infirmieres praticiennes un jour en france..???

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loulic
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???

Message par loulic »

christophe65 a écrit :Pour la visite médicale obligatoire je parle des patients ayant une pathologie chronique, je rappelle que actuellement si le traitement est renouvelé pour 3 mois,c'est 4 par ans.
Et donc quel intérêt de rajouter encore une consultation d'IPA ?
christophe65 a écrit :les médecins devraient être pénalisés, s'ils acceptent de recevoir un patient pour juste renouveler un traitement.
Ben voyons, et sur quel motif ? Ils n'auraient plus droit de renouveller les traitements, ou ils n'auraient plus le droit de voir les patients dont ils renouvellent les traitements ?

Et juste comme ça, un renouvellement, ça demande normalement un examen à minima, ça ne se fait pas automatiquement.
christophe65 a écrit :Il faut savoir ce que l'on veut, si on crée, cette nouvelle profession il faut la soutenir.
Justement, on sait ce qu'on veut, et surtout ce qu'on ne veut pas. Et nous ne sommes pas obligé de "soutenir" une énième régression sociale et sanitaire pour vous faire plaisir.
christophe65 a écrit :Pour l'acceptation des médecins, il faut bien sûr qu'ils sentent que leur revenus, ne vont pas être menacé et que cela peut améliorer leur exercice professionnel.
Vous préconisez donc d'augmenter le tarif de la consultation médicale pour soutenir la création d'IPA ?
christophe65 a écrit :de nombreux médecins sont agés et vont partir à la retraite, on ne peut plus l'empêcher.
De nombreuses infirmières aussi vont partir en retraite, le problème est le même.

La baisse de la démographie médicale n'est pas une fatalité inéluctable, c'est un élément maîtrisé. Et le problème des déserts médicaux n'est pas uniquement un problème de démographie médicale, loin s'en faut.

De quelle manière imaginez vous que quelques milliers d'IPA vont résoudre ces problèmes ? Quelles prérogatives imaginez vous qu'elles auront ? Comment vont elles être financées ?

Ce sont tous ces problèmes et ces questions auxquelles vous ne répondez pas.

Vous nous dites juste que ça coutera moins cher, et que pour que ça coute moins cher on va augmenter la rémunération des médecins.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
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erick
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???

Message par erick »

christophe65 a écrit :C'est sûr que la consultation d'une infirmière sera moins chère qu'un médecin généraliste, je pense que la fourchette la plus basse sera à moitié prix, mais de toute façon, il faut que cela reste viable pour l'infirmière.
Bonjour,boujour,
En l' état des choses, c'est plutôt la viabilité du systéme de remboursement des frais de santé qui est de mise, et à l'heure actuelle nous ne connaissons pas le prix d'une consultation d'une Infirmière de Pratique Avancée.
Tout comme tout le monde, vous avancez des suppositions.
christophe65 a écrit : Les patients ayant un traitement chronique représente des millions de personnes en France.
Tout comme pour Ajazz, je fais du premier degré, et je saute sur le lapsus, pour vous c'est le traitement qui est chronique, pas la maladie, et oui les labos privés se gavent pendant que l'on octroit des supposit(oires)ions de miètes pour les IPA.
christophe65 a écrit : Avec les médecins on peut imaginer une très forte augmentation du prix des consultations pour compenser, la perte, augmentation qui sera possible du fait de leur grande raréfaction et qui fera passer la pilule.
Ouch! Ce n'est pas une raréfaction, mais une mauvaise répartition sur tout le territoire.Certains médecins vont là où ils veulent, et ceux qui exercent dans une zone tendue en ont marrent de faire 70h par semaine ce que je comprends.
Avez vous suivi la campagne de vaccination de la grippe, et dites moi pourquoi Mme Bachelot n'a pas octroyée le droit aux médecins libéraux de vacciner en leurs cabinet?
Je ne crois pas non plus que là où les médecins libéraux freineront la viabilité du projet IPA soit seulement une histoire de coût de prestation. Mais bon, supposons que le prix d'une consult augmente fortement pour compenser la perte, en supposant que cela ne mette pas à mal la viabilité du systéme de remboursement des frais de santé.
christophe65 a écrit : On peut envisager aussi une visité médicale obligatoire une fois par an.
Boaf! avec une OAR de 6 mois, cela ne fait pas beaucoup de consult d'IPA par an, juste une seule par personne, et elle fait quoi à part de la paperasserie?
christophe65 a écrit : Pour la prévention ça fait parti de notre rôle.
Faut-il être profession médicale à compétence limitée pour s'en appercevoir?
christophe65 a écrit : Par contre si le patient a une grippe, il ne va pas voir l'IPA mais son médecin vu que c'est une pathologie aigue.
Parfait, seulement, vous avez augmenté la consult médicale, vous ne vous rappelez pas? Vous gagnez des milles et des cents vous, pour payer à prix d'or une consult pour une simple grippe vous?
christophe65 a écrit : Si le patient ne va pas voir l'IPA alors qu'il n' a pas d'autres problèmes autre que sa maladie chronique, on peut envisager le non remboursement de la visite.
Euréka!
les riches vont voir le toubi, et pour une même prestation, les pauvres vont voir l'IPA....doooooonc l'IPA est toujours au toubi ce que LIDDL est à Cerise et Potiron.
Mais si l'IPA est une incompétente notoire et que le client s'en plaint, comment cela se passe t'il pour qu'il retrouve de la qualité?

