infirmieres praticiennes un jour en france..???
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
C'est simple, ça veut dire que l'ARS valide régionnalement les glissement de tache qui lui conviennent en fonction de ce que bon lui semble.christophe65 a écrit :L'article 51 est assez vague pour lui faire dire ce que l'on veut,
Vous parlez de quoi ? De la formation initiale ou de la spécialisation ?christophe65 a écrit : Je dis en 2 ans car il me semble c'est ce qui se fait dans d'autres pays.
Ben, je ne vois pas trop le rapport, d'abord parce que les médecins n'apprennent pas qu'en stage.christophe65 a écrit : De plus ce seront des personnes qui auront plusieurs années d'expérience professionnelle, donc elles n'auront pas à faire autant de stages que des médecin,
Par qui ? Vous trouvez qu'on est suffisamment nombreux pour avoir en plus à encadrer des demi infirmières qui n'ont fait aucun stage ?christophe65 a écrit :de même elles pourront sans doute être encadrées si elles ont des doutes.
Vous n'avez toujours pas répondu à ma question :
le rôle d'une infirmière est il de compenser la pénurie de médecin ?
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
alors je rectifie :christophe65 a écrit :L'article 51 est assez vague pour lui faire dire ce que l'on veut, mais c'est possible qu'il y est des glissements de fonction des IDE vers les AS. C'est sûr que si ça arrive notre métier devra évoluer et nous ne ferons plus les même chose. Par contre dans le rapport Hénart, la fonction de l'infirmière ne change pas, mais il y aura plus de spécialités, mais qui seront accessible à un relatif petit nombre.
on va finir comme à la Poste ou à France Tél. où chaque cadre a une mission bien particulière...et une seule !
Du coup, le jour où il est pas là, ben le taf n'est pas fait...
Mais bon, pourquoi pas ? infirmière chargée de mission, ça le ferait non ???
heu heu non en fait...
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
Là je prends volontairement une phrase qui résume une pensée exprimée par beaucoup ici et ailleurs, et j'ai juste une question après ma soirée-matin-nuit:binoute1 a écrit :
Moins de médecin , spécialisons les IDE
Les IDE ne sont plus dispo car font des actes médicaux, spécialisons les AS
Pour ceux qui se rebiffent contre toutes ces "spécialisations" : c'est quoi pour vous le vrai sens du terme "l'évolution de la profession infirmière"?


Enfin la lumière au bout du tunnel... pourvu que ce ne soit pas le train...
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
Moi je suis preneuse pour une spé psy... 

"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
Personne ne se rebiffe contre les spécialisations. Et effectivement, à mon sens une spé de psy, d'urgence, et de santé au travail sont largement justifiées.AJazz a écrit : Pour ceux qui se rebiffent contre toutes ces "spécialisations" : c'est quoi pour vous le vrai sens du terme "l'évolution de la profession infirmière"?
Mais créer des spé pour débarrasser les médecins des taches qu'ils jugent ingrates c'est nous prendre pour des cons.
Créer des spé pour compenser la pénurie de médecins c'est complètement illusoire.
Créer de nouvelles spé alors que les actuelles sont en passe d'être supprimées c'est se foutre de notre gueule
Créer des spé alors alors que les effectifs sont déjà insuffisants dans les services, que les services sont pleins à craquer c'est aberrant.
Et ce que ce rapport préconise c'est surtout d'en finir avec la notion de compétences associées à un diplôme. La contrepartie de la création de quelques milliers d'IPA, c'est la fin du métier d'infirmière de soins généraux pour la remplacer par des techniciens moins formés et moins payés.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
Très bonne question à laquelle je vais donner mon opinion et me faire "descendre" après mais ça reste en principe un lieu d'échange.AJazz a écrit :Pour ceux qui se rebiffent contre toutes ces "spécialisations" : c'est quoi pour vous le vrai sens du terme "l'évolution de la profession infirmière"?
