tfe:stress et professionnalisme du soignant=)urgence vitale
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Kenny a écrit : en attendant c'est pas extra ordinaire!!!
C'est marrant il ne me semble pourtant pas avoir dit une chose pareille... Ah non c'est vrai, je n'ai apparemment aps le droit d'être enthousiaste en ta présence... Désolé!

Kenny a écrit : ça devrait être comme ça que les ESI doivent etre formés puisuqe ça fait parti de notre rôle propre....
Là, nous sommes d'accord... Comme quoi!
Placebo

Pour le chariot d'urgence, très bon article sur OBJECTIF SOINS de décembre 1999 ....
Pour la question de départ, TFE sur le DSA .... bof bof ..... Ca m'étonnerai que la problématique soit validée. Si je devais argumenter ce type de sujet, je m'engouffrerai dans la faille suivante : "Une IDE rassurée est-elle plus compétente dans la prise en charge de l'urgence ?" .....
Pour la question de départ, TFE sur le DSA .... bof bof ..... Ca m'étonnerai que la problématique soit validée. Si je devais argumenter ce type de sujet, je m'engouffrerai dans la faille suivante : "Une IDE rassurée est-elle plus compétente dans la prise en charge de l'urgence ?" .....
VB - IDE
tfe:stress et professionnalisme du soignant=)urgence vitale
bonjour a tous, j'aurai besoin d'aide pour mon Tfe alors si vous pouvez me renseigner merci
situation:
Prise en cahrge d'un homme de 80 ans aux urgences pour hémorragie digestive.
Beaucoup de soins ont été effectués pose de sonde naso-gastrique pour aspiration et lavage gastrique, perfusé a chaque bras...
L'ensamble des soins ont été éffectués sans qu'ils soient expliqués au patient, bien que celui ci était toujours conscient. Il a été "techniqué"
Voila ma situation et j'aimerais traité du stress du soignant par rapport au pronostic vital en jeu.
Pourriez vous m'aider car je ne trouve pas beaucoup de livre sur ce sujet
Merci d'avance
situation:
Prise en cahrge d'un homme de 80 ans aux urgences pour hémorragie digestive.
Beaucoup de soins ont été effectués pose de sonde naso-gastrique pour aspiration et lavage gastrique, perfusé a chaque bras...
L'ensamble des soins ont été éffectués sans qu'ils soient expliqués au patient, bien que celui ci était toujours conscient. Il a été "techniqué"
Voila ma situation et j'aimerais traité du stress du soignant par rapport au pronostic vital en jeu.
Pourriez vous m'aider car je ne trouve pas beaucoup de livre sur ce sujet
Merci d'avance
- Dop@mine
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Il y a un certain nombre de mémoires dans la rubrique de ce site qui traitent du stress des soigants, des patients et des inter-relations entre les deux.
Allez jeter un oeil, cela peut vous aider
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Allez jeter un oeil, cela peut vous aider

- doyouwanna
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TFE - Les soignants et l'appréhension de l'urgence
Bonjour tout le monde,
Ma question de recherche pour mon TFE est "pourquoi les soignants de services de soins généraux peuvent-ils appréhender les situations d'urgences vitales".
Par services de soins généraux, j'écarte volontairement les services "spécialisés" dans ce type de situation : SSPI, urgences, réanimation.
Je mise plus sur des services de chirurgie, médecine, long séjour, psychiatrie, ou "l'urgence vitale" ne fait pas parti d'un quotidien.
Si vous aviez quelques expériences vécues, avec quelques idées du "pourquoi ça fait peur", ça serait sympa de m'en faire part.
Merci beaucoup
Ma question de recherche pour mon TFE est "pourquoi les soignants de services de soins généraux peuvent-ils appréhender les situations d'urgences vitales".
Par services de soins généraux, j'écarte volontairement les services "spécialisés" dans ce type de situation : SSPI, urgences, réanimation.
Je mise plus sur des services de chirurgie, médecine, long séjour, psychiatrie, ou "l'urgence vitale" ne fait pas parti d'un quotidien.
Si vous aviez quelques expériences vécues, avec quelques idées du "pourquoi ça fait peur", ça serait sympa de m'en faire part.
Merci beaucoup
IDE en SAU, UMJ et SMUR
Formateur AFGSU en CESU
Formateur AFGSU en CESU
Je te conseille de centrer sur une équipe en tout cas :
La nuit, la situation n'est pas pareille qu'en journée, car l'infirmière seule doit évaluer la gravité du patient avant d'appeler (ou de ne pas appeler) le médecin de garde. De plus, travaillant bien souvent à 2 en binôme, il faut faire constamment des choix sur l'ordre d'execution des manoeuvres : appel de renfort, appel de l'IDG ou du réa, pose de perf, massage cardiaque ou ventilation, etc ... Je caricature un peu bien sur car on ne reste pas seul longtemps (si on a commencé par l'appel de renfort
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La nuit, la situation n'est pas pareille qu'en journée, car l'infirmière seule doit évaluer la gravité du patient avant d'appeler (ou de ne pas appeler) le médecin de garde. De plus, travaillant bien souvent à 2 en binôme, il faut faire constamment des choix sur l'ordre d'execution des manoeuvres : appel de renfort, appel de l'IDG ou du réa, pose de perf, massage cardiaque ou ventilation, etc ... Je caricature un peu bien sur car on ne reste pas seul longtemps (si on a commencé par l'appel de renfort

