infirmieres praticiennes un jour en france..???
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
pour mieux encore vous situer le personnage aux dents (très) longues :
13ème législature
Question N° : 103166 de M. Laurent Hénart ( Union pour un Mouvement Populaire - Meurthe-et-Moselle ) Question écrite
Ministère interrogé > Travail, emploi et santé Ministère attributaire > Travail, emploi et santé
Rubrique > professions de santé Tête d'analyse > ordre professionnel Analyse > infirmiers. salariés. cotisations. assujettissement
Question publiée au JO le : 22/03/2011
Texte de la question
M. Laurent Hénart attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les difficultés financières de l'Ordre national des infirmiers (ONI). Le déficit cumulé de cet ordre dépasse désormais les 5 millions d'euros. Les cotisations ne sont pas versées car une majorité d'infirmier et d'infirmières refusent de payer. La collecte de cotisation est aujourd'hui au dixième des prévisions avec 4 millions d'euros contre plus de 38 millions prévus et en baisse cette année. L'ONI précise que les cotisations qui sont encaissées, servent au fonctionnement de l'institution créée par la loi pour rassembler la profession. Il ajoute que l'Ordre remplit ses missions de service public. Il travaille intensément depuis deux ans déjà à l'avenir de la profession comme à la qualité et la sécurité des soins délivrés aux patients. Il est en contact et collabore à tous ses niveaux (départemental, régional et au national) avec les infirmiers, les établissements, les ARS, les préfectures, le ministère, la HAS, etc., et répond aux demandes de chacun. Il rappelle que ce sont notamment ces cotisations qui lui permettent de remplir ses missions. L'ONI souhaite que le Gouvernement reconnaisse ce qu'il réalise pour l'intérêt général et pour la profession, et le soutienne dans ses efforts. Il lui demande sa position sur le sujet.
Texte de la réponse
pour lui répondre sur ce sujet ou sur un autre:
lhenart@assemblee-nationale.fr
13ème législature
Question N° : 103166 de M. Laurent Hénart ( Union pour un Mouvement Populaire - Meurthe-et-Moselle ) Question écrite
Ministère interrogé > Travail, emploi et santé Ministère attributaire > Travail, emploi et santé
Rubrique > professions de santé Tête d'analyse > ordre professionnel Analyse > infirmiers. salariés. cotisations. assujettissement
Question publiée au JO le : 22/03/2011
Texte de la question
M. Laurent Hénart attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les difficultés financières de l'Ordre national des infirmiers (ONI). Le déficit cumulé de cet ordre dépasse désormais les 5 millions d'euros. Les cotisations ne sont pas versées car une majorité d'infirmier et d'infirmières refusent de payer. La collecte de cotisation est aujourd'hui au dixième des prévisions avec 4 millions d'euros contre plus de 38 millions prévus et en baisse cette année. L'ONI précise que les cotisations qui sont encaissées, servent au fonctionnement de l'institution créée par la loi pour rassembler la profession. Il ajoute que l'Ordre remplit ses missions de service public. Il travaille intensément depuis deux ans déjà à l'avenir de la profession comme à la qualité et la sécurité des soins délivrés aux patients. Il est en contact et collabore à tous ses niveaux (départemental, régional et au national) avec les infirmiers, les établissements, les ARS, les préfectures, le ministère, la HAS, etc., et répond aux demandes de chacun. Il rappelle que ce sont notamment ces cotisations qui lui permettent de remplir ses missions. L'ONI souhaite que le Gouvernement reconnaisse ce qu'il réalise pour l'intérêt général et pour la profession, et le soutienne dans ses efforts. Il lui demande sa position sur le sujet.
Texte de la réponse
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Avec ou sans cotisation, l'ordre infirmier c'est NON !!
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
Et pendant ce temps là, les IDE en soins généraux sont tellement embrumées par le choix entre la pesteB ou le choléraA, que le rapport Hénart passe inaperçu....bien joué
Bravo le SNIA

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Force et courage
Y FO LIRE
Pour la santé de mon budget personnel, je ne compte pas avec l'argent que je n'ai pas, première leçon de déontologie à avoir.
