Entraînement aux cas concrets (concours pour AS)
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Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP
bonsoir à toutes et à tous ,
me voila nouvelle sur ce site j'ai fait le grand pas as depuis 89 je me decide enfin à passer le concours. Je suis seule avec 2 enfants , je dois vous avouez que j'ai une peur bleue est ce normale ????
D 'autant plus que j'ai essayé de faire les exercicesde maths j'en ai reussi aucun, je me pose vraiments de questions sur moi meme en suis je capable !!!!!
Avez vous ressentis les memes sensations , merci à vous de me repondre.
En attendant je vais travailler mes maths ; bon courage à tous
me voila nouvelle sur ce site j'ai fait le grand pas as depuis 89 je me decide enfin à passer le concours. Je suis seule avec 2 enfants , je dois vous avouez que j'ai une peur bleue est ce normale ????
D 'autant plus que j'ai essayé de faire les exercicesde maths j'en ai reussi aucun, je me pose vraiments de questions sur moi meme en suis je capable !!!!!
Avez vous ressentis les memes sensations , merci à vous de me repondre.
En attendant je vais travailler mes maths ; bon courage à tous
Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP
je suis AS depuis 2006, j'ai deux enfants 15 mois et 3 ans et demi, et j'ai peur aussi, j'en ai encore eu des angoisse ce matin, c'est dingue, je sais pas comment je vais faire pour y arrivé a reussir ce concours, j'ai l'impression d'etre nulcorinne84 a écrit :bonsoir à toutes et à tous ,
me voila nouvelle sur ce site j'ai fait le grand pas as depuis 89 je me decide enfin à passer le concours. Je suis seule avec 2 enfants , je dois vous avouez que j'ai une peur bleue est ce normale ????
D 'autant plus que j'ai essayé de faire les exercicesde maths j'en ai reussi aucun, je me pose vraiments de questions sur moi meme en suis je capable !!!!!
Avez vous ressentis les memes sensations , merci à vous de me repondre.
En attendant je vais travailler mes maths ; bon courage à tous
ESI 2012/2015
En route pour la grande section => 3ème année plus qu'un an hihi
Maman de 2 amours
En route pour la grande section => 3ème année plus qu'un an hihi
Maman de 2 amours
Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP
1 )titelilou a écrit :Situation :
Ce jour, vous travaillez dans un service de médecine-soins palliatifs. Vous devez accueillir, vers 10h, Mme W., 70 ans suite a une altération de son état général dans un contexte de néo cérébral.
La patiente réside dans un autre département que celui où elle est hospitalisée. Son mari ne peut être présent en permanence, sa fille qui réside dans la ville d'hospitalisation vient lui rendre visite régulièrement et s'occupe beaucoup d'elle.
Elle a pour ATCD une HTA, et un diabéte cortico-induit ainsi que des troubles circulatoires.
Cette patiente présente une désorientation, une incontinence totale, des difficultés de compréhension (mutisme, apathie), des troubles visuelles. Elle ne peut en outre assurer ses soins d'hygiène et de confort (alimentation, hygiène, mobilisation).
Elle suit en outre un régime sans sel, avec présence de trouble de la déglutition.
autres infos : mariée, 4 enfants, retraitée de France Télècom,
questions :
1/ Etablir la macro-cible d'accueil pour cette nouvelle patiente (MTVED)
2/ Indiquer les actions qui relèvent de la compétence AS selon le principe de prise en charge basé sur le modéle de V. Henderson
M---Maladie :
Mme W souffre d'une tumeur cérébrale qui entraine une altération de son état général.
Les sympômes sont: -Désorientation-difficultés de compréhension (mutisme, apathie)-troubles visuels-troubles de la déglutition-incontinence totale.
Ses antécédents: HTA-diabéte cortico-induit-troubles circulatoires.
T---Thérapeutique:
Corticoides-régime sans sel
V----Vécu:
Mme W présentant des troubles de la communication, il est difficile de savoir ce qu'elle ressent...
ne peut assurer son alimentation, son hygiéne et sa mobilité
à compléter...
E----Environnement:
Femme de 70 ans, retraitée de France télécom
Mariée, habite dans un autre département , mari ne pouvant venir souvent
4 enfants dont une fille qui s'occupe beaucoup d'elle du fait qu'elle habite à proximité
D---Devenir:
accompagnement de Mme W et de sa famille dans les meilleures conditions, des derniers moments de sa vie.
2) Mme W, souffre d'une tumeur cérébrale en phase terminale, elle est entrée dans le service de médecine de soins palliatifs dans le but d'être prise en charge dans les meilleures conditions possibles pour vivre ses derniers jours.
Communiquer:
Le jour de son entrée, Mme W sera certainement accompagnée de sa fille, je les accueillerai donc toutes les deux en me présentant.
C'est un moment difficile pour la famille qui souvent associent les soins palliatifs au fait de perdre un être cher, c'est pourquoi, je m'adresserai à elles d'une voix douce et calme, avec le sourire, afin d'établir un premier contact chaleureux et qui inspire confiance et bienveillance.
Même si Mme W présente des difficultés de compréhension et de communication, je m'adresserai quand même à elle car elle entend le ton de ma voix, comprend peut être des éléments.
Je me mettrai à sa hauteur en face d'elle et utiliserai le toucher afin qu'elle sache que je m'adresse à elle.
J'accompagnerai les 2 femmes jusqu'à la chambre de Mme W et l'installerai confortablement au lit à l'aide d'une collégue.
Je verrai ensuite avec la fille pour compléter le dossier et lui présenter le service.
Avant de les laisser seules, je montrerai où se trouve la sonnette et leur dirai de ne pas hésiter à appeler en cas de besoins et de questions.
Lors des soins de Mme W, je continuerai à lui parler et à lui expliquer ce que je vais faire, j'utiliserai le toucher pour lier le contact et observerai son facies afin d'y déceler d'éventuelles émotions ou des crispations de douleurs que je transmettrai à l'infirmiére.
Je continuerai à donner des repéres à Mme W, le moment de la journée, le temps qu'il fait...Je lui annoncerai la visite de sa famille si je sais quand ils viennent.
Tout au long de son séjour dans le service, la famille de Mme W sera prise en compte, ils seront consultés, informés des soins apportés à Mme X.Ils auront la possibilité de rencontrer divers professionnels, qui les accompagneront dans leurs démarches : psychologique, administrative et spirituelle.
Etre propre, soigné et protéger ses téguments:
Mme W présente une altération générale de son état, elle est sans doute fatiguée, c'est pourquoi, la toilette se fera au lit et à 2 soignants.
J'effectuerai un soin de bouche.
La toilette devra être un moment de confort et non un moment subi.
Nous profiterons de ce moment, pour surveiller l'état cutané de Mme W et son évolution qui sera notée et transmise à l'infirmiére dés le moindre changement.
Une toilette génito-anale sera effectuée chaque fois que nécesaire puisque la patiente est incontinente.
Nous continuerons à tenir compte de la coquetterie de Mme W.
Des changements de position seront effectués plusieurs fois par jour, afin de prévenir l'apparition d'escarres.
Dormir et se reposer:
J'adapterai le moment soins en fonction des moments de repos de Mme W, je repasserai plus tard si elle dort.
Je veillerai à ce que cette dame soit bien installée et dans une ambiance favorisant son sommeil.
Se mouvoir et maintenir une bonne posture et maintenir une circulation adéquate:
Mme W devant rester alitée une bonne partie de la journée voir toute la journée selon son état, je pratiquerai des changements de position afin d'éviter l'apparition d'escarres, les positions vicieuses et l'équinisme.
Cette patiente ayant des antécédents d'hypertension, des troubles circulatoires et un régime sans sel, je surveillerai l'apparition d'oedémes et de phlébite.
Le confort de la patiente sera privilégié.
Respirer:
Mme W sera installée en position semi-assise afin d'éviter les complications d'encombrement bronchique dûes à la position de décubitus prolongée.
Elle sera levée au fauteuil un petit moment dans la journée, si le médein l'autorise et selon son état.
Eliminer:
Mme W est incontinente urinaire et fécale, je veillerai donc à changer sa protection aussi souvent que nécessaire afin de préserver son confort et son état cutané qui pourrait se dégrader avec la macération.
Je pratiquerai une toilette génito-annale et une prévention d'escarre à chaque fois.
Je noterai les selles dans le dossier de Mme W et signalerai à l'infirmiére si anomalies.
Boire et manger:
Je me renseignerai auprés de l'infirmiére pour savoir si cette patiente est au régime diabétique et si je peux demander à la cuisine une texture mixée et des boissons gélifiées en raison des risques de fausses routes.
Je préviendrai également la cuisine, du régime sans sel de Mme W.
Avant le repas, je ferai un soin de bouche si nécessaire afin de rafraichir la muqueuse buccale pour privilégier le goût.
Lors des repas, j'installerai Mme W en position assise, je lui dirai le menu et lui présenterai de petites quantités de nourriture à la fois.
Je prendrai le temps.
Je noterai sur les feuilles de suivi nutritionnel et d'hydratation, ce que la patiente a pris.
Agir selon ses croyances et ses valeurs:
Lors des visites de sa fille, je me renseignerai sur la religion de Mme W et l'informerai de la possibilité de rencontrer un représentant de sa religion, si la famille ou Mme W elle-même a exprimé des souhaits particuliers face à la situation.
Je me rendrai disponible si la famille a besoin d'être entendue et soutenue dans cette épreuve.
┣▇▇▇═─ ESI 2012-2015┣▇▇▇═─ !!!
stage 1: CHIR Viscerale ...(super bien)
stage 2: HEPAD...(à venir)
semestre 1 validé 30 ECTS/30 trop contente !!!
stage 1: CHIR Viscerale ...(super bien)
stage 2: HEPAD...(à venir)
semestre 1 validé 30 ECTS/30 trop contente !!!
Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP
Situation :
Ce jour, vous travaillez dans un service de médecine-soins palliatifs. Vous devez accueillir, vers 10h, Mme W., 70 ans suite a une altération de son état général dans un contexte de néo cérébral.
La patiente réside dans un autre département que celui où elle est hospitalisée. Son mari ne peut être présent en permanence, sa fille qui réside dans la ville d'hospitalisation vient lui rendre visite régulièrement et s'occupe beaucoup d'elle.
Elle a pour ATCD une HTA, et un diabéte cortico-induit ainsi que des troubles circulatoires.