Savoir travailler en tension ...
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Re: TFE - Les soignants et l'appréhension de l'urgence
Bryce de Nyce a écrit :"pourquoi les soignants de services de soins généraux peuvent-ils appréhender les situations d'urgences vitales".
Par services de soins généraux, j'écarte volontairement les services "spécialisés" dans ce type de situation : SSPI, urgences, réanimation.
Je mise plus sur des services de chirurgie, médecine, long séjour, psychiatrie, ou "l'urgence vitale" ne fait pas parti d'un quotidien.
Un jour, je faisais une formation sur les gestes d'urgence dans un service de psychiatrie fermé. Les infirmières me faisaient part de leur stupéfaction (positive) devant le travail du smur lors d'une urgence vitale : les gestes s'enchainent, pas d'éclat de voix, chacun sait ce qu'il a à faire (elles ont du tomber sur un bon jour, il arrive comme ailleurs que ça merdouille en smur ;-). Je leur ai répondu : on fait bien ce qu'on fait souvent. Et si j'étais à l'aise pour un acr en smur, je ferais certainement moins le fier si je me retrouvais à gérer un agité en psychiatrie.
Donc à la question posée, je réponds : on fait bien ce qu'on fait souvent, et quand c'est la m..., on est moins bon que quand tout va bien.
- boup
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pour la psy, on a une formation tous ls 4ans quand tout va bien sur les urgences vitales. ou on y apprend pas mal de trucs (4ans qu'je bosse m'a fallu c'te formation l'an dernier pour savoir qu'o a 1 défibrillateur semi automatique sur l'hosto...). le formateur aime ben venir en psy. selon ses dires l'avantage c'est qu'on critique pas ce qu'il dit, on retient assez bien. forcement les anciens ont eu la formation mais y a 20ans...alors les souvenirs bofs.
et perso, si je devais avoir un pépin dans le service, je prierai pour que notre AS qui vient de 15ans de cardio soit la. sure elle se debrouillerait mieux que moi. on a pas les meme reflexes.
et perso, si je devais avoir un pépin dans le service, je prierai pour que notre AS qui vient de 15ans de cardio soit la. sure elle se debrouillerait mieux que moi. on a pas les meme reflexes.
Une première réflexion:
Je travaille actuellement en Soins intensifs chir depuis plus de 2 ans: comme vous le dites, on est rôdé à ces choses là, on sait quoi faire si ca arrive, certes.... MAIS
J'ai aussi bossé dans un service de médecine ( hémato stérile) avec , souvent, plusieurs patients instables: on appréhende alors les situations d'urgence ( extrêmes comme les arrets cardio respiratoires surtout).
pourquoi : pas forcément parce que l'on n'est jamais confronté à celà, non. C'est surtout que dans ce type de service, on n'a pas l'environement hyper technique d'un bon vieux service de réa, on est souvent beaucoup moins en personnel ( la nuit par exemple, comme s'est écrit ci dessus), les patients ne sont pas tous "scopés", donc un "acr" brutal peut ne pas être dépisté comme il pourrait l'être en réa ( genre baisse de TA brutale sur une radiale, arythmie à l'ecg ..etc... Indices en temps réel qui nous mettent "la puce à l'oreille" chez les patients techniqués) .
De plus, le "réanimateur" de garde est ( justement) dans sa réa, donc géographiquement éloigné du servcie de soins généralistes.
En réa, d'une part, on à l'habitude de cotoyer ce type d'imprévu, mais d'autre part, il est plus facile de commencer une réanimation sur un patient déjà techniqué que sur un patient qu'il faut commencer à intuber, poser des voies centrales, une radiale, etc etc...
Bref, pour conclure, le stress des soignants des services de soins généraux peut être lié à un manque d'habitude de cotoyer ce type de situations d'une part.
D'autre part, l'environement * du patient, au moment de l'urgence, dans les services de soins généraux n'est pas le même qu'en réa, donc c'est "moins confortable", donc ca augmente le stress de la situation..
*( par environnement, j'entend : éloignement du réanimateur, techniquage à réaliser dans un local où, souvent, on a moins de matériel prévu à cet effet qu'en service de réanimation)
Voilà une petite piste de réflexion.
Je travaille actuellement en Soins intensifs chir depuis plus de 2 ans: comme vous le dites, on est rôdé à ces choses là, on sait quoi faire si ca arrive, certes.... MAIS
J'ai aussi bossé dans un service de médecine ( hémato stérile) avec , souvent, plusieurs patients instables: on appréhende alors les situations d'urgence ( extrêmes comme les arrets cardio respiratoires surtout).

