IDE qui dénigre la formation avec la nouvelle réforme

[d750m]

ça me plairait assez que vous défendiez votre programme sans ternir le programme de formation qui vous précède. Ce serait comment dire...plus élégant. Sans parler du fait que vous jugez un programme sans l'avoir vécu. [/quote]

Là c'est vous qui jugeait , je vous retourne votre phrase sur le vécu du nouveau référentiel.

Pour ce qui est de l'élégance je vous promets de faire un effort mais je ne voie pas où je ternis l'ancien programme

[augusta]

[quote="d750m
L'étudiant acquière les base, à lui d'approfondire ses connaissances d'où une réelle curiosité pendant le stage et non une curiosité uniquement pour réussir une MSP (théatrale).[/quote]

[lecedrebleu]

Oui en effet des IDE dénigrent la formation, la réforme...Il ne faut pas oublier qu'il en a été de même en 1992 lorsque la formation a été uniformisé pour la branche "psychiatrie"...les IDE d'après 1992 sont loin d'être de moins bon éléments.
Certains IDE semblent avoir oublier qu'ils ont été eux mêmes des E.S.I, et sont encore dépositaires de représentations plutôt surannées expliquant en partie leurs attitudes. Aussi, à nous, E.S.I de leur montrer de façon diffuse comment être à la hauteur...Toutefois, l' E.S.I, bien que dépositaire de son propre parcours de formation, il ne pourra devenir un bon professionnel qu'à la condition où il rencontrera des IDE exceptionnels (elles) ce qui pour le moment est mon cas.
Fuir et ne pas adopter les mauvais comportements de ces "IDE" réfractaires me semble bien plus sage...montrez l'exemple, porter vous même les représentations de cette nouvelle réforme, soyez les acteurs et non les spectateurs...ainsi, ils changeront peut être d'attitudes...

[vertba]

Oui en effet des IDE dénigrent la formation, la réforme...Il ne faut pas oublier qu'il en a été de même en 1992 lorsque la formation a été uniformisé pour la branche "psychiatrie"...les IDE d'après 1992 sont loin d'être de moins bon éléments.
Certains IDE semblent avoir oublier qu'ils ont été eux mêmes des E.S.I, et sont encore dépositaires de représentations plutôt surannées expliquant en partie leurs attitudes. Aussi, à nous, E.S.I de leur montrer de façon diffuse comment être à la hauteur...Toutefois, l' E.S.I, bien que dépositaire de son propre parcours de formation, il ne pourra devenir un bon professionnel qu'à la condition où il rencontrera des IDE exceptionnels (elles) ce qui pour le moment est mon cas.
Fuir et ne pas adopter les mauvais comportements de ces "IDE" réfractaires me semble bien plus sage...montrez l'exemple, porter vous même les représentations de cette nouvelle réforme, soyez les acteurs et non les spectateurs...ainsi, ils changeront peut être d'attitudes...

Pour ce qui concerne la formation de 1992 et la psychiatrie, ce fut effectivement et c'est toujours une catastrophe. La nullité qui s'est répandu dans les services explique bien des "passages à l'acte", l'explosion des isolements et autres contentions et je ne parle pas des orientations en UMD de patients déficitaires ...

Et je ne m'étale pas sur la massification de l'esprit de larbin que ce délicieux diplôme unique a amené en psychiatrie

[Snor]

Et je ne m'étale pas sur la massification de l'esprit de larbin que ce délicieux diplôme unique a amené en psychiatrie

Excuse moi, peux tu expliciter un peu plus, je ne suis pas le raisonnement

[augusta]

Ce qu'explique Vertbra c'est bien qu'une réforme peut être mauvaise voire carrément délétère pour les patients. Et c'est notamment ce qui s'est passé avec la suppression de la spé infirmier psychiatrique.

Enfin c'est comme ça que je comprends son post

[vertba]

Ce qu'explique Vertbra c'est bien qu'une réforme peut être mauvaise voire carrément délétère pour les patients. Et c'est notamment ce qui s'est passé avec la suppression de la spé infirmier psychiatrique.

Enfin c'est comme ça que je comprends son post

C'est ce que je voulais effectivement dire. Une réforme n'est en soi aucune une garantie d'amélioration des compétences. La formation de 1992 a eu pour conséquence un effondrement des connaissances en psychiatrie et l'importation du détestable esprit de soumission si caractéristique de l'hôpital général au sein des hôpitaux psy !

[Leopold Anasthase]

La formation de 1992 a eu pour conséquence un effondrement des connaissances en psychiatrie

Oui et non. Bien sûr, on n'a pas pu faire entrer dans un programme de 37 mois les deux programmes de formation, infirmier de secteur psychiatrique et infirmier DE. Donc on a abouti à une formation un peu moins complète en soins généraux, et beaucoup moins complète en psychiatrie.