Il fait de la délation au beurk?
Il paye à prix d'or une consultation médicale sans remboursement?
Dans une zone de désertification médicale, sans médecin, le client fait comment?


Rhôô, et je fais parti du groupe de forumeurs faisant des attaques perso :hum:

Mon dieu, mon dieu, mais que nenni, comment pourrais-je, on ne se connais pas.
Bon, je suis un garçon trés lent, et avant de mettre ce lien, je voulais l'étudier jusqu'au bout.
mais on va changer de discut, au lieu de voir ce que peut faire une IPA diplômée, autant voir ce qu'elle va étudier même si un grand nombre s'est penché dessus.
http://www.ehesp.fr/formation/formation ... firmieres/

voilà, voilà,
Qu'est ce qu'une solide experience clinique?
est-ce de la clinique infirmière ou de la clinique médicale?
Ce sont déjà mes 2 questions, et vous tous qu'en pensez vous?
Force et courage
Y FO LIRE
Pour la santé de mon budget personnel, je ne compte pas avec l'argent que je n'ai pas, première leçon de déontologie à avoir.
Anonyme222222

Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???

Message par Anonyme222222 »

J'ai lu !!!

Les 3 Masters concernent la recherche clinique, IPA en cancérologie, gérontologie, parcours complexes de soins.

Mais cela ne répond pas aux questions que l'on se pose sur la place et le statut (dont rémunération) que l'IPA occuperait concrètement dans le schéma actuel de santé publique entre le médecin spé, le généraliste, les IDE soins généraux les IDE spé.et, quelle serait sa plus value auprès du patient.

Pour quelles raisons un patient consulterait-il ou aurait-il envie de consulter 1 IPA plutôt qu'un médecin ?

Quelle plus value dans le système actuel français en terme de qualité des soins, d'accès aux soins, d'égal accès aux mêmes soins, d'économies de santé...etc dans les Masters proposés.
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loulic
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???

Message par loulic »

"Une solide expérience clinique" c'est pour moi une jolie expression qui se traduirait par expérience professionnelle ( mais ça fait moins riche).

Je ne pense pas qu'on parle de la clinique au sens d'examen non invasif du patient, mais bien de "l'expérience acquise au chevet du patient".

Après reste à définir à partir de quand cette expérience est "solide" et comment on l'évalue. Ca se fait déjà pour les IADE : deux ans de pratique + un concours sur le programme du DE et une situation d'urgence en service de soin.
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AJazz
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???

Message par AJazz »

Trois jours de boulot et quatre pages de plus sur ce sujet, toujours aussi chaud à ce que je vois.

Un autre angle--certainement philo, et sans toutefois tout reprendre car si ce débat sur l'espace bleu est fort intéressant, il faut aussi savoir limiter le temps de congé passé devant l'ordi à se crépir le chignon:

-- ceux qui voient des règles imposés et une rigidité dans les propos favorables à l'idée de l'IPA, des "Il n'y a qu'à, faut que,": on pourrait également lire dans votre point de vue des "on ne doit pas, il ne faut pas, veut pas, peut pas, va pas"...tout aussi obstinés et rigides. Un "on ne bougera pas tant qu'on n'aura pas la preuve d'une satisfaction à tous les niveaux, surtout le notre". Là, c'est sur, on ne décollera pas et encore une fois, critiquer un système défaillant est toujours le rôle facile.

--sans toutefois balayer les problèmes existants de notre système actuel, je base mon impression favorable des IPA sur une expérience vécue et confirmée de presqu'un demi-siècle, où des études et recherches témoignent de l'utilité de cette fonction ainsi qu'un taux de satisfaction professionnelle très élèvé, et ce malgré un système qui laisse amplement à désirer. Un paradoxe pertinent? En tout cas, pas relèvé par les opposants à cette idée. Peut-être à méditer.

