concours printemps 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
Voici donc le texte tombé cet après-midi à La Queue-En-Brie en culture gé (apparemment ds plusieurs autre IFSI alors, je pense que c'est le même, dites-moi)
Colocation, nécessité ou art de vivre ?
La colocation est un véritable phénomène de société. Jeunes actifs ou personnes âgées, tout le monde peut être concerné. Si l’aspect financier est souvent prépondérant, les adeptes de la cohabitation recherchent aussi plus de confort et une vie sociale enrichissante.
...Un phénomène aujourd’hui loin d’être marginal, puisque 20 % des Français, et même jusqu’à 28 %des 25-34 ans, ont déjà essayé ce mode de vie. Plusieurs sites internet lui sont d’ailleurs consacrés.
Face à la hausse du coût de la vie, des loyers et à la pénurie de logements dans certaines agglomérations, la colocation a de l’avenir. « C’est une nécessité financière avant tout », confirme Jérémy, 27 ans, qui habite à la Rochelle. « Ce sont les circonstances qui m’ont poussé vers la colocation. J’avais besoin d’indépendance, mais vu le prix des loyers et les cautions demandées … »
71% des 16-25 ans considèrent la colocation avant tout comme une nécessité économique.
Cette difficulté à joindre les deux bouts amène de nouveaux publics vers ce mode d’hébergement alternatif : jeunes actifs, salariés au pouvoir d’achat rogné, retraités et adeptes de la vie en communauté.
Il faut aussi compter avec les accidents de la vie (séparation, chômage…) qui conduisent à la colocation pour raisons économiques... Etudiants ou travailleurs saisonniers peuvent ainsi s’installer chez des personnes âgées, en contrepartie d’un loyer modique et de quelques services rendus. Ces initiatives permettent de développer une réelle solidarité et un dialogue entre générations.
Dépenser moins pour être mieux logé
Outre l’aspect économique, de nombreuses raisons permettent d’expliquer le choix de ce mode de vie. L’union faisant la force, la colocation permet d’accéder à un confort qu’on ne pourrait pas envisager en solitaire. 68 % des personnes interrogées (sur un échantillon de 809 jeunes de 16 à 25 ans) estiment ainsi que c’est un moyen de dépenser moins pour être mieux logé.
Oublié le studio minuscule, place aux grands espaces ! C’est aussi l’occasion de mener une vie sociale riche... Enfin, vivre à plusieurs, c’est apprendre à accepter les défauts des autres et travailler sur soi-même.
...De nombreux sites internet proposent des petites annonces dans ce domaine. Un nouveau concept vient également de naître : les rencontres express entre colocataires potentiels... Il s’agit là de mettre en relation ceux qui cherchent à partager leur future habitation et ceux qui souhaitent trouver le colocataire idéal. Pour l’instant, ce concept n’existe toutefois que dans les grandes agglomérations.
Comme le déclare Jean-Michel Thomas fondateur du site coloc-senior.fr, "la majorité des personnes qui postent des annonces sur notre site ont entre 50 et 60 ans. Ce sont surtout des femmes, souvent divorcées. Pour une personne ayant longtemps vécu seule ou en couple, ce n'est pas facile de passer à la colocation. Dans les grandes villes la motivation première est de payer un loyer moins élevé. A la campagne, c'est surtout pour éviter la solitude. Par le biais de la colocation, certaines personnes recherchent sans doute aussi l'âme soeur..."
Pour une colocation réussie, mieux vaut bien se renseigner … D’abord, il faut trouver un bailleur qui accepte de loger plusieurs personnes sous le même toit... 62% des colocations se font entre amis, 26% entre inconnus et 12 entre membres d'une même famille.
Une colocation n’est viable à long terme que si l’on a un minimum d’affinités et des styles de vie assez proches... Etudiants studieux et fêtards invétérés font rarement bon ménage… Une fois installé, il est préférable de fixer quelques règles de vie. Assurez-vous également que votre acolyte a les moyens de régler son loyer...
Chacun doit avoir signé le contrat de bail et se retrouve donc considéré du fait comme cotitulaire du bail. De cette signature découlent plusieurs obligations juridiques ; paiements du loyer et des charges, entretien des lieux. […]
Enfin, il convient que tous les résidents soient assurés au titre de leur responsabilité civile locative. Si ces formalités administratives ne vous font pas peur, sachez que 76 % des actuels ou ex-colocataires estiment que la colocation réserve « beaucoup de bons moments » au final.
Olivier Duffour-Houisse, Dossier "Spécial coloc", MAIF magasine 157, octobre 2011.
Colocation, nécessité ou art de vivre ?
La colocation est un véritable phénomène de société. Jeunes actifs ou personnes âgées, tout le monde peut être concerné. Si l’aspect financier est souvent prépondérant, les adeptes de la cohabitation recherchent aussi plus de confort et une vie sociale enrichissante.
...Un phénomène aujourd’hui loin d’être marginal, puisque 20 % des Français, et même jusqu’à 28 %des 25-34 ans, ont déjà essayé ce mode de vie. Plusieurs sites internet lui sont d’ailleurs consacrés.
Face à la hausse du coût de la vie, des loyers et à la pénurie de logements dans certaines agglomérations, la colocation a de l’avenir. « C’est une nécessité financière avant tout », confirme Jérémy, 27 ans, qui habite à la Rochelle. « Ce sont les circonstances qui m’ont poussé vers la colocation. J’avais besoin d’indépendance, mais vu le prix des loyers et les cautions demandées … »
71% des 16-25 ans considèrent la colocation avant tout comme une nécessité économique.
Cette difficulté à joindre les deux bouts amène de nouveaux publics vers ce mode d’hébergement alternatif : jeunes actifs, salariés au pouvoir d’achat rogné, retraités et adeptes de la vie en communauté.
Il faut aussi compter avec les accidents de la vie (séparation, chômage…) qui conduisent à la colocation pour raisons économiques... Etudiants ou travailleurs saisonniers peuvent ainsi s’installer chez des personnes âgées, en contrepartie d’un loyer modique et de quelques services rendus. Ces initiatives permettent de développer une réelle solidarité et un dialogue entre générations.
Dépenser moins pour être mieux logé
Outre l’aspect économique, de nombreuses raisons permettent d’expliquer le choix de ce mode de vie. L’union faisant la force, la colocation permet d’accéder à un confort qu’on ne pourrait pas envisager en solitaire. 68 % des personnes interrogées (sur un échantillon de 809 jeunes de 16 à 25 ans) estiment ainsi que c’est un moyen de dépenser moins pour être mieux logé.
Oublié le studio minuscule, place aux grands espaces ! C’est aussi l’occasion de mener une vie sociale riche... Enfin, vivre à plusieurs, c’est apprendre à accepter les défauts des autres et travailler sur soi-même.