Y FO LIRE
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- caducee1717
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
"les paramédicaux sont plutôt pour" et "on ne va pas entraver la liberté d'installation des médecins pour les obliger à aller là où ils ne veulent pas aller " et la reconnaissance passera pas "une validation des acquis au niveau master"... en gros la messe est dite ! amen !! 

souriez...et vous recevrez autant en retour
Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cultes.php
Publié le 02 avril 2011 à 08h02 | Mis à jour à 08h02
Infirmières praticiennes spécialisées: le taux d'échec inquiète les facultés
Depuis l'implantation du programme en 2008, il y a eu six examens, et 55 des 76 candidates ont réussi - dans certains cas après une ou deux reprises.
Les candidates à la profession d'infirmière praticienne spécialisée (IPS) n'étaient pas nombreuses au dernier examen, et près de la moitié d'entre elles y ont échoué. Des 14 candidates à l'examen obligatoire de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), seulement 8 ont obtenu la note de passage.
Déjà, peu avant Noël, 40% des candidates avaient échoué à l'examen, qui comporte trois volets: oral, écrit et pratique. Ce taux d'échec est si inquiétant que les représentants des neuf facultés qui offrent le programme ont été appelés à faire le point sur son contenu afin de voir où est le problème.
Au département des sciences infirmières de la Faculté de médecine de l'Université de Sherbrooke, Luc Mathieu, vice-doyen, affirme qu'aucune candidate n'était inscrite au dernier examen. Six infirmières sont admissibles au prochain, prévu en juin, mais il se peut qu'elles décident d'attendre le semestre d'automne afin de mieux se préparer. Il craint d'ailleurs que le haut taux d'échec ne dissuade les infirmières de s'inscrire au programme.
«J'étais à la réunion avec les doyens des autres facultés, le 24 février dernier, dit M. Mathieu. Il est clair qu'on va interpeller l'Ordre des infirmières pour faire partie du comité d'examen. Nous avons appris des choses lors de cette rencontre. Nous ne voulons pas voir le contenu des simulations pratiques ou de l'examen, mais nous avons été estomaqués de constater à quel point la partie orale était prépondérante dans les résultats.»
Guide de préparation
Fortes de la rencontre avec le comité d'examen, les facultés font maintenant pression pour qu'on mette enfin à leur disposition un guide de préparation à l'examen. Du côté de l'Université du Québec en Outaouais (UQO), quatre infirmières se sont soumises à l'examen, mais l'OIIQ refuse de dévoiler les résultats. Chantal Saint-Pierre, responsable des programmes de deuxième cycle en sciences infirmières de l'UQO, affirme que le guide est essentiel.
«Ça fait au moins un an que les responsables des programmes demandent un guide de préparation à l'examen, dit-elle. C'est clair qu'on aimerait obtenir des taux de réussite à 100%. Les candidates font beaucoup de sacrifices familiaux pour obtenir leur diplôme. En même temps, il faut comprendre que cet examen vise à protéger le public. Il est question de médecine familiale, et ça implique le suivi de grossesse, de jeunes adultes, de femmes ménopausées, de personnes âgées, etc. Bref, comme on en est aux balbutiements au Québec, ça me rassure, dans un sens.»
Anne-Sophie Robitaille, porte-parole de l'OIIQ, a pour sa part tenu à mettre en perspective le taux d'échec: depuis l'implantation du programme (en 2008), il y a eu six examens, et 55 des 76 candidates ont réussi - dans certains cas après une ou deux reprises, admet-on. Elles ont droit à trois tentatives.
«L'Ordre encourage les candidates à persévérer. Si on regarde globalement les chiffres, ont peut parler d'un taux de réussite de 96%. On ne dit pas qu'il n'y a pas d'ajustements à faire, mais c'est un processus», a fait valoir Mme Robitaille.