Mais, car il y a toujours un mais :

-les IDE qui prennent un poste en psychiatrie sont beaucoup plus compétents en soins généraux ; compétence qu'il n'est pas évident de conserver, puisqu'on sait faire ce qu'on fait, mais quand même ;

-les IDE qui prennent un poste en soins généraux ne sont plus autant ignares, et j'en parle en connaissance de cause, puisque je fais partie de l'ancien programme (voire paniqués) en psychiatrie ; ce qui leur rend bien des services dans leur exercice de tous les jours, non seulement pour prendre en charge des pathologies psychiatriques, mais aussi dans leur approche globale.

Du coup, un service de psychiatrie sera plus à l'aise pour gérer un patient qui fait un infarctus, et un service de soins généraux sera plus à l'aise pour gérer une décompensation psychiatrique avec agitation aiguë.

[...] et l'importation du détestable esprit de soumission si caractéristique de l'hôpital général au sein des hôpitaux psy !

Jugement de valeur... À l'hôpital les moutons et en psychiatrie les révoltés ? C'est pas tellement mieux que ceux qui voient la psychiatrie comme des spécialistes du maniement du trousseau de clefs...

[Anonyme222222]

Je suis entièrement d'accord avec LA.

J'ai personnellement (donc je ne généralise pas) été guérie de la psychiatrie quand, entre autres, dans le service où j'avais été temporairement affectée, j'ai assisté à l'agonie de 2 patients ; OAP pour l'un, infarctus mésentérique pour l'autre :
Retard de diagnostic dans le service, 1 interne des urgences qui n'avait pas le temps de se déplacer "chez les fous", pas d'automatisme, pas de protocole de SG, pas de PEC (para)médicale, pas de matériel...etc.

Il me semble qu'une spécialité ou un complément de formation ou peu importe le terme serait intéressant pour exercer en psychiatrie.
Ce pourrait aussi être en IFSI une possibilité de modules optionnels pratiques et théoriques.

Après, je ne vois pas en quoi les ISP étaient de part leur cursus et exercice moins soumis que leurs collègues de soins généraux ; + cérébrés ?

[vertba]

Je ne pense pas que la tendance à la soumission à l'autorité puisse être liée à une question d'infirmière plus ou moins cortiquée.

Il me semble que la différence dans le rapport à l'autorité entre les ISP et et les DE est simplement liée à l'histoire de ces deux professions.

Les psychiatres comme Tosquelles, Oury ou Bonafé -qui ont influencé la psychiatrie et la formation des ISP- ont une histoire, un engagement politique et une pratique du travail et de la réflexion en équipe assez éloignées de la tradition généraliste.

Avec la disparition de cette conception du soin en psychiatrie , on a assisté à un effondrement qualitatif . Cela n'a rien à voir avec les individus eux-mêmes mais quand je constate mois après mois, remplacement après remplacement que plus personne ou presque ne sait mener un entretien, que la peur irrigue les services avec la menace permanente de placer les patients en isolement... Que plus personne n'est foutu de dire non à un cadre ou à un psychiatre qui ne sont rien d'autre que des courroies de transmission de l'administration ou des labos...
Je m'interroge sur le "comment a t'on pu tomber si bas?"


Une spécialisation concernant la psychiatrie serait un moindre mal...Mais cela questionne également...Pour bosser avec qui, quelles compétences, etc...

[loulic]

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[aure13700]

Bonjour
Lors de mon oral au concours (j'ai eu 12), la psy ma demande si la reforme de 92 est une bonne chose, c'est a dire intégrer la psy et ide dans un seul et Meme diplôme. Je sais plus ce q j'ai répondu je sais q j'ai bâcle la question car je ne savais quoi répondre.
Avec un peu de recul et en vous lisant voici ce q j'en pense : je pense q intégrer des cours de psy est une bonne chose car en tant q ide vous etes confrontes a tout type de personnes mais je trouve q c'est loin d'être suffisant pour aller bosser dans un établissement psychiatrique et q une formation spécialisée devrait être dispensée com pour les ibode ou iade ou puer.
C'est mon ressenti. Je voudrais avoir votre envie a vous qui êtes du métier.

[Jeanlo2b]

Oui, ajouter de la psy ne peut etre qu'un plus dans la formation de l'infirmier!

[loulic]

Ou pas.

Le volume de formation n'est pas extensible à l'infini, et la psy tient déjà une place conséquente dans cette formation. C'est comme dans tous les domaines, suivant votre objectif professionnel, votre enseignement, vos lacunes, ... c'est à vous d'approfondir le sujet.

Il y a déjà de nombreuses notions "somatiques" qui ne sont que survolées en trois ans, alors si on renforce le programme de psy, on le fait au détriment de quoi ? La cardio ? La traumato ? La physiologie ?

[Jeanlo2b]

Le coté relationnel est une partie importante du metier, donc c'est normal de faire de la psy, et pas seulement de la biologie.