2 infirmières assassinées à Pau (64)
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J'avoue ne pas comprendre votre excitation. Le fait que notre profession présente des risques est un constat, pas une fatalité.
Les risques sont variables d'un lieu de travail à un autre mais ils restent constants.
Qu'il faille se prémunir au maximum est évident et indispensable, mais cela n'empêchera pas des drames de se produire.
Concernant les agressions - et particulièrement émanant de patients en psychiatrie - ce n'est pas en portant plainte qu'on protègera le personnel. D'autant, qu'en toute logique, le juge n'aura pas d'autre choix que d'envoyer le "délinquant" se faire soigner en HP.
Et les risques sont d'ordres très variés.
Il y a encore peu nos professions caracolaient en tête du classement des suicides, tant en raison des conditions d'organisation du travail, qu'en raison des problèmes psychologiques induits par notre activité (tant en ce qui concerne les pathologies rencontrées, qu'en ce qui concerne les relations avec la hiérarchie).
Et bizarrement, seul l'INED (je crois) avait publié quelques chiffres, le ministère s'y est toujours refusé.
Les risques sont variables d'un lieu de travail à un autre mais ils restent constants.
Qu'il faille se prémunir au maximum est évident et indispensable, mais cela n'empêchera pas des drames de se produire.
Concernant les agressions - et particulièrement émanant de patients en psychiatrie - ce n'est pas en portant plainte qu'on protègera le personnel. D'autant, qu'en toute logique, le juge n'aura pas d'autre choix que d'envoyer le "délinquant" se faire soigner en HP.
Et les risques sont d'ordres très variés.
Il y a encore peu nos professions caracolaient en tête du classement des suicides, tant en raison des conditions d'organisation du travail, qu'en raison des problèmes psychologiques induits par notre activité (tant en ce qui concerne les pathologies rencontrées, qu'en ce qui concerne les relations avec la hiérarchie).
Et bizarrement, seul l'INED (je crois) avait publié quelques chiffres, le ministère s'y est toujours refusé.
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Terrible ,oui.
Hâte d'en savoir plus sur le(s) meurtriers.
Si ce sont des patients psy je les plains déjà...
Hâte d'en savoir plus sur le(s) meurtriers.
Si ce sont des patients psy je les plains déjà...
Dernière modification par OhQuellejoie le 18 déc. 2004 19:30, modifié 1 fois.
Et bien voila docteur:je verrouille,je verrouille,je verrouille,dites,c'est grave docteur?
-Meuh non,c'est juste une verouillitte aiguë!
-Meuh non,c'est juste une verouillitte aiguë!
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Lériot a écrit :J'avoue ne pas comprendre votre excitation. Le fait que notre profession présente des risques est un constat, pas une fatalité.
Les risques sont variables d'un lieu de travail à un autre mais ils restent constants.
Qu'il faille se prémunir au maximum est évident et indispensable, mais cela n'empêchera pas des drames de se produire.
Concernant les agressions - et particulièrement émanant de patients en psychiatrie - ce n'est pas en portant plainte qu'on protègera le personnel. D'autant, qu'en toute logique, le juge n'aura pas d'autre choix que d'envoyer le "délinquant" se faire soigner en HP.
Et les risques sont d'ordres très variés.
Il y a encore peu nos professions caracolaient en tête du classement des suicides, tant en raison des conditions d'organisation du travail, qu'en raison des problèmes psychologiques induits par notre activité (tant en ce qui concerne les pathologies rencontrées, qu'en ce qui concerne les relations avec la hiérarchie).
Et bizarrement, seul l'INED (je crois) avait publié quelques chiffres, le ministère s'y est toujours refusé.
Peut être que ta capacité à prendre du recul est plus rapide que la notre.
Et bien voila docteur:je verrouille,je verrouille,je verrouille,dites,c'est grave docteur?
-Meuh non,c'est juste une verouillitte aiguë!
-Meuh non,c'est juste une verouillitte aiguë!
J'ai peur d'avoir plutôt largement subi ce genre de drame, pas loin d'une dizaine de collègues en vingt ans, pour avoir appris à en appréhender les raisons.OhQuellejoie a écrit :Peut être que ta capacité à prendre du recul est plus rapide que la notre.
Le pire fut de perdre - dans une équipe de quatre personnes - le cadre une année et une collègue l'année suivante.
Car l'agression et le suicide ne sont pas les seules voies de ce risque professionnel ; la maladie fulgurante en est une autre.