--il est également vrai qu'on est en France, et le scepticisme de certains semble largement basé sur l'insatisfaction et les problèmes déjà à règler depuis des années avec la fonction et la reconnaissance IDE. Ce qui peut se comprendre, mais je retrouve souvent un regard rapetissant voire défaitiste enraciné chez mes collègues, dans des remarques qui peuvent sembler parfois anodines.

Ex: une espace géographique avec 10 IDE compétents mais sans médecin est un "DESERT" médical? Ok, par pure définition c'est une manière de voir la chose.

Mais comment alors argumenter pour une idée d' IPA pouvant assumer une fonction diagnostique et assurant des soins répondant aux plus grand pourcentage des besoins quotidiens (60-80% selon les études) quand, à la base, c'est ça la vision globale que certains ont de leurs compétences et de leurs possibilités, de l'intérêt que l'évolution de celles-ci réprésente pour la population?

Avantage à l'équipe "nein" pour le moment...et c'est vraiment navrant. Ce "restez à votre place" est inculqué depuis l'IFSI ici, ou l'ESI apprend souvent sur le terrain, contrairement aux cours théoriques, aux cas concrèts, et aux ateliers faites, à ne pas regarder plus loin que le bout de son nez, de faire ses soins et à se taire. Le rapport vraiment collaboratif médecin-IDE, tel que je l'envisage et je le connais, semble n'exister que dans de rares cas, et c'est peut-être pour cela que certains ont tant de mal soit à s'envisager IPA, soit à accepter que d'autres le deviennent.

C'est une hypothèse perso, mais raison de plus de réfléchir sur notre manière d'encadrer nos ESI, de l'image qu'on leur donne de leur profession et de leurs possibilités... est-ce qu'on cherche à "formater" nos futures collèges pour qu'ils rentrent dans un moule bien délimité que certains semblent vouloir garder à tout prix, ou bien est-ce qu'on les encouragent à s'investir dans l'évolution de leurs compétences et d'être vraiment un maillon à la fois solide et modulable d'une chaine de soins de plus en plus solicitée et qui va inévitablement changer de forme?

Pensée un peu lyrique peut-être, mais à chacun le choix de rester que les pieds dans la boue, ou aussi d'avoir la tête dans les nuages. :clin:

Enfin, pour ceux qui m'ont demandé plus de renseignements sur la formation, la fonction, et le vécu des professionnels et usagers aux US à ce sujet, je vous mets ceci (en anglais, pas le temps de traduire, si questions pas de souci).

Bonne journée.

Why Choose A Nurse Practitioner as your Healthcare Provider?

Quality and Cost-Effectiveness of NP Care


NPs are proven to be excellent healthcare providers. More than 40 years of research has established that NPs provide high-quality, cost-effective and personalized care. The body of evidence regarding the quality of NP practice supports that NP care is at least equivalent to that of physicians care. When NP care is compared with that of other providers such as physicians, NP patients are more satisfied with their care and say that, in addition to providing excellent healthcare, their NP excels in giving health advice. They are expert at assessing and diagnosing problems. The treatments they prescribe result in positive outcomes.

What are Nurse Practitioners (NPs)?

NPs are advanced practice nurses who provide high-quality healthcare services similar to those of a doctor. NPs diagnose and treat a wide range of health problems. They have a unique approach and stress both care and cure. Besides clinical care, NPs focus on health promotion, disease prevention, health education and counseling. They help patients make wise health and lifestyle choices.

How long have NPs been providing health care?

NPs have provided excellent health care for nearly half a century. The first NPs were educated at the University of Colorado in 1965. Programs soon spread across the U.S. As of 2010, there are about 140,000 practicing NPs. Close to 8,000 new NPs are prepared each year at over 325 colleges and universities.

How are NPs educated?

NPs have graduate, advanced education and clinical training beyond their registered nurse preparation. Most have master’s degrees and many have doctorates.

Where are NPs licensed to practice and how are they licensed?

NPs are licensed in all states and the District of Columbia. They practice under the rules and regulations of the state in which they are licensed. Most NPs are nationally certified in their specialty area and are recognized as expert healthcare providers. The faith that patients have in NPs is shown by the almost 600 million visits made to NPs each year.

Where do NPs practice?

NPs practice in rural, urban, and suburban communities. They practice in many types of settings. These include clinics, hospitals, emergency rooms, urgent care sites, private physician or NP practices, nursing homes, schools, colleges, and public health departments, to name a few.

What services do NPs provide?