Pour moi l'évolution de la profession IDE c'est de permettre à toute IDE d'avoir des choix dans sa carrière et la reconnaissance de ces choix, c'est à dire :
* Permettre à l'IDE qui souhaite rester IDE dans un service toute sa carrière de pouvoir le faire dans de bonne conditions avec les moyens nécessaires.
* Permettre à des IDE qui occupent des postes particuliers accessibles le plus souvent après de l'expérience et des formations; par exemple IDE en CMP, en Santé au travail, en consultation infirmière etc...de voir reconnaitre leur spécialité et qu'il soit rémunérés en conséquences.
* Permettre à l'IDE qui souhaite occuper un de ces postes de pouvoir y accéder avec des formations entrant dans le cadre LMD et donc reconnue financièrement.
Voilà mon opinion, cette question permettra peut être de faire évoluer ce post qui commence sérieusement à tourner en rond et ressemble plus à un exutoire pour quelques forumeurs qu'autre chose.
P.S: je maintiens mes propos sur les réactions agressives de certains car entre le post ou je l'ai signalé et le moment ou on m'a demandé si j'habitais chez les bisounours il y'a eut à peu près 3 messages respectueux envers les autres forumeurs pas plus.
Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
Une IDE à déjà le choix de sa carrière, mais effectivement la reconnaissance pêche. Et la réforme LMD avec le passage en catégorie A rend encore moins attractif la spécialisation possible actuellement.FRED60 a écrit :Pour moi l'évolution de la profession IDE c'est de permettre à toute IDE d'avoir des choix dans sa carrière et la reconnaissance de ces choix
Sauf, qu'une spé une vrai, c'est pas juste une expérience pro, quelle qu'elle soit, ni même un des DU actuels. Une vrai spé, ça demande de retourner au moins deux ans à user ses fonds de culotte sur les bancs des facs. Et ça devra amener des responsabilités autres que celles qui sont actuellement celles des IDE "généralistes".FRED60 a écrit : * Permettre à des IDE qui occupent des postes particuliers accessibles le plus souvent après de l'expérience et des formations; par exemple IDE en CMP, en Santé au travail, en consultation infirmière etc...de voir reconnaitre leur spécialité et qu'il soit rémunérés en conséquences.
Ce n'est pas la spécialisation des IDE qui fait bondir (c'est déjà possible), c'est de voir que les spé qui se dessinent sont justes ce dont ne veulent plus les médecins. Ce n'est pas une valorisation de la profession mais une dégradation de la qualité de soins.
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
Mais si ce dont "ne veulent plus les médecins" intéressent les ides, ce n'est alors plus une "dégradation du travail"?, mais une simple évolution...
Question!!!
Question!!!
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
En ce qui me concerne, je ne me rebiffe pas mais je donne mon avis.
D'abord, je ne pense pas qu'une spécialisation soit nécessairement et obligatoirement une évolution ; tout dépend de la spécialisation.
Ensuite les raisons évoquées quant à une nécessaire spécialisation ne m'ont pas convaincue ; tous les promoteurs (Hénard/Berland/Cadet/Pécresse...) imaginent les IPA comme la solution à la baisse annoncée et organisée de la démographie médicale en vue de libérer du temps médical et surtout au problème de répartition géographique et de désertification de certains territoires ruraux et péri-urbains , autrement dit, les campagnes et les cités.
Par ailleurs, quels sont concrètement, quantitativement, qualitativement ces (futurs) besoins des patients et pourquoi ne sont ils pas assouvis ? Que manque t il pour ce faire ?
Je rajouterai aussi que selon Berland seul un petit pourcentage de soignants accèdera à ces nouveaux métiers ; ce qui ne va pas vraiment dans le sens de la satisfaction d'une éventuelle aspiration de l'ensemble des IDE... ni d'une réponse adaptée aux problèmes si prégnants des patients.
La rémunération n'est pas évoquée ? Tant mieux, les caisses sont vides et vont difficilement se re-remplir compte tenu de la situation économique nationale et européenne (cf Trichet et la BCE par exemple) ainsi que les problèmes géo-politiques internationaux présents et à venir et leurs répercussions.
