TFE représentation IDE face aux patients alcooliques

[karibounette]

je ne suis pas d'accord avec vous crousps, je travaille en service d'entrée ouvert dans un chs et nous faisons des sevrages alcooliques (ou autres d'ailleurs).

[crousps]

a quoi et a qui servent alors les centres de cure et de postcures,les csapa(consultations et hopitaux de jour)...?

[augusta]

a quoi et a qui servent alors les centres de cure et de postcures,les csapa(consultations et hopitaux de jour)...?

Les modes d'entrée en centre de cure ou de post-cure et en service de psy diffèrent beaucoup.
Pour rentrer en centre de cure, le patient doit avoir un projet, enfin cela débute suite à une demande de sa part ou du médecin généraliste non? Souvent le patient doit écrire une lettre de motivation.
En service de psychiatrie, la démarche d'entrée est tout autre.
Dans le service où je travaille, il y a de nombreux patients qui viennent pour sevrage (alcoolodépendance ou polytoxicomanie).

[karibounette]

je suis d'accord avec augusta, la démarche est différente. en cure ou post cure, les patients et les soignants définissent un projet sur le plus long terme et on une introspection plus poussée afin de maintenir l'abstinence sur le long terme et régler les problèmes plus "profonds" qui ont conduits à l'alcoolisme.

[caducee1717]

et le postulat de base pour une post-cure ou une prise en charge dans une unité d'addictologie "pure" c'est que ce doit A LA DEMANDE DU PATIENT...

Il doit cheminer dans sa réflexion et l'analyse de sa problématique et se montrer volontaire pour un séjour de prise en charge plus long et plus ciblé.

Un entretien préalable a son admission est réalisé à distance de son hypothétique date d'entrée (on ne rentre pas dans ce genre de service en "urgence") par le médecin de l'unité ou par des IDE (j'en ai fait moi-même) puis la décision d'admettre le patient ou non est prise en réunion pluridisciplinaire.

Le séjour moyen dure environ 3 à 4 semaines, et peut être consolidé ensuite par un suivi en hopital de jour.
Durant la prise en charge en addicto on aide le patient également à régler parfois un certain nombre de problème "périphériques" d'ordre social par exemple (probleme de logement, de projet professionnel, de sociabilisation, etc...).

Après sa PEC il est régulièrement suivi par le médecin de l'unité en consultation externe et ce pendant plusieurs mois...

En fait c'est un travail sur du long terme...

[karibounette]

+1 pour caducee40

[crousps]

ah mais je suis d'accord avec tout ce qui est dit,le seul hic c'est que:
-soit le patient n'est pas d'accord pour etre hospitalise,ds ce cas c'est un hdt et ca ne colle pas avec "juste le sevrage"en l'absence d'autres troubles
-soit il est d'accord,c'est en service libre et c'est deja une demarche empreinte de motivation (j'exclue bien sur les hospitalophiles car c'est encore un autre pb)

[Marygan]

Bonjour, je suis actuellement en 3ème année, et je dois rendre mon mémoire dans un peu plus de deux mois. Nous sommes extrémement en retard et nos thèmes viennent seulement d'être validés. Ma question de départ est la suivante :
"Comment l'infirmière d'alcoologie peut-elle favoriser l'instauration de l'adhésion thérapeutique de l'entourage du patient alcoolodépendant au cours de l'hospitalisation?"
Mon constat part du fait que le retour à domicile pour le patient est compliqué, car lui a cheminé au cours de son hospi alors que sa famille en est resté au même point. Il y a donc un décalage entre l'un et l'autre.
Actuellement, il n'existe casiment aucune prise en charge de la famille au cours de l'hospitalisation du malade. Je voudrais donc me pencher sur cela.
Seulement , je ne trouve pas la problématique finale...
Si certains avaient des idées pour m'orienter...

Merci d'avance à ceux qui pourront m'aider.

[augusta]

Pourtant tu viens de l'écrire!!
Une prise en charge de la famille durant l'hospitalisation du patient pour alcoolodépendance permettrait une adhésion thérapeutique optimale de l'entourage et permettrait donc un meilleur retour à domicile.

Un truc du genre quoi...

Je rajoute que cette prise en charge existe. J'ai fait un stage dans un centre de cure et post-cure, les patients ne sortaient pas en perm tant que la famille n'avait pas assisté à une réunion, durant laquelle les bases de l'analyse transactionnelle était abordées.