Le gouvernement a toujours pour objectif d'avoir 500 infirmières praticiennes en médecine familiale en 2017. Jusqu'à maintenant, on n'en compte que 55 en première ligne, 99 si on ajoute les spécialités (néonatalogie, néphrologie et cardiologie). En Ontario, il y a plus de 2000 infirmières praticiennes dans les cliniques et les hôpitaux.
La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) a déjà fait part de ses inquiétudes quant à la façon dont elle doit accueillir les infirmières praticiennes dans le réseau à la lumière du haut taux d'échecs.
Lors de la première année d'examens IPS au Québec (2009), 12 des 14 candidates avaient réussi leur examen. En 2010, 33 candidates se sont présentées à l'examen, et seulement 20 ont obtenu la note de passage, un taux d'échec de 40%. Lors du dernier examen, en février, seulement 8 des 14 candidates ont réussi.
Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
Amusant, nous sommes manifestement plusieurs IADE à avoir écrit à M hénart suite à ses propos sur notre métier.
Réponse type de son attaché parlementaire, qui ne répond finalement à pas grand chose, et qui contredit même ce que dit l'intéressé en interview.
http://www.laryngo.com/forum/viewtopic.php?f=4&t=5612
Nous ne sommes pas dupe de cette langue de bois, et nous ne nous laisserons pas faire.
Réponse type de son attaché parlementaire, qui ne répond finalement à pas grand chose, et qui contredit même ce que dit l'intéressé en interview.
http://www.laryngo.com/forum/viewtopic.php?f=4&t=5612
Nous ne sommes pas dupe de cette langue de bois, et nous ne nous laisserons pas faire.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
http://www.editionbeauce.com/nouvelles/ ... beauce.php
Une première infirmière praticienne spécialisée en Beauce
ce 22 avril 2011 à 08h25
Crédit photo : Courtoisie
Julie Poirier et Nicole Caron.
Une infirmière praticienne spécialisée se joindra à l'équipe soignante du Groupe de médecine familiale (GMF) Beauce-Centre, à la clinique médicale Saint-Joseph, à l'automne 2011. Il s'agit de Julie Poirier, une résidente de la rive-sud de Québec qui a choisi de pratiquer en Beauce.
Aussi appelées communément « super-infirmières », ces infirmières sont d’abord bachelières en sciences infirmières, puis, elles poursuivent une formation universitaire de deuxième cycle qui les rend aptes à poser certains actes médicaux tel prescrire des examens diagnostiques, des traitements médicaux ainsi que des médicaments. Elles peuvent également assurer le suivi de grossesse jusqu'à 32 semaines ainsi que le suivi de l'état de santé des personnes aux prises avec des maladies chroniques. Par leur apport, elles contribuent à réduire les effets de la pénurie de médecins, avec qui elles travaillent en étroite collaboration.
La directrice générale du CSSSB, Huguette Giroux, ainsi que la directrice des soins infirmiers, Nicole Caron, saluent l’arrivée prochaine de madame Poirier. Mme Giroux commente que « la communauté beauceronne peut être fière d’avoir été choisie par madame Poirier, alors que celle-ci était sans doute fortement courtisée par plusieurs établissements ». Elle souligne aussi l’ouverture des médecins qui, en collaborant avec cette professionnelle, se montrent prêts à prendre le virage du partage des compétences. Pour sa part, Mme Caron observe que « c’est le début d’une collaboration qui ne peut qu’être extrêmement salutaire dans un contexte d’engorgement et ce, tant pour les membres de l’équipe médicale que pour la population ».
Par ailleurs, au GMF Beauce-centre, Dre Ghislaine Guay a exprimé sa satisfaction face à la venue de cette collègue qui va travailler en partenariat avec les médecins et permettre une accessibilité accrue aux soins et services pour la population de Robert-Cliche.