Enfin, les mesures annexes plus ou moins directement associées telles les coopérations interprofessionnelles ou le remplacement de notre décret d'actes par une logique de missions aboutissant à un nouveau métier via une nouvelle formation et un nouveau diplôme. Les compétences ne sont plus associées aux diplômes mais aux besoins (cf ce qui se fait en Suisse par exemple avec les ASSC).
D'abord, je ne pense pas qu'une spécialisation soit nécessairement et obligatoirement une évolution ; tout dépend de la spécialisation.
Ensuite les raisons évoquées quant à une nécessaire spécialisation ne m'ont pas convaincue ; tous les promoteurs (Hénard/Berland/Cadet/Pécresse...) imaginent les IPA comme la solution à la baisse annoncée et organisée de la démographie médicale en vue de libérer du temps médical et surtout au problème de répartition géographique et de désertification de certains territoires ruraux et péri-urbains , autrement dit, les campagnes et les cités.
Par ailleurs, quels sont concrètement, quantitativement, qualitativement ces (futurs) besoins des patients et pourquoi ne sont ils pas assouvis ? Que manque t il pour ce faire ?
Je rajouterai aussi que selon Berland seul un petit pourcentage de soignants accèdera à ces nouveaux métiers ; ce qui ne va pas vraiment dans le sens de la satisfaction d'une éventuelle aspiration de l'ensemble des IDE... ni d'une réponse adaptée aux problèmes si prégnants des patients.
La rémunération n'est pas évoquée ? Tant mieux, les caisses sont vides et vont difficilement se re-remplir compte tenu de la situation économique nationale et européenne (cf Trichet et la BCE par exemple) ainsi que les problèmes géo-politiques internationaux présents et à venir et leurs répercussions.
Enfin, les mesures annexes plus ou moins directement associées telles les coopérations interprofessionnelles ou le remplacement de notre décret d'actes par une logique de missions aboutissant à un nouveau métier via une nouvelle formation et un nouveau diplôme. Les compétences ne sont plus associées aux diplômes mais aux besoins (cf ce qui se fait en Suisse par exemple avec les ASSC).
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
L'infirmière doit-elle compenser la pénurie de médecin, je préférerai que cela soit fait par d'autres toubib, mais ça n'a pas été la politique des gouvernements de gauche et de droite qui se sont succédés. Il faut faire avec, que doit-on faire, avoir des gens qui meurent parce qu'ils ne sont pas suivi.
J'ai parlé de 4 ans dans la formation initiale ce n'est pas pour revenir à 2 ans, ça me semble évident. Un infirmier qui a travaillé par exemple avec des personnes diabétiques pendant des années à plus d'expérience pratique qu'un interne, c'est pour cela qu'il a moins besoin de partir en stage et il lui est plus nécessaire d'avoir des connaissances théoriques pour par exemple adapté un traitement.L'encadrement serait fait par un médecin spécialiste référent et pas par des infirmiers puisqu'il a déjà ce métier.
Pour le glissement de fonctions de IDE vers des AS, je crois que cela ne fait pas parti de ce sujet. Les infirmières patriciennes font parti d'un autre problème.Des AS font des toilettes à domicile ce n'est pas parce qu'une IDE ne passe pas à chaque fois que le travail n'est pas fait.Mais le glissement de fonction est un risque pour nous, car il faudra bien que l'on gagne notre vie, mais certains médecins doivent avoir aussi le même raisonnement pour nous. Comme certains AS doivent se demandent pourquoi ils ne peuvent pas faire plus de chose ou parfois aussi ils peuvent raisonner par le contraire et se dire qu'ils ont assez de travail et de responsabilité actuellement. Ils peuvent aussi se poser la question sur le risque qu'ils ont d'être concurrencés par les auxiliaires de vie.