From treating illness to advising patients on maintaining a healthy lifestyle, NPs provide a full range of services. Patients who see NPs report an extremely high level of satisfaction with the care they receive. Among the many services that NPs provide, they:

• Order, perform and interpret diagnostic tests such as lab work and x-rays
• Diagnose and treat acute and chronic conditions such as diabetes, high blood
pressure, infections and injuries
• Prescribe medications and other treatments
• Manage patients' overall care
• Spend time counseling patients
• Help patients learn how their actions affect their health and well-being

NPs specialize in many areas, including:
• Acute Care
• Adult Health
• Family Health
• Gerontology Health
• Neonatal Health
• Oncology
• Pediatric/Child Health
• Psychiatric/Mental Health
• Women’s Health

NPs also often practice in sub-specialty areas such as:

• Allergy & Immunology
• Cardiovascular
• Dermatology
• Emergency
• Endocrinology
• Gastroenterology
• Hematology & Oncology
• Neurology
• Occupational Health
• Orthopedics
• Pulmonology & Respiratory
• Sports Medicine
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loulic
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???

Message par loulic »

AJazz a écrit : Mais comment alors argumenter pour une idée d' IPA pouvant assumer une fonction diagnostique et assurant des soins répondant aux plus grand pourcentage des besoins quotidiens (60-80% selon les études) quand, à la base, c'est ça la vision globale que certains ont de leurs compétences et de leurs possibilités, de l'intérêt que l'évolution de celles-ci réprésente pour la population?
Comment une IPA avec des compétences étendues en deux ou trois domaines va répondre aux besoins en santé d'une population en zone de "revitalisation médicale" ?

Vous faites passer le médecin généraliste par pertes et profits ?
AJazz a écrit :on pourrait également lire dans votre point de vue des "on ne doit pas, il ne faut pas, veut pas, peut pas, va pas"...tout aussi obstinés et rigides. Un "on ne bougera pas tant qu'on n'aura pas la preuve d'une satisfaction à tous les niveaux, surtout le notre". Là, c'est sur, on ne décollera pas et encore une fois, critiquer un système défaillant est toujours le rôle facile.
Donc on doit se féliciter d'une nouvelle regression qui réduit l'accès au soin car c'est une évolution ? On ne peut considérer que l'IPA est une mauvaise réponse aux failles du système ? On ne peut pas proposer d'autres solutions que l'IPA aux problèmes du système de santé actuel ?
AJazz a écrit : Ce "restez à votre place" est inculqué depuis l'IFSI ici, ou l'ESI apprend souvent sur le terrain, contrairement aux cours théoriques, aux cas concrèts, et aux ateliers faites, à ne pas regarder plus loin que le bout de son nez, de faire ses soins et à se taire. Le rapport vraiment collaboratif médecin-IDE, tel que je l'envisage et je le connais, semble n'exister que dans de rares cas, et c'est peut-être pour cela que certains ont tant de mal soit à s'envisager IPA, soit à accepter que d'autres le deviennent.
C'est votre interpretation qui ne repose que sur vos à priori à notre égard.

On vous soumets des reserves majeures sur l'aspect socio économique du rapport Henart et sur ce qu'on y lit en filigrane concerant l'évolution de la santé et de notre métier. Mais vous préferez nous prendre pour d'irrémédiables gauchistes, immobilistes, profiteurs, soumis. C'est sans doute plus confortable intellectuellement.

C'est bien, on vois toute la profondeur de l'analyse. Analyse qui repose sur quoi ? Votre vécu personnel de votre enfance, et un rapport sur la satisfaction professionnelle des NP aux USA.
Dernière modification par loulic le 03 mars 2011 18:12, modifié 1 fois.
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???

Message par loulic »

AJazz a écrit :je base mon impression favorable des IPA sur une expérience vécue et confirmée de presqu'un demi-siècle, où des études et recherches témoignent de l'utilité de cette fonction ainsi qu'un taux de satisfaction professionnelle très élèvé, et ce malgré un système qui laisse amplement à désirer. Un paradoxe pertinent? En tout cas, pas relèvé par les opposants à cette idée. Peut-être à méditer.
On parle là d'une IPA US, dans son contexte de soins. Les deux sont indissociables.

Or force est de constater que le contexte en question est plus onéreux, moins efficace, et plus inégalitaire que le notre.

la satisfaction professionnelle est bien à remettre dans son cadre US également. Difficilement transposable ici ...

On vous a posé des questions sur l'accès au soins et sur le financement, vous n'y avez toujours pas répondu.
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???