...De nombreux sites internet proposent des petites annonces dans ce domaine. Un nouveau concept vient également de naître : les rencontres express entre colocataires potentiels... Il s’agit là de mettre en relation ceux qui cherchent à partager leur future habitation et ceux qui souhaitent trouver le colocataire idéal. Pour l’instant, ce concept n’existe toutefois que dans les grandes agglomérations.
Comme le déclare Jean-Michel Thomas fondateur du site coloc-senior.fr, "la majorité des personnes qui postent des annonces sur notre site ont entre 50 et 60 ans. Ce sont surtout des femmes, souvent divorcées. Pour une personne ayant longtemps vécu seule ou en couple, ce n'est pas facile de passer à la colocation. Dans les grandes villes la motivation première est de payer un loyer moins élevé. A la campagne, c'est surtout pour éviter la solitude. Par le biais de la colocation, certaines personnes recherchent sans doute aussi l'âme soeur..."
Pour une colocation réussie, mieux vaut bien se renseigner … D’abord, il faut trouver un bailleur qui accepte de loger plusieurs personnes sous le même toit... 62% des colocations se font entre amis, 26% entre inconnus et 12 entre membres d'une même famille.
Une colocation n’est viable à long terme que si l’on a un minimum d’affinités et des styles de vie assez proches... Etudiants studieux et fêtards invétérés font rarement bon ménage… Une fois installé, il est préférable de fixer quelques règles de vie. Assurez-vous également que votre acolyte a les moyens de régler son loyer...
Chacun doit avoir signé le contrat de bail et se retrouve donc considéré du fait comme cotitulaire du bail. De cette signature découlent plusieurs obligations juridiques ; paiements du loyer et des charges, entretien des lieux. […]
Enfin, il convient que tous les résidents soient assurés au titre de leur responsabilité civile locative. Si ces formalités administratives ne vous font pas peur, sachez que 76 % des actuels ou ex-colocataires estiment que la colocation réserve « beaucoup de bons moments » au final.
Olivier Duffour-Houisse, Dossier "Spécial coloc", MAIF magasine 157, octobre 2011.
ESI 1ère année Promo 2012/2015 à Tenon (AP-HP)
S1 Psy
S2 SLD/SSR
S1 Psy
S2 SLD/SSR
Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
De rien!!vankg a écrit :merci pour le texte sixela95 c'est clair que par rapport a d'autre concours où ils sont 1000 y a moins de pression sinon les t psycho y avait quoi? excuse moi de t'ennuyer
POur les test psy il y avait pour les 2 premières épreuses du raisonnement logique genre suite de figures, des carrés à compléter, de l'analogie, en gros un peu de tout en logique mais en petite quantité...
Une grosse partie de calcul avec beaucoup de conversions, des pourcentages.
Ensuite uine partie résolution de problème et un test à la fin d'une quarantaine de questions, on avait un codage de symbole qui correspondait à des lettres et il fallait dire si telles lettres étaient à droite , à gauche, en dessous ou au dessus, assez long mais très faisable.
Par contre on avait une mauvaise réponse = point en moins, réponses à choix multiples, droit au brouillon, droit d'écrie sur le fichier de questions, droit à toutes sortes de stylo + fluo sur le fichier de question mais que bleu ou noir sur le fichiers réponses.
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
Certains messages hors sujet ont été supprimés, merci de respecter le sujet et les forumeurs qui le lisent et de vous limiter à raconter votre écrit.
Je rappelle que vous pouvez utiliser :
la fonction "recherche" en haut à droite des pages pour poster votre question dans un sujet en rapport
la messagerie privée pour les questions d'ordre personnel
les sujets des écoles du forum Près de chez vous pour débattre d'une question ou parler des résultats (exemple : Concours Marseille (hôpital nord) et Concours CHRU Lille où ont été déplacés certains messages
).
Je rappelle que vous pouvez utiliser :




Promo 2009-2012
Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
C'était quoi les questions ?Nounou77 a écrit :Voici donc le texte tombé cet après-midi à La Queue-En-Brie en culture gé (apparemment ds plusieurs autre IFSI alors, je pense que c'est le même, dites-moi)
Colocation, nécessité ou art de vivre ?
La colocation est un véritable phénomène de société. Jeunes actifs ou personnes âgées, tout le monde peut être concerné. Si l’aspect financier est souvent prépondérant, les adeptes de la cohabitation recherchent aussi plus de confort et une vie sociale enrichissante.
[...]
Enfin, il convient que tous les résidents soient assurés au titre de leur responsabilité civile locative. Si ces formalités administratives ne vous font pas peur, sachez que 76 % des actuels ou ex-colocataires estiment que la colocation réserve « beaucoup de bons moments » au final.
Olivier Duffour-Houisse, Dossier "Spécial coloc", MAIF magasine 157, octobre 2011.
Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
bonsoir alors moi j'ai passé le concours à cambrai 59, les tests psy était pas tres dur mais chronométré donc déstabilisant, surtout pour la partie mastermind ou le temps impartis était très court. Cette partie me fait peur.
pour la culture générale voici le texte que nous avons eu:
Cigarette: le grand trafic
600 millions de paquets de cigarettes entrent illégalement en France chaque année pour être vendus à des prix défiant toute concurrence. Une “aubaine” qui provoque des empoisonnements ou débouche sur une dépendance aux drogues dures.
Ce pourrait être un rêve de fumeur halluciné : un mur de cigarettes, épais de trois cartouches, plus haut qu’un homme e t l a r g e comme… une cabine de W.-C. ! Sauf que tout est vrai : l’histoire se passait un soir de l’hiver dernier, dans les commodités d’un poste de douane à la frontière polono-ukrainienne. Si l’auteur de ces lignes fumait, il n’aurait eu qu’à se ser vir dans la muraille de Chesterfield, Marlboro ou autres Lucky Strike abandonnées là par un contrebandier en déveine ! L’Ukraine, d’après les informations de l’Office européen de lutte antifraude (Olaf), est l’une des plaques tournantes du trafic de cigarettes à destination de l’Union européenne, fragilisée par l’élargissement à des pays minés par la corruption comme la Bulgarie ou la Roumanie.
Chaque année, rien qu’en France, entrent illégalement un minimum de 12 milliards de cigarettes par le biais de filières s’approvisionnant en marchandise est-européenne – via la Grèce, l’Italie et l’Espagne – ou auprès de réseaux originaires de Chine, de Turquie et d’Afrique de l’Ouest… 30 % sont destinés à notre “marché” national.
Le reste transite vers les pays du Nord, où le tabac est plus fortement taxé.Selon la Commission européenne, les cigarettes représentent 23 % des marchandises illégales saisies chaque année. Au moins 10 % des ventes de tabac en Europe proviennent du marché noir. Et ce, d’après le criminologue Xavier Raufer, dans l’indifférence générale d’acteurs politiques et économiques aveuglés par un véritable « déni du crime ».