[oldogsixtysix]

Bonjour je suis étudiant infirmier en 3éme année et j'aimerais avoir des témoignages d'infirmier du secteur psychiatrique non-spécialisé pour affiner le déroulement de mon tfe:

Depuis quand êtes-vous infirmer(e) diplôme(e) d’état ?
Depuis combien de temps travaillez-vous en service psychiatrique ?
Rencontrez-vous des problèmes en service, dans la prise en charge de patients alcoolo-dépendants ?
En quoi la prise en charge d’un patient alcoolo-dépendant diffère-t-elle ?

[augusta]

Bonjour je suis étudiant infirmier en 3éme année et j'aimerais avoir des témoignages d'infirmier du secteur psychiatrique non-spécialisé pour affiner le déroulement de mon tfe:

Depuis quand êtes-vous infirmer(e) diplôme(e) d’état ?
Depuis combien de temps travaillez-vous en service psychiatrique ?
Rencontrez-vous des problèmes en service, dans la prise en charge de patients alcoolo-dépendants ?
En quoi la prise en charge d’un patient alcoolo-dépendant diffère-t-elle ?

Ta dernière question est incomplète
Si tu dis "en quoi....diffère-t-elle?" il faut que tu précises de quoi? (de quoi diffère-t-elle)

[mariestella]

Bonjour à toutes et à tous, je suis étudiante infirmière et en ce moment je fais une recherche sur les difficultés de prise en charge des patients alcoolo-dépendants en psychiatrie.
Si vous êtes infirmier(e)s en psychiatrie, j'aurais voulu savoir si vous rencontriez des difficultés avec ces patients? Et si oui, lesquelles sont-elles?

De plus, par rapport à ça, j'aurais voulu savoir qu'est qui pourrait être amélioré, à tout point de vue, pour permettre une meilleure prise en charge de ces patients en psychiatrie?

Je vous remercie pour les réponses que vous m'apporterez

[thibaut03]

la prise en charge de patients alcoolique est térs compliquer de même que pour toute autre dependance (celle ci en particulier peut entrainer la mort durand le seuvrage DT)
ce qui est compliquer c'est que peut de patient son réélement motiver soi il vienne pour faire plaisir a leur entourage soi par contrainte HO SDT.
de plus certain pavillon son un peut comme des prison on y fait rentrer tout est n importe quoi certaine toxique arrive a passer outre notre vigilance du coup la tentation est grande et al rechute garantie.
lorsque tu travail en psychiatrie tu voi revenir sans cesse les même patients pour les même problémes tu met des choses en place et sa se casse la figure encore et encore.
du coup sa moisi les prise en charge cette année par exemple c'est a dire depuis janvier j'ai un patient qui a passé 4mois et demi chez nous sur multiple hospi.
tu ne sais plus car quel bout y prendre au final tu te dit que le tps qu il est hospitalisé il en boi un peut moins.
aprés tu en a qui s en sorte bien evidement mais je suis en pavillon d entrée depuis 7ans et je peut les compter sur les doigts de la main.

[michemouche]

bonjour,

j'ai travaillé en service accueillant des patients dépendants et, effectivement, c'est très difficile.

déjà , la motivation est l'élément primordial qui fera que son sevrage réussiera ou non.
ensuite, il faut que le patient et,surtout, l'équipe se mette bien en tête qu'une rechute n'est pas un échec et qu'il faut parfois en passer par là pour mieux réussir. un collègue m'avait dit un jour, "chaque hospitalisation est une petite graine qu'on plante, et un jour un arbre en surgira"....

il faut que le patient ai confiance ds le programme de soins que tu lui proposera.
j'avais mis en place un groupe de parole , c'était très important et bénéfique. les patients n'étaient pas obligés de parler, mais ainsi ils pouvaient voir qu'ils n'étaient pas seuls et cela arrivaient à créer un réseau d'entraide.

il faut ensuite proposer au patient toutes les aides possibles et inimaginables à l'extérieur car c'est là, le véritable danger. si on voudrait être parfait, il faudrait que le patient change de vie, afin de ne pas retomber ds les tentations. mais on sait tous que c'est impossible.

je travaillais également avec des carnets de bords fournis par un labo, une sorte de journal intime où le patient notait quotidiennement ses ressentis, ce qu'il avait fait pour pas boire etc etc....
ca marchait bien selon la motivation...

n'hésites pas si tu as besoin !

[étudiant_infirmier]

Bonjour! Je fais mon TFE sur les difficultés de prise en charge des patients alcoolo-dépendants en service de soins généraux. Si vous avez quelques minutes de votre temps à m'accorder, je souhaiterais que vous répondiez à mon questionnaire en ligne qui se trouve ici: https://docs.google.com/spreadsheet/vie ... ZW5LV0E6MQ.

Merci d'avance pour vos réponses!