J'ai parlé de 4 ans dans la formation initiale ce n'est pas pour revenir à 2 ans, ça me semble évident. Un infirmier qui a travaillé par exemple avec des personnes diabétiques pendant des années à plus d'expérience pratique qu'un interne, c'est pour cela qu'il a moins besoin de partir en stage et il lui est plus nécessaire d'avoir des connaissances théoriques pour par exemple adapté un traitement.L'encadrement serait fait par un médecin spécialiste référent et pas par des infirmiers puisqu'il a déjà ce métier.
Pour le glissement de fonctions de IDE vers des AS, je crois que cela ne fait pas parti de ce sujet. Les infirmières patriciennes font parti d'un autre problème.Des AS font des toilettes à domicile ce n'est pas parce qu'une IDE ne passe pas à chaque fois que le travail n'est pas fait.Mais le glissement de fonction est un risque pour nous, car il faudra bien que l'on gagne notre vie, mais certains médecins doivent avoir aussi le même raisonnement pour nous. Comme certains AS doivent se demandent pourquoi ils ne peuvent pas faire plus de chose ou parfois aussi ils peuvent raisonner par le contraire et se dire qu'ils ont assez de travail et de responsabilité actuellement. Ils peuvent aussi se poser la question sur le risque qu'ils ont d'être concurrencés par les auxiliaires de vie.
Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
Ah ben oui, forcément vu comme ça... Ou alors on peut aussi mettre les pouvoirs publics face à leurs responsabilités. Ca reste une possibilité.christophe65 a écrit : Il faut faire avec, que doit-on faire, avoir des gens qui meurent parce qu'ils ne sont pas suivi.
Bon, l'expérience a ses vertus. Mais faut pas non plus les surestimer par rapport à l'apport théorique.christophe65 a écrit :Un infirmier qui a travaillé par exemple avec des personnes diabétiques pendant des années à plus d'expérience pratique qu'un interne, c'est pour cela qu'il a moins besoin de partir en stage et il lui est plus nécessaire d'avoir des connaissances théoriques pour par exemple adapté un traitement.
Déjà le cas de l'interne est un peu particulier. Il change de service tous les six mois, et il est encore en formation. Mais même un interne de premier semestre a un socle de connaissances bien plus vaste que la majorité des IDE.
Evidement on a tous connu des IDE hyper calés en ECG ou en insuline, mais même ces IDE étaient loin du niveau qu'on peut attendre d'une vraie IPA.
Vous croyez vraiment qu'il dispose du temps nécessaire ? Vous pensez vraiment qu'il y trouvera un intérêt ? Ils ne se donnent déjà pas la peine de former leurs futurs confrères, alors des infirmières, vous imaginez ...christophe65 a écrit :L'encadrement serait fait par un médecin spécialiste référent et pas par des infirmiers puisqu'il a déjà ce métier.
Et bien si, justement on est en plein dedans. Loi HPST, rapport Hénart, c'est bien de cela aussi qu'on parle. Vous pouvez vous contenter de voir ce qui vous intéresse, mais ça ne fera pas disparaitre ce que prône in fine ces textes : à savoir la déreglementation complète des professions de santé, dont la notre.christophe65 a écrit : Pour le glissement de fonctions de IDE vers des AS, je crois que cela ne fait pas parti de ce sujet.
Et pourquoi donc ? Parce que tel est votre bon vouloir ? Ils n'en ont rien à secouer de nos problèmes ! Ca ne les concerne pas, ils ont déjà les leurs.christophe65 a écrit :Mais le glissement de fonction est un risque pour nous, car il faudra bien que l'on gagne notre vie, mais certains médecins doivent avoir aussi le même raisonnement pour nous.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
christophe65 a écrit :L'infirmière doit-elle compenser la pénurie de médecin, je préférerai que cela soit fait par d'autres toubib, mais ça n'a pas été la politique des gouvernements de gauche et de droite qui se sont succédés. Il faut faire avec, que doit-on faire, avoir des gens qui meurent parce qu'ils ne sont pas suivi.

Il ne faudrait pas non plus tomber dans le pathos et/ou croire que l'infirmier(ère) a vocation à sauver le monde...
Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
Bien sûr que si (et souvent même pas vers que des AS...).christophe65 a écrit : Pour le glissement de fonctions de IDE vers des AS, je crois que cela ne fait pas parti de ce sujet.
Ce n'est pas intitulé de la sorte mais c'est beaucoup plus subtile.
Après, je peux comprendre que l'on ait une interprétation différente d'une même lecture à condition qu'avoir une argumentation solide.
Partir des besoins de santé (même pas vraiment définis...) et non d'une logique métier (donc formation/diplôme/compétence) conduit nécessairement à une dérèglementation de notre profession puisque l'acte n'est plus lié au métier mais au besoin et que c'est à partir de ces besoins que les nouveaux métiers sont supposés émerger.
Par ailleurs, je suis quand même assez étonnée que ceux qui ont pensé la réforme des études en IFSI nous aient vendu cet argument comme une évidence...
Enfin, je considère ma polyvalence (théorique/pratique) comme une qualité essentielle d'une prise en charge globale d'un patient poly-pathologique.
Cette polyvalence m'a permis de travailler à peu près partout où je l'ai souhaité.
Pour finir, dans ce contexte précis qui est le nôtre (pas de définition du besoin, pénurie de personnel, dégradation des conditions de travail, mauvais motifs (avoués) ayant conduit à cette mission, dérèglementation de notre profession...etc), je considère qu'il s'agit d'une régression et non d'une évolution en particulier pour les patients.
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
Le titre est les infirmières praticiennes si on veut parler du transfert de compétence des infirmiers vers les AS on n'a que créer un autre topic c'est tout ce que je dis ou si vous voulez regroupez tout on parle de la déréglementation des professions paramédicales et médicales. Je ne vois pas que ce qui m'intéresse, car je comprends bien que cela n'a qu'un but financier et que c'est un marché de dupe comme le passage en catégorie A dans la fonction publique.Pour les médecins je n'ai jamais dit qu'ils étaient préoccupés par nos problèmes, c'est votre interprétation, ce que je veux dire c'est que les craintes que nous avons pour les AS, ils doivent l'avoir pour les IDE.
Quand il faut attendre des mois pour voir un spécialiste, que l'on est loin d'un généraliste, on est moins suivi, il y a moins de prévention, le risque de ne pas être traité précocément augmente.
Pour les internes il ont vocation à devenir spécialistes, ça ne sera pas le cas des infirmière praticiennes, leur rôle sera limité, même si elles auront des compétences supérieures à un infirmier classique, on est dans un formation intermédiaire avec tous les risques que cela comporte.Aux USA ça à l'air de bien se passer mais est-ce bien la réalité.
Quand il faut attendre des mois pour voir un spécialiste, que l'on est loin d'un généraliste, on est moins suivi, il y a moins de prévention, le risque de ne pas être traité précocément augmente.
Pour les internes il ont vocation à devenir spécialistes, ça ne sera pas le cas des infirmière praticiennes, leur rôle sera limité, même si elles auront des compétences supérieures à un infirmier classique, on est dans un formation intermédiaire avec tous les risques que cela comporte.Aux USA ça à l'air de bien se passer mais est-ce bien la réalité.
Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
Vous voulez qu'on vous dise quoi ? Qu'on est content et satisfait ? Ou alors on peut exprimer nos doutes et nos réserves ?
Parler des IPA hors de tout contexte n'a aucun sens, on parle bien de déreglemeter les professions de santé pour créer ces nouveaux métiers.
Le but avoué est bien de résoudre le problème de démographie médicale, pas d'améliorer la santé. Evoquer les IPA sans évoquer ce contexte n'a pas de sens.
Parler des IPA hors de tout contexte n'a aucun sens, on parle bien de déreglemeter les professions de santé pour créer ces nouveaux métiers.
Le but avoué est bien de résoudre le problème de démographie médicale, pas d'améliorer la santé. Evoquer les IPA sans évoquer ce contexte n'a pas de sens.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.