médecines....

[nutella]

exemple concret : dans la cadre de la grossesse tu as le droit d'avaler un certains nombre de médicaments, disons que c'est la médecine tradit'... comment faire pour : les nausées, la constipation, les douleurs abdos, les douleurs ligamentaires, les douleurs dorsales, les oedèmes, les troubles de l'endormissement, le stress, l'angoisse.......... disons que j'arrete là.... surtout quand on t'explique gentillement que prendre 1 médicament autorisé c'est bien, 2 ça se complique par ce que l'association des deux peut créer une molécule "interdite"..........
oki la grossesse est un état particulier et provisoire....mais le provisoire c'est long !
que doit faire un patient qui a des diverticules sur le sigmoides qui par conséquent n'a pas le droit de prendre : anti inflammatoires, aspirine et qui a une intolérance aux morphiniques et qui se retrouve avec pseudo spondylarthrite ???

le "tant que"... est à mon avis adapté uniquement quand la médecine traditionnelle t'apporte à toi une réponse satisfaisante...mais ce n'est pas tjs le cas, et peut être serait il interessant dès à présent d'envisager une alternative "douce" qui s'inscrirait comme dans la médecine chinoise a un parralèle entre ces différents médecines dont le but n'est pas la compétition mais le confort du patient par le biais de réponses très différentes !

[Invité]

Assez d'accord avec toi, mais je me suis mal exprimé, je veux dire que l'on ne doit pas forcément substituer une médecine à une autre, ne pas choisir d'occulter une pratique qui a fait ses preuves, faire une synthèse de toutes les applications possibles, compatibles, pour en tirer le meilleur. Voilà.

[stefi]

certains hopitaux ou cliniques utilise l'acuponcture ds les mater mais seulement de ce que je connais pour la preparation au travail.
sinon l'hypnose s'utilise également ds context déjà cité et aussi en pallliatif (cancers que la morph ne soulage plus), c'est tres efficace.
la reflexologie plantaire est utilsé par les équipes de soins palliatifs
Des DU permettent d'acceder à ces formations

[Invité]

Est ce que n'importe qui peut apprendre l'hypnose, étant donné que certaines personnes ne sont pas réceptives, certaines ne doivent pas pouvoir être émissives ( j'aurais pas inventé un mot là). non ?

[Amodeba]

Perso je pense que les médecins "tradis" sont peu enclins à voir entrer la médecine dite douce dans les hostos... Pourtant de plus en plus de patients y ont recours. Pourquoi ? On nous apprend dans la formation IDE à prendre en charge le patient de façon globale, à s'adapter à lui... N'empêche que si on a un traitement homéopathique, on va le virer parce que ce n'est pas efficace, n'est-ce pas...

Je pense qu'avant tout il faut demander son avis au patient ; s'il n'est pas d'accord pour les raisons qui lui appartiennent, ca ne sert pas à grand chose. Par contre, à l'inverse, je trouve idiot de supprimer un traitement quel qu'il soit alors que le patient en est satisfait.

Le mieux est l'ennemi du bien.

Amodeba

[Dédé from 74]

Ca me rappelle un malade.

Prise en charge post ACR, J2, sous 20mg/h d'adré, FEVG 15%, aucun d'espoir de recuperer le bonhomme. En gros on devait arreter de monter l'adré et attendre la fin ....

La famille a entendu le discours mais jusqu'a la fin ils ont souhaité que toutes les 2 heures on mette 2gouttes de leur decoction homeopathique en sub lingual.

C'etait d'ailleurs prescrit sur la feuille de réa : homéopathie 2gouttes*12 par jour. Et reporté sur la pancarte journaliere.

Bon ben finalement il est mort hein ... faut pas se faire d'illusion !!!

[Invité]

Ouais dans le cas d'une maladie grave ou mortelle je pense que les médecines paralelles trouvent vite leur limittes...
Faut pas déconner non-plus !

[nutella]

la médecine parallèle n'a pas vocation de faire croire aux miracles, comme la médecine tradi' d'ailleurs ! dans le cas de ton patient, la sophro, l'aromathérapie dans un but d'accompagnement auraient pu être de bonnes solutions !

[Invité]

Uniquement pour le soulager, non ?

[nutella]

le but de la médecine est il tjs de guerir ?

[Leopold Anasthase]

Je citerais quelques phrases du professeur Vilain...

Encore un qui ne veut pas que la médecine évolue...

Vous feriez bien de vous renseigner avant de faire des affirmations péremptoires. Le professeur Vilain a fait évoluer beaucoup de choses dans les domaines de la chirurgie réparatrice, les brûlés, la chirurgie de la main...

