2 infirmières assassinées à Pau (64)
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- boup
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disons que ca va changer la donne mais bon. le fait que l'on puisse rentrer dans un CHS de nuit sans etre inquiété reste repandu. je vois dans le mien, en passant par le standard, la nuit les vigiles filtrent. et sans montrer patte blanche les gens rentrent pas. mais il suffit de passer par les bois.
si c'est un patient comme ils le pensaient hier soir qui est sorti trop tot afin de liberer un lit, comme ca se fait de plus en plus, en priant tres fort ils vont pet etre finir par ameliorer ca....
je sais j'ai beaucoup d'espoir en ce moment...mais c'est Noel,periode de miracles non?
si c'est un patient comme ils le pensaient hier soir qui est sorti trop tot afin de liberer un lit, comme ca se fait de plus en plus, en priant tres fort ils vont pet etre finir par ameliorer ca....
je sais j'ai beaucoup d'espoir en ce moment...mais c'est Noel,periode de miracles non?
- OhQuellejoie
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- boup
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d'un autre forum, entre ISP (les anciens d'la psy)...
A Pau, le préfet vient de dire que la sécurité était assurée autour du centre hospitalier spécialisé... Moi je dis que c'était avant qu'il fallait y penser au moins dans un moyen d'alerte.. Comment des soignantes ont-elles pu être cruellement trucidés sans qu’elles n’aient pu appeler au secours dans la nuit..
Je ne demande ni vigile ni police mais il y a des précautions à prendre...
Moyens de sécurité, d'alerte de collègues, de cadres de santé, de médecins de garde ? Surtout un nombre important de soignants puisque les infirmiers formés correctement à la psychiatrie ont un potentiel et savent gérer ces situations d'urgence, d’agressivité de violence. Est-ce qu’aujourd’hui on pense l’organisation du soin en termes de confort professionnel et de quantité de soignants. Confort et motivation quelle superbe alliance pour des soins de qualité à accréditer ?
Bien sûr qu’il ne faut pas faire entrer ce que d’aucuns appellent « le sécuritaire » et le bleu marine dans les hôpitaux et qui plus est en psychiatrie. " Nous sommes déterminés à renforcer le système de sécurité dans ces lieux, notamment en installant un lien plus direct avec les commissariats", a assuré BLABLA… mais qui lui demande cela ?
Une des premières questions sur lesquelles réfléchissaient les ISP n’était-elle pas que la violence engendre la violence ? C’est probablement de là que vient le problème et par là que ce trouve la solution. Il est des savoirs qui ne s’apprennent pas dans les manuels de diplômes uniques. L’apprentissage par des soignants aînés de la psy était bien celui qui nous apportait la sérénité et les connaissances pour répondre plus « sûr » aux situations de violence.
Ces deux meurtres paraissent particulièrement horribles; il semble qu'il ne s'agissait pas uniquement de tuer : l'infirmière est décapitée et sa tête posée sur la télé. Tout cela renvoie à une certaine sauvagerie et à une forme de mise en scène qui accentue encore l'horreur. Il semble que ces meurtres ne soient pas imputables aux patients de l'unité mais à l'arrivée d'une ou de plusieurs personnes extérieures à cette unité puisqu'on note une effraction. Pourquoi entrer par effrcation dans une unité de psychogériatrie et pourquoi y tuer deux soignantes dans ces conditions atroces ? Et pourquoi uniquement des soignantes ?
Par delà la révolte et l'horreur, il me vient une crainte, à savoir que ce drame ne jette un peu plus l'opprobe sur la maladie mentale, qu'il le stigmatise, qu'il induise dans la population un réflexe malade mental=dangereux. Alors que la plupart des usagers sont gens formidables, qui luttent tant et plus (et je salue ici Anna), ils risquent d'être éclaboussés par ce meurtre. Quant à l'ultra-sécuritaire, nous savons tous que ce sera la seule réponse apportée par les dirigeants, plus soucieux de rentabilité que de qualité du service public
A Pau, le préfet vient de dire que la sécurité était assurée autour du centre hospitalier spécialisé... Moi je dis que c'était avant qu'il fallait y penser au moins dans un moyen d'alerte.. Comment des soignantes ont-elles pu être cruellement trucidés sans qu’elles n’aient pu appeler au secours dans la nuit..
Je ne demande ni vigile ni police mais il y a des précautions à prendre...
Moyens de sécurité, d'alerte de collègues, de cadres de santé, de médecins de garde ? Surtout un nombre important de soignants puisque les infirmiers formés correctement à la psychiatrie ont un potentiel et savent gérer ces situations d'urgence, d’agressivité de violence. Est-ce qu’aujourd’hui on pense l’organisation du soin en termes de confort professionnel et de quantité de soignants. Confort et motivation quelle superbe alliance pour des soins de qualité à accréditer ?
Bien sûr qu’il ne faut pas faire entrer ce que d’aucuns appellent « le sécuritaire » et le bleu marine dans les hôpitaux et qui plus est en psychiatrie. " Nous sommes déterminés à renforcer le système de sécurité dans ces lieux, notamment en installant un lien plus direct avec les commissariats", a assuré BLABLA… mais qui lui demande cela ?