Pourtant, loin de ne concerner que des faux sauniers du dimanche soucieux d’adoucir leurs fins de mois, le trafic de cigarettes est directement entre les mains du crime organisé. On imagine mal, en effet, les petits Mandrin du “tourisme opportuniste” organiser la production et le convoyage de millions de cartouches depuis l’Asie centrale jusqu’à leur chambre meublée… Des gangs chevronnés ont, en revanche, mis en place une logistique internationale susceptible d’enfumer les meilleurs limiers, à coups de vrais documents douaniers – délivrés par des fonctionnaires corrompus – , de déclarations de marchandises fictives ou de fausses factures.
Le 9 juillet, les douaniers ont ainsi mis la main sur 7,7 tonnes de fausses blondes américaines, d’une valeur de 1,9 million d’euros, cachées dans un poids lourd en partance pour le Royaume-Uni. Une semaine avant, en Bourgogne, la brigade de Chalon-sur- Saône a intercepté une cargaison de 4,5 tonnes lors du contrôle d’un camion remontant d’Espagne et supposé transporter des épinards surgelés. Le 14 juin, la même brigade avait arraisonné un transport de poissons dissimulant en fait… 6 millions de “sèches” ! En 2010, les douanes françaises ont saisi au total près de 350 tonnes de tabac. Verre à moitié plein, c’est le meilleur résultat des vingt dernières années, grâce à la mise en place de moyens de détection toujours plus importants – comme les scanners mobiles qui, en cinq minutes, passent aux rayons X n’importe quelle cargaison. Verre à moitié vide, sachant que seuls 5 à 10 % des convois de contrebande seraient interceptés, cela signifie que le trafic est en pleine expansion !
C’est que, sur le plan “risque-profit”, cette activité fait un tabac dans les milieux criminels. Elle est d’abord très fructueuse. En Russie, pour une bonne marque, la cartouche de cigarettes coûte environ 7 euros. Elle est revendue 30, en moyenne, sur notre territoire, où le prix légal est de 59 euros. Les gains sont encore supérieurs dans les pays du nord de l’Europe, où les prix licites atteignent 75 (Royaume-Uni) ou 90 euros (Norvège). Au détail, un paquet acheté 50 centimes d’euros en Ukraine – et moins encore en Turquie ou en Afrique – est revendu 3,50 euros à Paris. Un petit réseau peut facilement écouler un million de paquets par an, déduction faite des saisies douanières. De quoi faire sourire, lorsque les politiques se vantent des résultats obtenus grâce à la hausse des prix en matière de lutte antitabac : ce n’est pas la consommation qui baisse, mais le marché noir qui explose !
Le trafic de tabac – produit licite – est en outre beaucoup moins puni que le trafic de drogue, puisqu’il ne s’agit pas d’un crime mais d’un délit fiscal. Les sanctions se limitent le plus souvent à la destruction de la marchandise, des amendes proportionnelles aux cargaisons interceptées et des peines de prison tout à fait négligeables au vu des bénéfices réalisés. Ainsi de ces deux trafiquants revenant d’Espagne et surpris, fin 2010, sur une petite route des Pyrénées avec 2 000 cartouches de cigarettes dans leur coffre. Jugés le 17 mars dernier, ils ont écopé de dix à quinze mois de prison chacun et perdu un investissement de 12 000 euros… Une paille, si l’on se figure qu’un voyage hebdomadaire peut rapporter 60 000euros et qu’avec les remises de peine, ils seront libérés d’ici la rentrée ! Même à grande échelle, un contrebandier n’écope guère de plus de trois ans de prison alors qu’un trafiquant de drogue peut encourir jusqu’à 7,5 millions d’euros d’amende, assortis de dix ou vingt ans d’emprisonnement !
Enfin, contrairement à la cocaïne, l’ecstasy ou même le cannabis, le trafic de cigarettes bénéficie d’une relative indulgence de la part d’une population volontiers frondeuse à l’égard de la politique gouvernementale, souvent interprétée comme un moyen fumeux de pressurer le contribuable tabagique. Dans les quartiers populaires des grandes villes, n’importe qui peut acheter des cigarettes aux vendeurs à la sauvette. À Paris, à la sortie du métro Stalingrad, un certain Kamel (ça ne s’invente pas !), assisté de deux ou trois guetteurs, rameute le chaland en scandant à toute vitesse les noms de marques dont il dispose. Une fois la transaction accomplie, un de ses adjoints vous emmène chercher la mar chandise cachée derrière un alignement de poubelles et, très professionnel, vous rassure : « Elles sont là, mais elles sont propres, hein ! »
Certes. L’ennui, c’est qu’elles ne sont pas très nettes, car fabriquées au rabais. Longtemps, les trafiquants ont par exemple racheté les déchets de cigarettiers légaux comme l’industriel Philip Morris – qui, selon un rapport d’octobre 2008 de l’Action pour une enfance sans tabac, aurait « travaillé avec le crime organisé » de cinq pays de la planète, dont l’Italie.
Des accords passés avec les douanes rendant ces “partenariats” de plus en plus difficiles, certains criminels développent leurs propres cultures interlopes en Afrique et transforment le tabac dans des ateliers clandestins. D’autres font fabriquer leur marchandise par des industriels véreux, comme dans l’enclave russe de Kaliningrad (entre la Lituanie et la Pologne), où la Fabrique de tabac balte (BTF) produit la marque Jin Ling, exclusivement vouée… à la contrebande ! En 2009, Bruxelles a demandé à Moscou l’arrêt de cette production. Dans le cadre de la coopération internationale en matière de lutte antitabac, le Kremlin aurait exercé des pressions sur BTF. Hélas, les ouvriers de l’usine n’ont pas dû en être informés, car les Jin Ling représentaient, en 2010, une pro duction annuelle de 24 milliards de cigarettes, soit 7 % des importations légales de l’Union européenne.
Un trafic impossible à réprimer en l’état des lois
Selon Raufer, les cigarettes de contrebande sont infiniment plus toxiques que les plus ignobles cibiches dénichées au Balto du coin. Elles contiennent trois fois plus d’arsenic que la norme admise, cent soixante fois plus de goudron, des métaux lourds et des fertilisants agricoles pouvant provoquer, à moyen terme, des empoisonnements ! Les feuilles de tabac utilisées sont systématiquement celles du bas du plant – légalement interdites à la transformation, car imprégnées de pesticides et de produits toxiques.
