concours printemps 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
Salut ! Je réponds un peu tard, je sais pas si tu as eu des réponses depuis que tu as posté ton message, mais j'ai passé le concours à Ajaccio le 28 et je passe celui de Bastia demain. A Ajaccio, la culture G portait sur "La parenté réinventée", avec un résumé à faire ainsi qu'une problématique du sujet à trouver pour la première question, ensuite dégager les idées principales du texte et commenter grâce a des exemples des données chiffrées mises en gras dans le texte pour la seconde et la troisième question demandait de faire un petit commentaire en donnant notre avis personnel sur les familles d'aujourd'hui et les conséquences qu'elles avaient sur les enfants.Jen18 a écrit :Coucou,
Merci pour vos impressions!
Très intéressant votre sujet sur la relation soignant/soigné il y avait plein de choses à dire!
J'ai pas passé de concours le 28 mars, mais quelqu'un a passé son concours à Ajaccio ici???
Les tests psyco étaient plus sympas et faisables on dira. C'était mon premier concours et je l'ai trouvé plutot accessible, après reste plus qu'a attendre les résultats en espérant qu'ils soient bons...

MERDE à tous !

IFSI Ajaccio 2012-2015 !
Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
En fait j'ai fait à peu près la même chose que toi dans la troisième partie.hibiscus1985 a écrit :Esteban19 a écrit :Bonjour à toutes et à tous,
Je viens de passer l'écrit de la Corrèze (Brive, Tulle, Ussel), le sujet de CG était tiré d'un texte sur la pauvreté d'après un professeur de Sciences Po.
Questions bateaux : les grandes idées, puis expliquez les deux analyses faites par l'auteur et enfin que pensez-vous de la pauvreté au sein de notre société.
En ce qui concerne les tests psy, je n'ai pas grand chose à dire mis à part que je n'ai jamais révisé des trucs aussi durs. En plus notation +1,0,-1. Donc pas droit à l'erreur.
Voilà mon expérience.
A bientôt.
Te rappelles-tu à combien de questions as tu répondu? Et qu'as tu répondu en CG?
Je suis parti sur un plan simple : I/Qu'apporte la société aux pauvres : aides, soins... - II/La société préfère ne pas voir ses pauvres : exclusions, mis au banc de la société... avec une conclusion ouvrant sur la crise ambiante et future qui va nous entraîner plus s'en occuper (mais j'ai oublié de parler des pers âgées et des handicapés)
En reconversion, pris pour l'oral d'Ussel le 12 juin - Passé - Résultat le 28 juin à 9h - Admis sur LP
Re: Résultats admissibilité printemps 2012
Dites moi, j'ai passé mon test d'aptitude a rodez et nous avions 120 questions. Impossible a finir.... j'ai répondu a 60 question et le reste au pif.
Au niveau de la notation j'ai entendu des avis totalement différents et je voulais avoir vos avis et surtout si certains connaissent par des sources ce calcul.
la moyenne est elle a 60/120 ou alors prennent ils le meilleur admettons 90 réponses de justes ( il a donc 20/20 ) et la moyenne se fait en fonction de lui avec donc 45 réponses de juste.
Voila j'ai entendu de nombreuses fois les deux versions.
Merci de vos réponses.
Au niveau de la notation j'ai entendu des avis totalement différents et je voulais avoir vos avis et surtout si certains connaissent par des sources ce calcul.
la moyenne est elle a 60/120 ou alors prennent ils le meilleur admettons 90 réponses de justes ( il a donc 20/20 ) et la moyenne se fait en fonction de lui avec donc 45 réponses de juste.
Voila j'ai entendu de nombreuses fois les deux versions.
Merci de vos réponses.
Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
Merci de respecter le sujet et les forumeurs qui le lisent et de vous limiter à raconter votre écrit, des messages hors sujet (nombreux) ont été et seront supprimés
Merci d'utiliser :
la fonction "recherche" en haut à droite des pages pour poster votre question dans un sujet en rapport
la messagerie privée pour les questions d'ordre personnel
les sujets des écoles du forum Près de chez vous pour débattre d'une question ou parler des résultats (exemple : Concours PACA où ont été déplacés certains messages).

Merci d'utiliser :



Promo 2009-2012
Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
sors du conocurs de niort :
test psycho assez simple
a part le test d'organisation difficile a comprendre au début
culture générale sur : pourquoi et comment les inégalités "font systèmes" ?
test psycho assez simple


culture générale sur : pourquoi et comment les inégalités "font systèmes" ?
Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
bonsoir
j'ai passé Poitiers 167 place pour ? inscrits...la surveillante n'a pas su nous dire...
Que dire TP faisables et Cg comprehensif. Le thème était sur la contraception chez les mineurs.
Dans l'ensemble satisfaite à part un voisin
le gars trop déstabilisan et envahissant, style qui termine en premier, gigote avec ses jambes et se penche sur ta copie
grrr...
bon résultats au 11 mai
concours finis pour moi! Bon courage à ceux qui en passent...L'attente des notes risque d'être longue!!!!
j'ai passé Poitiers 167 place pour ? inscrits...la surveillante n'a pas su nous dire...