De plus, le "réanimateur" de garde est ( justement) dans sa réa, donc géographiquement éloigné du servcie de soins généralistes.
En réa, d'une part, on à l'habitude de cotoyer ce type d'imprévu, mais d'autre part, il est plus facile de commencer une réanimation sur un patient déjà techniqué que sur un patient qu'il faut commencer à intuber, poser des voies centrales, une radiale, etc etc...

D'autre part, l'environement * du patient, au moment de l'urgence, dans les services de soins généraux n'est pas le même qu'en réa, donc c'est "moins confortable", donc ca augmente le stress de la situation..
*( par environnement, j'entend : éloignement du réanimateur, techniquage à réaliser dans un local où, souvent, on a moins de matériel prévu à cet effet qu'en service de réanimation)
Voilà une petite piste de réflexion.

- primpéran
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- Localisation : ailleurs c'est toujours mieux!
Comme le dit très justement Léopold :"on fait bien ce qu'on fait souvent"
Voilà pourquoi il y a souvent un vent de panique lorsqu'une urgence vitale pointe son nez dans un service de médecine...parce que ça n'arrive pas tous les jours et ...heureusement!
Ceci dit , du coup , malgré des protocoles de vérifications du chariot d'urgences, ben on ne sait pas trop où envoyer les mains!!On cherche dans tous les tiroirs , il manque tjrs quelque chose ou alors c'est pas rangé au bon endroit.....bref on perd du temps précieux pour le patient , ça énerve tout le monde....c'est la m***e!
En plus le médecin n'est pas toujours sur place , ou son poste sonne occupé...etc
bref c'est l'horreur! Je me demande si c'est pas pour cette raison que je bosse aux urgences moi?!!
Voilà pourquoi il y a souvent un vent de panique lorsqu'une urgence vitale pointe son nez dans un service de médecine...parce que ça n'arrive pas tous les jours et ...heureusement!
Ceci dit , du coup , malgré des protocoles de vérifications du chariot d'urgences, ben on ne sait pas trop où envoyer les mains!!On cherche dans tous les tiroirs , il manque tjrs quelque chose ou alors c'est pas rangé au bon endroit.....bref on perd du temps précieux pour le patient , ça énerve tout le monde....c'est la m***e!
En plus le médecin n'est pas toujours sur place , ou son poste sonne occupé...etc
bref c'est l'horreur! Je me demande si c'est pas pour cette raison que je bosse aux urgences moi?!!
- boup
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- Localisation : ou que j'veux d'abord!
ce qui joue malheureusement aussi c'est l formation des medecins.
je m'explique. sur l'HP ou je bosse plus ca va plus nos chers internes ne savent pas franchement bien evaluer une urgence et la prendre en charge. pour l'avoir vecu je peux vous assurer que ca arrive malheureusement. le matos est pas au point du tout et le SAMU a beau faire ce qu'lpeut il lui faut minimum 15minutes pour arriver. et autant pour arriver au premier service d'urgences. ca va s'ameliorer dans 5ans au niveau des distances mais quand c'est l'inf ou l'AS qui guide l'internet y a un souci quand meme.