Cette patiente présente une désorientation, une incontinence totale, des difficultés de compréhension (mutisme, apathie), des troubles visuelles. Elle ne peut en outre assurer ses soins d'hygiène et de confort (alimentation, hygiène, mobilisation).
Elle suit en outre un régime sans sel, avec présence de trouble de la déglutition.
autres infos : mariée, 4 enfants, retraitée de France Télècom,
questions :
1/ Etablir la macro-cible d'accueil pour cette nouvelle patiente (MTVED)
je ne sais pas trop quoi mettre ?!!
2/ Indiquer les actions qui relèvent de la compétence AS selon le principe de prise en charge basé sur le modéle de V. Henderson
1) Question 1
Situation familiale : Mme W 70 ans, mariée, 4 enfants. Lieu de résidence hors département, une fille proche et très présente.
Motif d’entrée : AEG sur néo-cérébral
Antécédents : HTA – DNID – Régime sans sel et sans sucre
Autonomie : Troubles visuelles, trouble de la déglutition, troubles de la compréhension, désorientation.
Incontinence totale – Aide à la toilette, au repas, à la mobilisation
2) Question 2
Mme W présente une altération de l’état général et requiert beaucoup d’aide pour la réalisation des actes quotidiens. Nous allons relever, selon les 14 besoins de V.Henderson, les besoins perturbés de Mme W par ordre croissant et indiquer nos actions qui vont en découler.
Le premier est par conséquent « evitez les dangers ». Mme W a comme antécédent de l’hypertension et présente des troubles circulatoires. Les risques majeurs de l’hypertension sont l’AVC ou l’Infarctus par la formation d’athéromes et les troubles circulatoires font penser au risque de phlébite, voir d’embolie pulmonaire. Nous prendrons par conséquent la tension de Mme W régulièrement ainsi que son pouls et sa température (dissociation pouls, température pour la phlébite) Nous serons attentifs à l’aspect de ses membres inférieurs (œdème, rougeur, chaleur, douleur), et à tout signe de malaise (vertiges, pâleur, sueurs, douleur de poitrine..)
Le second besoin perturbé est « Boire et Manger »
Mme W présente des troubles de la déglutition, elle a un régime sans sel, elle est diabétique à cause de la prise de corticoïdes. Nous allons nous assurer du bon profil alimentaire pour les commandes de repas, soit régime mixé diabétique sans sel. Nous vérifierons si Mme W fait des fausses routes aux liquides, selon quoi nous privilégierons les eaux gélifiées ou pas. Nous verrons avec l’infirmière pour lui donner son plateau après le test de glycémie et son traitement Nous l’aiderons dans la prise des repas en lui donnant doucement et en petites quantités, bien assise.
Le besoin d’ «Eliminer » est également insatisfait car Mme W est incontinente totale. Nous continuerons cependant de mettre Mme W sur les toilettes tous les matins, pour favoriser l’évacuation de selles (lié à une régularité) et pour maintenir des repères. Nous procéderons à une petite toilette ainsi qu’à des effleurages lors de chaque nursing et aussi souvent que nécessaire. Nous en profiterons pour examiner l’état cutané.
Nous surveillerons la présence d’urines et de selles.
Mme W présente des troubles visuelles et est désorientée, les besoins perturbés suivants sont donc liés à ces handicaps…
Le besoin « Etre propre et protéger ses téguments » ainsi que « se vêtir et se dévêtir »
Mme W a besoin d’aide pour assurer ses soins d’hygiène. Nous accompagnerons Mme W au cabinet de toilette (ou a la douche) pour l’aider à effectuer sa toilette. Nous la ferons participer au maximum et nous veillerons à la bonne réalisation de celle-ci. Nous proposerons des vêtements adaptés à la chaleur du service et nous l’aiderons à les enfiler.
« se mouvoir ». il est important notamment par rapport au risque de phlébite, que Mme W ne reste pas sans bouger, aussi selon notre disponibilité, nous nous efforcerons de faire marcher Mme W en veillant à sa sécurité (déambulateur, chaise à proximité…Etc) et en supprimant les obstacles sur son passage.
Le besoin de « Communiquer avec ses semblables » va interférer également beaucoup dans notre prise en charge car Mme W a des troubles de compréhension, et est mutique.
Nous vérifierons au maximum la compréhension de Mme W par rapport à nos demandes, en nous appuyant sur tous les moyens à notre disposition : regard, toucher, gestes, support écrit, utilisation de mots et de phrases simples. Nous verrons avec sa fille pour maintenir le lien avec ses autres enfants et son mari par le biais du téléphone (même si Mme W ne parle pas), de photos, de dessins..
« Apprendre », nous donnerons des repères à Mme W : date en vue, heures, régularité des actes quotidiens (toilette, repas, prise des constantes, mise au fauteuil, visite…)
« se réaliser, se divertir »..Mme W est apathique, il est important de réveiller des centres d’intérêt. La télévision et les livres sont difficiles au vu de ses troubles visuels mais pourquoi pas un poste de musique ?
Enfin si le besoin « dormir et se reposer » ne semble pas principalement perturbé, au vu de la désorientation de Mme W, nous serons vigilants sur le respect du rythme jour/nuit.
Bien évidemment, les constantes, le suivi de son alimentation, de ses urines et de ses selles, son état psychologique et toute modification importante de son état de santé seront notés dans nos transmissions.
Ce jour, vous travaillez dans un service de médecine-soins palliatifs. Vous devez accueillir, vers 10h, Mme W., 70 ans suite a une altération de son état général dans un contexte de néo cérébral.
La patiente réside dans un autre département que celui où elle est hospitalisée. Son mari ne peut être présent en permanence, sa fille qui réside dans la ville d'hospitalisation vient lui rendre visite régulièrement et s'occupe beaucoup d'elle.
Elle a pour ATCD une HTA, et un diabéte cortico-induit ainsi que des troubles circulatoires.
Cette patiente présente une désorientation, une incontinence totale, des difficultés de compréhension (mutisme, apathie), des troubles visuelles. Elle ne peut en outre assurer ses soins d'hygiène et de confort (alimentation, hygiène, mobilisation).
Elle suit en outre un régime sans sel, avec présence de trouble de la déglutition.
autres infos : mariée, 4 enfants, retraitée de France Télècom,
questions :
1/ Etablir la macro-cible d'accueil pour cette nouvelle patiente (MTVED)
je ne sais pas trop quoi mettre ?!!
2/ Indiquer les actions qui relèvent de la compétence AS selon le principe de prise en charge basé sur le modéle de V. Henderson
1) Question 1
Situation familiale : Mme W 70 ans, mariée, 4 enfants. Lieu de résidence hors département, une fille proche et très présente.
Motif d’entrée : AEG sur néo-cérébral
Antécédents : HTA – DNID – Régime sans sel et sans sucre
Autonomie : Troubles visuelles, trouble de la déglutition, troubles de la compréhension, désorientation.
Incontinence totale – Aide à la toilette, au repas, à la mobilisation
2) Question 2
Mme W présente une altération de l’état général et requiert beaucoup d’aide pour la réalisation des actes quotidiens. Nous allons relever, selon les 14 besoins de V.Henderson, les besoins perturbés de Mme W par ordre croissant et indiquer nos actions qui vont en découler.
Le premier est par conséquent « evitez les dangers ». Mme W a comme antécédent de l’hypertension et présente des troubles circulatoires. Les risques majeurs de l’hypertension sont l’AVC ou l’Infarctus par la formation d’athéromes et les troubles circulatoires font penser au risque de phlébite, voir d’embolie pulmonaire. Nous prendrons par conséquent la tension de Mme W régulièrement ainsi que son pouls et sa température (dissociation pouls, température pour la phlébite) Nous serons attentifs à l’aspect de ses membres inférieurs (œdème, rougeur, chaleur, douleur), et à tout signe de malaise (vertiges, pâleur, sueurs, douleur de poitrine..)
Le second besoin perturbé est « Boire et Manger »
Mme W présente des troubles de la déglutition, elle a un régime sans sel, elle est diabétique à cause de la prise de corticoïdes. Nous allons nous assurer du bon profil alimentaire pour les commandes de repas, soit régime mixé diabétique sans sel. Nous vérifierons si Mme W fait des fausses routes aux liquides, selon quoi nous privilégierons les eaux gélifiées ou pas. Nous verrons avec l’infirmière pour lui donner son plateau après le test de glycémie et son traitement Nous l’aiderons dans la prise des repas en lui donnant doucement et en petites quantités, bien assise.
Le besoin d’ «Eliminer » est également insatisfait car Mme W est incontinente totale. Nous continuerons cependant de mettre Mme W sur les toilettes tous les matins, pour favoriser l’évacuation de selles (lié à une régularité) et pour maintenir des repères. Nous procéderons à une petite toilette ainsi qu’à des effleurages lors de chaque nursing et aussi souvent que nécessaire. Nous en profiterons pour examiner l’état cutané.
Nous surveillerons la présence d’urines et de selles.
Mme W présente des troubles visuelles et est désorientée, les besoins perturbés suivants sont donc liés à ces handicaps…
Le besoin « Etre propre et protéger ses téguments » ainsi que « se vêtir et se dévêtir »
Mme W a besoin d’aide pour assurer ses soins d’hygiène. Nous accompagnerons Mme W au cabinet de toilette (ou a la douche) pour l’aider à effectuer sa toilette. Nous la ferons participer au maximum et nous veillerons à la bonne réalisation de celle-ci. Nous proposerons des vêtements adaptés à la chaleur du service et nous l’aiderons à les enfiler.
« se mouvoir ». il est important notamment par rapport au risque de phlébite, que Mme W ne reste pas sans bouger, aussi selon notre disponibilité, nous nous efforcerons de faire marcher Mme W en veillant à sa sécurité (déambulateur, chaise à proximité…Etc) et en supprimant les obstacles sur son passage.
Le besoin de « Communiquer avec ses semblables » va interférer également beaucoup dans notre prise en charge car Mme W a des troubles de compréhension, et est mutique.
Nous vérifierons au maximum la compréhension de Mme W par rapport à nos demandes, en nous appuyant sur tous les moyens à notre disposition : regard, toucher, gestes, support écrit, utilisation de mots et de phrases simples. Nous verrons avec sa fille pour maintenir le lien avec ses autres enfants et son mari par le biais du téléphone (même si Mme W ne parle pas), de photos, de dessins..
