Mi putes, mi soumises, mi cuites

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Indis
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Mi putes, mi soumises, mi cuites

Message par Indis »

Hello,


Titre racoleur pour une demande !


De tout temps, on a vu de jolis petites bonnes soeurs infirmières, le petit calot qui va bien, dévouée corps et âme et à qui on pouvait demander n'importe quoi...
Image

Même si ça s'arrange, il est difficile aujourd'hui de faire comprendre à la population ( comprendre: mon entourage) que les IDE sont autres choses que des sous-fifres au service du tout puissant docteur qui peut disposer de nous à loisirs.

Ainsi, l'image de l'infirmière dévouée, corrompue par son métier et qui ne vit que pour lui a encore de beau jours devant elle (dite Infirmière Otis(te)... ).


Comment faites vous, vous, pour faire comprendre à des gens un peu étroits d'esprit peut-être, qu''on peut être IDE :

- sans pour autant être soumis à son métier
- sans pour autant vouloir faire le bien partout autour de soit les oiseaux cui-cui les abeilles bzz-bzz
- sans pour autant devoir s'écraser devant des patients plutôt "limites" parce que "les pauvres ils souffrent quand même" ...
dan65
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Re: Mi putes, mi soumises, mi cuites

Message par dan65 »

salut, j'aurais rajouté au titre "milène mi coton" :) . Après, je ne connais pas ton entourage :clin: , mais si on extrapole, quand je me trouve face à ces gens "bas de plafond", je ne me lance pas dans de grandes explications, ça va servir à quoi ? Si c'est un patient (à qui tout est dû, bien sûr :roll: ), j'ai acquis de grandes capacités à différer ce qui n'est pas urgent (et avec le sourire), si c'est un cadre (aaaaah la sacro sainte continuité des soins), j'ai bossé la législation et il (elle) ne pourra pas me faire prendre des vessies pour des lanternes. Que je sois un barbu syndicaliste de 85 kg entre peut-être dans le fait qu'on me fait rarement ce genre de remarque :lol: .
PS peut-être, Indis, pourras-tu développer la notion de "corrompue par son métier" :)
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Indis
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Re: Mi putes, mi soumises, mi cuites

Message par Indis »

dan65 a écrit : PS peut-être, Indis, pourras-tu développer la notion de "corrompue par son métier" :)
Voui, j'avoue que "corrompue" n'était pas heureux comme mot.

Par ici, je voulais surtout parler de ce que crois les gens.
Beaucoup semblent penser qu'une infirmière qui ne vit pas pour son boulot n'est pas une bonne infirmière. Elle doit téléphoner au boulot, prendre des nouvelles des patients, pleurer quand ils pleurent, souffrir quand ils souffrent ect...

Souvent les gens confondent empathie avec... compassion mais, c'est beaucoup plus fort que ça, on dirait que les gens croient qu'on vit en symbiose avec les patients...

Et c'est; à mon sens; une partie de cette image qui fait que les gens comprennent parfois pas qu'on puisse se plaindre de nos conditions de travail.
Parce que, oui nous avons choisi notre métier, mais en plus, on pourrait pas vivre sans et, on pourrait prendre avoir envie de le faire bénévolement tellement on aime les gens...


Et pour des gens qui me connaissent peu, quand je leur dis que non, je ne me reconnais pas là dedans... on me sort: " ha mais, t'as foiré médecine, c'est pour ça que t'es aigri" :x
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loulic
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Re: Mi putes, mi soumises, mi cuites

Message par loulic »

Pourquoi chercher dans notre entourage ?

Un paquet de collègues véhiculent largement les préjugés débiles accolés à la profession ("rhaaa, non on m'appelle encore sur gné congés, je suis pas contente, mais gne vais y aller. et en plus gne réclamerait rien en échange" ).

Combien sont syndiquées ? Combien luttent pour améliorer leurs conditions de travail ? Sans parler des salaires...

Et chez nos futurs collègues, combien tiennent ce discours rance et débilitant sur la dévotion/compassion, le don de soi,...