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a ce niveau la on peut faire un concours. 3deces cet année un accident de tajet d'un ami en moto, un deces suite à un incendie d'un collegue que je connaissais bien et une patho grave dans le service au dessus.
mais bizarrement ca me fait pas le meme effet. la douleur est differente mais faut peut etre pas non pu partir du principe que isque du travail point passons à autre chose.au mons par respect pour leur memoire.
mais bizarrement ca me fait pas le meme effet. la douleur est differente mais faut peut etre pas non pu partir du principe que isque du travail point passons à autre chose.au mons par respect pour leur memoire.
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Il s'agit d'une infirmière et d'une aide-soignante...
Aujourd'hui c'était l'arbre de noël de l'hôpital.
J'ai une pensée pour mes 4 collègues de prépa au concours d'IFSI, A.S en psycho-gériatrie à Pau.
Grâce à eux j'envisageais la psychiatrie, aujourd'hui je vais y réfléchir !
Aujourd'hui c'était l'arbre de noël de l'hôpital.
J'ai une pensée pour mes 4 collègues de prépa au concours d'IFSI, A.S en psycho-gériatrie à Pau.
Grâce à eux j'envisageais la psychiatrie, aujourd'hui je vais y réfléchir !

Toujours à la même place ! Dernière ligne droite...
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Les phenomenes de violence ne se deroulent pas qu'en psy. effectivement on y est sujet et qund y a clash ca peut faire tres mal.
des drames tel que celui la heureusement restent rare. pas assez à mon gout mis rare quand meme.
ou je rejoins une infirmiere interviwvée au JT ce soir, temps qu'onnous fera travailler en sous effectif et sans moyens de securité appropriés de tels horreurs risqueront de se produire.
à voir les mesures que Monsieur le ministre va prendre. j'ai deja peur.
des drames tel que celui la heureusement restent rare. pas assez à mon gout mis rare quand meme.
ou je rejoins une infirmiere interviwvée au JT ce soir, temps qu'onnous fera travailler en sous effectif et sans moyens de securité appropriés de tels horreurs risqueront de se produire.
à voir les mesures que Monsieur le ministre va prendre. j'ai deja peur.
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OhQuellejoie a écrit :4 types sont en garde à vue ,atcds d'alcoolisme (Flash M6)
sur TF1 ils parlent d'un appel aux flics dans la nuit d'un mec en etat d'ebriété interpellé avec 3autres mecs.
et depuis interpellation d'un mec sorti y a 2jours de l'HP.
à priori sorti trop tot.
comme le dit si bien un collegue sur Serpsy, c'est une horreur mais attention au tout securitaire. et la je les crains les mesures je les crains.
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C'est déjà passé au JT?
Boup=>Non pas pris de nouvelles pour la Bretagne...
c'est promis de fais cela pendant les fêtes!
Bien sur que non oui Boup, des meurtres y en a partout c'est vrai;des morts on en souffre tout le temps ,dans nos familles,nos amis,nos proches.Mais là,il s'agit de toi,de moi,de la collègue que tu as laissé hier soir en quittant ton service,peut être de toi si demain soir on te demande de faire un remplacement au pied levé.
C'est l'horreur absolue.
Boup=>Non pas pris de nouvelles pour la Bretagne...

Bien sur que non oui Boup, des meurtres y en a partout c'est vrai;des morts on en souffre tout le temps ,dans nos familles,nos amis,nos proches.Mais là,il s'agit de toi,de moi,de la collègue que tu as laissé hier soir en quittant ton service,peut être de toi si demain soir on te demande de faire un remplacement au pied levé.
C'est l'horreur absolue.
Et bien voila docteur:je verrouille,je verrouille,je verrouille,dites,c'est grave docteur?
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tu sais Ohquellejoie, la premiere reaction que j'ai eu a été ca aurait pu etre moi. ou un collegue. et oui c'est passé au JT (merci TF1 d'avoir un nvoyé sur place...les seuls d'ailleurs!!)
et de voir des collegues ainsi ca pince le coeur un grand coup. ca me touche de trop pres je pense. j'ai beau pas les connaitre,mais meme boulot, meme merde...meme sitution.
ca peut que toucher de tres pres.on en a pas mal parlé cet apres midi.entre inf, AS et agent de securité du boulot. tous une grosse boule dans la gorge. et du mal à digerer.
et de voir des collegues ainsi ca pince le coeur un grand coup. ca me touche de trop pres je pense. j'ai beau pas les connaitre,mais meme boulot, meme merde...meme sitution.
ca peut que toucher de tres pres.on en a pas mal parlé cet apres midi.entre inf, AS et agent de securité du boulot. tous une grosse boule dans la gorge. et du mal à digerer.