Une des premières questions sur lesquelles réfléchissaient les ISP n’était-elle pas que la violence engendre la violence ? C’est probablement de là que vient le problème et par là que ce trouve la solution. Il est des savoirs qui ne s’apprennent pas dans les manuels de diplômes uniques. L’apprentissage par des soignants aînés de la psy était bien celui qui nous apportait la sérénité et les connaissances pour répondre plus « sûr » aux situations de violence.
Ces deux meurtres paraissent particulièrement horribles; il semble qu'il ne s'agissait pas uniquement de tuer : l'infirmière est décapitée et sa tête posée sur la télé. Tout cela renvoie à une certaine sauvagerie et à une forme de mise en scène qui accentue encore l'horreur. Il semble que ces meurtres ne soient pas imputables aux patients de l'unité mais à l'arrivée d'une ou de plusieurs personnes extérieures à cette unité puisqu'on note une effraction. Pourquoi entrer par effrcation dans une unité de psychogériatrie et pourquoi y tuer deux soignantes dans ces conditions atroces ? Et pourquoi uniquement des soignantes ?
Par delà la révolte et l'horreur, il me vient une crainte, à savoir que ce drame ne jette un peu plus l'opprobe sur la maladie mentale, qu'il le stigmatise, qu'il induise dans la population un réflexe malade mental=dangereux. Alors que la plupart des usagers sont gens formidables, qui luttent tant et plus (et je salue ici Anna), ils risquent d'être éclaboussés par ce meurtre. Quant à l'ultra-sécuritaire, nous savons tous que ce sera la seule réponse apportée par les dirigeants, plus soucieux de rentabilité que de qualité du service public
boup a écrit :disons que ca va changer la donne mais bon. le fait que l'on puisse rentrer dans un CHS de nuit sans etre inquiété reste repandu. je vois dans le mien, en passant par le standard, la nuit les vigiles filtrent. et sans montrer patte blanche les gens rentrent pas. mais il suffit de passer par les bois.
Chez nous c une vraie passoire







IDE en cmp
- boup
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Ben le souci c'est que si c'est pour mettre des maitre chiens aux aguets, je suis pas sure que ce soit l'ideal.
securiser oui mais ne pas tomber dans l'exces.
et j'espere qu'une mobilisation va naitre pour nous permettre d'avoir ce qu'il faut.
mais aux vues des dernieres informations , j'ai un peu peur que ca vire en coneries comme d'hab. que nos dirigeants se rasusrent, se disent qu'ils ontfait queque chose sansetre sur que c'est l'ideal.
securiser oui mais ne pas tomber dans l'exces.
et j'espere qu'une mobilisation va naitre pour nous permettre d'avoir ce qu'il faut.
mais aux vues des dernieres informations , j'ai un peu peur que ca vire en coneries comme d'hab. que nos dirigeants se rasusrent, se disent qu'ils ontfait queque chose sansetre sur que c'est l'ideal.
- OhQuellejoie
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Juste un petit post pour affirmer ma pensée pour ces 2 soignantes.... je ne suis pas du tout de cette region, je ne connais pas ce CHS...mais ce que je sais c'est que je me sens mal aujourd'hui en ayant entendu ça. Malheureusement, c'est ce genre d'evenements qui nous fait prendre conscience de l'enorme sentiment d'appartenir à une grande famille, celle du personnel soignant. Pour moi, c'est 2 collègues qui viennent de disparaitre. On n'a pas le droit de mourir au travail et encore moins dans ces circonstances...notre metier c'est soigner, donner aux autres. Et de voir ça, ça me revolte.
Bref, c'était juste ma compassion et mon coup de gueule, contre rien, juste contre le destin et la connerie humaine.
Bref, c'était juste ma compassion et mon coup de gueule, contre rien, juste contre le destin et la connerie humaine.
le come back du retour !
on ne peut poser des mots face a cette attrocité, hormis faire le constat que ce genre d'événement est loin d'etre exceptionnel comme on le croit.
voyez le lien ci après:
http://permanent.nouvelobs.com/societe/ ... S4221.html
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http://permanent.nouvelobs.com/societe/ ... S4221.html
"De nombreuses personnes sont comparables à des guêpes qui piquent si l'on s'agite devant elles. Le calme les rend inoffensives..."
Blackmat, jeune DE au sang frais...enfin plus vraiment !
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- boup
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on a jamais dit que ca arrive jamais ou alors faut que je reaprenne à lire moi.
je maintiens aussi que tous les HP de France ont au moins un soignant décédé sur son lieu de travail.
j'espere juste que leur deces ne deviendra pasun fait divers et qu'enfin on nous doner les moyends de faire du bon boulot au lieu de nous demander toujours plus avec toujours moins.
je maintiens aussi que tous les HP de France ont au moins un soignant décédé sur son lieu de travail.
j'espere juste que leur deces ne deviendra pasun fait divers et qu'enfin on nous doner les moyends de faire du bon boulot au lieu de nous demander toujours plus avec toujours moins.