Les infirmières colportent une réputation de cruches dévouées au patient et au médecin ? Ben, je trouve que c'est mérité.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
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Re: Mi putes, mi soumises, mi cuites

Message par erick »

Indis a écrit : Comment faites vous, vous, pour faire comprendre à des gens un peu étroits d'esprit peut-être, qu''on peut être IDE :

- sans pour autant être soumis à son métier
- sans pour autant vouloir faire le bien partout autour de soit les oiseaux cui-cui les abeilles bzz-bzz
- sans pour autant devoir s'écraser devant des patients plutôt "limites" parce que "les pauvres ils souffrent quand même" ...
Perso, je n'ai pas ce problème là, c'est plutôt:
Ce n'est pas parce que je suis un mec que je suis médecin, et non je suis infirmier, je ne suis pas médecin.
C' est quoi infirmier pour les gens?
les mêmes qui pensent encore qu'il n'y a que des médecins et des bonnes soeurs.

Et des médecins femmes, parce qu'elles sont des femmes, ont parfois des problèmes similaires à ce que vivent nos copines IDE, sisi, je le vois souvent.
Force et courage
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Pour la santé de mon budget personnel, je ne compte pas avec l'argent que je n'ai pas, première leçon de déontologie à avoir.
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Re: Mi putes, mi soumises, mi cuites

Message par ImagineLLe »

Indis a écrit : Comment faites vous, vous, pour faire comprendre à des gens un peu étroits d'esprit peut-être, qu''on peut être IDE :

- sans pour autant être soumis à son métier
- sans pour autant vouloir faire le bien partout autour de soit les oiseaux cui-cui les abeilles bzz-bzz
- sans pour autant devoir s'écraser devant des patients plutôt "limites" parce que "les pauvres ils souffrent quand même" ...

Je suis blonde, pas bien grande et toute jeune... Autant te dire que niveau crédibilité on peut mieux faire ! Certains patient m'ont longtemps appelé et considéré comme "la stagiaire".
En un an, j'ai pris de l'assurance. Et que ce soit les patients, les médecins ou mon entourage, ils le savent maintenant que je suis IDE...
Mais j'avoue que c'est toujours un peu frustrant d'entendre des patients encore me dire "je peux venir parler ? mais pas avec vous, vous comprenez, vous êtes trop jeune, vous ne comprendriez pas" :mal:
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Re: Mi putes, mi soumises, mi cuites

Message par dan65 »

certes c'est chiant, mais regarde quelle phrase tu mets pour te définir :
"Se prendre des coups, ça aide le métier à rentrer plus vite !"...
De mes souvenirs de début d'ifsi, on bossait sur les représentations de la profession et je me dis que quelque chose n'a pas été fait, là :roll: . Mais est-ce que nos formateurs ont une autre vision de "l'infirmière idéale" ? Et est-ce que celles de nos collègues qui mettent une bimbo piqueuse en string comme avatar ou comme caducée (vu à l'ifsi) ont une autre vision que celle-ci ? Veux t-on vraiment d'une chieuse qui rappellerait à leurs devoirs cadres, médecins voire patients trop entreprenants, violents, insultants etc. ? La réponse me semble être contenue dans la question.
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Re: Mi putes, mi soumises, mi cuites

Message par Jo_bis »

loulic a écrit :Pourquoi chercher dans notre entourage ?

Un paquet de collègues véhiculent largement les préjugés débiles accolés à la profession ("rhaaa, non on m'appelle encore sur gné congés, je suis pas contente, mais gne vais y aller. et en plus gne réclamerait rien en échange" ).

Combien sont syndiquées ? Combien luttent pour améliorer leurs conditions de travail ? Sans parler des salaires...

Et chez nos futurs collègues, combien tiennent ce discours rance et débilitant sur la dévotion/compassion, le don de soi,...

Les infirmières colportent une réputation de cruches dévouées au patient et au médecin ? Ben, je trouve que c'est mérité.
+1.
Si on ajoute à celà un "historique" plutôt encombrant....
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
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AJazz
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Re: Mi putes, mi soumises, mi cuites

Message par AJazz »

loulic a écrit :
Combien sont syndiquées ? Combien luttent pour améliorer leurs conditions de travail ? Sans parler des salaires...