« Apprendre », nous donnerons des repères à Mme W : date en vue, heures, régularité des actes quotidiens (toilette, repas, prise des constantes, mise au fauteuil, visite…)
« se réaliser, se divertir »..Mme W est apathique, il est important de réveiller des centres d’intérêt. La télévision et les livres sont difficiles au vu de ses troubles visuels mais pourquoi pas un poste de musique ?
Enfin si le besoin « dormir et se reposer » ne semble pas principalement perturbé, au vu de la désorientation de Mme W, nous serons vigilants sur le respect du rythme jour/nuit.
Bien évidemment, les constantes, le suivi de son alimentation, de ses urines et de ses selles, son état psychologique et toute modification importante de son état de santé seront notés dans nos transmissions.
Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP
[quote="titelilou"][quote="titelilou"]Situation :
2) Mme W, souffre d'une tumeur cérébrale en phase terminale, elle est entrée dans le service de médecine de soins palliatifs dans le but d'être prise en charge dans les meilleures conditions possibles pour vivre ses derniers jours.
oh non!!!! j'ai complétement zappé le côté soins paliatifs !
c'est horrible, quand je te lis titelilou et que je me relis j'ai l'impression d'être maltraitante
2) Mme W, souffre d'une tumeur cérébrale en phase terminale, elle est entrée dans le service de médecine de soins palliatifs dans le but d'être prise en charge dans les meilleures conditions possibles pour vivre ses derniers jours.
oh non!!!! j'ai complétement zappé le côté soins paliatifs !

c'est horrible, quand je te lis titelilou et que je me relis j'ai l'impression d'être maltraitante

Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP
situation professionnelle n°2
"jamais je n'aurais imaginé devoir être lavée par quelqu'un"
témoignage extrait de "la pudeur à l'hôpital, témoignages d'une patiente et d'un visiteur."
" j'ai été victime d'un accident de la route, il y a 8 mois. Je suis restée de longs mois l'hôpital. Je n'ai aucun souvenir des premiers jours d'hospitalisation.
Quand j'ai repris connaissance, j'étais "clouée" au lit avec des fractures multiples, "bardée" de matériel orthopédique et dans l'incapacité de bouger ou de répondre à mes besoins quotidiens. Ce jour-là, une aide-soignante est venue pour faire ma toilette. Jamais je n'aurais imaginé être lavée par quelqu’un. Cela a été éprouvant pour moi, en particulier pour la toilette intime. Je me suis vraiment sentie gênée, presque humiliée...par la suite, grâce à la douceur et au tact des aides-soignantes, j'ai accepté cette situation et mieux vécu ce soin. En revanche, un jour, un stagiaire d'une vingtaine d'années et qui aurait pu être mon petit frère, est venu pour faire ma toilette. J'ai refusé. J'ai pris le temps de lui expliquer que cela n'avait rien à voir avec lui mais que je me sentais plus à l'aise avec une femme. Il a heureusement, très bien compris... Aujourd'hui, je suis toujours en rééducation quoique j'aie fait beaucoup de progrès. Ma grande fierté, c'est de pouvoir accomplir à nouveau tous mes soins d'hygiène toute seule. Pour moi, c'est très important, c'est un grand pas en avant."
question : 10 points
En vous appuyant sur votre expérience professionnelle et vos connaissances vous analyserez ce témoignate et identifierez les éléments sur les quels repose une prise en charge de qualité.[/quote]
ma réponse
Une prise en charge de qualité, c’est prendre soin d’une personne dans sa globalité.
Dans ce cas précis, la patiente se réveille dans un milieu hospitalier, entouré de matériels divers et dans l’incapacité de bouger. Cet environnement anxiogène ne prédispose pas à un soin de confort, la personne est soumise au bon vouloir des soignants, sans pouvoir conserver son intimité.
Selon la règle ECORSET (Efficacité, Confort, Organisation, Responsabilité, Sécurité, Economie et Transmissions), nous allons voir que l’efficacité, le confort, les transmissions sont les 3 grands points de cette situation qui témoignent d’une prise en charge de qualité.
L’Efficacité en premier lieu est réelle puisque cette patiente polytraumatisée à une toilette complète sans indiquer de signes de douleur majeure. De plus, on s’aperçoit à la fin du témoignage qu’elle reprend peu à peu de l’autonomie, elle a fait beaucoup de progrès et en est fière.
Le confort est tout aussi important, la toilette est un soin de confort également, et il est important qu’il se réalise de façon détendue.
Se faire laver, n’est pas anodin, c’est un signe de dépendance où le respect d’autrui et la pudeur est primordial.
Le tact et la douceur des aides-soignantes ont aidé cette personne a accepté ce soin qu’elle trouvait, notamment au niveau des parties intimes, gênant voire humiliant.
La communication par les paroles, le regard, le toucher et les gestes. La dédramatisation de l’instant aident à faire de ce moment, un moment agréable ou presque.
Les transmissions enfin, car la patiente utilise le pluriel « les aides-soignantes » qui inclut par conséquent l’équipe et indique une transmission sur la gène qu’elle a pu ressentir. Le stagiaire qui s’est présenté à elle, a su passer la main et a montré la compréhension nécessaire à ce soin. Il est fréquent d’assister à ce genre de gène dans notre vie professionnelle, il est important de savoir se confier mutuellement les patients entre collègues, selon le sexe, l’âge de chacun pour respecter au mieux la dignité des personnes.
"jamais je n'aurais imaginé devoir être lavée par quelqu'un"
témoignage extrait de "la pudeur à l'hôpital, témoignages d'une patiente et d'un visiteur."
" j'ai été victime d'un accident de la route, il y a 8 mois. Je suis restée de longs mois l'hôpital. Je n'ai aucun souvenir des premiers jours d'hospitalisation.
Quand j'ai repris connaissance, j'étais "clouée" au lit avec des fractures multiples, "bardée" de matériel orthopédique et dans l'incapacité de bouger ou de répondre à mes besoins quotidiens. Ce jour-là, une aide-soignante est venue pour faire ma toilette. Jamais je n'aurais imaginé être lavée par quelqu’un. Cela a été éprouvant pour moi, en particulier pour la toilette intime. Je me suis vraiment sentie gênée, presque humiliée...par la suite, grâce à la douceur et au tact des aides-soignantes, j'ai accepté cette situation et mieux vécu ce soin. En revanche, un jour, un stagiaire d'une vingtaine d'années et qui aurait pu être mon petit frère, est venu pour faire ma toilette. J'ai refusé. J'ai pris le temps de lui expliquer que cela n'avait rien à voir avec lui mais que je me sentais plus à l'aise avec une femme. Il a heureusement, très bien compris... Aujourd'hui, je suis toujours en rééducation quoique j'aie fait beaucoup de progrès. Ma grande fierté, c'est de pouvoir accomplir à nouveau tous mes soins d'hygiène toute seule. Pour moi, c'est très important, c'est un grand pas en avant."
question : 10 points
En vous appuyant sur votre expérience professionnelle et vos connaissances vous analyserez ce témoignate et identifierez les éléments sur les quels repose une prise en charge de qualité.[/quote]
ma réponse
Une prise en charge de qualité, c’est prendre soin d’une personne dans sa globalité.
Dans ce cas précis, la patiente se réveille dans un milieu hospitalier, entouré de matériels divers et dans l’incapacité de bouger. Cet environnement anxiogène ne prédispose pas à un soin de confort, la personne est soumise au bon vouloir des soignants, sans pouvoir conserver son intimité.
Selon la règle ECORSET (Efficacité, Confort, Organisation, Responsabilité, Sécurité, Economie et Transmissions), nous allons voir que l’efficacité, le confort, les transmissions sont les 3 grands points de cette situation qui témoignent d’une prise en charge de qualité.
L’Efficacité en premier lieu est réelle puisque cette patiente polytraumatisée à une toilette complète sans indiquer de signes de douleur majeure. De plus, on s’aperçoit à la fin du témoignage qu’elle reprend peu à peu de l’autonomie, elle a fait beaucoup de progrès et en est fière.
Le confort est tout aussi important, la toilette est un soin de confort également, et il est important qu’il se réalise de façon détendue.
Se faire laver, n’est pas anodin, c’est un signe de dépendance où le respect d’autrui et la pudeur est primordial.
Le tact et la douceur des aides-soignantes ont aidé cette personne a accepté ce soin qu’elle trouvait, notamment au niveau des parties intimes, gênant voire humiliant.
La communication par les paroles, le regard, le toucher et les gestes. La dédramatisation de l’instant aident à faire de ce moment, un moment agréable ou presque.
Les transmissions enfin, car la patiente utilise le pluriel « les aides-soignantes » qui inclut par conséquent l’équipe et indique une transmission sur la gène qu’elle a pu ressentir. Le stagiaire qui s’est présenté à elle, a su passer la main et a montré la compréhension nécessaire à ce soin. Il est fréquent d’assister à ce genre de gène dans notre vie professionnelle, il est important de savoir se confier mutuellement les patients entre collègues, selon le sexe, l’âge de chacun pour respecter au mieux la dignité des personnes.
Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP
Madame V. est hospitalisé en service de médecine, pour un affaiblissement intellectuel d’évolution progressive, aggravé depuis quelques mois.
Depuis un an, monsieur V a pris conscience du caractère pathologique des troubles de sa femme. En effet, madame V se perd chez elle, prenant la porte de la cave pour celle de la cuisine, et fréquemment sa combinaison à l’envers, il lui est parfois impossible d’enfiler une veste, elle ne reconnait plus certains visages. Madame V devient incapable d’assurer les taches ménagères. Il lui arrive d’oublier de manger ou de manger deux fois de suite ou encore de se coucher avant l’heure du diner.
Depuis son arrivée dans le service, elle présente souvent un faciès inexpressif, tantôt très expressive répétant toujours les mêmes mots, tantôt silencieuse, voire indifférente parfois. Mme V a partiellement conscience de ses troubles et ne semble pas souffrir outre mesure de cette constatation. Mme V ne se souvient pas des événements de la journée, ni des aliments pris au dernier repas. Elle se rappelle la mort de sa mère, mais la localise mal dans le temps. Elle ne sait plus ni son âge, ni sa date de naissance, ni son adresse. Elle ne peut préciser ni la date, ni le jour, ni le mois, ni même l’année en cours. Elle se trompe de place à table, ne retrouve ni sa chambre, ni son lit, ni les toilettes.