En France, selon les douanes, un quart du tabac vendu au marché noir (soit au moins 120 millions de paquets de cigarettes) est contrefait et « parfaitement impropre à la consommation ». « Dans les cas les plus bénins, on y trouve un très fort surdosage de nicotine et de goudron », raconte Jérôme Fournel, directeur général des douanes et droits indirects. Les analyses réalisées sur des saisies ont révélé la présence de ciment, de plastique, de cirage, de sciure, d’insectes, de poils d’animaux mais aussi d’excréments… Des “ajouts” s’expliquant par les conditions d’hygiène déplorables des usines, mais aussi par la volonté d’accroître artificiellement la quantité de “tabac”. Pis : dans des ateliers clandestins, des narcotrafiquants, les plus cyniques, mettent au point des cigarettes coupées au cannabis ou saupoudrées de cristaux de cocaïne, afin de “fidéliser” leur clientèle… « Mortel », comme disent les jeunes !
Bien que dénoncé par l’Organisation mondiale de la santé comme particulièrement dangereux, le trafic de cigarettes est pratiquement impossible à réprimer en l’état des lois européennes et françaises. Ainsi que l’explique Xavier Raufer, il faudrait créer un office central européen rassemblant toutes les forces (polices, douanes, gendarmeries), dont l’un des buts serait de détruire les réseaux « en tant qu’organisations criminelles » ; puis condamner les trafiquants pour empoisonnement, au titre des articles 221-5 et 221-5-3 du code pénal. Au lieu d’une amende, le criminel écoperait ainsi de vingt ans de prison, rendant son activité nettement moins attrayante !
En attendant, les trafiquants continuent en pères tranquilles : en mars dernier, dans le train assurant la liaison Kiev-Berlin, un douanier polonais est monté dans un wagon sans procéder à aucun contrôle et, rejoint à un arrêt par une équipe d’ouvriers, a prié les passagers de bien vouloir libérer la place pour des raisons “techniques”. Ses hommes se sont aussitôt mis à démanteler les parois du wagon, libérant des centaines de cartouches de cigarettes cachées depuis le départ, sous les yeux des voyageurs médusés. Une fois leur cargaison chargée dans une ca mionnette, les contrebandiers se sont bien tranquillement évanouis dans l’espace Schengen. Histoire de s’en griller une ?
Question 1: reformuler l'idée du texte et faites resortir la problématique
Question 2: Expliquer les différents paragraphe du texte, commenter la partie en gras et donner votre avis (30 lignes)
Question 3: les conséquences à court et moyen terme.
pour la culture générale voici le texte que nous avons eu:
Cigarette: le grand trafic
600 millions de paquets de cigarettes entrent illégalement en France chaque année pour être vendus à des prix défiant toute concurrence. Une “aubaine” qui provoque des empoisonnements ou débouche sur une dépendance aux drogues dures.
Ce pourrait être un rêve de fumeur halluciné : un mur de cigarettes, épais de trois cartouches, plus haut qu’un homme e t l a r g e comme… une cabine de W.-C. ! Sauf que tout est vrai : l’histoire se passait un soir de l’hiver dernier, dans les commodités d’un poste de douane à la frontière polono-ukrainienne. Si l’auteur de ces lignes fumait, il n’aurait eu qu’à se ser vir dans la muraille de Chesterfield, Marlboro ou autres Lucky Strike abandonnées là par un contrebandier en déveine ! L’Ukraine, d’après les informations de l’Office européen de lutte antifraude (Olaf), est l’une des plaques tournantes du trafic de cigarettes à destination de l’Union européenne, fragilisée par l’élargissement à des pays minés par la corruption comme la Bulgarie ou la Roumanie.
Chaque année, rien qu’en France, entrent illégalement un minimum de 12 milliards de cigarettes par le biais de filières s’approvisionnant en marchandise est-européenne – via la Grèce, l’Italie et l’Espagne – ou auprès de réseaux originaires de Chine, de Turquie et d’Afrique de l’Ouest… 30 % sont destinés à notre “marché” national.
Le reste transite vers les pays du Nord, où le tabac est plus fortement taxé.Selon la Commission européenne, les cigarettes représentent 23 % des marchandises illégales saisies chaque année. Au moins 10 % des ventes de tabac en Europe proviennent du marché noir. Et ce, d’après le criminologue Xavier Raufer, dans l’indifférence générale d’acteurs politiques et économiques aveuglés par un véritable « déni du crime ».
Pourtant, loin de ne concerner que des faux sauniers du dimanche soucieux d’adoucir leurs fins de mois, le trafic de cigarettes est directement entre les mains du crime organisé. On imagine mal, en effet, les petits Mandrin du “tourisme opportuniste” organiser la production et le convoyage de millions de cartouches depuis l’Asie centrale jusqu’à leur chambre meublée… Des gangs chevronnés ont, en revanche, mis en place une logistique internationale susceptible d’enfumer les meilleurs limiers, à coups de vrais documents douaniers – délivrés par des fonctionnaires corrompus – , de déclarations de marchandises fictives ou de fausses factures.
Le 9 juillet, les douaniers ont ainsi mis la main sur 7,7 tonnes de fausses blondes américaines, d’une valeur de 1,9 million d’euros, cachées dans un poids lourd en partance pour le Royaume-Uni. Une semaine avant, en Bourgogne, la brigade de Chalon-sur- Saône a intercepté une cargaison de 4,5 tonnes lors du contrôle d’un camion remontant d’Espagne et supposé transporter des épinards surgelés. Le 14 juin, la même brigade avait arraisonné un transport de poissons dissimulant en fait… 6 millions de “sèches” ! En 2010, les douanes françaises ont saisi au total près de 350 tonnes de tabac. Verre à moitié plein, c’est le meilleur résultat des vingt dernières années, grâce à la mise en place de moyens de détection toujours plus importants – comme les scanners mobiles qui, en cinq minutes, passent aux rayons X n’importe quelle cargaison. Verre à moitié vide, sachant que seuls 5 à 10 % des convois de contrebande seraient interceptés, cela signifie que le trafic est en pleine expansion !
C’est que, sur le plan “risque-profit”, cette activité fait un tabac dans les milieux criminels. Elle est d’abord très fructueuse. En Russie, pour une bonne marque, la cartouche de cigarettes coûte environ 7 euros. Elle est revendue 30, en moyenne, sur notre territoire, où le prix légal est de 59 euros. Les gains sont encore supérieurs dans les pays du nord de l’Europe, où les prix licites atteignent 75 (Royaume-Uni) ou 90 euros (Norvège). Au détail, un paquet acheté 50 centimes d’euros en Ukraine – et moins encore en Turquie ou en Afrique – est revendu 3,50 euros à Paris. Un petit réseau peut facilement écouler un million de paquets par an, déduction faite des saisies douanières. De quoi faire sourire, lorsque les politiques se vantent des résultats obtenus grâce à la hausse des prix en matière de lutte antitabac : ce n’est pas la consommation qui baisse, mais le marché noir qui explose !