Que dire TP faisables et Cg comprehensif. Le thème était sur la contraception chez les mineurs.
Dans l'ensemble satisfaite à part un voisin


bon résultats au 11 mai

concours finis pour moi! Bon courage à ceux qui en passent...L'attente des notes risque d'être longue!!!!
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Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
valerie_06 a écrit :par contre pour info (car je l'ai lu plusieurs fois ici) les 25 lignes restrictives pour la consigne n'était valable pour que pour la question 1...picabou a écrit :Salut salut ! Ouffff je me sens moins seule ! Oui oui moins seule lol .. parce que ma PREMIERE REACTION a ete la meme que toi cad " questions qui nous enmenaient a des reponses trop repetitives " . donc no stress tu n'es pas sololadypix a écrit :Salut à tous,
j'ai également passé le concours en PACA avec ce super sujet " Le déni de grossesse"
personnellement je ne sais pas trop dire si je m'en suis sorti , je me retrouve parfaitement dans les réponses de tout ceux qui ont eu ce sujet mais je suis tracassé par la méthodologie à appliquer.. ayant fait littéraire structurer un sujet de 25 lignes avec à chaque fois intro , devellopement et conclusion ça me paraissait un peu lourd et short, surtout quand on nous demander "d'expliquer"... Je pense que la question se prêtant le mieux à un bon gros plan à l'ancienne c'était la question 3 . Apres ce n'est que mon avis , comme je n'ai pas fais de prepa je ne sais pas comment on vous y prépare... et il semblerai les avis soient partagés.
Par contre je me rends compte que même si j'ai structuré chaque réponses j'ai oublier pour une d'entre elle, de sauter des lignes et faire des paragraphe (foutu stress) :S ... ça risque de me pénaliser je pense non?
En meme temps les gens autours de moi ne sautez pas de ligne ni rien donc bon ... on verra. J'ai trouvé que c'était un sujet sympa car comme vous le dites , on n'en parle pas assez. En revanche les 3 questions étaient très très répétitives à mon goud ... que vouliez vous dire de plus que ce qu'il y avait dans le texte? ( bon si l'aspect social, religieux etc..) mais pas de quoi écrire 3000 pages non plus...
C'est que moi ou vous aussi vous avez trouvé ce sujet très répétitif ?
Apres pour les tests psycho je n'ai pas de comparatif car c'était mon premier concours mais les "habitués" en parlaient et trouvaient que c'était assez compliqué.
Perso j'ai noyé les math ,les espèces de mastermind c'était mal expliqué et vicieux je trouve (pas sur que j'ai pris des points la dessus) par contre les petite étoiles à la fin c'était prise de tête mais assez simple! Fallait juste bien ce concentrer. J'ai répondu à 80 questions a peu prêt mais certaines au "petit bonheur la chance" j'avoue... et comme on ne sait pas du tout comment il corrige , il n'y a plus qu'a espérer que j'ai 8/20 pour aller a l'oral..
Je suis decu pour cette épreuve car je m'étais super entrainé et j'etais a l'aise et pas trop mauvaise..et la ... je m'attendai a plus de diversification!!!!! Grrrrrr !!!![]()
C'était vicieux quoi ...
Sinon pour vous ça a été???
Moi j'sais pas du tout quoi en penser mais bon comme on le dit " LES Dés SONT JETE"
MERDDDDDE A TOUSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS! ET COURAGE A CEUX QUI REMETTENT CA !![]()
pour les 2 autres il n'y avait pas de restrictions
Pas du tout la consigne 25 lignes était pour toutes questions c'était bien defini sur l première page "demande différente 25 lignes maximum"
Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
Bonjour Aliss,Aliss a écrit :Bonjour, avez vous des conseils pour l'oral?
Des choses à faire ou ne pas faire?
Est ce plus difficile que l'écrit?
il existe des sujets appropriés pour discuter de la préparation à l'oral :
http://www.infirmiers.com/forum/entrain ... 19519.html
http://www.infirmiers.com/forum/entrain ... 11835.html

ESI 2012-2015 CRF Toulouse
dernière ligne droite
dernière ligne droite

Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
bonjour a tous :
je suis de St-Quentin dnas le 02 ,je passe le concours mercredi prochain et rien qu'a vous lire j'ai une boule dans le ventre.
je stress énormément ,
peur: les math sont ma bête noir
peur: les test psycho si pas trop biscornu ca le fait mais je fais des fautes d’inattention ex : une suite des lettre et des chiffre (tout con) si il y a un décalage de 2 lettres je vais compter une de plus pour aller vite et up FAUX ..
peur : culture gé ,un sujet qui me parle pas du tout ... attention aux faute d'ortho car je suis étrangère et le Français c'est loin d’être du gâteau !