Mme V ne sait plus reconnaître, ni utiliser son gant de toilette et autres objets tels que : la brosse à dents, le peigne…. Elle tente de manger son potage avec la fourchette et se sert de sa serviette de table comme d’un mouchoir. Elle boit peu et recrache volontiers les aliments absorbés. Elle est continente le jour parce qu’elle est conduite aux toilettes toutes les 2 heures.
Ce jour, Mme V présente une fièvre à 39°2 C, un pouls à 120 pulsations par minute, elle tremble, le visage est rouge, elle présente des sueurs abondantes. Le soignant interrogé signale des urines troubles et peu abondantes. Il dit que Mme V semble souffrir de brulures lors de la miction. A la demande du médecin, Mme V restera, ce jour, alitée avec mise en place de barrières de sécurité.
Question : (10 points)
Après avoir analysé la situation au regard des 3 besoins suivants :
-Etre propre et protéger ses téguments
- Maintenir sa température du corps dans les limites de la normale
-Boire et Manger
Expliquer ce que représente, pour vous, accompagner Mme V dans les actes de la vie courante ?
Depuis un an, monsieur V a pris conscience du caractère pathologique des troubles de sa femme. En effet, madame V se perd chez elle, prenant la porte de la cave pour celle de la cuisine, et fréquemment sa combinaison à l’envers, il lui est parfois impossible d’enfiler une veste, elle ne reconnait plus certains visages. Madame V devient incapable d’assurer les taches ménagères. Il lui arrive d’oublier de manger ou de manger deux fois de suite ou encore de se coucher avant l’heure du diner.
Depuis son arrivée dans le service, elle présente souvent un faciès inexpressif, tantôt très expressive répétant toujours les mêmes mots, tantôt silencieuse, voire indifférente parfois. Mme V a partiellement conscience de ses troubles et ne semble pas souffrir outre mesure de cette constatation. Mme V ne se souvient pas des événements de la journée, ni des aliments pris au dernier repas. Elle se rappelle la mort de sa mère, mais la localise mal dans le temps. Elle ne sait plus ni son âge, ni sa date de naissance, ni son adresse. Elle ne peut préciser ni la date, ni le jour, ni le mois, ni même l’année en cours. Elle se trompe de place à table, ne retrouve ni sa chambre, ni son lit, ni les toilettes.
Mme V ne sait plus reconnaître, ni utiliser son gant de toilette et autres objets tels que : la brosse à dents, le peigne…. Elle tente de manger son potage avec la fourchette et se sert de sa serviette de table comme d’un mouchoir. Elle boit peu et recrache volontiers les aliments absorbés. Elle est continente le jour parce qu’elle est conduite aux toilettes toutes les 2 heures.
Ce jour, Mme V présente une fièvre à 39°2 C, un pouls à 120 pulsations par minute, elle tremble, le visage est rouge, elle présente des sueurs abondantes. Le soignant interrogé signale des urines troubles et peu abondantes. Il dit que Mme V semble souffrir de brulures lors de la miction. A la demande du médecin, Mme V restera, ce jour, alitée avec mise en place de barrières de sécurité.
Question : (10 points)
Après avoir analysé la situation au regard des 3 besoins suivants :
-Etre propre et protéger ses téguments
- Maintenir sa température du corps dans les limites de la normale
-Boire et Manger
Expliquer ce que représente, pour vous, accompagner Mme V dans les actes de la vie courante ?
Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP
Une p'tite dose de courage pour vous les filles !!!biboux69 a écrit :je suis AS depuis 2006, j'ai deux enfants 15 mois et 3 ans et demi, et j'ai peur aussi, j'en ai encore eu des angoisse ce matin, c'est dingue, je sais pas comment je vais faire pour y arrivé a reussir ce concours, j'ai l'impression d'etre nulcorinne84 a écrit :bonsoir à toutes et à tous ,
me voila nouvelle sur ce site j'ai fait le grand pas as depuis 89 je me decide enfin à passer le concours. Je suis seule avec 2 enfants , je dois vous avouez que j'ai une peur bleue est ce normale ????
D 'autant plus que j'ai essayé de faire les exercicesde maths j'en ai reussi aucun, je me pose vraiments de questions sur moi meme en suis je capable !!!!!
Avez vous ressentis les memes sensations , merci à vous de me repondre.
En attendant je vais travailler mes maths ; bon courage à tous
C'est pas le post pour mais tant pis !!
Courage les filles, moi j'en ai qu'une de 15 mois, mais mon mari veux le second pour bientôt.
Je le travail pour lui faire comprendre que se serai mieux d'attendre d'avoir mes résultats, car ce n'est pas tant le concours qui me fait peur, enfin si évidement comme vous, mais les 3 année qui nous attendent derrière, car là il va falloir se la donner !!! et moi aussi, je suis pas très forte en maths si cela peu te rassurer corinne et comme vous deux je me pose beaucoup de question sur mes capacités.
Alors les filles, on se motive, on bûche et on y va et advienne que pourra !!!
Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP
Pour la question 1, j'avoue que je suis allée voire sur internet ce que signifiait MTVED, mais ce que tu as fait est pas mal...ZABOU65 a écrit :Situation :
Ce jour, vous travaillez dans un service de médecine-soins palliatifs. Vous devez accueillir, vers 10h, Mme W., 70 ans suite a une altération de son état général dans un contexte de néo cérébral.
La patiente réside dans un autre département que celui où elle est hospitalisée. Son mari ne peut être présent en permanence, sa fille qui réside dans la ville d'hospitalisation vient lui rendre visite régulièrement et s'occupe beaucoup d'elle.
Elle a pour ATCD une HTA, et un diabéte cortico-induit ainsi que des troubles circulatoires.
Cette patiente présente une désorientation, une incontinence totale, des difficultés de compréhension (mutisme, apathie), des troubles visuelles. Elle ne peut en outre assurer ses soins d'hygiène et de confort (alimentation, hygiène, mobilisation).
Elle suit en outre un régime sans sel, avec présence de trouble de la déglutition.
autres infos : mariée, 4 enfants, retraitée de France Télècom,
questions :
1/ Etablir la macro-cible d'accueil pour cette nouvelle patiente (MTVED)
je ne sais pas trop quoi mettre ?!!
2/ Indiquer les actions qui relèvent de la compétence AS selon le principe de prise en charge basé sur le modéle de V. Henderson
1) Question 1
Situation familiale : Mme W 70 ans, mariée, 4 enfants. Lieu de résidence hors département, une fille proche et très présente.
Motif d’entrée : AEG sur néo-cérébral
Antécédents : HTA – DNID – Régime sans sel et sans sucre
Autonomie : Troubles visuelles, trouble de la déglutition, troubles de la compréhension, désorientation.
Incontinence totale – Aide à la toilette, au repas, à la mobilisation
Pour la question 2, quand j'ai lu ta réponse, je me suis dis: "c'est de l'archarnement thérapeutique" ou, " je n'ai pas dû bien lire le sujet"

En ce qui me concerne, je ne suis pas non plus satisfaite de moi, je fais beaucoup de supposition et je trouve que le sujet est vraiment incomplét sur l'état de Mme W... On ne sait pas si elle peut être levée ou non etc...
Je pense que je vais montrer quelques sujets à une infirmiére au boulot et ma façon de les traiter afin qu'elle me dise ce qu'elle en pense...
Je vais m'attaquer à ton sujet tout à l'heure

┣▇▇▇═─ ESI 2012-2015┣▇▇▇═─ !!!
stage 1: CHIR Viscerale ...(super bien)
stage 2: HEPAD...(à venir)
semestre 1 validé 30 ECTS/30 trop contente !!!
stage 1: CHIR Viscerale ...(super bien)
stage 2: HEPAD...(à venir)
semestre 1 validé 30 ECTS/30 trop contente !!!
Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP
perso j'aime bien ta proposition, l'accès sur la communication et l'accompagnement est primordial en soins palliatifs, moi j'ai vu AEG médecine et hop je suis partie....cette erreur va me servir de leçon au moinstitelilou a écrit : Pour la question 1, j'avoue que je suis allée voire sur internet ce que signifiait MTVED, mais ce que tu as fait est pas mal...
Pour la question 2, quand j'ai lu ta réponse, je me suis dis: "c'est de l'archarnement thérapeutique" ou, " je n'ai pas dû bien lire le sujet"![]()
En ce qui me concerne, je ne suis pas non plus satisfaite de moi, je fais beaucoup de supposition et je trouve que le sujet est vraiment incomplét sur l'état de Mme W... On ne sait pas si elle peut être levée ou non etc...
Je pense que je vais montrer quelques sujets à une infirmiére au boulot et ma façon de les traiter afin qu'elle me dise ce qu'elle en pense...
Je vais m'attaquer à ton sujet tout à l'heure![]()

Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP
Ifsi le havre sujet oct2011, sujet sur 30 points dont 5 points sur l’orthographe et la syntaxe.
Situation professionnelle N°1 (5 points)
Vous travaillez dans un service de médecine. Douze patients sont en isolement septique qui nécessite 1 paire de gants, 1 sur-blouse, 1 masque et 2 sur-chaussures à chaque passage, avec une moyenne de huit passages par jour.
Les sur-blouses sont conditionnées par paquet de 20.
Les masques et sur-chaussures sont conditionnés par boite de 100.
Question :
Calculez combien de paquets de sur-blouses, de boites de masques et de sur-chaussures il faut commander pour une semaine, en ayant une marge supplémentaire de 20%
Vous ferez apparaitre votre raisonnement, vos calculs. Vos opérations seront posées.
Situation professionnelle n°2 (10 points)
Mlle F âgée de 15 ans, est transportée en ambulance aux urgences d’un établissement hospitalier.
Mlle F se rendait en vélo chez une amie quand elle fut percutée par un véhicule.
Le bilan réalisé aux urgences confirme le diagnostic de fracture du bassin. Le traitement orthopédique consiste en une mise en traction suspension du membre inférieur droit pour une durée de 30 à 40 jours.
Mlle F n’a aucun antécédent médical ou chirurgical et il s’agit de sa première hospitalisation. Mlle F est installée dans une chambre seule et les pieds de son lit sont surélevés.
Une fois installée, Mlle F réalise maintenant les contraintes liées à sont traitement.