D’ici à 5 ans, on espère que trois autres infirmières praticiennes spécialisées choisiront de mettre leur expertise au profit de la santé et du bien-être de la population de notre territoire et le CSSSB entend déployer tous les efforts nécessaires pour y arriver
Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
http://www.enbeauce.com/detail-actualite.asp?ID=21856
Une première infirmière praticienne spécialisée choisit la Beauce
Photo: Courtoisie
21 Avril 2011 à 15h57
Le Centre de santé et services sociaux de Beauce a confirmé la venue d’une première infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne. Julie Poirier, une résidente de la Rive-Sud de Québec qui pratiquera à l’équipe soignante du Groupe de médecine familiale (GMF) Beauce-Centre, à la clinique médicale Saint-Joseph dès l’automne prochain.
La directrice générale du CSSSB, Huguette Giroux, ainsi que la directrice des soins infirmiers, Nicole Caron, saluent l’arrivée prochaine de Julie Poirier. « La communauté beauceronne peut être fière d’avoir été choisie par Mme Poirier, alors que celle-ci était sans doute fortement courtisée par plusieurs établissements », soulignait Mme Giroux.
Par ailleurs, au GMF Beauce-Centre, Dre Ghislaine Guay a exprimé sa satisfaction face à la venue de cette collègue qui va travailler en partenariat avec les médecins et permettre une accessibilité accrue aux soins et services pour la population de Robert-Cliche.
Trois autres d'ici 2016
Le plan de déploiement d’infirmières praticiennes du CSSSB a été accepté, mais décalé de deux ans par le ministère de la Santé et des Services sociaux en raison du faible nombre d’entre elles. En plus de Julie Poirier, le plan prévoit l’arrivée de trois autres infirmières praticiennes supplémentaires dans les milieux ruraux afin de venir en aide aux omnipraticiens du territoire soit à la clinique familiale de l’Est à Saint-Gédéon à l’été 2012, au GMF de Beauceville en 2013 et à la Clinique Chaudière de 2016.
Ces bachelières en sciences infirmières sont titulaires d’une formation universitaire de deuxième cycle soit deux ans de moins que des études d’omnipraticien. Ces personnes sont aptes à poser certains actes médicaux tels des traumas mineurs, prescrire des examens diagnostiques, des traitements médicaux ainsi que des médicaments. Elles peuvent également assurer le suivi de grossesse jusqu'à 32 semaines ainsi que le suivi de l'état de santé des personnes aux prises avec des problèmes santé courants et autres problèmes de santé. L’objectif est de réduire les effets de la pénurie de médecins.
Avec cette ouverture des médecins, il s’agit d’un virage afin d’effectuer un partage des compétences. « C’est le début d’une collaboration qui ne peut qu’être extrêmement salutaire dans un contexte d’engorgement, et ce, tant pour les membres de l’équipe médicale que pour la population », a commenté Mme Caron.
Le CSSSB recrute deux nouveaux spécialistes
Le Centre de santé et de services sociaux de Beauce (CSSSB) a annoncé la venue de deux médecins spécialistes à l’équipe médicale du CSSSB au cours des prochaines semaines. Ainsi, dès le début du mois de mai, Dr Michel Nadeau, pathologiste, viendra prêter main-forte à Dr Jacques Proulx, pathologiste au CSSSB depuis plus de 25 ans. Un peu plus tard cet été, Dre Julie Doyon, interniste, oeuvrera dans différents secteurs de soins notamment à l’unité des soins intensifs et en bronchoscopie, un tout nouveau service qui sera prodigué prochainement.
Un seul médecin pour le dimanche soir de Pâques
La direction du Centre de santé et de services sociaux de Beauce (CSSSB) avise la population que le dimanche 24 avril, il n’y aura qu’un seul médecin à l’urgence de l’Hôpital de Saint-Georges, entre 18 h et minuit. Aucun des 400 médecins dépanneurs que compte le Québec ne pouvait couvrir cette plage horaire spécifique selon le CSSSB.
Le Centre souligne que la période d’attente pour les clients dont la situation est moins urgente risque d’être plus longue puisque le médecin en service s’affairera à traiter les clients dont l’état nécessitera des soins prioritaires.
Soulignons qu’il est toujours possible de joindre en tout temps les professionnels d’Info-Santé/Info-Social, en composant le numéro 811.