peur: .... pas avoir le temps de tout finir les chrono me mettent une pression d'enfer ;(
le matin test psycho
après-midi CG (je prefere)
vivement jeudi prochain !!!!!!!
si non je pars d'un BAC S obtenu en 1999,maman de 2 garçons ,j'ai 33 ans en aout et pas le droit a l'erreur ,pas de temps a perdre ;( il y a de l'enjeu du mon angoisse !
en tout cas je vous dis merde a tous ce qui ne l'on pas encore passé ,patience a ceux qui attendant leur résultat ,comme on dit au casino , les jeux sont fait rien va plus !
je passerai vous raconter !
je suis de St-Quentin dnas le 02 ,je passe le concours mercredi prochain et rien qu'a vous lire j'ai une boule dans le ventre.
je stress énormément ,
peur: les math sont ma bête noir
peur: les test psycho si pas trop biscornu ca le fait mais je fais des fautes d’inattention ex : une suite des lettre et des chiffre (tout con) si il y a un décalage de 2 lettres je vais compter une de plus pour aller vite et up FAUX ..
peur : culture gé ,un sujet qui me parle pas du tout ... attention aux faute d'ortho car je suis étrangère et le Français c'est loin d’être du gâteau !
peur: .... pas avoir le temps de tout finir les chrono me mettent une pression d'enfer ;(
le matin test psycho
après-midi CG (je prefere)
vivement jeudi prochain !!!!!!!
si non je pars d'un BAC S obtenu en 1999,maman de 2 garçons ,j'ai 33 ans en aout et pas le droit a l'erreur ,pas de temps a perdre ;( il y a de l'enjeu du mon angoisse !
en tout cas je vous dis merde a tous ce qui ne l'on pas encore passé ,patience a ceux qui attendant leur résultat ,comme on dit au casino , les jeux sont fait rien va plus !
je passerai vous raconter !

"Le bonheur n'est pas au bout du chemin ,le bonheur est le chemin"
CH Saint-Quentin 10 avril 2013 Resultats 14 mai
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texte culture generale brive 2012
Près du quart des Européens exclus ou pauvres ? Ou plutôt 1,4 % ? De quoi parle-t-on ? Les explications de Julien Damon, Professeur associé à Sciences Po (Master Urbanisme).
Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne, vient de faire fort, au double sens du terme. En publiant une imposante et importante somme d’informations sur les revenus et les conditions de vie en Europe (Income and living conditions in Europe), les experts européens apportent de l’eau aux moulins du savoir et de la politique. Le travail est considérable et comporte un ensemble impressionnant d’informations et d’analyses. C’est fort.
Mais, plus narquoisement, c’est fort aussi en termes de communication. Accompagnant la sortie de ce document, un communiqué de presse du 13 décembre 2010 titre « Dans l’UE27, 116 millions de personnes étaient menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale en 2008 ». Il a été largement repris par les médias. Près du quart des Européens exclus ou pauvres ? Diable ! De quoi parle-t-on ? Quelques clarifications s’imposent.
Pauvreté et exclusion en trois dimensions
Tout d’abord il importe de rappeler que l’Union, après la stratégie de Lisbonne (valable pour la période 2000-2010) s’est engagée dans une nouvelle stratégie dite « Europe 2020 » dont l’un des principaux objectifs est de réduire d’au moins 20 millions le nombre de personnes confrontées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale. D’où l’importance de bien savoir de quoi on parle… Les progrès réalisés (ou non) seront mesurés en utilisant une combinaison de trois indicateurs :
le nombre de personnes dites « à risque de pauvreté »
le nombre de personnes en situation de « privation matérielle grave »
le nombre de personnes vivant dans des ménages ayant une « très faible intensité de travail ».
De quoi parle-t-on ?
les personnes « à risque de pauvreté » sont celles vivant dans un ménage disposant d’un revenu disponible inférieur au seuil de pauvreté qui est fixé à 60 % du revenu médian national. En Français courant on dit, tout simplement, « pauvres ». Les experts parlent de « pauvreté monétaire relative ».
les personnes « en situation de privation matérielle grave » sont confrontées à la privation d’au moins 4 des 9 éléments suivants. Ils ne sont pas en mesure de payer un loyer ou des factures courantes, de chauffer correctement leur domicile, de faire face à des dépenses imprévues, de consommer de la viande, du poisson ou un équivalent de protéines tous les deux jours, de s’offrir une semaine de vacances en dehors de leur domicile, de posséder une voiture personnelle, un lave-linge, un téléviseur couleur, ou un téléphone.
les personnes vivant dans des ménages à « très faible intensité de travail » sont les personnes âgées de 0 à 59 ans vivant dans des ménages dans lesquels en moyenne les adultes (âgés entre 18 et 59 ans) ont utilisé moins de 20 % de leur potentiel total d’emploi au cours de l’année passée, c’est-à-dire qu’ils ont été employés moins d’un cinquième de leur temps. Les étudiants sont exclus.