Message par vanille64 »

seringuelectrique a écrit :
mais pour moi quand y a pas de médecin, même s'il y a 10 IDE, çà reste un désert médical ...
alors je me répète... :roll: 8) quels sont tes critères d'évaluation pour parler de ce désert médical: 0 médecin :
:idee: au m2....km2....par canton....par département....
:idee: à 2 pas de chez soi ( pour certains c'est déja le désert :lol: )...1/4h ..1/2h.....1h..de route en voiture....A BALI on mesure la distance au temps mis pour griller un cigarette... :lol: du point de départ à l'arrivée prévue on est donc a 1/4..1/2...3/4...de cigarette... :lol: 8) ...
pour le reste, vos propos et votre comportement ne donnent pas envie d'aller plus loin
:lol: Pour aller + loin .. (c'est comme + si affinités :lol: :lol:) il faudrait déja que nous soyons arrivé quelque part....et arriver quelque part...sous entend que nous soyons parti de quelque part... :heuheu:.. :lol: :lol:..perso je suis déja ...praticienne en santé... 8) .
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???

Message par caducee1717 »

de vanille64 "perso je suis déjà praticienne...

comme nous tu es praticienne, ni plus ni moins, puisque à ce jour cette qualification professionnelle n'a pas d'existence officielle,et quand elle en aura une (si l'idée va à son terme) tu devras valider tes acquis pour obtenir le droit de faire valoir ton "titre"...
en attendant nous devons continuer à exercer comme nous l'avons toujours fait, avec rigueur, professionnalisme, bon sens, respect des règles professionnelles, respects des champs conventionnels, et c'est à ce titre que je te reprend puisque la qualification n'existe pas donc nul ne peut s'en prévaloir...

à moins évidemment que tu n'ai délibéremment utilisé ce titre pour faire valoir tes compétences, nos compétences actuelles comme étant déjà suffisamment efficientes pour ne pas avoir besoin de ce "grade" supplémentaire"... :clin: :lol:
souriez...et vous recevrez autant en retour
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???

Message par AJazz »

loulic a écrit :
AJazz a écrit : Mais comment alors argumenter pour une idée d' IPA pouvant assumer une fonction diagnostique et assurant des soins répondant aux plus grand pourcentage des besoins quotidiens (60-80% selon les études) quand, à la base, c'est ça la vision globale que certains ont de leurs compétences et de leurs possibilités, de l'intérêt que l'évolution de celles-ci réprésente pour la population?
Comment une IPA avec des compétences étendues en deux ou trois domaines va répondre aux besoins en santé d'une population ?
Plutôt que de perdre du temps à me lancer dans des arguments et explications que de toutes façons vous n'allez pas accepter, je vais simplement vous répondre que c'est déjà fait ailleurs, je vous invite à vous plonger dans les 40+ ans de recul documentés à ce sujet.
loulic a écrit :
AJazz a écrit :on pourrait également lire dans votre point de vue des "on ne doit pas, il ne faut pas, veut pas, peut pas, va pas"...tout aussi obstinés et rigides. Un "on ne bougera pas tant qu'on n'aura pas la preuve d'une satisfaction à tous les niveaux, surtout le notre". Là, c'est sur, on ne décollera pas et encore une fois, critiquer un système défaillant est toujours le rôle facile.
Donc on doit se féliciter d'une nouvelle regression qui réduit l'accès au soin car c'est une évolution ?
Je vous rends vos mots: c'est votre interprètation basée sur vos propres à priori sur le sujet.
loulic a écrit :
AJazz a écrit :On vous soumets des reserves sur l'aspect socio économique du rapport Henart, mais vous préferez nous prendre pour d'irrémédiables gauchistes, immobilistes, profiteurs, soumis.
Non, les étiquettes, vous vous les collez vous-même. Je trouve certains postes et points de vue très peu ouverts et assez négatifs, parfois carrément défaitistes, c'est vrai. La France n'est pas les US, entendu et tant mieux en matière de soins. Mais le fait que certains balayent allègrement les bons résultats parce que le positif "n'est que difficilement transposable ici"--là oui, je trouve défaitiste. Si vous cherchez des solutions simples alors... ceçi ferait de vous plutôt un idéaliste, non?

Quant à l'accès aux soins et le financement aux US, c'est un sujet long et laborieux-- quel est l'intérêt par rapport au sujet des IPA/NP? Les US font 20 fois plus en surface et 5 fois plus en population, avec une prise en charge administrative bien différente, à interprèter selon sa guise. Cependant l'accès aux soins et son financement sont des problèmes communs aux deux pays indifférément de leurs origines et de leurs facteurs exacérbants.

Depuis le début de ce sujet et selon les priorités de chacun, l'intérêt de la fonction NP a été soit reconnue soit remise en question sur des bases économiques ou "identitaires" (compétences et implications du remaniment de celles-ci). L'expérience US démontre que la foncton NP permet d'atteindre plus de monde à un coût moindre, tout en étant source de satisfaction pour professionels et usagers. Vous pouvez envisager un tel impact sur la France ou pas, mais "that is the bottom line" là-bas, et pour le moment elle semble incontestable.