Et chez nos futurs collègues, combien tiennent ce discours rance et débilitant sur la dévotion/compassion, le don de soi,...

Les infirmières colportent une réputation de cruches dévouées au patient et au médecin ? Ben, je trouve que c'est mérité.
Je vous suis tout à fait sur votre premier point, mais pas du tout sur le second. Ni "rance" ni "débilitant", l'aspect humain est ce qui nous a tous, à un moment donné, attiré vers cette profession. Dieu sait que ce n'est pas pour le fric en France.

Je suis IDE depuis nov 2010, pas du tout jeune, je gagnais bcp mieux ma vie avant. En formation, quand je voyais des IDE particulièrement lasses et même aigris, je tentais de les imaginer sur les bancs de l'IFSI quelques années auparavant. La transformation était triste, voire tragique. Plusieurs fois je me suis demandée si l'écart entre mon idée de la profession et la réalité sur le terrain était en effet trop grande pour que j'y trouve mon compte, et à ce jour je ne peux pas avoir la réponse.

Je suis pesuadée par contre qu'il faut se battre pour faire valoir la profession et la faire évoluer, que ce soit ici ou ailleurs. Je suis d'accord qu'en France, on ne semble pas à la veille d'une véritable épiphanie à ce niveau, mais si on commençait déjà par nous arrêter de ricaner quand sont évoquées des évolutions que d'autres pays connaissent déjà depuis belle lurette (IDE cliniciens, practiciens, de recherches)? Car oui, ça se fait, c'est faisable, ça peut se faire...

Et n'éclaboussons pas tout, même si la colère est plus que justifiée. Les patients au moins ne prennent pas les inf pour des cruches dans mon expérience dans 3 pays-- que celle-ci soit en tant qu' ESI, IDE ou patient. Alors là, pas du tout.
Enfin la lumière au bout du tunnel... pourvu que ce ne soit pas le train...
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Re: Mi putes, mi soumises, mi cuites

Message par loulic »

Vous n'avez sans doute pas encore vu assez de patients.

On peut très bien être patient et être con, pédant, imbu de soi... Les mêmes qui prennent les infirmières pour des gourdes à l'extérieur, ne les respectent pas plus à l'intérieur de l'hopital. Bien sûr ils ne vont pas se foutre de vous ouvertement.

C'est pas parce que vous prenez les gendarmes pour des cons que vous le leur dites en face.


Bref, on peut faire ce métier par conviction et humanisme. Mais le don de soi, la compassion, le dévouement, la dévotion ... sont des notions dangereuses pour le professionnel comme pour le patient.

C'est le meilleur moyen de se prendre une grosse claque après quelques mois/années de service.

Moi je suis là pour prodiguer des soins de qualités aux gens que je suis amené à soigner. Ca ne m'empêche pas d'en retirer plaisir et satisfaction, et de trouver sympathiques certains patients. Mais je ne leurs suis pas "dévoué".
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
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AJazz
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Re: Mi putes, mi soumises, mi cuites

Message par AJazz »

loulic a écrit :Vous n'avez sans doute pas encore vu assez de patients.

On peut très bien être patient et être con, pédant, imbu de soi... Les mêmes qui prennent les infirmières pour des gourdes à l'extérieur, ne les respectent pas plus à l'intérieur de l'hopital. Bien sûr ils ne vont pas se foutre de vous ouvertement.

C'est pas parce que vous prenez les gendarmes pour des cons que vous le leur dites en face.
Possible. Mais dans votre scénario, vu la distance relationnelle obligée, ce qui se passe dans leurs têtes par rapport à ma petite personne n'est pas tellement pertinent. Le but n'est pas d'avoir une relation fusionnelle avec le patient, mais d'avoir une relation humaine permettant de le soigner efficacement. Ceux qui sont vraiments "cons" comme vous dites, eh bien parfois il faut recadrer. Ce qui m'est déjà arrivé mais vraiment à titre exceptionnel.
loulic a écrit :
Moi je suis là pour prodiguer des soins de qualités aux gens que je suis amené à soigner. Ca ne m'empêche pas d'en retirer plaisir et satisfaction, et de trouver sympathiques certains patients. Mais je ne leurs suis pas "dévoué".
On joue sur les mots, mais ok pour "dévouement=danger". Cependant, par rapport à votre post précédent, "compassion" et "don de soi" définissent en partie le soignant. Le tout c'est de ne pas se faire bouffer.