C’est compliqué. Mais ces approches ont toute leur pertinence et leur importance pour se comparer, géographiquement et dans le temps, ainsi que pour construire et suivre des politiques.
Il s’ensuit donc trois évaluations de trois situations :
81 millions de personnes (soit 17 % de la population de l’Union) étaient pauvres d’un point de vue monétaire en 2008 après avoir pris en compte les transferts sociaux, ce qui signifie que leur revenu disponible se situait en dessous du seuil national de risque de pauvreté. La Lettonie (26 %), la Roumanie (23 %) et la Bulgarie (21 %) présentaient les taux de risque de pauvreté les plus élevés, et la République tchèque (9 %), les Pays-Bas et la Slovaquie (11 % chacun) les plus bas ;
42 millions de personnes (soit 8 % de la population de l’Union) étaient en situation de privation matérielle grave. Les proportions de personnes dans ce cas variaient de manière significative parmi les États membres, les plus élevées se situant en Bulgarie (41 %) et en Roumanie (33 %), et les plus faibles au Luxembourg, en Suède, aux Pays-Bas, au Danemark et en Espagne (moins de 3 % chacun) ;
34 millions de personnes (soit 9 % de la population âgée de 0 à 59 ans dans l’Union) vivaient dans un ménage concerné par une situation de basse intensité de travail. Les plus fortes proportions se situaient, en l’espèce, en Irlande (14 %), en Hongrie, en Belgique et en Allemagne (12 % chacun) et les plus faibles à Chypre (4 %) ainsi qu’au Luxembourg, en Lettonie, en Lituanie, en Slovaquie, en Estonie, en Suède (5% chacun).
Dans tous les cas on a donc une information, qui diffère avec ces trois dimensions, sur l’intensité et la géographie de la pauvreté et de l’exclusion sociale.
Une approche multidimensionnelle exclusive, cumulative ou inclusive ?
Le grand sujet est de savoir si l’on doit porter un regard exclusif sur ces dimensions de la pauvreté (on est pauvre selon l’une ou l’autre de ces trois dimensions), un regard inclusif (on est pauvre selon au moins une de ces trois dimensions), ou un regard cumulatif (on est pauvre selon ces trois dimensions). Les évaluations de l’ampleur de la pauvreté et de l’exclusion sociale qui résultent du choix d’une option exclusive, inclusive ou cumulative n’ont strictement rien à voir. Ce n’est pas stratégique, c’est, d’abord, arithmétique.
Les graphiques ci-dessous tentent de montrer ce qu’est la ventilation européenne de la pauvreté, selon les 27 États membres, en fonction des deux approches cumulative et inclusive. Si, globalement, les hiérarchies ne sont pas bousculées, l’intensité des phénomènes n’a strictement rien à voir.
Dans sa communication, Eurostat a fait le choix d’une approche inclusive : au moins une dimension. Le communiqué peut dès lors titrer sur 116 millions de personnes concernées ! Mais les chiffres issus d’une approche cumulative – toutes les dimensions, qui donnent une image qui n’a rien à voir – sont également proposés. 7 millions de personnes, dans l’Union, sont alors concernées.
Pauvreté et exclusion sociale méritent certainement des définitions élaborées et des analyses sophistiquées. Il importe tout de même de faire un peu de pédagogie et de ne pas verser dans le catastrophisme avec des chiffres considérables, bien éloignés des représentations communes. Comment expliquer, en effet, qu’au regard des critères internationaux de mesure de la pauvreté (1,25 dollar par jour en standard de pouvoir d’achat), on ne compte presque aucun pauvre dans une Union qui considère que près du quart de sa population est pauvre ?
Pauvreté et exclusion sociale dans l’Union européenne – Approche cumulative – 2008 (en %)
Pauvreté et exclusion sociale dans l’Union européenne – Approche inclusive – 2008 (en %)
Et la France ?
La pauvreté et l’exclusion sociale dans l’Union européenne
Unité : milliers de personnes
Risque de pauvreté après transferts sociaux
Privation matérielle grave
Vivant dans des ménages à très faible intensité de travail
Relevant d'au moins un des trois critères
Relevant des trois critères
UE à 27 81 036 41 506 34 191 115 843 6 918
France 7 924 3 253 4 074 11 301 829
Source : Eurostat. Année des données : 2008
En France, la communication « traditionnelle » de l’INSEE, portant sur le taux de pauvreté monétaire relative, estime en 2008 à environ 8 millions le nombre de pauvres en France. C’est bien le chiffre que l’on trouve (avec des débats possibles sur les chiffres après la virgule) dans les documents Eurostat. Si l’on prend en considération l’approche inclusive européenne, alors 11,3 millions de personnes (19 % de la population) sont, en France, en situation de pauvreté et/ou d’exclusion. Si l’on prend une option cumulative, alors 829 000 personnes « seulement » sont pauvres…
Certes, il y a bien des distinctions possibles entre exclusion et pauvreté (l’une pouvant, selon les lectures, être synonyme, dimension ou extension de l’autre). Rien, en la matière, n’est absolument vrai. Tout est convention. La pauvreté et l’exclusion étant, par construction, multidimensionnelles, il est toujours possible de leur ajouter une dimension supplémentaire (accès aux soins, situation de logement, etc.). Et plus on ajoute de dimensions, plus, dans une approche inclusive, on trouvera de pauvres et d’exclus.