Je ne vois vraiment pas pourquoi la fonction NP en France serait aussi néfaste que certains ont l'air de vouloir faire croire...mais là encore, à chacun son film sur l'avenir. On verra bien.
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???

Message par AJazz »

loulic a écrit : C'est bien, on vois toute la profondeur de l'analyse. Analyse qui repose sur quoi ? Votre vécu personnel de votre enfance, et un rapport sur la satisfaction professionnelle des NP aux USA.
Autrement dit: expérience personnelle dans les deux pays concernés à titre de 20 ans chacun (donc à petit échelle) ainsi que la littérature sur plusieurs décades (à grande échelle et fait par des professionnels de la recherche et de l'analyse)

Ah oui, c'est vrai, c'est peu profond. Faut faire quoi de plus pour se former un avis considéré comme valable ici? Et le vôtre, c'est basé sur....? :roll:
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???

Message par vanille64 »

AJazz a écrit :
loulic a écrit : C'est bien, on vois toute la profondeur de l'analyse. Analyse qui repose sur quoi ? Votre vécu personnel de votre enfance, et un rapport sur la satisfaction professionnelle des NP aux USA.
Autrement dit: expérience personnelle dans les deux pays concernés à titre de 20 ans chacun (donc à petit échelle) ainsi que la littérature sur plusieurs décades (à grande échelle et fait par des professionnels de la recherche et de l'analyse)

Ah oui, c'est vrai, c'est peu profond. Faut faire quoi de plus pour se former un avis considéré comme valable ici? Et le vôtre, c'est basé sur....? :roll:
:lol: :lol: 8) sur de très solides références.... :lol: :lol: .
loulic a écrit :Breton ? What else ?
Comme on dit à Pouldreuzic (la ville où il n'y a pas de cimetière) dans le breton tout est bon, de la tête à la queue tout est délicieux.
C'est fou le nombre de gens qui se font de la peine parce qu'ils ne savent pas se servir du langage. Howard Buten.
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???

Message par Anonyme222222 »

AJazz a écrit :Un "on ne bougera pas tant qu'on n'aura pas la preuve d'une satisfaction à tous les niveaux, surtout le notre".
S'il n'y a pas la "preuve" ou plutôt d'arguments probants en faveur d'une plus value pour le patient et la collectivité de la satisfaction du besoin (non défini je le rappelle au passage...pas plus que n'est défini la cause de ce besoin) alors il ne s'agit pas d'une évolution mais d'une potentielle régression.
AJazz a écrit : Mais comment alors argumenter pour une idée d' IPA pouvant assumer une fonction diagnostique et assurant des soins répondant aux plus grand pourcentage des besoins quotidiens (60-80% selon les études)
De quelles études parles-tu ?
AJazz a écrit :Plutôt que de perdre du temps à me lancer dans des arguments et explications que de toutes façons vous n'allez pas accepter, je vais simplement vous répondre que c'est déjà fait ailleurs, je vous invite à vous plonger dans les 40+ ans de recul documentés à ce sujet.
Pour l'instant, tu as surtout perdu du temps à ne nous donner ni arguments ni explications ; le tout ponctué de références outre-atlantique. Il ne faut donc pas faussement s'étonner que l'on accepte pas en l'état ce raisonnement imposé. (Cela me fait penser aux débats houleux sur la réforme de la formation IFSI ; ceux qui émettaient des réserves étaient catalogués de super sceptiques. Aujourd'hui, le discours est un peu différent).
AJazz a écrit :Le rapport vraiment collaboratif médecin-IDE, tel que je l'envisage et je le connais, semble n'exister que dans de rares cas, et c'est peut-être pour cela que certains ont tant de mal soit à s'envisager IPA, soit à accepter que d'autres le deviennent.
Tu veux nous imposer l'IPA comme la seule évidente possibilité d'évolution sans répondre ou argumenter à aucune questions, interrogations, doutes...etc.

Par ailleurs et une fois de plus, tu brodes sur ce que tu crois que l'on est et sur la façon dont on exerce ou que l'on encadre sous prétexte que l'on a échangé quelques posts sur ce sujet. Je passerais sur les propos à notre égard, châtiés le plus souvent, en mode humoristique quelques fois mais, péjoratifs toujours.

Dans le but de nous convaincre et non pas de nous contraindre à adhérer sans réserve à un courant de pensées, ce serait bien que tu nous expliques en quoi dans ton exercice professionnel actuel le rapport IDE/ médecins est vraiment collaboratif par rapport au nôtre qui est supposé ne pas l'être ou l'être rarement et quel est le rapport avec l'idée que l'on se fait de l'IPA et de son utilité ? Du fait de ton ou tes expériences professionnelles en tant qu'IDE (mais pas seulement), que fais tu de plus que nous maintenant et au quotidien dans ta pratique ?
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???