je m'explique. sur l'HP ou je bosse plus ca va plus nos chers internes ne savent pas franchement bien evaluer une urgence et la prendre en charge. pour l'avoir vecu je peux vous assurer que ca arrive malheureusement. le matos est pas au point du tout et le SAMU a beau faire ce qu'lpeut il lui faut minimum 15minutes pour arriver. et autant pour arriver au premier service d'urgences. ca va s'ameliorer dans 5ans au niveau des distances mais quand c'est l'inf ou l'AS qui guide l'internet y a un souci quand meme.
- doyouwanna
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Bonsoir à tous,
Merci pour vos nombreuses réponses, enfin plus nombreuses que je l'espérais.
Merci également pour les "pistes" à creuser, je partais sur deux trucs, le manque de formation (on fait bien ce qu'on fait souvent) et la peur (de mal faire pas savoir faire, ...).
S'ouvre à moi une piste pourtant évidente, le fait que les services ne soient pas adaptés à accueillir l'urgence, personnel, matériel, médecins, ... c'ets effectivement un point à creuser pour moi.
Mes cadres avaient commencés à me brancher sur la peur et la mort, la peur de ne pas savoir lutter efficacement contre la mort, bref, des trucs plus "psy", donc merci pour vos reflexions enrichissantes.
Merci encore.
Merci pour vos nombreuses réponses, enfin plus nombreuses que je l'espérais.
Merci également pour les "pistes" à creuser, je partais sur deux trucs, le manque de formation (on fait bien ce qu'on fait souvent) et la peur (de mal faire pas savoir faire, ...).
S'ouvre à moi une piste pourtant évidente, le fait que les services ne soient pas adaptés à accueillir l'urgence, personnel, matériel, médecins, ... c'ets effectivement un point à creuser pour moi.
Mes cadres avaient commencés à me brancher sur la peur et la mort, la peur de ne pas savoir lutter efficacement contre la mort, bref, des trucs plus "psy", donc merci pour vos reflexions enrichissantes.
Merci encore.
IDE en SAU, UMJ et SMUR
Formateur AFGSU en CESU
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- Norma Colle
- Silver VIP
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Je partage les différents avis donnés ici .j'ai bossé en réa chir et maintenant en service de chirurgie classique .Et bien je préfère la grosse urgence vitale en réa que dans un service de soins...En réa vous avez tout sous la main ( matériel de ventilation, scope en place)et vous connaissez parfaitement le chariot , les patients sont déjà largement appareillés ( voie d'abord, souvent dispositif de ventilation ....)....vous ne devez pas courir (ou envoyer votre seule as) chercher le défibrillateur qui se trouve dans un autre service ( et oui un seul pour un pôle de quatre étages) et les médecins rappliquent illico presto. Pour l'avoir vécu , un jour, il a fallu bippé cinq anesthésistes différents ( arrêt cardio respiratoire était pourtnant annoncé) , ils étaient soit-disant étaient tous occupés et se refilaient le bébé.....et au bout du compte ils ont tous rappliqué en même temps!! Je vous dis pas le temps que çà prend au téléphone , d'autant que l'équipe était déjà très juste....et à l'arrivée vous vous faites engueulé car ces messieurs dames se sont tous déplacés !
De plus l'urgence vitale en réa ou en SSPI ou aux urgences a rarement lieu dand des endoits insolites comme la douche ....endroit où il faut en plus "désincarcérer" le patient....
De plus l'urgence vitale en réa ou en SSPI ou aux urgences a rarement lieu dand des endoits insolites comme la douche ....endroit où il faut en plus "désincarcérer" le patient....