Par: Jean-François Fecteau
Rédacteur en chef - EnBeauce.com
Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
Super, aucune évolution, c'est quand même un beau métier celui d'infirmier. Il se tait, accepte tout sans broncher et dès qu'il y a une possibilité pour lui d'évoluer, il préfère la détruire plutôt que de donner une chance à son métier d'avancer.
Avouez que vous êtes quand même super discipliné.
Avouez que vous êtes quand même super discipliné.
- caducee1717
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
et toi, t'as rien de mieux à faire à 3 h du matin que déverser ton venin acide sur une profession dont tu ne fais même pas partie ? faut-il vraiment que tu t'emm.... dans la vie pour n'avoir d'autre occupation que celle de commenter des faits, des textes, des éléments auxquels ton mononeurone ne te permet même pas d'accéder en toute cohérence?
je vais être indulgente et considérer que tu devais être à court de thérapeutique et que ça t'as permis de gérer ta crise existentielle nocturne !
je vais être indulgente et considérer que tu devais être à court de thérapeutique et que ça t'as permis de gérer ta crise existentielle nocturne !
souriez...et vous recevrez autant en retour
Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
Ce sujet est un peu tabou pour ceux et celles qui doivent se sentir "inférieur" aux infirmiers plus diplômés ou bien qui doivent se dire: "m...il va falloir reprendre les études" alors que j'ai déjà galéré. Alors moi je dis que la vie évolue, tout doit suivre. sinon on est fossile. Et puis je vous rassure: il y a de la place pour tout le monde !
- binoute1
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Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
si ça c'est pas de l'interprétation....dandy a écrit : ceux et celles qui doivent se sentir "inférieur" aux infirmiers plus diplômés ou bien qui doivent se dire: "m...il va falloir reprendre les études"
pourquoi certains se sentiraient inférieurs. Bcp ont repris des études, pour passer des DU, sans devenir cliniciennes, et sont tout autant valorisables que les autres.
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
Argh, nous sommes démasqués.dandy a écrit :Ce sujet est un peu tabou pour ceux et celles qui doivent se sentir "inférieur" aux infirmiers plus diplômés ou bien qui doivent se dire: "m...il va falloir reprendre les études" alors que j'ai déjà galéré. Alors moi je dis que la vie évolue, tout doit suivre. sinon on est fossile. Et puis je vous rassure: il y a de la place pour tout le monde !




Re: infirmieres praticiennes un jour en france..???
Il y a plusieurs topics concernant les glissements de tâches ayant pour objectif économie et rentabilité et concernant plusieurs catégories d'acteurs du soin. Donc je mets le lien ici et je chercherai plus tard.
Bref, on ne dit pas qu’elles font moins ou aussi bien voire mieux, mais elles ont une vision à très court terme et ces pionnières du (nouveau) soin engage l’ensemble de la profession sur une pente savonneuse.
Tout le monde peut faire tout et n’importe quoi.
Ces glissements de tâches impactent les médecins, les IDE, les AS, les AVS, les AMP, et autres acteurs du social ainsi que tous les faisant fonction possibles et imaginables.
Nos zélites applaudissent et l’ordre infirmier est plus préoccupé par sa collecte de fonds ou les élections à venir pour mettre les mêmes culs dans les mêmes fauteuils.
Toujours le même leitmotiv invoqué, le manque de temps médical et des volontaires pour des actes pour lesquels il n’y a pas de formation initiale, pas de qualification, pas de diplôme, pas de reconnaissance, pas de reconnaissance salariale autre qu’une prime.05/12/2013
Des infirmières autorisées à poser des voies veineuses centrales
Le manque de temps médical a conduit le centre Léon-Bérard (Lyon) à initier un protocole de coopération déléguant cet acte médical aux soignantes volontaires.
Au centre Léon-Bérard, à Lyon, les infirmières ont ajouté une corde à leur arc. Depuis fin octobre, elles sont officiellement autorisées à poser des voies veineuses centrales (VVC). Cet acte médical leur a été transféré dans le cadre d’un protocole de coopération, que vient de valider l’ARS.
