infirmieres praticiennes un jour en france..???

[haricot vert]

Ben alors si la messe est dite repartons tous chez nous, branchons TF1 directement sur ce qui nous sert de cortex et arrétons de pratiquer la masturbation intellectuelle en coeur.

C'est marrant , j'ai écrit cela dans les pages précédentes , je me suis presque faite insultée et on m' a prise pour une imbécile .

Faut dire que certaines ne se gênent pas pour tirer à boulets rouge sur d'autres (suffit d'aller 4-5 pages en arrière) et n'admettent pas qu'on cite leurs posts pour exprimer un avis."...

C'est vrai. Les salauds

Tu te rends compte quand même !

[caducee1717]

[quote="caducee40"]- associer à la mise au point de ce plan d'action les représentants des patients et les professionnels de la santé, ainsi que d'autres parties intéressées du secteur de la santé.

Ben pour le moment on en est TRES loin !! et pourtant c'est la base de tout le dispositif me semble-t'il ![/quote]



ce que je voulais dire Moutarde c'est "associer..... ET LES PROFESSIONNELS DE SANTE...."
et non pas nous mettre devant le fait accompli, comme d'habitude !

[Anonyme222222]

Yes.

[caducee1717]

ce que je veux dire ce n'est pas de nous consulter pour obtenir notre aval, mais nous permettre de faire remonter nos doutes, nos expériences, notre réalité de terrain ! là il n'y a pas de consultation du tout !!
Bien évidemment je ne me leurre pas, j'imagine bien que nous sommes la 5è roue du carosse et même si on veut nous enrober d'un "joli pneu à fleurs" nous resterons quand même la 5è roue du carosse !
de la même manière que nous le faisons pour contester l'ordre nous devrions d'hors et déjà nous manifester en amont et nous faire entendre.
Voilà un autre bras de fer à venir et il me semble que nos syndicats devraient faire entendre notre voix mais voilà... les titres c'est joli, ça fait bien sur un CV, alors je doute fort que cela se passe ainsi...
il y a souvent une discordance flagrante entre les attentes de la "base" et celles de nos "représentants"...
Nous a t'on demandé notre avis ? a 'ton cherché à savoir ce que dès à présent nous en pensions ? non, tout juste entendons nous que ce sera une belle avancée pour la reconnaissance de notre profession, pour les IDE... ça ne vous rappelle pas quelquechose ?? mais si, cherchez bien, les memes phrases, le même enthousiaste pour un truc qui était sensé faire reconnaitre enfin notre exercice et qui finalement s'est révelé catastrophiquement affligeant de prétention et de démesure...
quoi que... ou bien....

[vanille64]

Associer des représentants de patients ? Je ne suis pas pour car ils sont très loin d'avoir toutes les données du problème et ne se basent que sur leur vécu et ressenti

.
Le problème n'est pas de savoir si tu es pour où contre... c'est de voir que ce sont des "sujets" acteurs de leur santé... .....ne se laissant pas déposséder de leur "vécu et ressentis"... par des professionnels et experts sachant ce qui est bon pour eux.....
Petit extrait....du CISS..
C’est aujourd’hui un fait acquis, ce ne sont pas les acteurs politiques (même les plus progressistes), ni les professionnels de la santé (même les plus progressistes) qui ont introduit de leur propre initiative les réformes décisives que nous avons connues depuis vingt ans. Certes, ils y ont contribué, souvent activement (Mme Barzach, Mme Veil, Cl. Evin et B. Kouchner pour les politiques et beaucoup de professionnels), mais ils sont intervenus en général à partir d’une sollicitation associative.
le reste içi:
http://www.leciss.org/qui-sommes-nous/nos-positions

[execho]

je ne connais pas d'association qui réclame des infirmières praticiennes ,en général les malades font confiances au médecin.Pour une belle réussite associative on peut parler de la suppression annoncée des RASED dans l'éducation nationale et de l'intégration des enfants handicapés dans les classes avec des auxillaires à contrat aléatoire et des profs dépassés .

[vanille64]

je ne connais pas d'association qui réclame des infirmières praticiennes

ce n'est pas parce que TU ne connais pas que ça n'existe pas...

en général les malades font confiances au médecin.

tu as sûrement raison.....mais alors pourquoi avoir besoin de se faire représenter par ce genre de collectif....
..peut être en ont ils assez justement de cette " médecine " qui oublie leur vécu et ressenti... ...

[execho]

les associations font ce qu'elles veulent ,mais chaque médecin ou infirmière pratique librement ,nous ne sommes pas un "service".A quand les associations de malades pour élaborer le programme des études d'infirmières?

[danette_c]

bon restons zen, ne nous en prenons pas aux malades Tout ça est tellement énervant qu'on dérive un peu ^^

[execho]

tu as raison,juste que pour les mauvais coups quand les syndicats ne marchent pas dans la combine ce gouvernement adore s'en référer aux "usagers".

[loulic]

Les associations de patients sont une force de proposition et un garde fou pour les professionnels de santé.

Mais elles ne sont pas forcément representatives et n'ont pas toujours le recul nécessaires. Elles répondent parfois à des intérêts catégoriels qui vont à l'encontre des besoins du plus grand nombre. Certaines sont largement manipulées ou noyautées par des labo ou des courants politiques qui visent avant tout à défendre leurs intérêts propre, pas à améliorer la santé ou à défendre le citoyen.