D’une certaine manière, pour voir augmenter le nombre de pauvres, il suffit d’augmenter le nombre de dimensions de la pauvreté. De l’autre côté, pour voir diminuer le nombre de pauvres, il suffit d’avoir une approche cumulative de toutes ces dimensions. En bref, plus on ajoute des dimensions, plus on peut tendre, inclusivement, vers une population quasi intégralement pauvre ou exclue. Et de l’autre côté, cumulativement, plus on tend vers une population insignifiante…
Revenons à la raison. L’approche inclusive, avec ses 24 % de pauvres dans l’Union européenne, donne une image massive de la pauvreté, qu’un objectif de réduction de 20 millions pourra atteindre plus aisément qu’un objectif d’éradication de la pauvreté extrême que l’on trouve délimitée par l’approche cumulative. Plus stratégiquement, il s’agit de savoir ce que l’on veut faire. Soit on veut, d’abord, améliorer la situation de personnes en difficulté relative (116 millions en Europe, 11,3 millions en France) mais qui ne connaissent pas des formes extrêmes de dénuement. Soit on veut, d’abord, éradiquer des situations d’extrême misère, intolérables dans des sociétés d’abondance (7 millions dans l’Union, 0,8 million en France). Ce n’est pas exactement la même chose…
Julien Damon, Professeur associé à Sciences Po (Master Urbanisme). Auteur de "Éliminer la pauvreté" (PUF, 2010).
Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne, vient de faire fort, au double sens du terme. En publiant une imposante et importante somme d’informations sur les revenus et les conditions de vie en Europe (Income and living conditions in Europe), les experts européens apportent de l’eau aux moulins du savoir et de la politique. Le travail est considérable et comporte un ensemble impressionnant d’informations et d’analyses. C’est fort.
Mais, plus narquoisement, c’est fort aussi en termes de communication. Accompagnant la sortie de ce document, un communiqué de presse du 13 décembre 2010 titre « Dans l’UE27, 116 millions de personnes étaient menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale en 2008 ». Il a été largement repris par les médias. Près du quart des Européens exclus ou pauvres ? Diable ! De quoi parle-t-on ? Quelques clarifications s’imposent.
Pauvreté et exclusion en trois dimensions
Tout d’abord il importe de rappeler que l’Union, après la stratégie de Lisbonne (valable pour la période 2000-2010) s’est engagée dans une nouvelle stratégie dite « Europe 2020 » dont l’un des principaux objectifs est de réduire d’au moins 20 millions le nombre de personnes confrontées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale. D’où l’importance de bien savoir de quoi on parle… Les progrès réalisés (ou non) seront mesurés en utilisant une combinaison de trois indicateurs :
le nombre de personnes dites « à risque de pauvreté »
le nombre de personnes en situation de « privation matérielle grave »
le nombre de personnes vivant dans des ménages ayant une « très faible intensité de travail ».
De quoi parle-t-on ?
les personnes « à risque de pauvreté » sont celles vivant dans un ménage disposant d’un revenu disponible inférieur au seuil de pauvreté qui est fixé à 60 % du revenu médian national. En Français courant on dit, tout simplement, « pauvres ». Les experts parlent de « pauvreté monétaire relative ».
les personnes « en situation de privation matérielle grave » sont confrontées à la privation d’au moins 4 des 9 éléments suivants. Ils ne sont pas en mesure de payer un loyer ou des factures courantes, de chauffer correctement leur domicile, de faire face à des dépenses imprévues, de consommer de la viande, du poisson ou un équivalent de protéines tous les deux jours, de s’offrir une semaine de vacances en dehors de leur domicile, de posséder une voiture personnelle, un lave-linge, un téléviseur couleur, ou un téléphone.
les personnes vivant dans des ménages à « très faible intensité de travail » sont les personnes âgées de 0 à 59 ans vivant dans des ménages dans lesquels en moyenne les adultes (âgés entre 18 et 59 ans) ont utilisé moins de 20 % de leur potentiel total d’emploi au cours de l’année passée, c’est-à-dire qu’ils ont été employés moins d’un cinquième de leur temps. Les étudiants sont exclus.
C’est compliqué. Mais ces approches ont toute leur pertinence et leur importance pour se comparer, géographiquement et dans le temps, ainsi que pour construire et suivre des politiques.