Confronté à une augmentation des besoins de prise en charge d’une « population au capital veineux de plus en plus fragile car vieillissante et polypathologique », ainsi qu’à un manque de temps médical, le centre de lutte contre le cancer était contraint d’externaliser un grand nombre de poses de VVC vers des cliniques voisines. « Certains patients voient leur mise en route de traitement décalée, avec, éventuellement, un impact sur le pronostic », argumente l’établissement dans le protocole.
"Nous nous sommes entraînées sur des cuisses de dinde"
Suivant l’exemple du Royaume-Uni, des États-Unis ou encore de l’Espagne, le centre Léon-Bérard a lancé une expérimentation en 2010 visant à permettre aux IDE, chargées de la surveillance des cathéters, de grossir les rangs des poseurs. Trois soignantes – deux Iade et une IDE – de l’unité d’accès vasculaire, désireuses de voir évoluer leurs compétences (1), ont suivi une formation en compagnonnage avec les médecins anesthésistes réanimateurs (MAR). Au programme, de la théorie – anatomie vasculaire et échographie, notamment – et des mois de pratique.
« Nous nous sommes entraînées sur des cuisses de dinde, sur nos bras ou sur ceux des collègues quand elles voulaient bien nous les prêter », raconte Camille Thoumazet, l’une des trois infirmières « déléguées ». « Nous avons observé une bonne trentaine de poses, avant de les réaliser en partie puis en totalité, sous la surveillance du médecin. » Depuis 2011, les trois IDE assurent des vacations, permettant aux médecins de se décharger en partie de la pose des VVC (2). L’année dernière, sur 2 324 voies veineuses centrales posées dans l’établissement, 1588 actes ont été réalisés sous échographie par des infirmières. Les externalisations ont pu être réduites de moitié.
"Une relation de confiance"
Bien que les patients aient la possibilité de refuser d’être pris en charge par une infirmière, ce n’est jamais arrivé, selon Camille Thoumazet. « Ils sont plutôt contents, notamment pour ce qui concerne la prise en charge de la douleur. Les infirmières laissent à l’anesthésiant le temps d’agir », sourit l’IDE. Outre la pose, les soignantes sont chargées d’expliquer au patient comment gérer cet accès veineux : prévention des infections et des retraits, pansements…
En cas de doute sur le dispositif prescrit ou de problème lors de la pose de la voie, elles peuvent – et doivent – faire appel au médecin. « Il y a une relation de confiance qui s’est instaurée. Ils savent qu’on ne fait pas n’importe quoi et que si on les appelle, c’est qu’il faut venir », apprécie Camille Thoumazet, devenue « infirmière experte » et désormais rémunérée comme une Ibode (3).
Un premier bilan indique que ce transfert d’actes n’a pas entraîné une augmentation des événements indésirables ou des complications. Attendues « au tournant » par des médecins comme par des infirmières, ces trois soignantes ont ouvert la voie avec succès. D’autres établissements de la région empruntent désormais le même chemin.
Aveline Marques
Photo: © sudok1 - Fotolia.com
1- L’infirmière doit avoir au moins 5 ans d’ancienneté dans un établissement réalisant au moins 1 000 poses de VVC par an.
2- Les médecins « délégants » réalisent au moins 20 % des poses, notamment sur les enfants.
3- Les trois soignantes bénéficient d’une prime mensuelle.
Bref, on ne dit pas qu’elles font moins ou aussi bien voire mieux, mais elles ont une vision à très court terme et ces pionnières du (nouveau) soin engage l’ensemble de la profession sur une pente savonneuse.
Tout le monde peut faire tout et n’importe quoi.
Ces glissements de tâches impactent les médecins, les IDE, les AS, les AVS, les AMP, et autres acteurs du social ainsi que tous les faisant fonction possibles et imaginables.
Nos zélites applaudissent et l’ordre infirmier est plus préoccupé par sa collecte de fonds ou les élections à venir pour mettre les mêmes culs dans les mêmes fauteuils.