Ames sensibles, s'abstenir...
"Le corps de la personne décapitée a été trouvé dans la salle de détente du pavillon. Sa tête se trouvait sur le poste de télévision. Le cadavre de sa collègue gisait dans le couloir."
Source: nouvel obs.com
J'ai hésité à citer ce passage, mais après tout, c'est la réalité de ce qu'ils s'est passé pour 2 de nos collègues...
Comment est ce possible??? Comment une personne,autant déséquilibré soit elle, peut s'adonner à un acte aussi barbare, aussi sauvage, aussi inhumain??? Comment???????
Cet établissement, je le connais pour y avoir fait 3 stages... Nous flippions le matin lorsqu'on arrivait à 6h30 pour traverser le parc jusqu'au pavillon dans lequel nous étions affectés. C'est immense, les pavillons sont dispersés, il y a très peu d'éclairage dans le parc, il n'est pas fermé, on peut en entrer et sortir de toute part, sans être inquiété...
Cet acte de barbarie arrive quelques mois après la menace de suppression de 54 postes dans cet hôpital. Ils tournent toujours à effectif réduit alors que les risques sont présents, comme partout... Mais qui s'en inquiète? Le ministre, quand un meurtre survient... Dans 2 jours, il l'aura oublié...
"Le corps de la personne décapitée a été trouvé dans la salle de détente du pavillon. Sa tête se trouvait sur le poste de télévision. Le cadavre de sa collègue gisait dans le couloir."
Source: nouvel obs.com
J'ai hésité à citer ce passage, mais après tout, c'est la réalité de ce qu'ils s'est passé pour 2 de nos collègues...
Comment est ce possible??? Comment une personne,autant déséquilibré soit elle, peut s'adonner à un acte aussi barbare, aussi sauvage, aussi inhumain??? Comment???????
Cet établissement, je le connais pour y avoir fait 3 stages... Nous flippions le matin lorsqu'on arrivait à 6h30 pour traverser le parc jusqu'au pavillon dans lequel nous étions affectés. C'est immense, les pavillons sont dispersés, il y a très peu d'éclairage dans le parc, il n'est pas fermé, on peut en entrer et sortir de toute part, sans être inquiété...
Cet acte de barbarie arrive quelques mois après la menace de suppression de 54 postes dans cet hôpital. Ils tournent toujours à effectif réduit alors que les risques sont présents, comme partout... Mais qui s'en inquiète? Le ministre, quand un meurtre survient... Dans 2 jours, il l'aura oublié...
"Quand je serais grande, je serais un Ange. Et même si la réalité devait me brûler les ailes, rien ne m'empêchera d'atteindre les étoiles."
- boup
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je vous joins les reactions sur serpsy.
Témoignons notre solidarité, notre douleur, notre émotion !
mais attention à ne pas nous laisser envahir par le tout sécuritaire !
Nadine Prigent, secrétaire générale CGT de la fonction publique hospitalière a affirmé samedi que le secteur de la psychiatrie en France "était sinistré" et a indiqué qu'"une fois encore ce sont les personnels des hôpitaux qui sont les victimes" de cette politique d'économie, faisant référence au meurtre de deux infirmières à Pau.Selon elle "dans ce secteur on a supprimé des postes, fermé des lits et mis dehors des patients qui ne sont même plus suivis et la conséquence ce sont ces violences atroces contre les personnels."
Témoignons notre solidarité, notre douleur, notre émotion !
mais attention à ne pas nous laisser envahir par le tout sécuritaire !
Nadine Prigent, secrétaire générale CGT de la fonction publique hospitalière a affirmé samedi que le secteur de la psychiatrie en France "était sinistré" et a indiqué qu'"une fois encore ce sont les personnels des hôpitaux qui sont les victimes" de cette politique d'économie, faisant référence au meurtre de deux infirmières à Pau.Selon elle "dans ce secteur on a supprimé des postes, fermé des lits et mis dehors des patients qui ne sont même plus suivis et la conséquence ce sont ces violences atroces contre les personnels."