La tentation peut être forte pour le politique de sombrer dans la démagogie et se servir de revendications "populaires" (parfois complètement farfelues) pour faire passer des mesures dont la finalité réelle est la "maitrise" des dépenses de santé (comprendre : réduire les coûts).

C’est aujourd’hui un fait acquis, ce ne sont pas les acteurs politiques (même les plus progressistes), ni les professionnels de la santé (même les plus progressistes) qui ont introduit de leur propre initiative les réformes décisives que nous avons connues depuis vingt ans.

Mouais ...

Disons qu'à l'heure actuelle des lobbies présentent des lois clés en mains aux politiques. Telle grande enseigne commerciale va par exemple proposer une loi sur le commerce.

Pour moi on est plus dans un fonctionnement républicain et démocratique, on est dans une sorte de ploutocratie et dans une république des intérêts particuliers.

[caducee1717]

mais les faits sont là ! la question maintenant c'est :

et nous , que pouvons nous faire pour nous faire entendre ? que pouvons nous faire ? que voulons nous faire ??

est-il envisageable de nous faire entendre d'une seule et unique voix ? hum...y a qu'à lire ce sujet, et tous les autres pour constater que nous faisons notre propre tort...

ce qui n'est pas une raison pour une fois, un jour, crier notre ras-le-bol car je ne sais pas pour vous mais moi, oui, franchement, j'en ai ras-le-bol de toutes ces décisions, de tous ces projets, de toutes ces réformes qui au lieu de valoriser notre métier ne font que le fragmenter, le dépecer, le malaxer... POUR FINIR PAR LE VIDER DE TOUTE SA SUBSTANCE ...

[Anonyme222222]

Enfin une réaction....

[loulic]

Enfin, Thierry Soulié, vice-président de la Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD), a rapporté que les chirurgiens-dentistes ne défendent pas particulièrement la création de nouveaux métiers. « Déléguer des tâches supplémentaires nous paraît contre-productif, il faut optimiser ce qui existe déjà. »

C'est tellement simple et logique ! Donner à chacun les moyen d'exercer déjà son métier dans l'intégralité de son champ de compétence.

[Anonyme222222]

Bien, on se décide enfin à s'occuper sérieusement de Ultra brite et consort ? Ainsi que de cette ineptie de rapport sur les nouveaux métiers ?
21 pages d'échanges courtois mais argumenté + articles y ont peut-être contribué.

Une infirmière praticienne en chirurgie capable d’endormir, intuber, inciser, instrumenter puis suturer et réveiller… Lorsqu’il s’agit de créer de nouveaux métiers « intermédiaires », Laurent Hénart, député auteur d’un rapport sur le sujet, a beaucoup d’idées.

Laurent Hénart, député de Meurthe-et-Moselle © Bernard Launoy

Dans une interview accordée à la Revue de l’infirmière, Laurent Hénart, auteur d’un rapport sur la création de professions « intermédiaires » entre infirmiers et médecins, avance l’idée de « praticiens en chirurgie », capables à l’issue d’un master d’assurer les tâches d’infirmier anesthésistes, de bloc opératoire et de perfusionniste.

Le paragraphe aurait pu passer inaperçu, noyé au milieu de réponses plutôt consensuelles sur les pratiques avancées, l’application de la loi HPST et la coopération entre professionnels de santé.

Évoquant la création de paramédicaux « praticiens en chirurgie », le député confie: « Nous pouvons imaginer que les praticiens en chirurgie, à l’issue de leur master, pourront à la fois faire le travail des infirmiers anesthésistes, des infirmiers de bloc opératoire, pourquoi pas le travail des techniciens en circulation extracorporelle (CEC), et en plus réaliser des gestes chirurgicaux : ouvrir, suturer, refermer, par exemple. »

Des syndicats professionnels agacés

Pour Charline Depooter présidente de l’Union Nationale des Associations d’Infirmiers de Bloc Opératoire Diplômés d’Etat (UNAIBODE) interrogée par ActuSoins « cette déclaration est un méli-mélo qui ne veut rien dire. » Et de prévenir : « les IADE et les IBODE sont deux professions complètement différentes, on refusera d’entériner un métier fourre-tout »

Même discours pour Anthony Mathot, nouveau président du Syndicat National des Infirmiers Anesthésistes (SNIA), qui a adressé une lettre ouverte à Laurent Hénart. Prenant acte des propos « imaginatifs » du député avec une « déception malheureusement coutumière » , il s’étonne « qu’une seule et même personne puisse
accomplir autant d’actes différents dans autant de disciplines différentes, en avoir les connaissances et l’expérience »

Et le représentant syndical d’avancer une hypothèse : « La polyvalence forcée et le glissement de tâches officialisé à grande échelle semblent être le remède miracle universel pour venir à bout du déclin annoncé des populations paramédicales et médicales. »

Après un an de mobilisation, les infirmiers anesthésistes semblent initier une reprise de leur mouvement, tandis que les infirmiers de bloc opératoire ont initié une pétition de défense de leur spécialité à vaste échelle. rédaction Actusoins.