Message par AJazz »

moutarde a écrit : S'il n'y a pas la "preuve" ou plutôt d'arguments probants en faveur d'une plus value pour le patient et la collectivité de la satisfaction du besoin (non défini je le rappelle au passage...pas plus que n'est défini la cause de ce besoin) alors il ne s'agit pas d'une évolution mais d'une potentielle régression.

A la base, c'est un raisonnement de prudence bien défendable. Mais je réponds par une question: en France, à ce sujet nous sommes dans la spéculation, le "non-vécu" pour le moment. En partant du postulat qu'aucune évolution n'est sans risque d'échec, quelle serait pour vous un "argument probant" à considérer, si ce n'est un cas concret vécu et documenté à long terme ailleurs? Du coup, ce que vous mettez sous le sigle de la prudence, je vois plutôt comme une fermeture d'esprit.
moutarde a écrit :De quelles études parles-tu ?
Parce que si je vous donnais les auteurs et la référence, vous accepteriez leurs résultats? Mais fallait le diiiiiiire... :roll:

"Studies of various health institutions, including that of the American Nurses Association, showed that there are about 60 to 80 percent of major health care measures which requires participation from nurse practitioners. This has been the basis for critical acclaims that since a nurse practitioner is needed badly in the medicine and health care field, jobs are regularly generated for nurse practitioners. "

"According to the American Nurses Association, approximately 60 to 80 percent of primary and preventive care can be performed by nurse practitioners. The growing emphasis on prevention and public health will continue to create excellent job opportunities for NPs."

Eh oui, c'est encore des références outre-atlantiques, en anglais. Car la langue de communication internationale de notre profession, c'est malheureusement l'anglais. Pour vraiment comparer la fonction infirmière ailleurs et suivre l'évolution globale de la profession, c'est utile de s'y mettre--ce qui permettra aussi un regard élargi pour ce genre de discussion.
moutarde a écrit :Pour l'instant, tu as surtout perdu du temps à ne nous donner ni arguments ni explications ; le tout ponctué de références outre-atlantique. Il ne faut donc pas faussement s'étonner que l'on accepte pas en l'état ce raisonnement imposé. (Cela me fait penser aux débats houleux sur la réforme de la formation IFSI ; ceux qui émettaient des réserves étaient catalogués de super sceptiques. Aujourd'hui, le discours est un peu différent).
Premièrement: je donne un avis / vécu personnel, comme les autres forumeurs ici. A considérer ou pas selon sa guise. Mais vous ne donnez pas plus d'arguments ni d'explications pour défendre votre regard que je qualiferais de très fermé à ce sujet, pourquoi donc exigez-vous tant de justification du mien?

Les arguments sont persos bien sur, mais également basés sur une expérience concrète vécue et observée ailleurs. Sur quelle expérience concrète et documentable est basé votre scepticisme? Je ne vois que la peur.

Deuxièment: en ce qui concerne le nouveau programme, il est encore très tôt pour crier à l'échec, le "discours" va encore évoluer. Là encore vous vous montrez assez catégorique et de tendence négative.
moutarde a écrit :Tu veux nous imposer l'IPA comme la seule évidente possibilité d'évolution sans répondre ou argumenter à aucune questions, interrogations, doutes...etc.
Je n'ai jamais dit que c'était la seule évolution possible. Ce ne sera pas assez pour nous en sortir. Mais oui je crois que l'IPA pourra faire partie d'une solution, et que ceci serait une évolution favorable pour la profession infirmière et pour l'avenir des soins en France. Y a droit, non?
moutarde a écrit :Je passerais sur les propos à notre égard, châtiés le plus souvent, en mode humoristique quelques fois mais, péjoratifs toujours.
Vous avez l'air d'en souffrir beaucoup...critiques certainement, mais pas perjoratifs. Je finis par perdre patience avec ceux qui brodent du noir tout le temps, et qui semblent rester sur une position sure et irréfutable que "ça ne va pas, ça risque de ne pas aller, on veut pas mais on est quand meme ouverts". J'invite aussi ceux-ci à relire aussi leurs propres postes, parfois assez piquânts et intimidants envers ceux qui ne pensent pas comme eux.
moutarde a écrit :Dans le but de nous convaincre et non pas de nous contraindre à adhérer sans réserve à un courant de pensées, ce serait bien que tu nous expliques en quoi dans ton exercice professionnel actuel le rapport IDE/ médecins est vraiment collaboratif par rapport au nôtre qui est supposé ne pas l'être ou l'être rarement et quel est le rapport avec l'idée que l'on se fait de l'IPA et de son utilité ? Du fait de ton ou tes expériences professionnelles en tant qu'IDE (mais pas seulement), que fais tu de plus que nous maintenant et au quotidien dans ta pratique ?
Mais je ne vous convainquerai pas, et ce n'est mon but. Mon but, c'est de montrer qu'au sujet des NP, il y a un recul déjà ailleurs à considérer pour ceux qui cherchent des apports afin de contribuer à leur propre analyse sur le sujet. Aussi pour un peu contrer tout la négativité à ce sujet, car on n'entend que ces voix-là et il y en a quand même d'autres.