Il s’ensuit donc trois évaluations de trois situations :
81 millions de personnes (soit 17 % de la population de l’Union) étaient pauvres d’un point de vue monétaire en 2008 après avoir pris en compte les transferts sociaux, ce qui signifie que leur revenu disponible se situait en dessous du seuil national de risque de pauvreté. La Lettonie (26 %), la Roumanie (23 %) et la Bulgarie (21 %) présentaient les taux de risque de pauvreté les plus élevés, et la République tchèque (9 %), les Pays-Bas et la Slovaquie (11 % chacun) les plus bas ;
42 millions de personnes (soit 8 % de la population de l’Union) étaient en situation de privation matérielle grave. Les proportions de personnes dans ce cas variaient de manière significative parmi les États membres, les plus élevées se situant en Bulgarie (41 %) et en Roumanie (33 %), et les plus faibles au Luxembourg, en Suède, aux Pays-Bas, au Danemark et en Espagne (moins de 3 % chacun) ;
34 millions de personnes (soit 9 % de la population âgée de 0 à 59 ans dans l’Union) vivaient dans un ménage concerné par une situation de basse intensité de travail. Les plus fortes proportions se situaient, en l’espèce, en Irlande (14 %), en Hongrie, en Belgique et en Allemagne (12 % chacun) et les plus faibles à Chypre (4 %) ainsi qu’au Luxembourg, en Lettonie, en Lituanie, en Slovaquie, en Estonie, en Suède (5% chacun).
Dans tous les cas on a donc une information, qui diffère avec ces trois dimensions, sur l’intensité et la géographie de la pauvreté et de l’exclusion sociale.
Une approche multidimensionnelle exclusive, cumulative ou inclusive ?
Le grand sujet est de savoir si l’on doit porter un regard exclusif sur ces dimensions de la pauvreté (on est pauvre selon l’une ou l’autre de ces trois dimensions), un regard inclusif (on est pauvre selon au moins une de ces trois dimensions), ou un regard cumulatif (on est pauvre selon ces trois dimensions). Les évaluations de l’ampleur de la pauvreté et de l’exclusion sociale qui résultent du choix d’une option exclusive, inclusive ou cumulative n’ont strictement rien à voir. Ce n’est pas stratégique, c’est, d’abord, arithmétique.
Les graphiques ci-dessous tentent de montrer ce qu’est la ventilation européenne de la pauvreté, selon les 27 États membres, en fonction des deux approches cumulative et inclusive. Si, globalement, les hiérarchies ne sont pas bousculées, l’intensité des phénomènes n’a strictement rien à voir.
Dans sa communication, Eurostat a fait le choix d’une approche inclusive : au moins une dimension. Le communiqué peut dès lors titrer sur 116 millions de personnes concernées ! Mais les chiffres issus d’une approche cumulative – toutes les dimensions, qui donnent une image qui n’a rien à voir – sont également proposés. 7 millions de personnes, dans l’Union, sont alors concernées.
Pauvreté et exclusion sociale méritent certainement des définitions élaborées et des analyses sophistiquées. Il importe tout de même de faire un peu de pédagogie et de ne pas verser dans le catastrophisme avec des chiffres considérables, bien éloignés des représentations communes. Comment expliquer, en effet, qu’au regard des critères internationaux de mesure de la pauvreté (1,25 dollar par jour en standard de pouvoir d’achat), on ne compte presque aucun pauvre dans une Union qui considère que près du quart de sa population est pauvre ?
Pauvreté et exclusion sociale dans l’Union européenne – Approche cumulative – 2008 (en %)
Pauvreté et exclusion sociale dans l’Union européenne – Approche inclusive – 2008 (en %)
Et la France ?
La pauvreté et l’exclusion sociale dans l’Union européenne
Unité : milliers de personnes
Risque de pauvreté après transferts sociaux
Privation matérielle grave
Vivant dans des ménages à très faible intensité de travail
Relevant d'au moins un des trois critères
Relevant des trois critères
UE à 27 81 036 41 506 34 191 115 843 6 918
France 7 924 3 253 4 074 11 301 829
Source : Eurostat. Année des données : 2008
En France, la communication « traditionnelle » de l’INSEE, portant sur le taux de pauvreté monétaire relative, estime en 2008 à environ 8 millions le nombre de pauvres en France. C’est bien le chiffre que l’on trouve (avec des débats possibles sur les chiffres après la virgule) dans les documents Eurostat. Si l’on prend en considération l’approche inclusive européenne, alors 11,3 millions de personnes (19 % de la population) sont, en France, en situation de pauvreté et/ou d’exclusion. Si l’on prend une option cumulative, alors 829 000 personnes « seulement » sont pauvres…
Certes, il y a bien des distinctions possibles entre exclusion et pauvreté (l’une pouvant, selon les lectures, être synonyme, dimension ou extension de l’autre). Rien, en la matière, n’est absolument vrai. Tout est convention. La pauvreté et l’exclusion étant, par construction, multidimensionnelles, il est toujours possible de leur ajouter une dimension supplémentaire (accès aux soins, situation de logement, etc.). Et plus on ajoute de dimensions, plus, dans une approche inclusive, on trouvera de pauvres et d’exclus.
