infirmieres praticiennes un jour en france..???

[tite-infirmiere]

bonsoir j'ai appris qu'au canada ils existait des etudes d'infirmier "praticien" c est a dire que la-bas aparemment ils peuvent continuer jusqu'en maitrise pour devenir praticien (et donc diagnostiquer certaines pathos, prescrire certains médicaments, prescrire certains examens...) je trouve ça génial pour l'avenir de notre profession, de pouvoir évoluer et enfin etre mieux reconnu et d'avoir un peu + de pouvoir "medical". apres ceux qui veulent etre infirmeir "normal" le restent mais ceux qui veulent apprendre a prescrire certaines choses continuent une formation.
je trouve ca vraiment intéressant sauf que visiblement ce n est pas encore le cas en france. alors deja qu'en pensez vous, meme si cest a l etranger pour l instant, et seriez vous daccord que cette possibilité de poursuite soit reconnue un jour en france ? si oui que faudrait il faire pour que cela arrive chez nous ?

[augusta]

Tu votes à droite aux prochaines éléctions.

[Fox]

voir ici : http://www.infirmiers.com/forum/evoluti ... 07555.html

[blair]

je sens que je vais me faire tirer dessus
mais puis-je savoir pourquoi êtes vous si réticents au rapport Hénard qui préconise la mise en place des infirmières praticiennes.
De plus cela nous mettrait au même niveau que les pays européens non

[loulic]

Nous sommes plusieurs à critiquer le rapport hénart sur sa logique besoins/missions qui prime sur la notion compétence/métier.

Je pense que ce rapport va d'abord servir à détricoter et déreglementer plusieurs profession de santé dont la notre.

De plus cela nous mettrait au même niveau que les pays européens non

Il n'y a pas "un niveau européen". Chacun fait ce qu'il veut. Et les infirmières françaises n'ont pas à rougir de leur niveau. Et les infirmières cliniciennes ou praticiennes tant vantées (par les même qui nous se félicitent de la fin annoncée de notre profession) sont loin d'être la panacée.

[Creol]

Plutôt que de diagnostiquer des maladies (d'ailleurs il me semble qu'il y a une profession qui s'en occupe) je préfère, et de loin, me concentrer sur celles déjà diagnostiqué comme chronique. Le service de cardio dans mon hôpital est divisé en 3 secteurs. USIC c'est à dire soins intensif cardio, puis le service de cardio et enfin le centre d'éducation cardio. Et dans ce centre d'éducation se trouvent des kiné, des infirmiers, une psychologue et un diététicien, l'ergo passant une fois par semaine.
Résultat des courses, le taux de récidive des infarctus est négligeable, la durée de vie des patients est augmentée et le suivi grandement amélioré. Les économies ainsi réalisé sont colossales.
Comme sous nous latitudes, le diabète est une pathologie prévalente, il y a aussi un centre d'éducation thérapeutique pour le diabète. Et là pareil, le résultat est sans appel.
Ce que je trouve limite dommage, c'est qu'une fois fois de plus ces deux initiatives soient l'oeuvre de médecins. Mais bon.
Très honnêtement, je ne comprendrai jamais cette mode de vouloir aller vers toujours plus de médical alors qu'il faudrait déjà qu'on valorise ce qui nous appartient

[poiloden]

ben j'apprends encore à être IDE donc bon......

[binoute1]

bonsoir j'ai appris qu'au canada ils existait des etudes d'infirmier "praticien" c est a dire que la-bas aparemment ils peuvent continuer jusqu'en maitrise pour devenir praticien (et donc diagnostiquer certaines pathos, prescrire certains médicaments, prescrire certains examens...) je trouve ça génial pour l'avenir de notre profession, de pouvoir évoluer et enfin etre mieux reconnu et d'avoir un peu + de pouvoir "medical". apres ceux qui veulent etre infirmeir "normal" le restent mais ceux qui veulent apprendre a prescrire certaines choses continuent une formation.
je trouve ca vraiment intéressant sauf que visiblement ce n est pas encore le cas en france. alors deja qu'en pensez vous, meme si cest a l etranger pour l instant, et seriez vous daccord que cette possibilité de poursuite soit reconnue un jour en france ? si oui que faudrait il faire pour que cela arrive chez nous ?

tu peux reprendre tes études de médecine et faire un internat de médecine général !

[loulic]

Au passage il y a déjà trois spé et de nombreux DU accessibles aux IDE.

[tite-infirmiere]

je trouvais ca juste interessant pour evoluer pour ceux qui veulent, mais tout en defendant notre position d ide, pas pr etre medecin... et pourquoi pas un jour, la prescription n appartiendrait elle pas seulement qu aux medecins >? si ca fait partie un jour de notre metier ca rentrera ds les moeurs.