En effet, elle ne supporte pas son immobilisation et déclare « Je ne m’y ferai pas » alors que des larmes apparaissent dans ses yeux. «la douleur, ce n’est rien, on peut la supporter, mais l’immobilité… » dit-elle
Mlle F explique qu’elle est quelqu’un de très dynamique et actif. Elle a beaucoup de loisirs. Mlle F explique aussi qu’elle pratique le tennis à raison de 2 fois par semaine « ces activités sont le secret de ma forme ». C’est pour ces raisons qu’elle ne supporte pas le caractère de dépendance inhérent au dispositif de traction.
Chaque matin, elle dit « c’est dur pour moi que quelqu’un réalise ma toilette et que je sois obligée de prendre mes repas au lit, ca ne m’est jamais arrivé ».
Aujourd’hui, elle est contrariée car elle a souillé les draps lors du petit déjeuner et di t« je suis vraiment maladroite et je vous dérange tout le temps….Moi qui étais autonome maintenant je suis devenue dépendante… »
Sur le plan de l’élimination, c’est avec beaucoup de gêne qu’elle appelle pour obtenir le bassin et souhaite le conserver à côté d’elle pour « ne pas déranger ».
« Ne plus avoir ses jambes, dit-elle, c’est la pire des choses…moi qui n’avais jamais besoin d’assistance… »
Mlle F limite les visites à son entourage proche et familial. « je ne veux pas que les autres personnes me voient dans cette situation clouée au lit »
Question :
En 30 lignes maximum, vous argumenterez les éléments significatifs de la situation de Mlle F
Situation professionnelle N°3 (10 points)
Mlle T âgée de 90 ans, vit en établissement d’hébergement pour personnes âgée dépendantes (EHPAD) depuis 1 an
Elle est entrée avec son époux dans l’établissement où ils partageaient une chambre.
Mr T est décédé il y a un mois.
Depuis Mme T pleure, refuse de manger et de boire. Lors des soins d’hygiène, Mme T se débat, frappe le personnel et crie « laissez-moi, je veux rejoindre mon mari ».
Mme T ne veut plus se lever et refuse tout traitement. La perfusion d’hydratation et la sonde nasogastrique prescrites par le médecin sont systématiquement arrachées. Mme T réagit avec beaucoup d’agressivité.
Ce jour, elle présente des signes de déshydratation et le médecin prescrit la pose d’une contention pour permettre l’alimentation entérale.
Mme T refuse, se débat, crache sur le personnel et crie « pitié, laissez-moi, je veux mourir. Je n’ai plus de raison de vivre ! »
Question :
Dégagez les différents aspects éthiques de cette situation et argumentez les en vous appuyant sur votre expérience professsionnelle.
Situation professionnelle N°1 (5 points)
Vous travaillez dans un service de médecine. Douze patients sont en isolement septique qui nécessite 1 paire de gants, 1 sur-blouse, 1 masque et 2 sur-chaussures à chaque passage, avec une moyenne de huit passages par jour.
Les sur-blouses sont conditionnées par paquet de 20.
Les masques et sur-chaussures sont conditionnés par boite de 100.
Question :
Calculez combien de paquets de sur-blouses, de boites de masques et de sur-chaussures il faut commander pour une semaine, en ayant une marge supplémentaire de 20%
Vous ferez apparaitre votre raisonnement, vos calculs. Vos opérations seront posées.
Situation professionnelle n°2 (10 points)
Mlle F âgée de 15 ans, est transportée en ambulance aux urgences d’un établissement hospitalier.
Mlle F se rendait en vélo chez une amie quand elle fut percutée par un véhicule.
Le bilan réalisé aux urgences confirme le diagnostic de fracture du bassin. Le traitement orthopédique consiste en une mise en traction suspension du membre inférieur droit pour une durée de 30 à 40 jours.
Mlle F n’a aucun antécédent médical ou chirurgical et il s’agit de sa première hospitalisation. Mlle F est installée dans une chambre seule et les pieds de son lit sont surélevés.
Une fois installée, Mlle F réalise maintenant les contraintes liées à sont traitement.
En effet, elle ne supporte pas son immobilisation et déclare « Je ne m’y ferai pas » alors que des larmes apparaissent dans ses yeux. «la douleur, ce n’est rien, on peut la supporter, mais l’immobilité… » dit-elle
Mlle F explique qu’elle est quelqu’un de très dynamique et actif. Elle a beaucoup de loisirs. Mlle F explique aussi qu’elle pratique le tennis à raison de 2 fois par semaine « ces activités sont le secret de ma forme ». C’est pour ces raisons qu’elle ne supporte pas le caractère de dépendance inhérent au dispositif de traction.
Chaque matin, elle dit « c’est dur pour moi que quelqu’un réalise ma toilette et que je sois obligée de prendre mes repas au lit, ca ne m’est jamais arrivé ».
Aujourd’hui, elle est contrariée car elle a souillé les draps lors du petit déjeuner et di t« je suis vraiment maladroite et je vous dérange tout le temps….Moi qui étais autonome maintenant je suis devenue dépendante… »
Sur le plan de l’élimination, c’est avec beaucoup de gêne qu’elle appelle pour obtenir le bassin et souhaite le conserver à côté d’elle pour « ne pas déranger ».
« Ne plus avoir ses jambes, dit-elle, c’est la pire des choses…moi qui n’avais jamais besoin d’assistance… »
Mlle F limite les visites à son entourage proche et familial. « je ne veux pas que les autres personnes me voient dans cette situation clouée au lit »
Question :
En 30 lignes maximum, vous argumenterez les éléments significatifs de la situation de Mlle F
Situation professionnelle N°3 (10 points)
Mlle T âgée de 90 ans, vit en établissement d’hébergement pour personnes âgée dépendantes (EHPAD) depuis 1 an
Elle est entrée avec son époux dans l’établissement où ils partageaient une chambre.
Mr T est décédé il y a un mois.
Depuis Mme T pleure, refuse de manger et de boire. Lors des soins d’hygiène, Mme T se débat, frappe le personnel et crie « laissez-moi, je veux rejoindre mon mari ».
Mme T ne veut plus se lever et refuse tout traitement. La perfusion d’hydratation et la sonde nasogastrique prescrites par le médecin sont systématiquement arrachées. Mme T réagit avec beaucoup d’agressivité.
Ce jour, elle présente des signes de déshydratation et le médecin prescrit la pose d’une contention pour permettre l’alimentation entérale.
Mme T refuse, se débat, crache sur le personnel et crie « pitié, laissez-moi, je veux mourir. Je n’ai plus de raison de vivre ! »
Question :
Dégagez les différents aspects éthiques de cette situation et argumentez les en vous appuyant sur votre expérience professsionnelle.
Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP
Etre propre et protéger ses téguments:ZABOU65 a écrit :Madame V. est hospitalisé en service de médecine, pour un affaiblissement intellectuel d’évolution progressive, aggravé depuis quelques mois.
Depuis un an, monsieur V a pris conscience du caractère pathologique des troubles de sa femme. En effet, madame V se perd chez elle, prenant la porte de la cave pour celle de la cuisine, et fréquemment sa combinaison à l’envers, il lui est parfois impossible d’enfiler une veste, elle ne reconnait plus certains visages. Madame V devient incapable d’assurer les taches ménagères. Il lui arrive d’oublier de manger ou de manger deux fois de suite ou encore de se coucher avant l’heure du diner.
Depuis son arrivée dans le service, elle présente souvent un faciès inexpressif, tantôt très expressive répétant toujours les mêmes mots, tantôt silencieuse, voire indifférente parfois. Mme V a partiellement conscience de ses troubles et ne semble pas souffrir outre mesure de cette constatation. Mme V ne se souvient pas des événements de la journée, ni des aliments pris au dernier repas. Elle se rappelle la mort de sa mère, mais la localise mal dans le temps. Elle ne sait plus ni son âge, ni sa date de naissance, ni son adresse. Elle ne peut préciser ni la date, ni le jour, ni le mois, ni même l’année en cours. Elle se trompe de place à table, ne retrouve ni sa chambre, ni son lit, ni les toilettes.
Mme V ne sait plus reconnaître, ni utiliser son gant de toilette et autres objets tels que : la brosse à dents, le peigne…. Elle tente de manger son potage avec la fourchette et se sert de sa serviette de table comme d’un mouchoir. Elle boit peu et recrache volontiers les aliments absorbés. Elle est continente le jour parce qu’elle est conduite aux toilettes toutes les 2 heures.
Ce jour, Mme V présente une fièvre à 39°2 C, un pouls à 120 pulsations par minute, elle tremble, le visage est rouge, elle présente des sueurs abondantes. Le soignant interrogé signale des urines troubles et peu abondantes. Il dit que Mme V semble souffrir de brulures lors de la miction. A la demande du médecin, Mme V restera, ce jour, alitée avec mise en place de barrières de sécurité.
Question : (10 points)
Après avoir analysé la situation au regard des 3 besoins suivants :
-Etre propre et protéger ses téguments
- Maintenir sa température du corps dans les limites de la normale
-Boire et Manger
Expliquer ce que représente, pour vous, accompagner Mme V dans les actes de la vie courante ?
Mme V souffre d'une maladie affectant ses capacités intellectuelles et de ce fait, elle ne reconnait plus les objets, ainsi que leur usage, lui servant au quotidien, notamment ceux pour accomplir sa toilette.
Pour effectuer les soins liés à l'hygiéne, j'instaurerai des repéres horaires afin de ne pas déstabiliser Mme V.
Je me présenterai et me positionnerai en face d'elle pour lui parler et capter son attention.
Je lui expliquerai que nous allons procéder à sa toilette et que je vais l'aider.
Je lui proposerai d'aller aux toilettes avant de commencer, pendant ce temps, je commencerai à préparer les affaires pour la toilette.
Je l'aiderai à choisir sa tenue et l'accompagnerai au lavabo.
Je lui donnerai les objets nécessaires en les nommant et l'aiderai à faire les premiers gestes.Je la laisserai ensuite continuer et rectifierai si besoin.Mon rôle sera de l'accompagner et non de faire les gestes à sa place.
Je l'encouragerai dans son action et serait présente pendant la totalité de la toilette afin de la guider et de rectifier ou prendre le relais quand ce sera nécessaire.
Je surveillerai son état cutané au quotidien durant le soin, qui fera l'objet de transmission en cas de probléme.
A ce jour, la toilette sera un peu différente, puisque Mme V doit rester alitée pour état fébrile et suspicion d'infection urinaire.