D’une certaine manière, pour voir augmenter le nombre de pauvres, il suffit d’augmenter le nombre de dimensions de la pauvreté. De l’autre côté, pour voir diminuer le nombre de pauvres, il suffit d’avoir une approche cumulative de toutes ces dimensions. En bref, plus on ajoute des dimensions, plus on peut tendre, inclusivement, vers une population quasi intégralement pauvre ou exclue. Et de l’autre côté, cumulativement, plus on tend vers une population insignifiante…
Revenons à la raison. L’approche inclusive, avec ses 24 % de pauvres dans l’Union européenne, donne une image massive de la pauvreté, qu’un objectif de réduction de 20 millions pourra atteindre plus aisément qu’un objectif d’éradication de la pauvreté extrême que l’on trouve délimitée par l’approche cumulative. Plus stratégiquement, il s’agit de savoir ce que l’on veut faire. Soit on veut, d’abord, améliorer la situation de personnes en difficulté relative (116 millions en Europe, 11,3 millions en France) mais qui ne connaissent pas des formes extrêmes de dénuement. Soit on veut, d’abord, éradiquer des situations d’extrême misère, intolérables dans des sociétés d’abondance (7 millions dans l’Union, 0,8 million en France). Ce n’est pas exactement la même chose…
Julien Damon, Professeur associé à Sciences Po (Master Urbanisme). Auteur de "Éliminer la pauvreté" (PUF, 2010).
concours auch : resultats le 04/05
concours brive : resultats le 11/05
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concours brive : resultats le 11/05
croisons les doigts
Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
coucou oui bien sentie car ce n'était surtout pas les tests prométhée comme à Arles ou Nîmes et sujet cg assez simple...mais simple à mon avis veut dire niveau élévé et risque d'avoir plus de sévérité dans les correctionsJouliie a écrit :C'est super que tu l'es bien senti ce concours
En attendant les résultats tu peux déjà travailler l'oral, allez courage!

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- hibiscus1985
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Re: Je suis demoralisee......
Hello,
J'ai eu mon concours hier.En tp les réponses fausses enlevaient 1 point. J'ai répondu à 64/100 questions et il y avait plein des réponses dont je ne suis pas sûre qu'elle soit bonnes. Je ne sais pas du tout quoi en penser. Si le meilleur a fait 90/100 de bonnes réponses, la moyenne sera à 45.Je ne sais même pas combien de bonnes réponses j'ai.
Je suis en train de faire des plans sur la comète, de penser, psychoter,....
Alalaaaaaaaa!!!!! Je vais m'arracher les cheveux.
J'ai eu mon concours hier.En tp les réponses fausses enlevaient 1 point. J'ai répondu à 64/100 questions et il y avait plein des réponses dont je ne suis pas sûre qu'elle soit bonnes. Je ne sais pas du tout quoi en penser. Si le meilleur a fait 90/100 de bonnes réponses, la moyenne sera à 45.Je ne sais même pas combien de bonnes réponses j'ai.
Je suis en train de faire des plans sur la comète, de penser, psychoter,....
Alalaaaaaaaa!!!!! Je vais m'arracher les cheveux.
Etudiante IFAS Brive 2012/2013
Re: Je suis demoralisee......
hibiscus1985 a écrit :Hello,
J'ai eu mon concours hier.En tp les réponses fausses enlevaient 1 point. J'ai répondu à 64/100 questions et il y avait plein des réponses dont je ne suis pas sûre qu'elle soit bonnes. Je ne sais pas du tout quoi en penser. Si le meilleur a fait 90/100 de bonnes réponses, la moyenne sera à 45.Je ne sais même pas combien de bonnes réponses j'ai.
Je suis en train de faire des plans sur la comète, de penser, psychoter,....
Alalaaaaaaaa!!!!! Je vais m'arracher les cheveux.
Si les réponses fausses enlevaient des points beaucoup de monde va perdre des points. Après je crois mais jsuis pas sûr que quand il y a un barême dégressif c'est par exercice ou bloc d'exercice donc impossible d'avoir zéro.
Répondre à 64 réponses c'est déjà super

A mon avis tu as des chances d'avoir au moins 8 sinon 10 donc ne panique pas car avec ce genre de notation, la moyenne générale sera très basse et en ayant répondu à autant de questions ben t'as rien à te reprocher.