Le trafic de tabac – produit licite – est en outre beaucoup moins puni que le trafic de drogue, puisqu’il ne s’agit pas d’un crime mais d’un délit fiscal. Les sanctions se limitent le plus souvent à la destruction de la marchandise, des amendes proportionnelles aux cargaisons interceptées et des peines de prison tout à fait négligeables au vu des bénéfices réalisés. Ainsi de ces deux trafiquants revenant d’Espagne et surpris, fin 2010, sur une petite route des Pyrénées avec 2 000 cartouches de cigarettes dans leur coffre. Jugés le 17 mars dernier, ils ont écopé de dix à quinze mois de prison chacun et perdu un investissement de 12 000 euros… Une paille, si l’on se figure qu’un voyage hebdomadaire peut rapporter 60 000euros et qu’avec les remises de peine, ils seront libérés d’ici la rentrée ! Même à grande échelle, un contrebandier n’écope guère de plus de trois ans de prison alors qu’un trafiquant de drogue peut encourir jusqu’à 7,5 millions d’euros d’amende, assortis de dix ou vingt ans d’emprisonnement !
Enfin, contrairement à la cocaïne, l’ecstasy ou même le cannabis, le trafic de cigarettes bénéficie d’une relative indulgence de la part d’une population volontiers frondeuse à l’égard de la politique gouvernementale, souvent interprétée comme un moyen fumeux de pressurer le contribuable tabagique. Dans les quartiers populaires des grandes villes, n’importe qui peut acheter des cigarettes aux vendeurs à la sauvette. À Paris, à la sortie du métro Stalingrad, un certain Kamel (ça ne s’invente pas !), assisté de deux ou trois guetteurs, rameute le chaland en scandant à toute vitesse les noms de marques dont il dispose. Une fois la transaction accomplie, un de ses adjoints vous emmène chercher la mar chandise cachée derrière un alignement de poubelles et, très professionnel, vous rassure : « Elles sont là, mais elles sont propres, hein ! »
Certes. L’ennui, c’est qu’elles ne sont pas très nettes, car fabriquées au rabais. Longtemps, les trafiquants ont par exemple racheté les déchets de cigarettiers légaux comme l’industriel Philip Morris – qui, selon un rapport d’octobre 2008 de l’Action pour une enfance sans tabac, aurait « travaillé avec le crime organisé » de cinq pays de la planète, dont l’Italie.
Des accords passés avec les douanes rendant ces “partenariats” de plus en plus difficiles, certains criminels développent leurs propres cultures interlopes en Afrique et transforment le tabac dans des ateliers clandestins. D’autres font fabriquer leur marchandise par des industriels véreux, comme dans l’enclave russe de Kaliningrad (entre la Lituanie et la Pologne), où la Fabrique de tabac balte (BTF) produit la marque Jin Ling, exclusivement vouée… à la contrebande ! En 2009, Bruxelles a demandé à Moscou l’arrêt de cette production. Dans le cadre de la coopération internationale en matière de lutte antitabac, le Kremlin aurait exercé des pressions sur BTF. Hélas, les ouvriers de l’usine n’ont pas dû en être informés, car les Jin Ling représentaient, en 2010, une pro duction annuelle de 24 milliards de cigarettes, soit 7 % des importations légales de l’Union européenne.
Un trafic impossible à réprimer en l’état des lois
Selon Raufer, les cigarettes de contrebande sont infiniment plus toxiques que les plus ignobles cibiches dénichées au Balto du coin. Elles contiennent trois fois plus d’arsenic que la norme admise, cent soixante fois plus de goudron, des métaux lourds et des fertilisants agricoles pouvant provoquer, à moyen terme, des empoisonnements ! Les feuilles de tabac utilisées sont systématiquement celles du bas du plant – légalement interdites à la transformation, car imprégnées de pesticides et de produits toxiques.
En France, selon les douanes, un quart du tabac vendu au marché noir (soit au moins 120 millions de paquets de cigarettes) est contrefait et « parfaitement impropre à la consommation ». « Dans les cas les plus bénins, on y trouve un très fort surdosage de nicotine et de goudron », raconte Jérôme Fournel, directeur général des douanes et droits indirects. Les analyses réalisées sur des saisies ont révélé la présence de ciment, de plastique, de cirage, de sciure, d’insectes, de poils d’animaux mais aussi d’excréments… Des “ajouts” s’expliquant par les conditions d’hygiène déplorables des usines, mais aussi par la volonté d’accroître artificiellement la quantité de “tabac”. Pis : dans des ateliers clandestins, des narcotrafiquants, les plus cyniques, mettent au point des cigarettes coupées au cannabis ou saupoudrées de cristaux de cocaïne, afin de “fidéliser” leur clientèle… « Mortel », comme disent les jeunes !
Bien que dénoncé par l’Organisation mondiale de la santé comme particulièrement dangereux, le trafic de cigarettes est pratiquement impossible à réprimer en l’état des lois européennes et françaises. Ainsi que l’explique Xavier Raufer, il faudrait créer un office central européen rassemblant toutes les forces (polices, douanes, gendarmeries), dont l’un des buts serait de détruire les réseaux « en tant qu’organisations criminelles » ; puis condamner les trafiquants pour empoisonnement, au titre des articles 221-5 et 221-5-3 du code pénal. Au lieu d’une amende, le criminel écoperait ainsi de vingt ans de prison, rendant son activité nettement moins attrayante !
En attendant, les trafiquants continuent en pères tranquilles : en mars dernier, dans le train assurant la liaison Kiev-Berlin, un douanier polonais est monté dans un wagon sans procéder à aucun contrôle et, rejoint à un arrêt par une équipe d’ouvriers, a prié les passagers de bien vouloir libérer la place pour des raisons “techniques”. Ses hommes se sont aussitôt mis à démanteler les parois du wagon, libérant des centaines de cartouches de cigarettes cachées depuis le départ, sous les yeux des voyageurs médusés. Une fois leur cargaison chargée dans une ca mionnette, les contrebandiers se sont bien tranquillement évanouis dans l’espace Schengen. Histoire de s’en griller une ?
Question 1: reformuler l'idée du texte et faites resortir la problématique
Question 2: Expliquer les différents paragraphe du texte, commenter la partie en gras et donner votre avis (30 lignes)
Question 3: les conséquences à court et moyen terme.
ESI 2012/2015 TROP CONTENTE!!!!!!
Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
Voici les questions correspondantes et mes réponses :Pastelle a écrit :C'était quoi les questions ?
Question n°1 - 5 points
Dégagez dans le texte, en les reformulant, trois idées qui plaident en faveur de la colocation et deux qui la présentent de façon moins favorable.
Consigne : Rédigez votre réponse en 20 lignes.
Dégageons tout d'abord trois idées qui plaident en faveur de la colocation.
Premièrement, l'auteur insiste sur le fait que la colocation permet d'économiser de l'argent.