Et d'avancer cette profession malgré tout, car elle en vaut bien la peine.
Enfin la lumière au bout du tunnel... pourvu que ce ne soit pas le train...
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Re: Mi putes, mi soumises, mi cuites

Message par Anonyme222222 »

IDE = Un art - Un service - Un salaire
Après, on peut(doit) débattre sur chacun des 3 termes et hiérarchiser selon les attentes.
Ce qui n'exclut pas de s'appliquer et d'en tirer satisfaction ; cela ne veut pas dire non plus que l'on est imperméable aux émotions.
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Re: Mi putes, mi soumises, mi cuites

Message par loulic »

AJazz a écrit :"compassion" et "don de soi" définissent en partie le soignant.
Ben, ça dépend. Pour moi compassion ça signifie "souffrir avec", et ça ne fait pas partie de ma définition du soignant.

De même, je ne "donne" pas de moi, je fais profiter le patient de mes compétences, et j'en retire satisfaction et salaire. Je bosse, parfois dur, voir très dur, et j'aimerai être payé en conséquence, et pas juste avec la reconnaissance du public (que j'apprécie, ne soyons pas bégueule). Je ne travaille pas uniquement pour la gloire, mais aussi pour vivre.

Je me réalise notamment par mon métier, mais je n'en fais pas don. Je loue mes services.

Et quelques patients "louent" mes compétences :clin: .
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Re: Mi putes, mi soumises, mi cuites

Message par AJazz »

moutarde a écrit :IDE = Un art - Un service - Un salaire
Après, on peut(doit) débattre sur chacun des 3 termes et hiérarchiser selon les attentes.
Ce qui n'exclut pas de s'appliquer et d'en tirer satisfaction ; cela ne veut pas dire non plus que l'on est imperméable aux émotions.
On apprend à les contrôler, ce qui est nécessaire. Mais à force d'exercer sans la reconnaissance intellectuelle et salariale que méritent la profession, on finit aussi par minimiser en grande partie l'élément humain qui est pourtant au centre du choix de devenir soignant:
loulic a écrit : De même, je ne "donne" pas de moi, je fais profiter le patient de mes compétences, et j'en retire satisfaction et salaire (...)

Je me réalise notamment par mon métier, mais je n'en fais pas don. Je loue mes services. Et quelques patients "louent" mes compétences :clin: .
Je comprends. Mais là encore, m'étonnerais fort que "Loulic ESI" ait vu sa future profession exactement sous cet angle. Autant devenir informaticien, garde-chiens, tout sauf la filière soins. Je ne vous vise pas Loulic, je retrouve votre point de vue chez beaucoup de collègues ayant plusieurs années d'exercice dans leurs fonctions.

Je trouve qu'il y a risque pour le patient à la longue, qu'on le déshumanise également à même titre que nos soins, et qu'il trouve quelque part (je suis volontairement provocateur ici) le statut de l'ordi sur laquelle l'informticien travail, le chien que le gardien promène...

Avancer la profession infirmière, c'est aussi faire valoir l'élément purement humain de notre domaine, côté soignant comme côté patient. Faute de quoi, la satisfaction professionnelle ainsi que la qualité des soins dégringolent.
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Re: Mi putes, mi soumises, mi cuites

Message par Indis »

Ben, c'est justement là; je crois; qu'il faut savoir mettre la réglette entre empathie et attendrissement/commisération/pitié etc...

Je sais pas si on "soigne mieux ou moins bien" en se déshumanisant un peu, par contre, je pense qu'on soigne moins bien en s'humanisant trop =)


Et perso je le ressens vachement, dans un service où les gens restent un peu trop longtemps à mon goût (21 jours), quand tu sens que pour certains, tu commences à dire "ça c'est bien pour elle, ça, c'est plutôt mieux etc"... je crois qu'il est temps de foutre le camp :clin:
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