Les corps des deux femmes, une infirmière de 48 ans et une aide-soignante de 40 ans, ont été retrouvés samedi matin, l'un décapité, l'autre poignardé au cou, dans le pavillon de psycho-gériatrie du Centre hospitalier des Pyrénées.
Pendant combien de temps les IDE vont-ils (elles) encore supporter cet état des lieux.
L'heure est à la révolte.
Qui n'a pas de griefs envers cet état, cette administration qui abhorre ceux-là même qu'ils ont formés.
REBELLION.
Je l'ai déjà dit, nous sommes une élite et nous demandons à être respectés en tant que telle.
Fini les études de merde non reconnues, les rappels sur CA, les horaires à la con, les conditions de travail, les congés non acceptés,le salaire de misère, le casse -dalle refusé, les malades inhospitaliers, les surveillantes "modération" qui ne pensent qu'à te faire chier.
Maintenant, infirmière est devenu synonyme de tabassée, corvéable à merci, respectée comme "modération" et maintenant butée.
Jusqu'où irons -nous? Que pouvons-nous accepter de plus? Que font nos dirigeants?
Pas d'argent, pas de poste, départs en retraite pas remplacés.
Y a t'il encore quelqu'un de responsable pour diriger la barque?
Toutes les spécialités sont attaquées?
Quelqu'un va t'il réagir?
REVOLUTION
Il faudra en arriver là, il n'y a pas d'autres issues.
Pour la plupart, vous n'avez pas vécu mai 68....
Il faut également un changement de société de cette ampleur-là pour faire aboutir nos justes revendications.
Qui a encore envie de rentrer dans une IFSI à l'heure actuelle avec tous les risques engendrés par une politique et des politiciens "modération" qui ne respectent rien.
Nous sommes gérés par une bande de voyous. La place est tellement bonne...
Qui veut finir empaillé sur le poste télé?
Pendant combien de temps les IDE vont-ils (elles) encore supporter cet état des lieux.
L'heure est à la révolte.
Qui n'a pas de griefs envers cet état, cette administration qui abhorre ceux-là même qu'ils ont formés.
REBELLION.
Je l'ai déjà dit, nous sommes une élite et nous demandons à être respectés en tant que telle.
Fini les études de merde non reconnues, les rappels sur CA, les horaires à la con, les conditions de travail, les congés non acceptés,le salaire de misère, le casse -dalle refusé, les malades inhospitaliers, les surveillantes "modération" qui ne pensent qu'à te faire chier.
Maintenant, infirmière est devenu synonyme de tabassée, corvéable à merci, respectée comme "modération" et maintenant butée.
Jusqu'où irons -nous? Que pouvons-nous accepter de plus? Que font nos dirigeants?
Pas d'argent, pas de poste, départs en retraite pas remplacés.
Y a t'il encore quelqu'un de responsable pour diriger la barque?
Toutes les spécialités sont attaquées?
Quelqu'un va t'il réagir?
REVOLUTION
Il faudra en arriver là, il n'y a pas d'autres issues.
Pour la plupart, vous n'avez pas vécu mai 68....
Il faut également un changement de société de cette ampleur-là pour faire aboutir nos justes revendications.
Qui a encore envie de rentrer dans une IFSI à l'heure actuelle avec tous les risques engendrés par une politique et des politiciens "modération" qui ne respectent rien.
Nous sommes gérés par une bande de voyous. La place est tellement bonne...
Qui veut finir empaillé sur le poste télé?
- boup
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c'est pas que mais si y avait moyen que ca vire pas vulgaires et agressifs les propos ce serait bien.
je pense qu'y a moyen d'aborder tout sujet sans pour cela monter sur ses grands chevaux.
d'autant plus pour dire quoi, qu'il faut bouger les gens. regardes le nombre de gens que tu retrouve sur le post et dans quel milieu ils bossent. ensuite on en reparle de ta revolution.
alors si c'etait possible de bisser d'un ton pour en parler calmemenet.
je pense qu'y a moyen d'aborder tout sujet sans pour cela monter sur ses grands chevaux.
d'autant plus pour dire quoi, qu'il faut bouger les gens. regardes le nombre de gens que tu retrouve sur le post et dans quel milieu ils bossent. ensuite on en reparle de ta revolution.
alors si c'etait possible de bisser d'un ton pour en parler calmemenet.
- boup
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si vous avez e temps allez faire un tour sur www.serpsy.org
et apres venez po m'dire qu'y a po de solidarité dans le milieu psy.
mais leurs récapitulatifs me font peur. les propositions du "ministre" e font peur. je doute de l'efficacité et de la pertinence des mesures. va falloir suivre c e pres.
et apres venez po m'dire qu'y a po de solidarité dans le milieu psy.
mais leurs récapitulatifs me font peur. les propositions du "ministre" e font peur. je doute de l'efficacité et de la pertinence des mesures. va falloir suivre c e pres.