De plus, la colocation est plus agréable puisqu'elle permet de vivre sur un large espace.
Enfin, la colocation permet de vivre à plusieurs. Ainsi, elle donne l'opportunité de découvrir de nouvelles personnes, passer de bons moments, partager des expériences inoubliables et permet surtout d'éviter l'isolement (social notamment).
Dégageons à présent deux idées qui présentent la colocation de façon moins favorable.
En premier lieu, la colocation rend nécessaire que les colocataires apprennent à vivre avec les défauts de chacun. Or, ce n'est pas toujours évident. En effet, cela peut être source d'incompréhension qui peut mener à des conflits, parfois même à un énervement. Certaines personnes peuvent ne pas supporter leur colocataire et même avoir un certain dégoût. Ce n'est pas évident de s'adapter, s'intégrer à ce changement de style de vie. Certaines personnes ont notamment du mal à se remettre en question.
Enfin, la colocation présente quelques risques. En effet, il faut s'assurer que notre colocataire "nous correspond", c'est-à-dire présente un style de vie semblable au notre, respecte les règles et surtout qu'il peut payer le loyer. (20 lignes)
Question n°2 - 5 points
"La colocation est un véritable phénomène de société. Jeunes actifs ou personnes âgées, tout le monde peut être concerné".
En vous appuyant sur les éléments du texte (dont les données chiffrées) et sur vos connaissances, présentez la population qui pratique la colocation en France.
Consigne : Rédigez votre réponse en 15 à 20 lignes.
Présentons la population qui pratique la colocation en France.
Un cinquième de la population française a déjà pratiqué la colocation, ce qui est loin d'être négligeable.
La colocation touche de nombreuses personnes, diverses et variées.
En effet, il y a tout d'abord les étudiants qui n'habitent plus chez leurs parents soit à cause du lieu de leurs études ou par simple volonté d'indépendance.
Cela peut aussi être dû à des soucis financiers, ou la volonté d'être par exemple avec ses amis. Il y a aussi les jeunes salariés, actifs ou tout simplement ceux qui aiment vivre en communauté. Sont concernés notamment les personnes âgées ou retraités qui en profitent pour économiser. A cela s'ajoute les personnes qui résultent d'un changement de situation, comme par exemple après un divorce, un conflit familial ou autre...(16 lignes)
Question n° 3 - 5 points
"Enfin, vivre à plusieurs, c'est apprendre à accepter les défauts des autres et travailler sur soi-même".
Que pensez-vous de cette affirmation ?
Consigne : Rédigez votre réponse en 25 à 30 lignes qui devra comporter une introduction un développement et une conclusion.
Vivre en communauté nécessite de pouvoir accepter les tars de caractère d'autrui et de méditer sur sa propre personne.
En effet, comme on entend souvent le dire, "personne n'est parfait". Ainsi, tout le monde a des défauts. Etre avec quelqu'un impose donc d'apprendre à vivre avec ses défauts, de s'y faire, de "faire avec". Or, je pense que ce n'est pas simple du tout. Cela impose de s'adapter, s'intégrer, chose loin d'être facile. De plus, cela peut nécessiter par exemple d'être patient. Ainsi, il y a en permanence un certain "effort" à faire.
D'autre part, cela implique une certaine réflexion sur soi. Là encore, à mon avis, c'est très difficile. En effet, personnellement, je trouve qu'il n'est pas évident de se remettre en question. De nombreuses personnes ont du mal, ce qui complique encore plus les choses. Par ailleurs, selon moi, il est essentiel d'apprendre à respecter les autres et de se montrer tolérant. En outre, il faut savoir s'ouvrir à l'autre et pouvoir communiquer correctement.
Pour conclure, je dirais que cette affirmation me semble correcte mais qu'elle n'est pas évidente à mettre en oeuvre.(22 lignes)
Voilà, avez-vous mis ça ? non ? qu'avez-vous mis de plus/ de moins ? bien ? pas bien ? Donnez-moi votre avis svp ! Mercii =)
P.S.: Pour la dernière question, j'ai fait 22 lignes au lieu de 25 à 30, je réfléchissais mais je trouvais vraiment rien à mettre d'autre, vous croyez que ça va me pénaliser ? Et j'ai pas du tout sauté de lignes, vous croyez que ça enlève des points ?
ESI 1ère année Promo 2012/2015 à Tenon (AP-HP)
S1 Psy
S2 SLD/SSR
S1 Psy
S2 SLD/SSR
-
- Messages : 23
- Inscription : 23 févr. 2012 19:19
Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
Nounou77 a écrit :Voici donc le texte tombé cet après-midi à La Queue-En-Brie en culture gé (apparemment ds plusieurs autre IFSI alors, je pense que c'est le même, dites-moi)
Colocation, nécessité ou art de vivre ?
La colocation est un véritable phénomène de société. Jeunes actifs ou personnes âgées, tout le monde peut être concerné. Si l’aspect financier est souvent prépondérant, les adeptes de la cohabitation recherchent aussi plus de confort et une vie sociale enrichissante.
...Un phénomène aujourd’hui loin d’être marginal, puisque 20 % des Français, et même jusqu’à 28 %des 25-34 ans, ont déjà essayé ce mode de vie. Plusieurs sites internet lui sont d’ailleurs consacrés.
Face à la hausse du coût de la vie, des loyers et à la pénurie de logements dans certaines agglomérations, la colocation a de l’avenir. « C’est une nécessité financière avant tout », confirme Jérémy, 27 ans, qui habite à la Rochelle. « Ce sont les circonstances qui m’ont poussé vers la colocation. J’avais besoin d’indépendance, mais vu le prix des loyers et les cautions demandées … »
71% des 16-25 ans considèrent la colocation avant tout comme une nécessité économique.
Cette difficulté à joindre les deux bouts amène de nouveaux publics vers ce mode d’hébergement alternatif : jeunes actifs, salariés au pouvoir d’achat rogné, retraités et adeptes de la vie en communauté.
Il faut aussi compter avec les accidents de la vie (séparation, chômage…) qui conduisent à la colocation pour raisons économiques... Etudiants ou travailleurs saisonniers peuvent ainsi s’installer chez des personnes âgées, en contrepartie d’un loyer modique et de quelques services rendus. Ces initiatives permettent de développer une réelle solidarité et un dialogue entre générations.
Dépenser moins pour être mieux logé
Outre l’aspect économique, de nombreuses raisons permettent d’expliquer le choix de ce mode de vie. L’union faisant la force, la colocation permet d’accéder à un confort qu’on ne pourrait pas envisager en solitaire. 68 % des personnes interrogées (sur un échantillon de 809 jeunes de 16 à 25 ans) estiment ainsi que c’est un moyen de dépenser moins pour être mieux logé.