Pour ce qui est de la collaboration IDE-Médecin et la "place" de l'infirmière et éventuellement de la NP/IPA dans cette relation, d'une part j'ai déjà parlé de la place "apprise" en IFSI et vécue sur le terrain, donc je me répèterais; et d'autre part je partirais inévitablement dans une expérience outre-atlantique qui ne vous parlerais pas et que, encore une fois, vous vous feriez un plaisir à ignorer car "on n'a pas le même dynamique professionnelle ici". Sur ce deuxième point je vous donnerais raison. Toutefois, j'ai déjà fait des postes à ce sujet, avec un exemple concrèt FRANCAIS de modification favorable de la collaboration dynamique pluriprofessionnelle. Ceci me permet de croire que ce qui se réalise une fois, ou par ici par-là, peut s'étendre. En tout cas, c'est mon espoir.

Moutarde, je "vous" donne bien plus d'exemples concrèts que "vous" ne donnez au contraire--donc bien plus d'occasions à "me" refuter et là encore c'est le rôle facile-- mais c'est "mon" regard qui est sur la sellette. En quoi "vous" menace-t-elle réellement?

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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???

Message par loulic »

AJazz a écrit :
"Studies of various health institutions, including that of the American Nurses Association, showed that there are about 60 to 80 percent of major health care measures which requires participation from nurse practitioners. This has been the basis for critical acclaims that since a nurse practitioner is needed badly in the medicine and health care field, jobs are regularly generated for nurse practitioners. "

"According to the American Nurses Association, approximately 60 to 80 percent of primary and preventive care can be performed by nurse practitioners. The growing emphasis on prevention and public health will continue to create excellent job opportunities for NPs."
Et c'est ça que vous avez trouvé comme "publications scientifiques" pour nous convaincre ?

AJazz a écrit : Eh oui, c'est encore des références outre-atlantiques, en anglais. Car la langue de communication internationale de notre profession, c'est malheureusement l'anglais. Pour vraiment comparer la fonction infirmière ailleurs et suivre l'évolution globale de la profession, c'est utile de s'y mettre--ce qui permettra aussi un regard élargi pour ce genre de discussion.
Encore une fois on ne vous a pas attendu pour évoluer dans notre profession, faire évoluer cette profession, travailler sous d'autres latitudes, ou lire des articles scientifiques.

Au vu du niveau de "preuves scientifiques" que vous avancez plus haut, il serait de bon alois que vous soyez un tant soit peu moins condescendant.
AJazz a écrit : Premièrement: je donne un avis / vécu personnel, comme les autres forumeurs ici. A considérer ou pas selon sa guise. Mais vous ne donnez pas plus d'arguments ni d'explications pour défendre votre regard que je qualiferais de très fermé à ce sujet, pourquoi donc exigez-vous tant de justification du mien?
Vous nous avez donné votre avis qui se base sur votre expérience personnelle et professionnelle (vous ne nous avez toujours pas gratifié de vos fameuses études). Souffrez que l'on ne saute pas de joie en lisant votre prose.

Manifestement vous n'avez pas pris la peine de lire ce qu'on poste ici. On vous a donné de nombreux arguments socio-économiques. On se pose des questions sur la place d'une IPA dans le contexte sanitaire français selon le rapport Hénart.

Et perso, je ne serais pas contre de nouvelles spé infirmière, mais pas pour compenser la désertification des campagnes.
Non pas que je sois contre par principe, mais au vu de ce rapport et des propos de M Berland, au vu des différentes politiques de santé depuis la fin des années 70, je pense que c'est une regression sociale et sanitaire, et qu'en outre ce sera inefficace.

Mais vous n' avez pas pris la peine de répondre à ces interrogations (je doute franchement que vous nous ayez même lu ), vous bottez en touche en mettant en cause notre vécu.

Soit.
Dernière modification par loulic le 05 mars 2011 00:03, modifié 1 fois.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
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