En comparaison, intéressez-vous à l'homéopathie (je cite l'homéopathie, mais on pourrait écrire pareil sur d'autres médecines diagonales, transverses ou parallèles). L'homéopathie est fondée sur la théorie d'un seul homme qui prétend avoir eu une révélation, et cette théorie n'a pas évolué. A contrario, intéressez-vous à l'évolution dans les prises en charge médicales, et vous verrez ce qui est identique à ce qu'on faisait il y a vingt ans : pas grand chose...

[Invité]

non bien-sûr, mais je m'informe c'est tout !
Le personnel soignant fait ce qu'il peut pour donner un coup de pouce à la vie, mais nous ne sommes pas des dieux...

[Leopold Anasthase]

la médecine parallèle [...]

Il serait intéressant de définir ce terme. Y a-t-il une médecine dure et une médecine douce ? Y a-t-il une médecine oblique, perpendiculaire, parallèle ou transverse ?

L'allopathie est un mot inventé par les partisans des médecines irrationnelles, non basées sur des preuves. En créant artificiellement une dualité allopathie/homéopathie, ce mot cherche à faire croire que l'homéopathie est également fondée sur des preuves - ce qui n'est pas le cas.

Il n'existe qu'une médecine : l'art d'essayer de prévenir ou de guérir des maladies ou des symptômes à partir des faits constatés, cliniquement ou expérimentalement. Ensuite, que la méthode soit médicamenteuse, radiologique, chirurgicale, phytothérapique, huileuse essentielle ou incantatoire, peu importe : ce qui compte, ce sont les preuves.

À ce jour, jamais aucune étude n'a réussi à faire apparaître, pour aucune de ces médecines « douces », parallèles, naturelles, un effet supérieur à celui du hasard ou à l'effet placebo, ce qui ne signifie pas que de nombreuses personnes ne s'en trouvent pas réellement soulagées après leur utilisation : l'effet placebo est une réalité, et les coïncidences existent. Mais, contrairement aux « autres » traitements (seuls les adeptes des médecines douces utilisent le terme d' « allopathie ») , ces effets sont indépendants de la nature et de la composition de ces traitements, ou des théories qui les sous - tendent et qui ne reposent sur aucun fait observable.

On voit donc que la différence entre les médecines dites « naturelles » et les « autres » ne réside pas dans le fait que ces dernières seraient plus « scientifiques », mais dans le fait que les premières ne répondent pas ux conditions jugées nécessaires pour pouvoir affirmer que leur effet est une réalité. Si c'était un jour le cas, je serais le premier à vouloir les utiliser.

Il n'y a donc pas des médecines parallèles, perpendiculaires, obliques, naturelles, antinaturelles, douces, dures ou molles : il n'y a que es pratiques médicales qui s'appuient sur des faits constatés selon des éthodes que l'on cherche à rendre aussi objectives que possible, que des théories cherchent ensuite à expliquer, et qui doivent être revues chaque fois que de nouveaux faits sont constatés.

[Invité]

Et bin, prends ça dans ta gueule !
Vos interventions ont le mérite d'être détaillées et bien construites, il est toujours bon de se réfférer à un esprit pragmatique.

[Leopold Anasthase]

Et bin, prends ça dans ta gueule !

Ça n'est pas le sens de mon intervention. Je comprends tout à fait que l'on se tourne vers des pratiques non validées, en particulier quand le médecin vous explique qu'on ne peut rien faire. Il est tentant de se dire que « de toutes façons, puisque c'est foutu, ou puisqu'il n'y a rien à faire, autant essayer autre chose ».

Il serait dans le cursus des ifsi une ou plusieurs interventions sur l'étude randomisée en double aveugle, la médecine basée sur les preuves, les différents niveaux de preuve...

Il ne faut pas croire que les pratiques ne se basant sur rien soient réservées aux médecines parallèles. À une époque, un collège d'experts a recommandé le couchage des nourrissons sur le ventre, ce qui a provoqué une surmortalité par mort subite du nourrisson. Ensuite, quand plusieurs études bien menées ont prouvé que le couchage sur le ventre était à proscrire, il s'est passé plusieurs années avant qu'il ne soit recommandé par tous.

Autre exemple, la dopamine « à dose pipi » n'a pas fait la preuve de son efficacité. Des études ont montré que c'était totalement inutile. Pourtant, cette « thérapeutique » a subsisté (et subsiste encore) de nombreuses années à des études bien menées.