C'est pourquoi, les soins d'hygiéne seront réalisés au lit, par mes soins.Je ne solliciterai pas Mme V, mais lui expliquerai tout de même, ce que je fais.Je lui proposerai le bassin, noterai urines et selles sur le dossier de Mme V, ainsi que la quantité et l'aspect des urines, qui sont à priori en rapport avec son état. Aprés avoir effectué la toilette génito-annale, je mettrai une protection.
Mme V présente des sueurs abondantes dûes à sa fiévre, je changerai donc sa chemise de nuit et ses draps.
Maintenir sa température du corps dans les limites normales:
Mme V présente une température corporelle à 39,2°C, elle est en hyperthermie.
L'infirmiére et le médecin ont été mis au courant, elle doit rester alitée et a certainement un traitement antipyrétique.
Mon rôle par rapport à sa fiévre sera de la contrôler réguliérement, ainsi que la fréquance cardiaque, et d'avertir l'infirmiére si Mme V est de nouveau hyperthermique.Je rafraichirai cette patiente avec un gant froid humide sur le front, je ne la couvrirai pas trop et veillerai à ce qu'elle soit au sec en changeant le linge quand nécessaire.
Je ferai boire Mme V réguliérement pour éviter la déshydratation et compenser la perte d'eau par les sueurs.
J'effectuerai des transmissions orales et écrites.
Boire et Manger:
Mme V n'a plus de repéres dans le temps, elle ne sait plus si elle a mangé ou non, ni même le contenu de son repas.Elle se sert de ses couverts de façon anarchique, ne reconnait pas sa place à table, recrache les aliments et ne boit pas suffisamment.
Des fiches de suivi alimentaire et d'apport hydrique seront mises en place, afin de surveiller les quantités mangées et bues.
Mme V devra être peséeune fois par semaine pour contrôler une éventuelle perte de poids.
Les repas de Mme V devront être à des heures réguliéres pour qu'elle puisse les situer dans le temps au moyen d'une pendule.
J'accompagnerai Mme V à sa place au moment du repas.Puisque Mme V n'utilise pas les couverts adéquats, je lui donnerai au fur et à mesure du besoin ( la grande cuieillére pour la soupe...)et nommerai les couverts et objets qu'elle utilisera.
Mme V recrache les aliments, je vérifierai son état bucco-dentaire et veillerai à ce qu'elle ait son appareil si elle en a un.Je demanderai à l'infirmiére si je peux essayer la texture mixée pour voir si Mme V s'alimente mieux ainsi.
Je la stimulerai et la sollisciterai pour boire.Les boissons pourront être agrémentées par des sirops pour les rendre plus attractives.
Si malgré tout, elle recrache toujours les aliments et qu'il est constaté un amaigrisement, je proposerai des compléments alimentaires enrichis avec accord de l'infirmiére.
Je transmettrai sur les fiches de suivi ce que Mme V a bu et mangé.
Mme V souffre d'une maladie altérant ses fonctions mentales, elle perd peu à peu son autonomie et son mari ne peut plus la maintenir à leur domicile car il se sent démuni.
Cette patiente, ne peut plus accomplir seule les gestes liés à ses besoins, elle a besoin d'être accompagnée et stimulée.
Elle a besoin de repéres dans le temps avec un déroulement chronologique dans la journée.
Elle a besoin de repéres dans l'espace pour situer sa chambre, les toilettes, sa place à table et toutes les piéces du service qu'elle doit utiliser.
Le rôle du soignant face cette patiente sera de maintenir au maximum l'autonomie en lui donnant les repéres nécessaires, en l'accompagnant, l'encourageant et en la stimulant.
Sa chambre pourra être personnalisée avec des photos de ses proches et des objets apportés de chez elle.Une image ou une photo pourra être mise sur la porte afin qu'elle l'identifie.
Une pendule pourra également être acrochée dans sa chambre pour les repéres horaires.
Les soins devront être ritualisés et effectués à des heures réguliéres tout comme,le lever et le coucher.
Afin stimuler Mme V qui est apathique, elle pourra participer à des ateliers thérapeutiques, comme les ateliers cuisine, jardinage, pliage de linge.
Les objets utilisés seront nommés et le soignant lui montrera comment s'en servir si elle ne sait plus.
Le soignant devra être attentif aussi à l'état physique de Mme V, si elle est malade, son état cutané, son poid, l'élimination, la qualité de son sommeil.
┣▇▇▇═─ ESI 2012-2015┣▇▇▇═─ !!!
stage 1: CHIR Viscerale ...(super bien)
stage 2: HEPAD...(à venir)
semestre 1 validé 30 ECTS/30 trop contente !!!
stage 1: CHIR Viscerale ...(super bien)
stage 2: HEPAD...(à venir)
semestre 1 validé 30 ECTS/30 trop contente !!!
Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP
voici ma réponse, tel que je l'ai fait en condition dans la continuité des 3 sujets.
lorsque je me mets sur une table dans les conditions d'examen, mes résultats sont beaucoup moins structurés, bah oui pas comme sur word où je peux revenir en arrière...
j'aime beaucoup tes réponses titelilou, tu penses à tout et tes réponses sont claires et bien présentée, il faut que je progresse encore...je ne vais pas assez à l'essentiel
pour ce sujet, je n'aurais pas pensé à développer (surtout pour la toilette), l'habituel et le ponctuel..
et la deuxième partie, trop bien, les photos, les repères, faut que je concrétise mes réponses comme toi,
en tous cas félicitations
Mme V est hospitalisée en médecine pour une confusion et un désorientation temporo-spatiale importante. Hyperthermique à ce jour, elle présente une oligurie, des urines troubles et une brulure mictionnelle. Elle restera alitée à la demande du médecin. Nous allons analyser cette situation au regard des 3 besoins suivants de V. Henderson concernant l’hygiène, sa température et son alimentation avant de voir ce que représente l’accompagnement de Mme V dans les actes de la vie courante.
Le premier besoin « Etre propre et protéger ses téguments »
Nous allons effectuer une toilette complète au lit, en effet, Mme V a 39° de fièvre, elle tremble.
Avant de commencer, nous lui proposerons le plat à bassin et nous effectuerons une bandelette urinaire.
Tout en respectant les règles d’hygiène et sa pudeur, nous procéderons à sa toilette en lui proposant de participer si elle le désire et selon son état.
Au vu de sa température élevée, nous veillerons à « Maintenir sa température corporelle dans les limites de la normale » en lui enfilant une chemise de nuit légère et en la recouvrant d’un simple drap.
Nous reprendrons éventuellement sa température que nous noterons sur la courbe de suivi.
Au vu de son hyperthermie, nous veillerons à son apport hydrique pour éviter une déshydratation.
En effet, le besoin « Boire et manger » est également perturbé chez Mme V qui oublie ou mange deux fois de suite ou encore recrache les aliments.
Nous lui demanderons ses gouts alimentaires pour établir ses menus et nous lui proposerons à boire régulièrement, notamment du sirop si elle préfère. Nous surveillerons son repas en lui préparant son plateau et en la guidant dans l’utilisation des couverts, l’ordre des plats…
Nous mettrons en place une feuille de suivi d’hydratation.
Nous serons attentifs à sa sécurité en mettant son lit au plus bas avec les barrières et en veillant à sa pudeur en évitant tout déshabillage intempestif. Nous n’oublierons d’effectuer nos transmissions orales et écrites sur nos données et observations de Mme V.
Cependant, accompagner Mme V dans les actes de la vie courante revient à l’aider dans la réalisation de tous les actes quotidiens du lever au coucher, en veillant à sa sécurité.
Il faut veiller à la satisfaction de ses besoins fondamentaux comme ceux cités précédemment (« Etre propre et protéger ses téguments », « Boire et manger », « Maintenir sa température corporelle dans les limites de la normale »)mais aussi « se mouvoir » car Mme V se perd, « Eliminer », il faut conduire Mme V aux toilettes toutes les 2h et contrôler ses mictions, « dormir et se reposer » car Mme V ne se souvient pas des éléments de la journée et peut se coucher avant l’heure du diner, on veillera par conséquent au rythme jour/nuit.
Pour autant, aider Mme V dans la satisfaction de ces besoins ne suffit pas. Il faut en plus l’aider à s’orienter dans le temps et dans l’espace, en lui donnant des repères, l’aider également à « se divertir, se recréer ». Ceci en « Evitant les dangers liés à sa désorientation temporo-spatiale qui pourrait placer Mme V en difficulté. Elle pourrait se perdre, utiliser mal à propos des objets, souffrir de dénutrition et d déshydratation. Il faudrait prendre en compte aussi Mr V qui à l’inverse de sa femme (qui ne semble pas souffrir de la situation), doit être anxieux, désarçonné.
lorsque je me mets sur une table dans les conditions d'examen, mes résultats sont beaucoup moins structurés, bah oui pas comme sur word où je peux revenir en arrière...

j'aime beaucoup tes réponses titelilou, tu penses à tout et tes réponses sont claires et bien présentée, il faut que je progresse encore...je ne vais pas assez à l'essentiel
pour ce sujet, je n'aurais pas pensé à développer (surtout pour la toilette), l'habituel et le ponctuel..
et la deuxième partie, trop bien, les photos, les repères, faut que je concrétise mes réponses comme toi,
en tous cas félicitations

Mme V est hospitalisée en médecine pour une confusion et un désorientation temporo-spatiale importante. Hyperthermique à ce jour, elle présente une oligurie, des urines troubles et une brulure mictionnelle. Elle restera alitée à la demande du médecin. Nous allons analyser cette situation au regard des 3 besoins suivants de V. Henderson concernant l’hygiène, sa température et son alimentation avant de voir ce que représente l’accompagnement de Mme V dans les actes de la vie courante.
Le premier besoin « Etre propre et protéger ses téguments »
Nous allons effectuer une toilette complète au lit, en effet, Mme V a 39° de fièvre, elle tremble.
Avant de commencer, nous lui proposerons le plat à bassin et nous effectuerons une bandelette urinaire.
Tout en respectant les règles d’hygiène et sa pudeur, nous procéderons à sa toilette en lui proposant de participer si elle le désire et selon son état.
Au vu de sa température élevée, nous veillerons à « Maintenir sa température corporelle dans les limites de la normale » en lui enfilant une chemise de nuit légère et en la recouvrant d’un simple drap.
Nous reprendrons éventuellement sa température que nous noterons sur la courbe de suivi.
Au vu de son hyperthermie, nous veillerons à son apport hydrique pour éviter une déshydratation.
En effet, le besoin « Boire et manger » est également perturbé chez Mme V qui oublie ou mange deux fois de suite ou encore recrache les aliments.