Oublié le studio minuscule, place aux grands espaces ! C’est aussi l’occasion de mener une vie sociale riche... Enfin, vivre à plusieurs, c’est apprendre à accepter les défauts des autres et travailler sur soi-même.
...De nombreux sites internet proposent des petites annonces dans ce domaine. Un nouveau concept vient également de naître : les rencontres express entre colocataires potentiels... Il s’agit là de mettre en relation ceux qui cherchent à partager leur future habitation et ceux qui souhaitent trouver le colocataire idéal. Pour l’instant, ce concept n’existe toutefois que dans les grandes agglomérations.
Comme le déclare Jean-Michel Thomas fondateur du site coloc-senior.fr, "la majorité des personnes qui postent des annonces sur notre site ont entre 50 et 60 ans. Ce sont surtout des femmes, souvent divorcées. Pour une personne ayant longtemps vécu seule ou en couple, ce n'est pas facile de passer à la colocation. Dans les grandes villes la motivation première est de payer un loyer moins élevé. A la campagne, c'est surtout pour éviter la solitude. Par le biais de la colocation, certaines personnes recherchent sans doute aussi l'âme soeur..."
Pour une colocation réussie, mieux vaut bien se renseigner … D’abord, il faut trouver un bailleur qui accepte de loger plusieurs personnes sous le même toit... 62% des colocations se font entre amis, 26% entre inconnus et 12 entre membres d'une même famille.
Une colocation n’est viable à long terme que si l’on a un minimum d’affinités et des styles de vie assez proches... Etudiants studieux et fêtards invétérés font rarement bon ménage… Une fois installé, il est préférable de fixer quelques règles de vie. Assurez-vous également que votre acolyte a les moyens de régler son loyer...
Chacun doit avoir signé le contrat de bail et se retrouve donc considéré du fait comme cotitulaire du bail. De cette signature découlent plusieurs obligations juridiques ; paiements du loyer et des charges, entretien des lieux. […]
Enfin, il convient que tous les résidents soient assurés au titre de leur responsabilité civile locative. Si ces formalités administratives ne vous font pas peur, sachez que 76 % des actuels ou ex-colocataires estiment que la colocation réserve « beaucoup de bons moments » au final.
Olivier Duffour-Houisse, Dossier "Spécial coloc", MAIF magasine 157, octobre 2011.
J'ai passé mon dernier concours aujourd'hui et j'ai eu le meme texte, tu as répondu quoi aux questions?? Moi j'ai trouver sa difficil dans le sens ou je pense que tout etait ecrit dans le document !! Jespert que tout ira bien, plus qu'a attendre

Nanterre ---> Admissible, résultat oral le 22/06
CRF Paris ---> Admissible, résultat oral le 22/06
CRF Paris ---> Admissible, résultat oral le 22/06
-
- Forcené
- Messages : 325
- Inscription : 31 déc. 2011 22:51
Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
Moi aussi mm sujet
APHP : Ifsi Jean Verdier
ESI : 2012-2015
2ème année : 120/120 ects
ESI : 2012-2015
2ème année : 120/120 ects
-
- Messages : 8
- Inscription : 18 janv. 2012 19:20
Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
Alors pour ma part j ai passé ce jour le concours ide des diaconesses a Paris 12.
Honnêtement les test psycho étaient assez abordable si un niveau dans les normes en calcul de base ( %, produits en croix, conversion...).cela n'étant pas mon cas je me suis plantée en ne répondant qu'à 32 questions sur 80 et quelques!
La culture Generale était vraiment bien et portait sur l écriture thérapeutique et permettait vraiment de s exprimer!
Je suis bien dégoutée de ne pas réussir a être au niveau en aptitude numérique! C'est ce qui me fait échouer constamment !
Bref! Résultats le 15 mai... En meme temps je ne m'attends pas à une date d'oral!
Bon courage pour les autre!!!
Honnêtement les test psycho étaient assez abordable si un niveau dans les normes en calcul de base ( %, produits en croix, conversion...).cela n'étant pas mon cas je me suis plantée en ne répondant qu'à 32 questions sur 80 et quelques!
La culture Generale était vraiment bien et portait sur l écriture thérapeutique et permettait vraiment de s exprimer!
Je suis bien dégoutée de ne pas réussir a être au niveau en aptitude numérique! C'est ce qui me fait échouer constamment !
Bref! Résultats le 15 mai... En meme temps je ne m'attends pas à une date d'oral!
Bon courage pour les autre!!!
Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
Regarde plus haut, j'ai posté mes réponses, dis-moi ce que t'en penses stpElodie78500 a écrit :J'ai passé mon dernier concours aujourd'hui et j'ai eu le meme texte, tu as répondu quoi aux questions?? Moi j'ai trouver sa difficil dans le sens ou je pense que tout etait ecrit dans le document !! Jespert que tout ira bien, plus qu'a attendre
ESI 1ère année Promo 2012/2015 à Tenon (AP-HP)
S1 Psy
S2 SLD/SSR
S1 Psy
S2 SLD/SSR
Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
Hello comme beaucoup d'entre vous j'ai passé le concours IDE IFSI Corbeil Essonnes et je voulais savoir combien on était pour combien de retenu(e)s en admissibilité? MERCI!!!!!
Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
[quote="sixela95"]Lol oui idem c'est de la mémoire!!
[/quot
ca doit etre le début d'un Creutzfeldt-Jakob
!!
blague a part , vous vous en êtes bien sorti?

ca doit etre le début d'un Creutzfeldt-Jakob

blague a part , vous vous en êtes bien sorti?
"Le bonheur n'est pas au bout du chemin ,le bonheur est le chemin"
CH Saint-Quentin 10 avril 2013 Resultats 14 mai
CH Saint-Quentin 10 avril 2013 Resultats 14 mai
Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
Salut !!!Nounou77 a écrit :Voici les questions correspondantes et mes réponses :Pastelle a écrit :C'était quoi les questions ?
Question n°1 - 5 points
Dégagez dans le texte, en les reformulant, trois idées qui plaident en faveur de la colocation et deux qui la présentent de façon moins favorable.
Consigne : Rédigez votre réponse en 20 lignes.
Dégageons tout d'abord trois idées qui plaident en faveur de la colocation.
Premièrement, l'auteur insiste sur le fait que la colocation permet d'économiser de l'argent.
De plus, la colocation est plus agréable puisqu'elle permet de vivre sur un large espace.
Enfin, la colocation permet de vivre à plusieurs. Ainsi, elle donne l'opportunité de découvrir de nouvelles personnes, passer de bons moments, partager des expériences inoubliables et permet surtout d'éviter l'isolement (social notamment).
Dégageons à présent deux idées qui présentent la colocation de façon moins favorable.