Donc ne psychote pas et ne t'arraches pas les cheveux car c'est normal de stresser et de douter mais à mon avis la grande majorité des gens n'a pas répondu à autant de questions que toi. ET pis moins un sur cent c quasi rien. COURAGE

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Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
bonjour Kallioppe,
moi aussi je passe le concours en picardie, mais à Compiègne. je me reconnais un peu dans ce que tu dis car je suis aussi une maman en reconversion, j ai 30 ans, je prépare seule le concours à la maison.
je stresse beaucoup aussi, j ai deja passé un concours dans une autre région, franchement c'était dur, surtout au niveau tests, beaucoup de tests d orientation, de logique, une dizaine de questions sur les maths.
j'ai tellement stressé que j étais dejà vidée au bout des deux heures de la première épreuve! mon conseil, détends toi, arrête de bosser 1 ou deux jours avant ca t'aidera.
bonne chance a toi pour le 11.
moi aussi je passe le concours en picardie, mais à Compiègne. je me reconnais un peu dans ce que tu dis car je suis aussi une maman en reconversion, j ai 30 ans, je prépare seule le concours à la maison.
je stresse beaucoup aussi, j ai deja passé un concours dans une autre région, franchement c'était dur, surtout au niveau tests, beaucoup de tests d orientation, de logique, une dizaine de questions sur les maths.
j'ai tellement stressé que j étais dejà vidée au bout des deux heures de la première épreuve! mon conseil, détends toi, arrête de bosser 1 ou deux jours avant ca t'aidera.
bonne chance a toi pour le 11.
ESI 2012-2015
Re: texte culture generale brive 2012
1:e donnez le theme du texte et les idees principales du textes (5 points)Zackfair a écrit :est-ce que vous auriez les questions ?stephane1976 a écrit :Près du quart des Européens exclus ou pauvres ? Ou plutôt 1,4 % ? De quoi parle-t-on ? Les explications de Julien Damon, Professeur associé à Sciences Po (Master Urbanisme).
Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne, vient de faire fort, au double sens du terme. En publiant une imposante et importante somme d’informations sur les revenus et les conditions de vie en Europe (Income and living conditions in Europe), les experts européens apportent de l’eau aux moulins du savoir et de la politique. Le travail est considérable et comporte un ensemble impressionnant d’informations et d’analyses. C’est fort.
Mais, plus narquoisement, c’est fort aussi en termes de communication. Accompagnant la sortie de ce document, un communiqué de presse du 13 décembre 2010 titre « Dans l’UE27, 116 millions de personnes étaient menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale en 2008 ». Il a été largement repris par les médias. Près du quart des Européens exclus ou pauvres ? Diable ! De quoi parle-t-on ? Quelques clarifications s’imposent.
[...]
En France, la communication « traditionnelle » de l’INSEE, portant sur le taux de pauvreté monétaire relative, estime en 2008 à environ 8 millions le nombre de pauvres en France. C’est bien le chiffre que l’on trouve (avec des débats possibles sur les chiffres après la virgule) dans les documents Eurostat. Si l’on prend en considération l’approche inclusive européenne, alors 11,3 millions de personnes (19 % de la population) sont, en France, en situation de pauvreté et/ou d’exclusion. Si l’on prend une option cumulative, alors 829 000 personnes « seulement » sont pauvres…
Certes, il y a bien des distinctions possibles entre exclusion et pauvreté (l’une pouvant, selon les lectures, être synonyme, dimension ou extension de l’autre). Rien, en la matière, n’est absolument vrai. Tout est convention. La pauvreté et l’exclusion étant, par construction, multidimensionnelles, il est toujours possible de leur ajouter une dimension supplémentaire (accès aux soins, situation de logement, etc.). Et plus on ajoute de dimensions, plus, dans une approche inclusive, on trouvera de pauvres et d’exclus.
D’une certaine manière, pour voir augmenter le nombre de pauvres, il suffit d’augmenter le nombre de dimensions de la pauvreté. De l’autre côté, pour voir diminuer le nombre de pauvres, il suffit d’avoir une approche cumulative de toutes ces dimensions. En bref, plus on ajoute des dimensions, plus on peut tendre, inclusivement, vers une population quasi intégralement pauvre ou exclue. Et de l’autre côté, cumulativement, plus on tend vers une population insignifiante…
Revenons à la raison. L’approche inclusive, avec ses 24 % de pauvres dans l’Union européenne, donne une image massive de la pauvreté, qu’un objectif de réduction de 20 millions pourra atteindre plus aisément qu’un objectif d’éradication de la pauvreté extrême que l’on trouve délimitée par l’approche cumulative. Plus stratégiquement, il s’agit de savoir ce que l’on veut faire. Soit on veut, d’abord, améliorer la situation de personnes en difficulté relative (116 millions en Europe, 11,3 millions en France) mais qui ne connaissent pas des formes extrêmes de dénuement. Soit on veut, d’abord, éradiquer des situations d’extrême misère, intolérables dans des sociétés d’abondance (7 millions dans l’Union, 0,8 million en France). Ce n’est pas exactement la même chose…
Julien Damon, Professeur associé à Sciences Po (Master Urbanisme). Auteur de "Éliminer la pauvreté" (PUF, 2010).
2:annalyser a l'aide du texte les 2 etudes (6 points)
3: expliquez qu'elle image notre societe a de la pauvreté et qu'elle place elle a dans notre societe
voila en gros les questions
examen de preselection reussi!!
concours ifsi brive le 4 avril 2012 c'est mort!!!!!!
concours ifsi brive le 4 avril 2012 c'est mort!!!!!!