Nous lui demanderons ses gouts alimentaires pour établir ses menus et nous lui proposerons à boire régulièrement, notamment du sirop si elle préfère. Nous surveillerons son repas en lui préparant son plateau et en la guidant dans l’utilisation des couverts, l’ordre des plats…
Nous mettrons en place une feuille de suivi d’hydratation.
Nous serons attentifs à sa sécurité en mettant son lit au plus bas avec les barrières et en veillant à sa pudeur en évitant tout déshabillage intempestif. Nous n’oublierons d’effectuer nos transmissions orales et écrites sur nos données et observations de Mme V.
Cependant, accompagner Mme V dans les actes de la vie courante revient à l’aider dans la réalisation de tous les actes quotidiens du lever au coucher, en veillant à sa sécurité.
Il faut veiller à la satisfaction de ses besoins fondamentaux comme ceux cités précédemment (« Etre propre et protéger ses téguments », « Boire et manger », « Maintenir sa température corporelle dans les limites de la normale »)mais aussi « se mouvoir » car Mme V se perd, « Eliminer », il faut conduire Mme V aux toilettes toutes les 2h et contrôler ses mictions, « dormir et se reposer » car Mme V ne se souvient pas des éléments de la journée et peut se coucher avant l’heure du diner, on veillera par conséquent au rythme jour/nuit.
Pour autant, aider Mme V dans la satisfaction de ces besoins ne suffit pas. Il faut en plus l’aider à s’orienter dans le temps et dans l’espace, en lui donnant des repères, l’aider également à « se divertir, se recréer ». Ceci en « Evitant les dangers liés à sa désorientation temporo-spatiale qui pourrait placer Mme V en difficulté. Elle pourrait se perdre, utiliser mal à propos des objets, souffrir de dénutrition et d déshydratation. Il faudrait prendre en compte aussi Mr V qui à l’inverse de sa femme (qui ne semble pas souffrir de la situation), doit être anxieux, désarçonné.
Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP
Bravo Zabou!
Je trouve que c'est trés bien rédigé, c'est vrai qu'il faudrait s'habituer à faire comme tu l'a fait une introduction et dans le développement ce type d'enchainement...
C'est beaucoup plus lisible et plus naturel comme analyse
Je trouve que c'est trés bien rédigé, c'est vrai qu'il faudrait s'habituer à faire comme tu l'a fait une introduction et dans le développement ce type d'enchainement...
C'est beaucoup plus lisible et plus naturel comme analyse

┣▇▇▇═─ ESI 2012-2015┣▇▇▇═─ !!!
stage 1: CHIR Viscerale ...(super bien)
stage 2: HEPAD...(à venir)
semestre 1 validé 30 ECTS/30 trop contente !!!
stage 1: CHIR Viscerale ...(super bien)
stage 2: HEPAD...(à venir)
semestre 1 validé 30 ECTS/30 trop contente !!!
Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP
ZABOU65" Ifsi le havre sujet oct2011, sujet sur 30 points dont 5 points sur l’orthographe et la syntaxe.
Situation professionnelle N°1 (5 points)
Vous travaillez dans un service de médecine. Douze patients sont en isolement septique qui nécessite 1 paire de gants, 1 sur-blouse, 1 masque et 2 sur-chaussures à chaque passage, avec une moyenne de huit passages par jour.
Les sur-blouses sont conditionnées par paquet de 20.
Les masques et sur-chaussures sont conditionnés par boite de 100.
Question :
Calculez combien de paquets de sur-blouses, de boites de masques et de sur-chaussures il faut commander pour une semaine, en ayant une marge supplémentaire de 20%
Vous ferez apparaitre votre raisonnement, vos calculs. Vos opérations seront posées.
Quantité de paquets de sur-blouses à commander pour une semaine:
1sur-blouse x 8 passages x 7 jours =56
56 x 1,2 (pour les 20%) =67,2 sur-blouses
67,2/20=3,36 soit 4 paquets de 20 sur-blouses à commander
Quantité de boites de masques à commander pour une semaine:
1 masque x 8 passages x7 jours x 1,2 la marge=67,2 masques
Les masques étant conditionnés en boite de 100, il faudra 1 boite de 100 masques
Quantité de boites de sur-chaussures à commander pour une semaine:
2 sur-chaussures x 8 passages x 7 jours x 1,2 la marge= 134,4 sur-chaussures
134,4/ 100= 1,344 soit 2 boites de 100 sur-chaussures.
Situation professionnelle n°2 (10 points)
Mlle F âgée de 15 ans, est transportée en ambulance aux urgences d’un établissement hospitalier.
Mlle F se rendait en vélo chez une amie quand elle fut percutée par un véhicule.
Le bilan réalisé aux urgences confirme le diagnostic de fracture du bassin. Le traitement orthopédique consiste en une mise en traction suspension du membre inférieur droit pour une durée de 30 à 40 jours.
Mlle F n’a aucun antécédent médical ou chirurgical et il s’agit de sa première hospitalisation. Mlle F est installée dans une chambre seule et les pieds de son lit sont surélevés.
Une fois installée, Mlle F réalise maintenant les contraintes liées à sont traitement.
En effet, elle ne supporte pas son immobilisation et déclare « Je ne m’y ferai pas » alors que des larmes apparaissent dans ses yeux. «la douleur, ce n’est rien, on peut la supporter, mais l’immobilité… » dit-elle
Mlle F explique qu’elle est quelqu’un de très dynamique et actif. Elle a beaucoup de loisirs. Mlle F explique aussi qu’elle pratique le tennis à raison de 2 fois par semaine « ces activités sont le secret de ma forme ». C’est pour ces raisons qu’elle ne supporte pas le caractère de dépendance inhérent au dispositif de traction.
Chaque matin, elle dit « c’est dur pour moi que quelqu’un réalise ma toilette et que je sois obligée de prendre mes repas au lit, ca ne m’est jamais arrivé ».
Aujourd’hui, elle est contrariée car elle a souillé les draps lors du petit déjeuner et di t« je suis vraiment maladroite et je vous dérange tout le temps….Moi qui étais autonome maintenant je suis devenue dépendante… »
Sur le plan de l’élimination, c’est avec beaucoup de gêne qu’elle appelle pour obtenir le bassin et souhaite le conserver à côté d’elle pour « ne pas déranger ».
« Ne plus avoir ses jambes, dit-elle, c’est la pire des choses…moi qui n’avais jamais besoin d’assistance… »
Mlle F limite les visites à son entourage proche et familial. « je ne veux pas que les autres personnes me voient dans cette situation clouée au lit »
Question :
En 30 lignes maximum, vous argumenterez les éléments significatifs de la situation de Mlle F
Aprés un accident de la voie publique, Melle F âgée de 15 ans, qui n'a jamais été hospitalisée, se retrouve immobilisée pour une durée de 30 à 40 jours, sur un lit d'hôpital pour fracture du bassin, traité par traction.
Cette jeune fille dynamique et sportive, se voit subitement être dépendante pour tous les gestes de la vie. Elle vit trés mal l'idée qu'on puisse la voir diminuée et refuse même la visite de ses amis, seul sa famille proche est acceptée.
Elle se sent humiliée, amoindrie, maladroite et culpabilise le fait d'avoir besoin de quelqu'un.
La situation rencontrée est loin d'être un cas isolé, car passer de l'autonomie à la dépendance, n'est pas facile à accepter, surtout si cela se produit de façon subite.
Etre autonome signifie, n'avoir besoin de personne, être libre d'aller et venir, manger seul, se laver seul, aller aux toilettes seul, faire du sport...
On ne se rend pas compte du fait que l'on est autonme, sauf si on perd cette autonomie, car c'est un état naturel.
Devenir dépendant d'autrui est trés lourd psychologiquement.
La personne qui devient dépendante ressent, comme une perte de sa liberté, une violation de son intimité.L'image de soi et l'amour propre sont dégradés.
Dépendance signifie avoir besoin de quelqu'un, cela implique des contraintes plus ou moins acceptables psychologiquement,se faire laver par quelqu'un, donc montrer ses parties intimes,le fait de faire ses besoins et que ce soit quelqu'un d'autre qui s'occupe de cela est gênant...
Le simple fait d'être hospitalisé, d'être malade, de subir des examens, d'attendre un diagnostic, sont déjà trés angoissants pour le patient et devoir en plus être dépendant de personnes inconnues pour les gestes quotidiens, font que le patient hospitalisé, est dans un état de vulnérabilité.
C'est pourquoi, le personnel soignant, doit toujours tenir compte de l'état psychologique de la personne soignée. Il doit véhiculer: confiance, bienveillance, empathie, douceur, compréhension, écoute, respect. Il doit se montrer patient, disponible, rassurant et communiquer avec le patient et sa famille pour que les soins soient mieux perçus par la personne soignée.
Situation professionnelle N°3 (10 points)
Mlle T âgée de 90 ans, vit en établissement d’hébergement pour personnes âgée dépendantes (EHPAD) depuis 1 an
Elle est entrée avec son époux dans l’établissement où ils partageaient une chambre.
Mr T est décédé il y a un mois.
Depuis Mme T pleure, refuse de manger et de boire. Lors des soins d’hygiène, Mme T se débat, frappe le personnel et crie « laissez-moi, je veux rejoindre mon mari ».
Mme T ne veut plus se lever et refuse tout traitement. La perfusion d’hydratation et la sonde nasogastrique prescrites par le médecin sont systématiquement arrachées. Mme T réagit avec beaucoup d’agressivité.
Ce jour, elle présente des signes de déshydratation et le médecin prescrit la pose d’une contention pour permettre l’alimentation entérale.
Mme T refuse, se débat, crache sur le personnel et crie « pitié, laissez-moi, je veux mourir. Je n’ai plus de raison de vivre ! »
Question :
Dégagez les différents aspects éthiques de cette situation et argumentez les en vous appuyant sur votre expérience professsionnelle.
[/color]
Mme T est âgée de 90 ans, elle vient de subir la perte de son mari avec qui elle a vécu une grande partie de sa vie. Elle refuse les soins, n'a plus goût à la vie, se sent seule et exprime le souhait de vouloir mourir.
En France si Mme T est jugée cohérente et consciente, elle a le droit de refuser les soins et de se nourrir.
