Capacités décisionnelles et structure (ou pas structure)
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Capacités décisionnelles et structure (ou pas structure)
Bonjour,
Question qui peut paraitre étrange aux infirmiers en psy. Et le titre n'est pas forcément très bien choisi, mais je ne vois pas mieux
Vous est-il arrivé de voir des patients qui ont de bien meilleures capacités décisionnelles quand ils ont une certaine marge de manoeuvre que quand ils sont dans un environnement très cadré ? (très cadré dans le sens où la personne est très encadrée par l'équipe soignante, le cadre est très rigide)
A savoir que le patient va se sentir très stressé dans un environnement très cadré et donc, peut facilement faire n'importe quoi (prendre des décisions dommageables). A l'inverse, dans un environnement peu cadré ou indépendant, il va prendre des décisions très bonnes, auxquelles l'équipe soignante n'aurait même pas pensé.
Je pose la question car ma psychiatre m'a dit et a dit à ma mère qu'elle voit très rarement des patients qui s'en sortent mieux dans un environnement indépendant ou peu à très peu structuré que dans un environnement où ils sont très cadrés.
J'avoue que là, j'ai un doute. Est-ce vraiment si rare que ça ? Ou bien est-ce qu'elle pense que c'est rare parce que son expérience professionnelle ne l'a que rarement amenée à côtoyer ce type de patients ?
(je préviens tout de suite, ça se passe très bien avec ma psy. Au contraire, elle aime que je me renseigne, cherche les réponses, que j'aie des idées auxquelles elle ne va pas penser etc.... Je confesse que ça fait du bien !!)
Merci d'avance
Question qui peut paraitre étrange aux infirmiers en psy. Et le titre n'est pas forcément très bien choisi, mais je ne vois pas mieux

Vous est-il arrivé de voir des patients qui ont de bien meilleures capacités décisionnelles quand ils ont une certaine marge de manoeuvre que quand ils sont dans un environnement très cadré ? (très cadré dans le sens où la personne est très encadrée par l'équipe soignante, le cadre est très rigide)
A savoir que le patient va se sentir très stressé dans un environnement très cadré et donc, peut facilement faire n'importe quoi (prendre des décisions dommageables). A l'inverse, dans un environnement peu cadré ou indépendant, il va prendre des décisions très bonnes, auxquelles l'équipe soignante n'aurait même pas pensé.
Je pose la question car ma psychiatre m'a dit et a dit à ma mère qu'elle voit très rarement des patients qui s'en sortent mieux dans un environnement indépendant ou peu à très peu structuré que dans un environnement où ils sont très cadrés.
J'avoue que là, j'ai un doute. Est-ce vraiment si rare que ça ? Ou bien est-ce qu'elle pense que c'est rare parce que son expérience professionnelle ne l'a que rarement amenée à côtoyer ce type de patients ?
(je préviens tout de suite, ça se passe très bien avec ma psy. Au contraire, elle aime que je me renseigne, cherche les réponses, que j'aie des idées auxquelles elle ne va pas penser etc.... Je confesse que ça fait du bien !!)
Merci d'avance
Giulia
Re: Capacités décisionnelles et structure (ou pas structure)
Un petit Rappel de la Charte du forum : "Par ailleurs, le forum ne doit pas être utilisé à titre de consultation médicale ou paramédicale. Les patients doivent demander conseils directement auprès de leur medecin et/ou infirmier"
Merci.
Merci.
Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ? [Jean Racine]
Re: Capacités décisionnelles et structure (ou pas structure)
Je crois, Malou, que ma question est quand même très générale. J'aimerais juste avoir un recueil d'expériences de ce que vous voyez sur le terrain, en étant de l'autre côté de la barrière.
Ma santé va bien, très bien même. Sur ce point, je ne suis absolument pas préoccupée, ma psy non plus.
Je demandais juste si vous avez déjà vu ça, comment vous le gérez dans un service en tant que soignant, est-ce habituel ou inhabituel etc...
Bref, si vous avez vu ce cas de figure dans votre carrière et ce que ça vous apporte à votre pratique.
J'espère avoir mieux formulé ma question.
Ma santé va bien, très bien même. Sur ce point, je ne suis absolument pas préoccupée, ma psy non plus.
Je demandais juste si vous avez déjà vu ça, comment vous le gérez dans un service en tant que soignant, est-ce habituel ou inhabituel etc...
Bref, si vous avez vu ce cas de figure dans votre carrière et ce que ça vous apporte à votre pratique.
J'espère avoir mieux formulé ma question.
Giulia