !
A très bientôt
ESI 2011-2014 CRF Rezé !!!
Verrouillé