[binoute1]

je trouvais ca juste interessant pour evoluer pour ceux qui veulent, mais tout en defendant notre position d ide, pas pr etre medecin...

une position d'inf. ça se défend tous les jours face à un médecin, mais qd on voit certains messages sur le forum, y'a du boulot !
Je ne critique pas, on a tous, à nos début, + ou - pas su se positionner ou lever un peu la voix pour se faire entendre. Ca s'acquiert avec l'expérience, encore faut il le vouloir !

et pourquoi pas un jour, la prescription n appartiendrait elle pas seulement qu aux medecins >? si ca fait partie un jour de notre métier ca rentrera ds les moeurs

et à part la durée d'études donc, tu feras le même taf ??

[tite-infirmiere]

moi je serai en categorie A d'office car diplomée en 2012. Mais pourquoi dis tu "prendre son pied en prescrivant" cest tres mal dit et tres peu poli, je ne te demande pas de critiquer et meme si je serai IDE et que les IDE praticiennes ne verront jamais le jour et bien je serai quand meme tres heureuse d etre IDE,
alors dis pas des choses comme ça, je disais juste que le fait de prescrire aurait pu etre interessant chez certains medicaments, pas tous . aller bye bon week end

[haricot vert]

moi je serai en categorie A d'office car diplomée en 2012. Mais pourquoi dis tu "prendre son pied en prescrivant" cest tres mal dit et tres peu poli, je ne te demande pas de critiquer

Pourquoi ce n'est pas poli d' après toi ?

Seringue a donné son avis et a donné des arguments , les as-tu lu et compris ?

En outre , il a le droit de critiquer s' il n' est pas du même avis que le tien . Sinon à quoi bon créer un sujet sur un forum si tout le monde doit penser de la même façon .

et meme si je serai étais IDE et que les IDE praticiennes ne verront voient jamais le jour et bien je serai quand meme tres heureuse d etre IDE,

C'est du français que tu écris ?

Mais ce n' est pas le sujet : tu ne comprends pas que nos gouvernants veulent créer des diplômes bidons pour faire face au manque de médecins .

alors dis pas des choses comme ça, je disais juste que le fait de prescrire aurait pu etre interessant chez
pour certains medicaments, pas tous .

Pourquoi serait-ce intéressant ? Argumente .

[AJazz]

C'est du français que tu écris ?

Mais ce n' est pas le sujet

Si ce n'est pas le sujet, pourquoi l'avoir relevé ?

Pourquoi serait-ce intéressant ? Argumente .

Sur combien de points?

Vous écouteriez son avis, ou vous contenteriez-vous de surligner les fautes?

[Creol]

Au niveau de la "prescription", je suis plutôt favorable à une "prescription de suivi". Je reviens donc aux maladies chronique. On a un patient diabétique, et on contrôle tous les jours sa glycémie capillaire sans ordonnance, l'hémoglobine glyquée par contre nous intéresse "moins", il y a des test sanguins qu'il serait intéressant de pouvoir réaliser sans avoir besoin d'une ordonnance, c'est le cas des INR, de ionograme (dans certains cas) ou d'autres, même si celui qui dit le dernier mot est bien le médecin, c'est une idée à creuser.

Toujours au niveau des "prescriptions" vous avez les urgences où une spécialisation ne serait pas un luxe. L'infirmier est le plus souvent habilité à agir envers la douleur (dentaire, thoracique, autres ...) de manière autonome avant que le médecin prenne le relais. Ainsi quand un patient vient pour une belle rage de dent avant de finir dans un box il aura déjà reçu un antalgique puisque les différents protocoles douleurs permettront à cet infirmier d'agir en conséquence. De même qu'une personne qui vient pour une douleur thoracique aura déjà eu un ECG avant l'arrivée du médecin.
C'est un peu déjà ce qui se fait, autant créer la spécialité afin de faire suivre les salaires.

...je disais juste que le fait de prescrire aurait pu etre interessant chez certains medicaments, pas tous . aller bye bon week end

Prescrire quoi ? pour qui ? comment ? Dans les deux exemples donnés plus haut, la "prescription" découle d'une logique de prise en charge, mais à un moment ou un autre de cette prise en charge, intervient le médecin.

Il n' y a aucun intérêt de prescrire juste pour le plaisir ou, comme l'a dit plus haut seringue, pour faire le boulot d'un autre.

Moi je vous le dit, à force de ne regarder que du côté médical de notre profession on en oublie le côté paramédical et ce qu'on laisse (ce qui nous appartient), d'autres le prendront et en feront un nouveau métier paramédical. Quand je vois que dans certains services des médecins prescrivent une éducation à l'auto mesure pour les patients diabétique/hypertendu, j'ai honte.