Pour nous, soignants, la situation est difficile, elle pose probléme à notre conscience puisque nous sommes là avant tout pour maintenir la vie. Biensûr, nous accompagnons aussi la fin de vie, mais, de personnes mourantes.Or, ici, Mme T, même si elle en exprime le désir, n'est pas mourante.
Selon mon expérience et mon avis, le médecin ne devrait pas faire poser la contention, ni même la sonde gastrique.
Mme T la refuse en tout état de conscience, c'est alors, selon moi, une forme de maltraitance si on lui impose.Cette dame a décidé de mourir, même si on la nourrit et l'hydrate contre sa volonté, qu'adviendra t'il lorsqu'on arrêtra?
Combien de temps allons nous la maintenir sous contention?
Sa vie sera prolongée, certe, mais à quel prix? Pour satisfaire qui, sinon certains soignants?
Pour trouver une solution à cette situation, une réflexion en équipe pourrait être envisagée.Mme T a 90 ans et elle veut rejoindre son mari parce qu'elle n'a plus d'intérêts selon elle à rester en vie sans lui.Sans forcemment accepter ce fait, nous porrions trouver un moyen de conciliation avec elle, afin qu'elle accepte un minimum de soins sans acharnement de la part de l'équipe soignante.
Ainsi, nous pourrions offrir à cette vieille dame une fin de vie un peu plus digne et humaine.
Pas facile ce dernier sujet...
Je ne savais pas trop comment le traiter
Vous en pensez quoi ?
Situation professionnelle N°1 (5 points)
Vous travaillez dans un service de médecine. Douze patients sont en isolement septique qui nécessite 1 paire de gants, 1 sur-blouse, 1 masque et 2 sur-chaussures à chaque passage, avec une moyenne de huit passages par jour.
Les sur-blouses sont conditionnées par paquet de 20.
Les masques et sur-chaussures sont conditionnés par boite de 100.
Question :
Calculez combien de paquets de sur-blouses, de boites de masques et de sur-chaussures il faut commander pour une semaine, en ayant une marge supplémentaire de 20%
Vous ferez apparaitre votre raisonnement, vos calculs. Vos opérations seront posées.
Quantité de paquets de sur-blouses à commander pour une semaine:
1sur-blouse x 8 passages x 7 jours =56
56 x 1,2 (pour les 20%) =67,2 sur-blouses
67,2/20=3,36 soit 4 paquets de 20 sur-blouses à commander
Quantité de boites de masques à commander pour une semaine:
1 masque x 8 passages x7 jours x 1,2 la marge=67,2 masques
Les masques étant conditionnés en boite de 100, il faudra 1 boite de 100 masques
Quantité de boites de sur-chaussures à commander pour une semaine:
2 sur-chaussures x 8 passages x 7 jours x 1,2 la marge= 134,4 sur-chaussures
134,4/ 100= 1,344 soit 2 boites de 100 sur-chaussures.
Situation professionnelle n°2 (10 points)
Mlle F âgée de 15 ans, est transportée en ambulance aux urgences d’un établissement hospitalier.
Mlle F se rendait en vélo chez une amie quand elle fut percutée par un véhicule.
Le bilan réalisé aux urgences confirme le diagnostic de fracture du bassin. Le traitement orthopédique consiste en une mise en traction suspension du membre inférieur droit pour une durée de 30 à 40 jours.
Mlle F n’a aucun antécédent médical ou chirurgical et il s’agit de sa première hospitalisation. Mlle F est installée dans une chambre seule et les pieds de son lit sont surélevés.
Une fois installée, Mlle F réalise maintenant les contraintes liées à sont traitement.
En effet, elle ne supporte pas son immobilisation et déclare « Je ne m’y ferai pas » alors que des larmes apparaissent dans ses yeux. «la douleur, ce n’est rien, on peut la supporter, mais l’immobilité… » dit-elle
Mlle F explique qu’elle est quelqu’un de très dynamique et actif. Elle a beaucoup de loisirs. Mlle F explique aussi qu’elle pratique le tennis à raison de 2 fois par semaine « ces activités sont le secret de ma forme ». C’est pour ces raisons qu’elle ne supporte pas le caractère de dépendance inhérent au dispositif de traction.
Chaque matin, elle dit « c’est dur pour moi que quelqu’un réalise ma toilette et que je sois obligée de prendre mes repas au lit, ca ne m’est jamais arrivé ».
Aujourd’hui, elle est contrariée car elle a souillé les draps lors du petit déjeuner et di t« je suis vraiment maladroite et je vous dérange tout le temps….Moi qui étais autonome maintenant je suis devenue dépendante… »
Sur le plan de l’élimination, c’est avec beaucoup de gêne qu’elle appelle pour obtenir le bassin et souhaite le conserver à côté d’elle pour « ne pas déranger ».
« Ne plus avoir ses jambes, dit-elle, c’est la pire des choses…moi qui n’avais jamais besoin d’assistance… »
Mlle F limite les visites à son entourage proche et familial. « je ne veux pas que les autres personnes me voient dans cette situation clouée au lit »
Question :
En 30 lignes maximum, vous argumenterez les éléments significatifs de la situation de Mlle F
Aprés un accident de la voie publique, Melle F âgée de 15 ans, qui n'a jamais été hospitalisée, se retrouve immobilisée pour une durée de 30 à 40 jours, sur un lit d'hôpital pour fracture du bassin, traité par traction.
Cette jeune fille dynamique et sportive, se voit subitement être dépendante pour tous les gestes de la vie. Elle vit trés mal l'idée qu'on puisse la voir diminuée et refuse même la visite de ses amis, seul sa famille proche est acceptée.
Elle se sent humiliée, amoindrie, maladroite et culpabilise le fait d'avoir besoin de quelqu'un.
La situation rencontrée est loin d'être un cas isolé, car passer de l'autonomie à la dépendance, n'est pas facile à accepter, surtout si cela se produit de façon subite.
Etre autonome signifie, n'avoir besoin de personne, être libre d'aller et venir, manger seul, se laver seul, aller aux toilettes seul, faire du sport...
On ne se rend pas compte du fait que l'on est autonme, sauf si on perd cette autonomie, car c'est un état naturel.
Devenir dépendant d'autrui est trés lourd psychologiquement.
La personne qui devient dépendante ressent, comme une perte de sa liberté, une violation de son intimité.L'image de soi et l'amour propre sont dégradés.
Dépendance signifie avoir besoin de quelqu'un, cela implique des contraintes plus ou moins acceptables psychologiquement,se faire laver par quelqu'un, donc montrer ses parties intimes,le fait de faire ses besoins et que ce soit quelqu'un d'autre qui s'occupe de cela est gênant...
Le simple fait d'être hospitalisé, d'être malade, de subir des examens, d'attendre un diagnostic, sont déjà trés angoissants pour le patient et devoir en plus être dépendant de personnes inconnues pour les gestes quotidiens, font que le patient hospitalisé, est dans un état de vulnérabilité.
C'est pourquoi, le personnel soignant, doit toujours tenir compte de l'état psychologique de la personne soignée. Il doit véhiculer: confiance, bienveillance, empathie, douceur, compréhension, écoute, respect. Il doit se montrer patient, disponible, rassurant et communiquer avec le patient et sa famille pour que les soins soient mieux perçus par la personne soignée.
Situation professionnelle N°3 (10 points)
Mlle T âgée de 90 ans, vit en établissement d’hébergement pour personnes âgée dépendantes (EHPAD) depuis 1 an
Elle est entrée avec son époux dans l’établissement où ils partageaient une chambre.
Mr T est décédé il y a un mois.
Depuis Mme T pleure, refuse de manger et de boire. Lors des soins d’hygiène, Mme T se débat, frappe le personnel et crie « laissez-moi, je veux rejoindre mon mari ».
Mme T ne veut plus se lever et refuse tout traitement. La perfusion d’hydratation et la sonde nasogastrique prescrites par le médecin sont systématiquement arrachées. Mme T réagit avec beaucoup d’agressivité.
Ce jour, elle présente des signes de déshydratation et le médecin prescrit la pose d’une contention pour permettre l’alimentation entérale.
Mme T refuse, se débat, crache sur le personnel et crie « pitié, laissez-moi, je veux mourir. Je n’ai plus de raison de vivre ! »
Question :
Dégagez les différents aspects éthiques de cette situation et argumentez les en vous appuyant sur votre expérience professsionnelle.
[/color]
Mme T est âgée de 90 ans, elle vient de subir la perte de son mari avec qui elle a vécu une grande partie de sa vie. Elle refuse les soins, n'a plus goût à la vie, se sent seule et exprime le souhait de vouloir mourir.
En France si Mme T est jugée cohérente et consciente, elle a le droit de refuser les soins et de se nourrir.
Pour nous, soignants, la situation est difficile, elle pose probléme à notre conscience puisque nous sommes là avant tout pour maintenir la vie. Biensûr, nous accompagnons aussi la fin de vie, mais, de personnes mourantes.Or, ici, Mme T, même si elle en exprime le désir, n'est pas mourante.
Selon mon expérience et mon avis, le médecin ne devrait pas faire poser la contention, ni même la sonde gastrique.
Mme T la refuse en tout état de conscience, c'est alors, selon moi, une forme de maltraitance si on lui impose.Cette dame a décidé de mourir, même si on la nourrit et l'hydrate contre sa volonté, qu'adviendra t'il lorsqu'on arrêtra?
Combien de temps allons nous la maintenir sous contention?
Sa vie sera prolongée, certe, mais à quel prix? Pour satisfaire qui, sinon certains soignants?
Pour trouver une solution à cette situation, une réflexion en équipe pourrait être envisagée.Mme T a 90 ans et elle veut rejoindre son mari parce qu'elle n'a plus d'intérêts selon elle à rester en vie sans lui.Sans forcemment accepter ce fait, nous porrions trouver un moyen de conciliation avec elle, afin qu'elle accepte un minimum de soins sans acharnement de la part de l'équipe soignante.
Ainsi, nous pourrions offrir à cette vieille dame une fin de vie un peu plus digne et humaine.
Pas facile ce dernier sujet...
Je ne savais pas trop comment le traiter

┣▇▇▇═─ ESI 2012-2015┣▇▇▇═─ !!!
stage 1: CHIR Viscerale ...(super bien)
stage 2: HEPAD...(à venir)
semestre 1 validé 30 ECTS/30 trop contente !!!
stage 1: CHIR Viscerale ...(super bien)
stage 2: HEPAD...(à venir)
semestre 1 validé 30 ECTS/30 trop contente !!!