En premier lieu, la colocation rend nécessaire que les colocataires apprennent à vivre avec les défauts de chacun. Or, ce n'est pas toujours évident. En effet, cela peut être source d'incompréhension qui peut mener à des conflits, parfois même à un énervement. Certaines personnes peuvent ne pas supporter leur colocataire et même avoir un certain dégoût. Ce n'est pas évident de s'adapter, s'intégrer à ce changement de style de vie. Certaines personnes ont notamment du mal à se remettre en question.
Enfin, la colocation présente quelques risques. En effet, il faut s'assurer que notre colocataire "nous correspond", c'est-à-dire présente un style de vie semblable au notre, respecte les règles et surtout qu'il peut payer le loyer. (20 lignes)
Question n°2 - 5 points
"La colocation est un véritable phénomène de société. Jeunes actifs ou personnes âgées, tout le monde peut être concerné".
En vous appuyant sur les éléments du texte (dont les données chiffrées) et sur vos connaissances, présentez la population qui pratique la colocation en France.
Consigne : Rédigez votre réponse en 15 à 20 lignes.
Présentons la population qui pratique la colocation en France.
Un cinquième de la population française a déjà pratiqué la colocation, ce qui est loin d'être négligeable.
La colocation touche de nombreuses personnes, diverses et variées.
En effet, il y a tout d'abord les étudiants qui n'habitent plus chez leurs parents soit à cause du lieu de leurs études ou par simple volonté d'indépendance.
Cela peut aussi être dû à des soucis financiers, ou la volonté d'être par exemple avec ses amis. Il y a aussi les jeunes salariés, actifs ou tout simplement ceux qui aiment vivre en communauté. Sont concernés notamment les personnes âgées ou retraités qui en profitent pour économiser. A cela s'ajoute les personnes qui résultent d'un changement de situation, comme par exemple après un divorce, un conflit familial ou autre...(16 lignes)
Question n° 3 - 5 points
"Enfin, vivre à plusieurs, c'est apprendre à accepter les défauts des autres et travailler sur soi-même".
Que pensez-vous de cette affirmation ?
Consigne : Rédigez votre réponse en 25 à 30 lignes qui devra comporter une introduction un développement et une conclusion.
Vivre en communauté nécessite de pouvoir accepter les tars de caractère d'autrui et de méditer sur sa propre personne.
En effet, comme on entend souvent le dire, "personne n'est parfait". Ainsi, tout le monde a des défauts. Etre avec quelqu'un impose donc d'apprendre à vivre avec ses défauts, de s'y faire, de "faire avec". Or, je pense que ce n'est pas simple du tout. Cela impose de s'adapter, s'intégrer, chose loin d'être facile. De plus, cela peut nécessiter par exemple d'être patient. Ainsi, il y a en permanence un certain "effort" à faire.
D'autre part, cela implique une certaine réflexion sur soi. Là encore, à mon avis, c'est très difficile. En effet, personnellement, je trouve qu'il n'est pas évident de se remettre en question. De nombreuses personnes ont du mal, ce qui complique encore plus les choses. Par ailleurs, selon moi, il est essentiel d'apprendre à respecter les autres et de se montrer tolérant. En outre, il faut savoir s'ouvrir à l'autre et pouvoir communiquer correctement.
Pour conclure, je dirais que cette affirmation me semble correcte mais qu'elle n'est pas évidente à mettre en oeuvre.(22 lignes)
Voilà, avez-vous mis ça ? non ? qu'avez-vous mis de plus/ de moins ? bien ? pas bien ? Donnez-moi votre avis svp ! Mercii =)
P.S.: Pour la dernière question, j'ai fait 22 lignes au lieu de 25 à 30, je réfléchissais mais je trouvais vraiment rien à mettre d'autre, vous croyez que ça va me pénaliser ? Et j'ai pas du tout sauté de lignes, vous croyez que ça enlève des points ?
Super le sujet je trouve !! Perso j'aurai aimé avoir le mm ajd lol. Ba écoute moi je trouve que c'est bien ce que tu as dit !! j'aime bien en plus comment tu tournes tes phrases !!
Moi ajd j'ai passé le concours des Diaconesses. IFSI assez sympa, amphi refait à neuf, des locaux très agréable et aussi un " personnel " super sympa, ce qui détend le jour d'un concours !
Après pour les tests psycho : ils n'étaient pas chronométré, à point négatif, dans l'ensemble c'était pas hyper difficile sauf le dernier exo qui prenait bcp de temps et qui demandait une TRES GRANDE CONCENTRATION parce que pleins de détails à prendre en compte. Mais à part ca va je pense que ça été.
Ensuite pour ce qui est de la culture G, c'était un texte sur " L'écriture thérapeutique". Donc là première réaction : étonnement ! je ne m'attendais pas du tout à ça et en plus c'est pas qqch que l'on voit dans les cours de culture G. En gros les questions étaient les suivantes :
1° question était de donner un titre au texte et d'expliquer en 4-5 lignes la thèse de l'auteur
2° question : expliquez les objectifs et les bénéfices de l'écriture thérapeutique
3° question : en tant que futur professionnel de santé, la "littérature du bien-être" est-elle selon vous bénéfiques ? ( ou c'était une question du genre : que pensez vous de l'essor de la "littérature du bien-être" ? désolé je ne me souviens plus trop et je n'ai pas trouvé le texte )
Voilà, c'était mon dernier concours et je suis très contente d'en avoir terminé ! Maintenant reste plus qu'a attendre les résultats !
Diaconesses : ADMISE EN LP (TP: 18.25, CG : 13.5, Oral :19)
CRF Paris : ADMISE EN LP (TP: 18, CG : 13,Oral : 17.25)
AP-HP : ADMISE EN LP (338ème 20/20 à l'oral )
ESI 2012 - 2015 <3
CRF Paris : ADMISE EN LP (TP: 18, CG : 13,Oral : 17.25)
AP-HP : ADMISE EN LP (338ème 20/20 à l'oral )
ESI 2012 - 2015 <3
Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
alors personne pour me répondre sur le nombre de candidats à Corbeil Essonnes et le nombre de places à pourvoir?
Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)
et bien faut ecouter quand les gens parlent et tu saurai le nombre de places a corbeil.
cela a été dit ^^
et moi aussi j'a eu le meme sujet qu'a diaconesses mais j'etais a saint joseph =)
qu'a tu repondu pour les questions ?
cela a été dit ^^
et moi aussi j'a eu le meme sujet qu'a diaconesses mais j'etais a saint joseph =)
qu'a tu repondu pour les questions ?
2 concours:
-AP-HP: raté (10,75 et 8,25)
-Saint-Joseph (Paris),
ADMIIIIIIISEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
ESI 2012-2015 <3
Je me battrais jusqu'a la mort !
-AP-HP: raté (10,75 et 8,25)
-Saint-Joseph (Paris),
ADMIIIIIIISEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
ESI 2012-2015 <3
Je me battrais jusqu'a la mort !